Le Pendu

Encore une Lame à la mauvaise réputation, tout à fait injustifiée. Elle fait peur, réveille des craintes de toutes sortes, alors que c’est un Arcane de la confiance par excellence. Sa question : « Est ce que je me fais confiance, ai-je foi en la Vie ? »

12 = 1 et 2 : moi et l’autre. Comment je me comporte dans une relation, est ce que je l’aborde avec assurance, suis-je en état d’accorder ma confiance ?

1 + 2 = 3 : l’Impératrice qui fait descendre l’Esprit dans la matière, la clairvoyance, la vision haute.

L’Esprit qui peut nous guider et par lequel nous pouvons nous laisser aiguillonner en toute sécurité.

Car le Pendu est en lien avec la lettre hébraïque Lamed, l’aiguillon.

Il est attaché par le talon d’Achille, son point faible : à qui, à quoi sommes-nous trop attachés ?

C’est dans les domaines où nous sommes les plus liés que la Vie viendra nous éprouver et si nous résistons, nous perdons notre Force.

D’où la nécessité de conscientiser de qui où de quoi nous sommes trop dépendants.

Lâcher prise ou l’emprise, mettre de la distance, prendre du recul, voir la situation sous un autre angle, relativiser, et se détacher de nos attaches, de nos jeux de rôles, et de nos conditionnements, auxquels nous sommes appelés à ne plus nous identifier.

Nous libérer de nos fidélités familiales, de nos mémoires ancestrales, et ne plus nous perdre dans les personnages que les autres nous ont imposé ou que nous avons mis en scène nous-même, dans ce grand théâtre de la Vie où nous sommes à la fois acteur, spectateur et metteur en scène.

Le mental conscient, illuminé et nourri par la Source va nous permettre de rester dans l’auto-observation permanente, d’assister à notre propre jeu et de le voir d’un autre point de vue.

Le mental détaché laisse à l’Âme la possibilité d’être aux commandes.

Même suspendu la tête en bas, le Pendu n’a pas l’air malheureux, sa jambe est croisée avec désinvolture dans un mouvement qui préfigure déjà la posture du personnage dans la Lame de l’accomplissement, le Monde. Sa confiance, sa foi et sa reliance lui permettent de se nourrir à la Source (représentée par la couleur verte) et ses cheveux bleus (élément yin) sont d’ailleurs des capteurs de cette énergie.

La Source ne nous laissera jamais tomber car l’Univers prend soin de chacune de ses créatures.

Il n’y a que nous qui puissions rompre ce lien.

Et si nous retournons la Lame, le fil devient racine, le Pendu peut ainsi facilement décroiser les mains et les jambes.

Il n’est plus un pantin mais un acrobate qui prend conscience de ses « singeries » (les diablotins de la Roue de Fortune), qu’il met à la Lumière, et alors il pose la main sur la manivelle.

Cette Lame invite à nous poser, à nous reposer, à prendre le temps de nous rééquilibrer et à ne pas confondre la patience avec la résignation.

Les six bourgeons des arbres évoquent l’Amoureux car c’est en amour de soi que nous pouvons décider à qui nous choisirons de nous attacher et de qui nous nous détacherons. Ils sont rouges, couleur de la Vie qui jaillit, de l’énergie et de la joie.

Si nous entrons dans cette danse, nous réalisons notre destin, notre créativité, sinon, nous mourrons à petit feu.

L’Arcane Sans Nom arrive juste après et repose la question : « A qui et à quoi êtes-vous attachés ? ».

Nous périssons à l’endroit où nous sommes liés car la Vie ne supporte pas ces entraves, elle doit circuler librement.

Attention toutefois à ne pas confondre l’Amour véritable qui laisse libre et les béquilles affectives.

Le Pendu est l’Arcane du changement du point de vue, du retournement, de la mutation, due à la force de l’âme.

Il conseille d’observer sa vérité, ses limites, d’oser demander, au risque d’entendre le « non » sans s’en formaliser, enfin prendre de la distance. Et surtout espérer, faire confiance, se faire confiance et demeurer relié à la Source qui ne nous abandonnera jamais.

 Le mal vécu :

L’impossibilité de couper le cordon avec l’autre, vivre en état de dépendance, donc ne jamais être véritablement soi.

S’attacher à des choses périssables et se couper de la Source.

S’identifier aux rôles, au statut social, aux possessions matérielles, s’emprisonner dans les apparences.

Refuser de se remettre en question, éprouver le besoin d’avoir toujours raison.

La dérobade, la fuite, la passivité, l’indifférence, le laisser aller.

Pour ceux qui n’auraient pas lu les textes sur les Arcanes précédents, je conclurai encore par mon propos habituel : ici encore, ce ne sont que quelques généralités de cette Lame qui ne sera jamais vécue de la même façon par différentes personnes.

La place qu’elle occupera dans un thème, comme ses interactions avec d’autres Arcanes déterminera aussi ma manière de l’interpréter.

 

13 réflexions sur “Le Pendu

  1. Pingback: Le tarot | Pearltrees

  2. Lorsque dans ton dernier billet tu fais réponse au commentaire d’une intervenante, tu associes la date de ce jour avec une arcane (donc la 22ème lame.) ce qui m’a donné idée de regarder comment tu lis celle de mon jour de naissance. Le 12.
    C’est assez vrai. Et même deux petits clins d’œil non conscient de ta part (le talon d’Achille, moi qui suit née à la saint Achille.) (abandonner le jeu de rôles …) Bref genre de petits détails auxquels je fais attention mais qui sont là par pur hasard….quoique!…)
    C’est assez exact, les entraves;

    ces deux idées que tu poses:

    « Il conseille d’observer sa vérité, ses limites, d’oser demander, au risque d’entendre le « non » sans s’en formaliser, enfin prendre de la distance. Et surtout espérer, faire confiance, se faire confiance et demeurer relié à la Source qui ne nous abandonnera jamais. »

    « D’où la nécessité de conscientiser de qui où de quoi nous sommes trop dépendants ».

    Il conseille d’observer sa vérité, ses limites, d’oser demander, au risque d’entendre le « non » sans s’en formaliser, enfin prendre de la distance. Et surtout espérer, faire confiance, se faire confiance et demeurer relié à la Source qui ne nous abandonnera jamais.cela rejoint les affirmations très justes de Jacques Salomé.

    Et aussi qu’il faudra bien qu’un jour….je coupe le cordon!

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    • Oh, qu’il me touche ton commentaire, Marie-Hélène, je suis vraiment très émue et je te remercie.
      Tu es une si fine observatrice et tu vis les choses en conscience, d’ailleurs j’en ai encore eu confirmation (pas vraiment nécessaire :D) en lisant les magnifiques poèmes de ton blog.
      La Lame du Pendu correspond à ta personnalité (à ne pas confondre avec le Soi) et ces synchronicités que tu as vues m’enchantent, comme d’habitude.
      Comme celles que tu lies au article de Jacques Salomé.
      Coupe le cordon mais surtout pas celui qui te relie à la Source…

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  3. le pendu

    parle fortement à mon … corps.

    … Je n’ai pas régressé où je voulais, mais je me suis retrouvée … PENDU, en homme avec une bure brune, pendu avec une corde (je la sentais bien ) par le cou, avec deux compagnons en terrain plus ou moins aride ( un buisson séché roulait dans quelque chose qui ressemblait à un désert). J’étais bien, je montais, mais la corde me coupait littéralement la respiration, et je regardais les deux autres. En partie libérée.

    Descendre l’escalier mais au bout d’un moment, je montais doucement sans pouvoir réagir et je m’éloignais toujours de la descente. J’ai vu cette lumière jaune-orangé si vive et en matière d’une consistance si particulière, qui n’existe pas dans le monde tangible. ( ??? ). C’était plutôt agréable.

    J’ai vu et ressenti un arbre inversé : « émanée » quelle découverte !! Les racines dans les cheveux cette chevelure de D., ses racines-rayonnement tout en même temps. Nos racines sont en haut, NOS RACINES SONT EN HAUT c’est plus qu’une certitude. Suis-je … « folie » ? Je ne sais toujours pas. )

    C’est pour cela que le pendu est pendu par un seul pied un seul (un seul de la dualité) et non pas par la tête.

    D’autre part, ces ailes aux chevilles qui m’émeuvent tant à chaque fois, aux chevilles et non aux pieds comme si la libération venait aussi ? surtout DE LA.

    Pour le talon c’est autre chose, le talon nous relie en chemin droit- direct à la terre. Mais c’est le talon gauche, côté-cœur, qui est pris sur cette lame. Serai-ce notre canal-cœur qui nous tire, là encore, par le haut (vers le ciel) ? La branche verticale – et là l’aiguillon prend son sens : un aiguillon n’attache nullement, il ne lie pas, il donne un coup d’élan : c’est de l’humus que jaillira la tige puis la fleur)

    Retournement nécessaire, dans tous les sens du mot, retournement complet, alchimie, transformation, après l’expérience que nous avons tous vécue un jour ou l’autre, de se sentir si démunis, paralysés par les circonstances, la situation, par cette souffrance, souffrance d’autrui qui interpelle.

    Puisque je ne peux ni bouger ni agir, j’ai le devoir de me retourner complètement pour labourer. (préparer l’humus), mais aussi pour me reconnaître (connaître ce que je suis, si petit) et m’en retourner à la Source pour demander, pour m’abreuver. Le vert, le vert émeraude qu’un certain a entraîné en chute libre.

    Besoin un jour de me voir tel que, prendre mes responsabilités. Responsabilité de me plier aux lois de fonctionnement, d’accompagner le courant.

    Besoin aussi de cadre. Ici, le cadre est fait de 2 rameaux dont les bourgeons remontent en racines, mais aussi en ciel. Paradoxe de la condition humaine. Paradoxe de l’homme, si petit et si grand.

    TABLE D EMERAUDE à méditer : tout ce qui est en haut est en bas. Pas seulement en microcosme-macrocosme. Mais également en nous. Tout ce qui pour l’homme est mirage de grand est petit, tout ce qui est effectivement petit devient grand. Non là je ne délire pas. Je com-prends, je saisis, j’intègre parfaitement je SUIS parfaitement.

    Je suis sur terre en ce moment, à travailler au labour. La récolte viendra plus tard. C’est tout, j’accepte, moi qui ai toujours eu l’impression d’être venue ici « à reculons ». Tout est bien même si je suis myope comme une taupe, je sais maintenant que je fais partie du mouvement d’expansion, après la contraction (ce que certains peuvent nommer « chute » et qui n’en est peut-être pas une au sens commun du terme).

    Ne pas avoir trop dilué en galimatias ; pour moi c’est clair, mais … me suis-je bien exprimée ?

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    • Prunelles, si je puis te le demander, encore une fois, cesse de te déprécier et qualifier de galimatias cette description, qui me coupe le souffle par sa justesse et la façon dont tu as ressenti la Lame. C’est si riche, si profond et si juste, surtout que c’est ton vécu.
      Je ne m’étonne pas que tu aies l’impression d’être venue « à reculons » car tu savais quel chemin difficile ton âme avait choisi.
      Mais elle savait aussi, que tu auras la force de poursuivre ta quête et que par ton chemin de la guérison, tu te libéreras et tu aideras ta lignée.
      La régression, si elle est pratiquée par un thérapeute intègre, peut nous apprendre beaucoup sur ce qui nous freine.
      Bien que pour moi, le seul intérêt de nos vies passées consiste à nous faire prendre conscience de ce que nous avons à travailler dans celle-ci, les ressentis que tu as eu, malgré l’incompétence de ton thérapeute sont tout de même très puissants. Surtout le fait que tu montais, accompagnée par cette Lumière.
      Tu l’as aussi si bien fait le lien avec l’alchimie et l’arbre de Sephirot, bien sûr, tout cela est lié mais je ne peux pas faire un exposé aussi complet, me limitant juste à l’essentiel. Mais tu l’as ressenti, comme tu ressens tant de choses avec ton intuition qui frise la clairvoyance.
      « Je com-prends, je saisis, j’intègre parfaitement je SUIS parfaitement. » De cela, j’en suis sûre. Et tu mets en pratique, en vue de cette récolte future.
      Tu acceptes et c’est la condition de tout changement… Et peut importe que tu sois myope, l’essentiel se voit avec le cœur.
      Je t’ai comprise, aussi à ce niveau et je te rends grâce, encore une fois, pour ce témoignage si poignant.
      Les Arcanes ne sont pas figés et tu as montré comment on peut travailler et avancer grâce à leur message.
      Tendresses, ma belle compagne sur le chemin.

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  4. coucou ! je viens de lire ton échange avec Ben, et je me demande comment tu fais pour calculer le nombre du prénom ? le mien, c’est marie-christine et il y a fort longtemps on m’avait dit que c’était le nombre 11 aussi, tu peux me le confirmer ? s’il te plait ? dis ? 😉
    et y a-t-il un rapport entre le nombre personnel du prénom et les arcanes du Tarot ?
    oui, je sais, ça fait beaucoup de questions, et je sais aussi que tu as besoin de repos, alors ce n’est pas indispensable que tu me répondes, je ne t’en voudrais pas du tout.
    belle belle fin de journée !
    prends bien soin de toi
    mille bises
    sourire

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    • Chère Marie,
      Pas de problème, je te l’explique. Le prénom porte le projet de notre âme, ce que nous sommes venus réaliser sur cette Terre. A chaque lettre correspond un Nombre par exemple A=1 mais S = 1 aussi. Tu peux faire une grille toute simple avec des Nombres du 1 à 9 et puis tu y mets des lettres.
      Les prénoms composés, comme le tien, sont considérés comme un seul. Tu additionnes les Nombres, et tu les réduits, chez toi cela donne 79 = 16 = 7.
      Donc la personne qui t’a parlé du 11 a peut être dit ce Maître Nombre pour un autre, car il y en a plusieurs. Et le prénom c’est le Nombre actif, le Nombre de la personnalité c’est autre chose.
      Si tu vas dans l’onglet « Témoignages » tu y trouveras un bon nombre d’études que j’ai faites gracieusement à l’ouverture du site. Tu y verras d’autre Nombres et leurs signification.
      Je fais attention aux Nombres cachés (donc chez toi le 79 et le 16) car le 7 qui « vient » par là, est différent de celui qui résulterait du 43 par exemple. Après il y a l’analyse du Nombre Pivot, des consonnes et des voyelles, le Nombre qui lance l’énergie etc…
      Ton 7 signifie « j’ai le pouvoir d’étudier (dans le sens large, par exemple m’étudier, connaître la vie) pour (m’) apprendre et transmettre.
      Le 16 indique qu’il est préférable que tu le fasses dans l’amour de toi et le 79 dans une sorte d’amour inconditionnel (Phylia ou Agapé) j’en parle aussi dans les études évoquées. Après il y a encore le Nombre initial, celui qui freine, bon, rien que sur le prénom je peux passer longtemps 😀
      Tout a un rapport avec tout, c’est pour cela que je fais toujours les deux « thèmes » Tarot et numérologie car il se confirment et se complètent.
      Dans le Tarot il y a la maison de ta personnalité mais aussi celle de ton « soi » profond.
      J’espère avoir été claire, si tu as d’autres questions n’hésite pas.
      L’échange avec Ben concernait l’année personnelle, dont je t’ai parlé dans la réponse d’hier et celui-là se calcule par la date de naissance, c’est ainsi que j’ai su qu’il était le 22 (dans le Tarot) car Ben porte la vibration du 3. Ça va, je ne t’ai pas trop embrouillée ? 😀
      Bisous, Marie, c’est gentil de penser à mon repos mais tu sais bien que je te répondrai toujours.
      Belle soirée et bon dimanche.

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  5. coucou, ça y est, je suis là !!
    sourire ?

    quand je vois arriver cette carte, autant te le dire, je n’aime pas, car je la vois plus du côté être attaché à la vie par la chair et non par l’esprit, comme tu l’expliques
    cette carte montre pour moi le côté sombre de la personne, sa désinvolture le cachant, mais le fait qu’il soit à l’envers et surtout attaché par le pied, démontre qu’il pourrait être enclin au mensonge, à la manipulation, à la traîtrise.
    pour moi, c’est une carte dure, bien plus dure que celle sans nom, elle secoue sans ménagement, nous met des illusions devant les yeux, et justement n’aide pas à la confiance telle que tu l’exprimes
    je dois la vivre mal, je pense, pour réagir ainsi, sans doute parce qu’elle parle de mutation.
    j’aurais peut-être dit plutôt être mis au pied du mur, quand une situation arrive à son terme, et qu’il vaut mieux l’affronter que se cacher la tête dans le sable comme une autruche, ce qui serait si facile quand on en est à cette lame…
    sans doute ne nous ménage-t-elle pas en vue de nous préparer au changement qui suivra, si l’on accepte de se faire remuer ainsi ?
    elle me parle de départ mais aussi d’arrivée, sans croisement possible, juste un saut à faire
    comme le cheval peut parfois refuser l’obstacle, cette carte manifeste en elle un refus de sauter, de faire style « tout va bien, madame la marquise… », comme un cercle sans fin, on peut rester bloqué là, sans en prendre la mesure, comme si l’on était enchanté d’y être (dans le sens ensorcelé)
    si l’on se ment à soi-même, on ne peut plus avancer, si ce n’est dans le mensonge !
    mais souvent, on finit par prendre conscience (la vie se charge souvent de nous mettre sous les yeux ce que nous ne voulons pas comprendre), et la douleur est là, présente, douleur de voir qu’on s’est menti, douleur de voir qu’on s’est embourbé, douleur de ne pas savoir comment s’en sortir…
    tiens, l’image qui me vient est celle de la naissance, quand le bébé n’a plus de place et qu’il doit sortir, quoiqu’il arrive… il sortira… ce n’est pas un moment facile (dois-je te préciser que j’ai été en souffrance pendant ma naissance ? sourire), et l’inconnu fait peur…
    voilà ce que je pourrais te dire sur cette lame, le pendu, qui fait si peur, que je n’aime toujours pas, malgré tes explications
    c’est juste un passage obligé, et pourvu qu’il ne dure pas !

    belle et douce nuit à toi !
    mille bises
    sourire

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    • Chère Marie,
      Merci d’être venue poster ton beau commentaire et il faut dire que tu ne fais jamais les choses à moitié 😀
      Très fine analyse, de ce que tu appelles toi-même le mal vécu de la Lame. Oui, le Pendu peut être tout cela, il l’est d’ailleurs, puisque c’est TON Pendu et la seule chose qui compte est comment tu le ressens.
      Il est sûrement mal aspecté dans ton « thème » mais ce qui m’étonne est que tu es parfaitement à l’aise avec la Sans Nom et, habituellement, les gens ne la vivent pas bien sans avoir fait le passage du Pendu…
      Mais là, tu prouves encore le contraire et cela me réjouit car il n’y a que dans le vécu personnel que les Arcanes deviennent opératives.
      J’aime ta comparaison avec la naissance, surtout si elle a été difficile et puis, c’est la première expérience la plus traumatisante de notre vie.
      Ainsi que l’inconnu, la plus grande crainte de l’être humain, même si le changement peut être bénéfique…
      Mais nous préférons le connu et souvent ce grand saut est impossible.
      Tu as une magnifique capacité de ressentir les Lames et te les approprier, ainsi que de porter le regard très lucide sur toi, tes peurs, tes évitements, tes difficultés. Et une énorme qualité : ne pas te mentir à toi-même.
      Très émue par ce commentaire, il complète merveilleusement ma description où je tente toujours de donner le meilleur de la Lame, ce à quoi elle nous appelle.
      Peut-être, d’ici à peu de temps tu le verras d’un autre œil ? Ou la Vie s’en chargera, comme tu le soulignes si bien.
      L’essentiel étant d’écrire ce que tu ressens, sans faux semblants ni fuite devant tes difficultés.
      Je te remercie de tout cœur, j’aime beaucoup quand tu viens donner tes interprétations, elle donnent tant à réfléchir.
      Belle nuit à toi ma douce, je t’embrasse avec tendresse.

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  6. C’est intéressant que cela tombe au moment où tu me dis que je parle de moi à la troisième personne !
    En fait, je crois que je n’assume pas le travail que je fais… Ou peut etre que c’est tellement loin de ce que j’ai vraiment envie de faire que je le refuse. Qu’en penses tu ?

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    • Bonsoir Ben,
      Difficile de te répondre avec si peu d’éléments en ma possession. Le fait que tu parles de toi à la troisième personne, implique à mon avis une sorte de distance que tu instaures entre qui tu es et ce que tu fais. Que voudrait dire la phrase : « je n’assume pas le travail que je fais » ?
      N’assumes tu pas parce que cela te dépasse, que tes talents ne sont pas assez exprimés et reconnus ou parce qu’au fond, tu voudrais faire autre chose, ce qui rejoindrait la deuxième question.
      Je ne puis répondre à ta place, personne à part toi ne le peut. Et si tu t’interrogeais sur les véritables envies de ton cœur ?
      Te rappellerais tu tes rêves d’enfant ? Où si une Fée magique venait exaucer tes vœux, qui désirerais tu être et que ferais tu ?
      Je crois que la réponse vient en te posant la bonne question, la mienne serait : « qu’est ce qui fait chanter ton cœur ?
      Puisque tu es né en l’année marquée par l’Étoile, tu as la possibilité de reliance avec « le plus grand que nous » (si tu y crois bien sûr) ou du moins avec ton « toi » profond et véritable.
      Tout cela ce ne sont que des hypothèses, comme j’ai dit, je manque d’éléments d’étude.
      Mais tes interrogations sont vitales, n’hésite surtout pas venir me dire ce que ces suggestions t’inspirent.
      Et un grand merci de venir poster ton commentaire, justement, le rôle du Pendu est de nous interroger sur nos engagements et pour toi il a bien rempli son rôle. Mais j’ai la certitude que ces questions te travaillent déjà depuis un moment, la Lame les a juste fait sortir au grand jour.
      Toutes mes amitiés, Ben et à bientôt…

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      • Bonsoir Elisabeth,
        je suis ravi que tu aies pris du temps pour me répondre !
        En fait je crois que vais trouver par moi même les réponses… Comme tu le dis.
        En fait, je pense que je dissocie le « personnage » ben et Benoit Gérard, ce qui m’aide je pense à prendre un peu de recul sur le blog et sur mon travail, que j’ai appris à ne pas mettre avant tout !

        Pour ce qui est de ce qui fait chanter mon coeur, et pour l’avoir expérimenté (j’ai fait beaucoup de théâtre et principalement de l’impro), c’est être sur scène, et donner le meilleur au public ! Paradoxal pour quelqu’un qui est plutôt réservé.

        Je crois au plus grand que nous, ben sûr. Je pense aussi qu’il est en chacun de nous, même si ça peut faire peur.
        Après, je pense aussi que la forme que ça prend à l’extérieur, c’est à chacun de voir !

        Je vais donc continuer mes recherches et je tiendrai au courant !!!

        Merci encore.

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        • Rebosnoir Ben,
          Ne me remercie pas, ce blog est fait pour un véritable partage et non pas pour l’échange des politesses…
          Et je suis touchée à chaque fois qu’un article réveille une question personnelle. C’est une excellente chose que de te dissocier de ton travail.
          Et maintenant que j’ai ton prénom, je peux te dire que le projet de ton âme porte la vibration 11, le Maître Nombre, lié au désir de la transcendance et qui s’articule autour de l’amour, de la relation et de la liberté. On le nomme aussi « pouvoir spirituel » mais le mot « pouvoir » est à prendre dans les sens : avoir des aptitudes, et les besoins. Si tu as envie, va dans l’onglet « Témoignages », il y a plusieurs études que j’ai faites au lancement du site et le 11 y est expliqué.
          Quant au théâtre n’as tu pas la possibilité d’en faire en amateur, juste pour la joie de ton âme ? Et ce n’est pas si paradoxal que ça, cela peut même être une thérapie pour les personnes introverties.
          Pour le « plus grand », avec le 11, je ne me fais plus aucun soucis, entre le Nombre et L’Étoile, effectivement il est en toi.
          Et si cela te fait peur, c’est peut-être que tu sens cette puissance qui sommeille en toi. As tu lu le discours de Mandela « Notre plus grande peur » sur ce blog ?
          Je serai ravie que tu me tiennes au courant et continue tes recherches, la bonne nouvelle :D, est que c’est un travail de toute une vie…
          Mais tu es venu pour cela, alors…
          Merci à toi pour ce bel échange.

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