Nuit

Je remercie Serge pour son magnifique poème qu’il nous fait la joie de partager, d’autant que c’est le premier dans cet espace. Avec mes amitiés sincères.

NUIT

Dans tes nuits de détresse où tu te sens si seule
A errer sur la toile au fil des sentiments
A chercher le meilleur d’un monde imaginaire
Et remplir tes sens des plus profonds instants

La couleur des dessins complices de ton âme
Semés aux quatre coins à qui veut les entendre
Figent pour un instant la lumière de ta flamme
Et s’éteignent à l’espoir des lendemains décents

Arrive le petit jour qui annonce la vie
Vidée de ta substance et remplie de sommeil
Tu entames une lutte avec ton agonie
Tu te couches épuisée par tant de lassitude

Quelques heures d’inconscience où défilent tes rêves
Mélangés au chaos en ordre éparpillé
Où le cycle du temps résonne dans ta tête
Rythmé par la souffrance de ton cœur apaisé

D’un sommeil léger qui te parait si court
Tu émerges à ce monde qui a pris de l’avance
Alors tu te retournes et regardes ton passé
Tu ne vois que désordre amour et délivrance

Ton envie reprend place dans ce cycle entamé
Repartir à nouveau vers de nouvelles conquêtes
Tel est le sentiment de ton immensité
Petite fille aux allures d’une grande maîtresse

Tu te donnes à la vie pour tout recommencer…………

(NUIT – Serge Braganti – 12/07/12)

 

2 réflexions sur “Nuit

  1. Tendre tension

    Et geste en regard douce,

    Allongement tout entier

    À hauteur d’homme.

    Miroir tendu tout en délicatesse.

    Biface, et l’intérieur est lieu commun.

    Lieu commun d’une rencontre à deux,

    Le je posé le tu bien droit ouvert

    Et le nous distinctif.

    En échos,

    Le dialogue contemplant et muet

    Actif et vigilant,

    Obligé, solitaire.

    J’entends ta respiration.

    Je vois ton cœur qui se questionne.

    Et tes yeux en buée ou en arc,

    Je les touche des miens.

    Je tends mon intérieur

    Je t’entends et je laisse

    Ta nuée danser tout en la regardant.

    Elle s’étale, elle gonfle

    Et va se perdre en bleu

    Tandis qu’une autre vague

    Et son écume est déjà là.

    Nos murmures s’enlacent

    Et je te sens grandir.

    Je me suis entendu

    Dans la promesse de mon soir

    Juste avant de tendre à toi.

    Mais si tu n’étais pas

    Cela aurait été si vain

    a.

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