Diane Bellego : Le retour de la Déesse

Au cœur même de nos cellules, au plus profond de notre être, il y a ce mystère qui tient toutes choses entre elles.

Entre l’atome et l’électron, entre le soleil et la terre, entre l’âme et le corps, entre toi et moi, entre nos croyances et leurs réalisations, entre le temps et l’espace, entre le fini et l’infini.
Au coeur même de nos cellules, il y a cette source indicible dont la conscience est telle qu’elle permet toute chose, qu’elle sous-tend toutes choses, dont tout change et où tout retourne, qui permet à notre univers d’exister dans sa cohérence et sa pulsation.

La déesse EST.

Celle que nous avons ignorée, bafouée, niée, reniée, oubliée depuis des milliers d’années.
Celle dont on retrouve trace dans certaines grottes préhistoriques, et donc dans la tradition tantrique et chamanique originelle.
Celle que l’archéologie masculine passe encore sous silence malgré de récentes découvertes de civilisations gynécocratiques (cf. le calice et l’épée de Diane Eisler).

Celle plus près de nous qui a manqué si terriblement à la relation hommes/femmes jusqu’à créer un déséquilibre insensé que nous payons toujours dans des enjeux de pouvoir très subtils de notre société.
Celle qui permet et permet dans son infinie patience et générosité, au prix même de son intégrité quand elle se manifeste par notre Terre-Mère.

Déesse, dis-moi qui tu es, enseigne-moi. Que de plus en plus d’entre-nous s’éveillent à toi et s’alignent alors en leur cœur, conscience et action juste. Dis-moi pourquoi cette réaction impitoyable, autoritaire, patriarcale contre le principe féminin et depuis si longtemps.
Enseigne-moi jusque dans ta face cachée, jusque dans cette ombre, intrinsèquement partie de ta révélation.

Oui, je te reconnais, mère, créatrice, offrande, accueil inconditionnels, certes, certes.

Néanmoins mes instincts les plus archaïques pressentent ta fonction, l’incorporation (je t’aime tellement que je te mangerais. Diable ! Ça me rappelle quelque chose !).

Oui je me souviens, ma mémoire émerge, de ces rites de fertilité où la sexualité n’était pas honteuse, où ton exubérance ne pouvait être que sensuelle, sensorielle, où le corps était temple.
Sans doute y eut-il distorsion pour provoquer une telle véhémence, entre voie d’accès et lieu de conscience !

Les temps sont là pour faire la différence.


Alors l’humanité honorera de nouveau la vie, d’une compréhension intime et immense que tout, tout est étroitement relié, relié à la même source, par la même source. Ô toi, Déesse. Et dans ton infinie ou à ton infinie permission, tu permets à la création d’évoluer sans interférer, et tu nous crées fibres et créateurs et tu te crées donc libre d’apprendre toi-même infiniment de tes propres créations !!! Alors toi et moi, homme et femme en rendait hommage au principe féminin, nous autorisons la déesse à s’éveiller en nos vies et à révéler le principe amoureux caché en chaque être, en chaque chose, en chaque rencontre.

Principe amoureux qui soulage, qui vibre de la sensualité de la danse de l’énergie vitale. Et chacun de nous, possédons cette clef au cœur de nos cellules, car en chacun coule ce sang riche de notre mémoire. Et le temps est venu pour les femmes de plonger plus profond au cœur de leur propre mystère, au cœur du pouvoir du sang menstruel, des exhalées, des émotions et de partager avec les hommes cette connaissance ancienne.

Là est dissimulée notre mémoire, notre connexion aux ancêtres, à notre histoire et à notre code génétique. Sans, doute est-ce dans le souvenir de la déesse que, chez les Amérindiens, les saignements menstruels sont actes de puissance et ailleurs malédiction, impureté. Ce sang peut être un transfert direct de l’énergie de la déesse dans son pouvoir nourricier et mémorial.

Nous pouvons, nous femmes, nous relier à la source de notre puissance et de notre connaissance profonde en rendant hommage à notre corps et à notre sang. Nous pouvons nourrir la terre où nous vivons de l’énergie de la déesse par notre sang et y attirer les plantes et les animaux qui se sentent un avec elle, l’offrir entre autre aussi aux hommes.

Et si c’était l’élixir des dieux…

Nous pouvons redécouvrir en nos corps le libre choix de donner naissance ou non.

Et la question de l’avortement, et non le fait d’y avoir accès, contribue pour les femmes à se tenir éloignées de la déesse en leur faisant croire qu’elles n’ont que ce choix.

Les hommes eux aussi sont appelés à intégrer le principe féminin et à découvrir profondément qui ils sont en ouvrant le portail de leurs émotions, à comprendre sans juger que le sang arraché à la vie par la guerre ou la violence n’est que le terrible symbole de ces sentiments, ces émotions refoulées, réprimées depuis si longtemps.

Car la vibration masculine porte en elle cette méfiance et s’est peu à peu dissociée de la spontanéité (marque de la déesse) pour s’ordonner dans une obéissance aux croyances et aux idées sans plus en « ressentir » la justesse.

Puissent l’équilibre et la réconciliation entre les hommes et les femmes régner de nouveau sur la terre et à l’intérieur de chacun de nous.

Puissent les hommes et les femmes redécouvrir le fruit de l’arbre de vie dans sa dimension la plus sacrée et le partager créativement.

Puisse l’arbre de la connaissance nous révéler la puissance originelle de la sexualité comme lien de conscience et de co-création.

Puissent notre coeur et notre mémoire s’ouvrir à l’amour inconditionnel de la déesse et redécouvrir au sein de la Terre-Mère, sa présence.

La déesse EST. Elle est moi. Je suis elle.

Diane Bellego

Le site de Diane : http://www.tantradianebellego.com/

A lire aussi sur ce blog : https://tarotpsychologique.wordpress.com/2012/06/09/diane-bellego-sexualite-et-spiritualite/

https://tarotpsychologique.wordpress.com/2012/02/11/reflexions-inspirees-par-diane-bellego/

 

19 réflexions sur “Diane Bellego : Le retour de la Déesse

  1. Sans doute il y une meprise est constamment renouvellee a honorer la deesse comme subsitut au dieu patriarcal et soit disant solution au coeur de nos problemes.
    La verite est que le divin pas plus que dieu le pere , ne peut se reduire a dieu la mere et / ou ses avatars.
    Le Divin est total c est a dire androgyne.Si le Divin a ete vu comme feminin, puis comme masculin c est qu il est temps de realiser la synthese et le retour a sa vraie nature.La revivance du culte de la deesse n est qu un retour en arriere , un archaisme de second ordre base sur une pensee simpliste : si c est pas l un , c est l autre, en verite ce n est ni l un ni l autre , ni l un et l autre mais une synthese qui depasse les deux , la est venue le temps de la totalite , de l androgyne primordiale.

    Le Divin ne se satisfera pas d un culte qui pousse a ne reconnaitre qu une partie de lui meme, c est pourquoi de meme que le culte de dieu le pere est condamne a mourir est a tomber aux ordures , de meme le culte archaique de la deesse mere et ceux qui y sont attaches suivront la meme destination.
    Seul participeront a la renovation de la terre ceux qui renconnaitront comme manifestation la l androgyne , le dieu/mere/pere,le masculin /feminin, c est a dire l humain en son essence qui transcende les genres quel que soit le sexe naturel dans lequel il se manifeste.
    Cette bisexualite essentielle que chacun est amene a vivre de maniere sacree…
    Je le precise, je suis heterosexuel, et je mesure aussi le chemin a parcourir pour ceux de mon genre…

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    • Bonsoir Théodore,
      Je vous remercie pour votre intervention qui soulève l’éternelle question de la véritable nature de Dieu, sujet bien trop vaste et qui n’est pas véritablement l’objet de cette publication.
      J’aimerai donc souligner, que l’article de Diane ne fait nullement l’apologie de la suprématie du féminin, il encourage juste à réveiller la déesse qui sommeille dans chaque femme. Et tout le travail de Diane est centré autour de la réconciliation du féminin/masculin en nous, pour qu’elle puisse nous permettre de vivre harmonieusement ces deux pôles à l’intérieur et dans la relation à l’Autre.
      Je préfère quand vous utilisez le terme d’androgynat, qui pour moi se réalise à travers les noces alchimiques entre notre yin et yang intérieurs.
      C’est louable de mesure le chemin que le masculin doit parcourir, afin que les siècles de déséquilibre puissent être réparés.
      En conclusion, je crois que nous parlons du même problème et que vous vous êtes juste trop focalisé sur une des parties.
      Si je puis vous encourager à prendre davantage conscience de tout le travail de Diane, à commencer par son site, ainsi vous verrez qu’il est bien plus global que cet article qui n’est qu’une partie de tout.
      Toutes mes amitiés

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  2. J’y adhère totalement.
    Elisabeth, ton article me fait penser à un film intitulé Krull de 1984. Peu connu probablement. Un jeune couple qui s’aime et veut s’unir. Mais la Bête, qui veut régner sur la planète, enlève la jeune femme. Son fiancé va la retrouver (à la fin du film) bien sûr. Pour combattre la Bête, c’est la jeune femme qui va donner toute sa puissance à son fiancé. Elle baigne sa main dans l’eau et une flamme (feu sacré) s’allume au creux de sa main (toujours dans l’eau). Elle la ressort et transmet cette flamme à son fiancé qui s’en sert pour combattre la Bête en lançant des flammes avec sa main. Un film passé inaperçu à l’époque mais très symbolique.
    J’en retire deux éléments :
    1 – je viens de perdre mes illusions car j’ai toujours cru que j’étais le sexe dit fort 😦
    2 – étant donné que je suis célibataire, je ne suis pas prêt de péter le feu 🙂
    Déesse Elisabeth, tout est possible. L’impossible n’existe pas.

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    • Jour de chance, deux commentaires de toi… J’aurais bien voulu voir ce film, d’après ce que tu racontes c’est une belle métaphore d’un parcours initiatique. L’homme qui part au combat, puise ses forces dans l’aide de la femme initiée et initiatrice.
      Merci pour cette belle histoire et ton humour incomparable.
      Quant à tes conclusions :
      1-la force et la faiblesse sont des notions très relatives, tout repose sur l’équilibre entre le yin et le yang et l’homme qui retrouve son véritable rôle n’est jamais faible
      2-le feu couve en toi et tu le sais bien
      Constellation, tout est possible. L’impossible n ’existe pas 😀

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  3. de plus la femme a un côté masculin en elle, et l’homme un côté féminin, ne peut il pas alors ecouter la Déesse qui est en lui ?
    oui la difference existe, je pense que cela vient de la préhistoire, de l’évolution de l’homme de la façon dont il a évolué pour se fonder en société, et puis il a (pour ma part) pas pris forcement le bon chemin) ce qui a fait donc des differences entre hommes et femmes, mais aussi la difference entre humains, combat de territoire, rejet de l’autre qui n’est pas pareil, ex les austraolpitheques , bon bref, du coup la societé s’est fondée d’une certaine facon et l’homme a pris une place et la femme une autre, il y a des differences physiques qui font aussi que la femme a « cédée », l’homme a imposé, alors que la femme a des differences toute aussi forte, mais justement differente, l’homme prehistorique, allait a la chasse, combattait , protegeait, prenait une femme si il avait envie, la femme elle etait habituée a garder le camps, nourir les enfants, soigner, s’offrir, elle a fait beaucoup de dons et d’obeissance, elle a des hormones qui font aussi qu’elle est plus douce, l’homme lui a des hormones qui donne plus de violence, deja petit le garcon joue au combat, la fille naturellement poupoune, se fait belle, l’homme regarde ses muscles dans la glace, bref,
    il y a pas d’egalité entre homme et femme, il a des differences, mais c’est difference ne sont pas inferieure ni superieures, se ne sont pas les memes !
    la pensée homme n’est pas la pensée femme , ce qui fait qu’au lieu d’oposer elle pourrait rapprocher, mais comme a la prehistoire on a pas pris le bon chemin, pffff lol on a garder des steréotypes de comportement,
    pourtant la femme n’est pas si gentille et si douce parfois, et des femmes ont su gerer , comme des reines, des seductrices, et les hommes ont les critiques souvent, mais moi pourtant ayant subi des experiences negatives, j’aime a croire, et je vois aussi que l’homme est genial, et j’aime sa compagnie, plus que la compagnie femme, mes « potes » sont des garcons, pourtant je suis feminine mais je sais pas j’ai réussi plus mes amites homme que femme, bon c’est sans doute qq chose de mon passé, peut etre, bon ensuite, effectivement on evolue, tiens tu temps de mon père , il me disait , a mon epoque un homme qui pousse une poussette,ou landau, c’etait ridicule, et maintenant les hommes sont fiers faut les voir,! avec leur bébé en kangourous sur le ventre, mais ya difference tout de meme, la femme porte le bébé le visage contre son coeur, l’homme tu regardera il porte le bébé le visage face au monde,
    quelques fois on peut rire de nos differences au lieu de se critiquer, bon bref, il y a encore beaucoup de luttes a faire, et dans certains pays c’est meme tres grave, des petites filles sont tuées a la naissance car fille, ! pffff
    j’aime la force de l’homme ou je me sens rassurée, et j’aime le rassurer par ma douceur et mon coté maternelle, tu vois on rassure chacun d une facon qui nous est particulier, mais resultat, l’homme recherche la femme qui le rassure le feminin peut etre qu’il est, et la femme recherche l’homme qui le rassure par le coté masculin aussi qui est en elle, on recherche un peu ce que l’on a et ce que l’on a pas dans le mystere des cellules comme Diane dit, et sinon,
    faut arrêter aussi de dire que l’homme est le méchant, (je sais tu dis pas cela) mais l’homme que l’on dit le mâle, le mal ? et la femme ? tiens on dit l’homme pour englober l’homme et la femme, comme si tiens en orthographe le masuculin remporte sur le féminin, pfff, comme si on existait pas, l’homme !
    bon j’arrete, moi je cherche un prince charmant si possible, mimi, gentil, qui comprend que j’ai mal au ventre desfois, que je parle desfois beaucoup pour dire une petite chose j’en fais des km, que je pleure que je ris devant un film bete, que je veux pas qu’on me trouve une solution mais qu’on m’ecoute quand j’ai un poid sur le coeur, lol, enfin tout tout plein de choses, et surtout, quand je lui dis, tu trouves que j’ai grossi ? surtout qu’il me reponde, non ma chérie tu es la plus belle, lol
    bon et moi, je dirai, oh mon amour tu es le plus fort, le plus intelligent, comment tu sais bien bricoler, bravo,
    bon je fini en plaisantant quoi que,
    j’espere que j’ai pas diminué le niveau ici,
    bises a tous et toutes,

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    • Chère Julie,
      Je vois que tu as bien réfléchi depuis hier et je te remercie de venir livrer ici le fruit de tes interrogations.
      Tout ce que tu décris existe bien mais souviens toi qu’il y a eu d’autres temps, où la femme a été honorée, écoutée et suivie. Il y a eu des prêtresses, des initiatrices, Myriam, Marie-Madeleine et j’en passe.
      Si la femme a oublié ou a été contrainte de se soumettre à l’homme, qui avait peur qu’elle ne soit trop libre, le temps est venu pour qu’elle reprenne son rôle véritable.
      Tu parles de la lutte, j’aurais préféré le mot combat, moins violent et surtout celui de la réconciliation. D’abord par les noces alchimiques entre notre yin et le yang intérieurs, condition indispensable pour bien vivre ses deux pôles dans les rapports extérieurs.
      L’homme que tu décris, n’est pas un Prince charmant, c’est juste celui qui a intégré sa part féminine et qui est en mesure de te comprendre et accepter.
      Bisous à toi

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  4. j ai lu avec attention ce billet, la Déesse est en nous toutes, déjà nous créons, nous aimons ! peut être que l’homme a voulut nous protéger, mais qu’il a pris un autre sens ensuite,
    je me pose souvent la question de la difference,
    je suis aussi bien pauvrette devant un texte si intelligent que aujourdh’ui je suis bien depourvue de mots, j’ai apprécié en tous les cas,

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    • Oui, Julie, la Déesse existe en chacune de nous et justement, les articles comme celui-ci expliquent comment la réveiller et la faire ressortir.
      Depuis des siècles, tant de malentendus entre les hommes et les femmes mais nous sommes rentrés dans les temps où nous pouvons changer, rééquilibrer les rapports et apprendre à vivre ensemble le sacré qui est en nous.

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    • Oui, Lili, bien sûr que nous préférons toutes la version 1 mais tu sais, les hommes pareils existent…
      Quant à la deuxième vidéo, elle montre les déviances et le mal-vécu mais justement, tout l’enseignement de Diane est dirigé vers la réconciliation entre le féminin et le masculin.
      Il remet la femme à sa juste place et ce faisant rappelle le rôle qu’elle est appelé à jouer.
      Gros bisous à toi

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  5. Merci de tout cœur chère Élisabeth pour ce nouvel article de votre part. je me sens bénie d’être relayée ainsi par vous.

    Je suis un peu débordée et en retard depuis la rentrée, pardon si je ne relaye pas tout de suite la parution. je pars dans l’instant en suisse animer.

    Je vous embrasse de tout mon cœur.

    Pouvez vous me le renvoyer sans le changement des lettres.

    Très chaleureusement

    Diane Avec Coeur et Lumière Patrick Ferrer joignable au : 06 76 74 35 10 ou au 01 42 38 20 30 Site : http://www.tantradianebellego.com Site : http://www.delphitsu.com

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    • Chère Diane,
      Vous êtes adorable, comme toujours mais il n’y a aucune obligation de venir me remercier. Si je partage vos articles, ce que je les trouve merveilleux et puis, ils apportent tant aux lecteurs, comme vous qui m’avez tant enrichie par vos écrits, vous interviews et vos conférences.
      Continuez donc à répandre votre rayonnement, cela sera ma plus belle récompense.
      Je vous souhaite un beau stage en Suisse et me permets de vous embrasser, ainsi que de saluer Patrick.
      De tout cœur.
      PS. Je n’ai pas bien saisi ce que vous entendez par : « Pouvez vous me le renvoyer sans le changement des lettres. »

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      • Chère Élisabeth, merci.
        Oui, un très beau stage en suisse sur le thème « Intimité / intégrité », toujours et encore la joie de décliner Masculin et Féminin.
        Pour le changement des lettres : nous avons reçu par mail l’article sous cette forme : »Au cÅ„ur même de nos cellules, au plus profond de notre être, il y a ce mystère qui tient toutes choses entre elles… « .
        En passant par votre site, cela doit être le moyen.
        Je vous embrasse chaleureusement
        Diane

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        • Chère Diane,
          Ravie que vous ayez pu porter votre enseignement en Suisse, continuez, car c’est un véritable don que vous nous faites. Nous n’avons jamais fini de conjuguer le Féminin/Masculin, il y a encore tant de travail à effectuer et vous le faites avec tant de sagesse et d’Amour.
          Quant aux lettres, s’il s’agit de leur forme bizarre, cela n’apparait ainsi que sur le mail, si vous regardez le blog, tout est en ordre.
          Merci pour votre passage, je vous embrasse aussi.

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        • En réponse à Diane Bellego.
          Il s’agit probablement de la police de caractère du mail d’Elisabeth qui n’a pas été reconnue par votre ordinateur et notamment les caractères avec un accent. Cela arrive parfois et c’est très agaçant.

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  6. Parmi les Galaxies du Ciel,
    J’ai revêtu Peau de Mortelle;
    Je porte en moi la Nouvelle Terre,
    Ainsi que toutes les Frontières;
    Mon Âme contient tous les Espaces,
    Cadeau de Tendresse et de Grâces…!

    Pour faire Hommage à la Lumière,
    Qui brille en Moi, noble Berceau,
    J’ai traversé tous les déserts,
    Et les Tempêtes millénaires…

    On m’a sertie de deux Semences,
    Et j’ai choisi à ma Naissance,
    D’être une Femme pour ce Monde,
    Afin que l’Amour surabonde…

    J’ai dû ramper dans la poussière,
    Pour pouvoir un jour me lever,
    Et marcher Tête Haute… et Fière,
    Dans un grand Vent de Liberté…

    Et je marche encore aujourd’hui,
    Dans les pas d’Amour de Celui,
    Qui m’a donné toute sa Vie,
    Buvant la Coupe jusqu’à la lie…

    Maintenant je chante et je danse,
    Pour en célébrer la Victoire…
    En confiant à mes Écritoires,
    Tout mon Bonheur et ma Confiance…

    Pluie de mots versée sur le Livre de ma Tendresse,
    Pénétrant mon Corps comme une huile sur mon Front,
    Élevant mon Âme plus Haut que mes Illusions,
    Oubliant tout de ce qui a été ” Faiblesses”,
    À la Lumière de toutes mes Inspirations …

    Manouchka ©

    Bravo pour cet article Berger Elisabeth….
    Malgré l’évolution qui se fait pas à pas, gardons confiance en la Victoire …!

    Madeleine

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    • Bonsoir Madeleine
      Si touchée par ce magnifique poème dont vous nous faites un merveilleux cadeau. Il correspond si bien au texte de Diane, que je ne fais que partager, tandis que vous, vous l’exprimez avec une telle richesse, sagesse et beauté.
      Oui, avec des femmes comme vous, la Victoire est assurée.

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