Votre enfant intérieur détient les clés

Souvent vécu comme une émotion agréable mais passagère, l’émerveillement est fondamental pour notre équilibre et notre créativité. Cette aptitude, qui prend sa source dans l’enfance peut s‘endormir. Avec Emmanuel et Marie-France de Coquereaumont, auteurs de Réveillez vos ressources intérieures, nous faisons le point sur la nature de l’émerveillement, sa force, ses voiles et les façons de le retrouver. Il s’agit de réhabiliter en nous une qualité essentielle mais négligée et méconnue, souvent assimilée à de la naïveté, alors qu’elle est l’une des bases de la vraie maturité.

Nouvelles Clés : Entre émotion, ou aptitude, comment pourriez-vous définir l’émerveillement ?

Emmanuel de Coquereaumont : L’émerveillement, selon moi, repose sur une perception unifiée de la réalité, qui suscite une émotion fugace de bien-être. S’émerveiller demande alors une certaine aptitude à se perdre au sens de s’oublier, pour s’unir à la beauté et à la grandeur du monde.

Cette union nous permet d’accéder au vrai à l’universalité qui se cache derrière les choses les plus anodines de la vie. À ce titre, le renard de St Exupéry évoque l’émerveillement quand il dit au Petit Prince : «  On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux. » Il me semble que l’émerveillement pourrait relever de notre capacité à percevoir l’invisible, à nous unir à une conscience universelle et à redécouvrir la source sacrée de la créativité.

N.C. : On dit souvent que l’émerveillement est une qualité propre à l’enfant. Qu’en pensez-vous, vous qui, en tant que psychologues, avez beaucoup travaillé la question de « l’enfant intérieur », dont vous faites la clé de notre vitalité ?

Marie-France de Coquereaumont : L’émerveillement est une capacité innée chez l’enfant, dont la nature première est de rester ouvert à l’inconnu. Ainsi, il peut regarder une fleur et y voir un univers tout entier. Totalement immergé dans l’ici et maintenant où le passé, le présent et le futur ne font qu’un, il peut s’ouvrir à un monde prodigieusement autre que celui dont nous avons l’habitude. La plupart du temps, en grandissant nous nous adaptons à un environnement familial et culturel, qui peut nous couper de cette capacité, tant notre énergie est occupée à s’adapter.

Peu à peu, devenus adultes, nous nous figeons dans nos habitudes ; très occupés à sécuriser nos savoirs, nous nous éloignons de ce pressentiment de l’étrange, vecteur d’émerveillement. Nous nous mettons alors à « voir » la fleur en nous disant, « je sais, je connais, c’est une fleur ». Coupé de cette capacité de l’enfant à se montrer curieux pour mieux encore s’émerveiller, nous sommes devenus blasés. Nous ne savons plus nous étonner du simple fait d’exister, d’aimer et d’être aimé. Et nous cessons de nous émerveiller.

N.C. : S’émerveiller est souvent fugace et donc éphémère. Pourquoi y apporter alors tant d’attention ?

EdC : Rappelons tout d’abord que l’être humain a besoin de s’émerveiller, en tout cas de faire intervenir le merveilleux dans sa vie. L’engouement, y compris des adultes, pour des sagas telles que Le Seigneur des Anneaux ou bien Harry Potter le prouve. Cet appétit pour le merveilleux répond à notre besoin de nourrir les couches les plus profondes de notre être, et de communiquer avec notre inconscient pour intégrer nos richesses et nos ressources enfouis.


Un besoin qui remonte aux Antiques qui eux ne réfutaient pas l’apport de l’émerveillement. Pour preuve, dans la mythologie grecque, c’est la déesse Iris, messagère des Dieux qui est associée à l’acte d’émerveillement. On raconte qu’elle portait en guise d’écharpe un arc-en-ciel, un symbole qui donne une piste intéressante sur l’intérêt de s’émerveiller. Ça entrouvre une porte pour enrichir notre vie d’une infinie palette de possibilités, de couleur et de sensations… Une invitation à jardiner nos possibles.

N.C. : Avouons tout de même qu’à une époque comme la nôtre ou la peur et la plainte dominent, s’émerveiller peut paraître superflu, et parfois même naïf ?

EdC : C’est dommage ! S’émerveiller nous relie à notre essence spirituelle et à une forme de sagesse, d’autant plus précieuse à notre époque. Il me semble que nous traversons avant tout une crise de sens. Nous vivons actuellement dans l’opposition, la confrontation, une pensée binaire. À la notion de progrès, qui jusqu’ici nous dominait, fondée sur le savoir et les certitudes, nous pourrions peut-être répondre à la crise en nous ouvrant à de nouvelles possibilités, dont celle de l’émerveillement.

Une des voies pour accéder à la conscience du lien qui nous unit à la planète, aux êtres vivants et à la source de toute vie. Notre monde a besoin de cet émerveillement pour retrouver une vision « originelle » et donc originale. Cette émotion agréable et en apparence éphémère peut ouvrir une voie de connaissance essentielle au développement de notre maturité.

N.C. : En quoi cela peut-il changer notre rapport au monde ?

M-FdC : Nous passons notre temps à interpréter plus qu’à voir. Nous projetons du contenu, au lieu de nous laisser toucher… Comme le souligne le poète et essayiste Michael Edwards
dans son livre L’émerveillement  : « qui peut naître devant la splendeur d‘une montagne  est avant tout l’impression d’autre chose, l’aperçu d’une profondeur d’être, un seuil, une porte qui s’entrebâille. »

Nous émerveiller peut nous rendre notre responsabilité de co-créateur de notre réalité. Dans le soufisme, il est dit que la création, ce mystérieux surgissement de l’être est un acte d’émerveillement. Le lien entre l’émerveillement et la création est un point crucial… Sans émerveillement c’est la source de notre créativité qui se tarit.

EdC : Einstein aussi le disait : « le plus beau sentiment qu’on puisse éprouver, c’est le sens du mystère, c’est la source de tout art véritable, de toute vraie science. Celui qui n’a jamais connu cette émotion, qui ne possède pas le don d’émerveillement ni de ravissement, autant vaudrait qu’il fût mort : ces yeux sont fermés. » Nombre de personnes ne se sentent pas créatives et subissent leur vie, car elles restent aveugles aux ressources qui se cachent en elle.

N.C. : Toutefois, la frontière entre l’émerveillement et la naïveté est parfois fine…

EdC : J’aimerais citer le poète Michael Edwards qui aime à poser qu’il n’y a rien de plus adulte ni de plus sérieux que de s’émerveiller. Nous agissons de façon infantile et naïve, lorsque nous confondons merveilleux et miraculeux. Le miraculeux est fonction de l’attente que quelque chose d’extérieur à nous résolve toutes nos difficultés, et de fait nous éloigne de nos ressources.

L’attente illusoire du miraculeux est le signe infaillible de l’ignorance que tout est merveilleux… La où le merveilleux crée du lien et enrichit notre vie, la naïveté induit de l’attente et peut s’accompagner de bien des déceptions.
S’émerveiller, c’est se laisser toucher par la beauté des choses, (sans aucunes attentes) alors que le naïf veut voir de la beauté partout.

N.C. : Alors comment s’ouvrir à nouveau à l’émerveillement ?

M-FdC : L’acte d’émerveillement nous pose une question profonde : te réfères-tu ou non à l’infini. Ce qui revient à nous demander : exprimons-nous l’essentiel dans nos relations. Si nous passons à côté de cette vérité, nous gaspillons notre vie. Regardons comment fonctionne l’émerveillement, ce n’est pas un acte de volonté ; il survient sans prévenir.

L’émerveillement est un acte reposant sur la notion de surprise, Goethe nous offre une piste quand il dit, « que le point le plus élevé que l’homme puisse atteindre est l’étonnement. » Retrouver la capacité de s’étonner peut ouvrir la voie. Eric Sablay dans son petit manuel d’émerveillement propose lui aussi de créer ce qu’il appelle une distance créatrice d’étonnement. Reste bien sûr à lâcher nos certitudes, nos dogmes, nos croyances…

N.C. : Est-il possible que certains l’aient définitivement perdu ?

M-FdC : Nous ne l’avons jamais perdu, simplement oublié. La métaphore de l’enfant intérieur permet à chaque adulte de se reconnecter avec l’enfant qu’il a été, avec tous ses possibles, afin de réactiver un état d’être, plus spontané, joyeux, et vivant. En reprenant contact avec notre enfant intérieur, nous pouvons cultiver un état d’être qui nous permet de voir plus souvent le merveilleux dans notre quotidien. Nous lâchons prise, nous abandonnons nos certitudes pour écouter cette sagesse intuitive qui nous murmure, qu’il y a une vérité au-delà du cours normal des choses.

Propos recueillis par Catherine Maillard pour le magasine Clés

Emmanuel et Marie-France de Coquereaumont : http://www.coeurdenfant.fr/therapeutes.html

 

42 réflexions sur “Votre enfant intérieur détient les clés

  1. Pingback: Votre enfant intérieur détient les clés | anima e mela

  2. Alors cet article Élisabeth , j’ai adoré, je l’ai lu dans une sorte de contentement intérieure . J’ai beaucoup aimé cette toile de fond de l’émerveillement qui a servit de moteur a ce merveilleux article que j’approuve à 300 % contrairement au précédent que je me suis pas donné la peine de finir.
    J’ai cliqué sur le lien qui renvois au site et l’on peux lire je cite « Riches de leurs expériences passées (comédienne et metteur en scène professionnel pour Marie-France, et professeur agrégé d’Histoire-Géographie, coach d’improvisation théâtrale, peintre pour Emmanuel), ils sont formés à de nombreuses approches en psychothérapie et en développement personnel (psychothérapie analytique, analyse de rêves, psychopathologie, rebirth, cri primal, méthode Silva, PNL, morphopsychologie S.F.M., méthode ESPERE, graphologie, astrologie humaniste,…etc.) »

    C’est toute la différence d’un psychiatre qui évolue dans un métier archaïque ; où il manque la poésie comme l’on peut appréhender par la lecture de ce merveilleux article qui ma enthousiasmé.
    J’aurais beaucoup de chose à dire, mais je ne pense pas que cela soit une solution de mettre le doigts sur des dysfonctionnements passés. A ce niveau j’aime beaucoup le concept de la résilience cher à Boris Cyrulnik , il me semble que j’avais déjà évoqué sur ton blog.
    Dans notre société on a l’impression que l’on trouve un certain plaisir à créer de la culpabilité là ou il y en a pas et forcément ce qui n’existe pas directement est ravivé par le mécanisme de « faute » que se plaise les thérapeutes des vieilles écoles à réanimer. Je suis assez extravertie de nature, à chaque épreuves j’ai toujours trouvé quelqu’un pour vider mon sac et je n’aurais pas vraiment apprécié que l’on me rappel a la mémoire de traumatismes anciens que j’aurais évacué par une activité physique… La poésie, la créativité, l’enchantement, l’émerveillement me parle beaucoup plus et je trouve que cela provoque en l’homme une réelle motivation vers la redéfinition de l’enfant intérieur que nous portons tous en nous et qui demande de se manifester en toute innocence et amour …

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    • Contente que tu aies adoré, Lune mais se sont les mêmes thérapeutes que ceux qui ont écrit cet article que tu n’as pas aimé. Et ils se référent toujours aux chercheurs cités car ils ont élaboré leur méthode à partir des travaux de John Bradshaw et particulièrement de son livre « Réveiller l’enfant en soi », lui même influencé par le concept d’enfant divin du psychanalyste Carl Gustav Jung.
      Et Jonh Bradshaw et Alice Miller n’étaient pas psychiatres, ni l’un ni l’autre.
      Quant à la nécessité de retourner à l’enfance pour y trouver la source de nos problèmes actuels, cela est plus qu’une évidence et Boris Cyrulnik est le premier à le faire, aussi bien dans ses livres, sont travail que sa vie.
      D’ailleurs en astrologie, l’analyse du thème natal, n’indique-t-elle pas aussi les aspects difficiles sur lesquels il est bon de se pencher ?
      La culpabilité est le fruit de notre éducation et de notre société, fortement influencée par la religion judéo-chrétienne et tout le travail consiste à en guérir et non pas à la renforcer.
      Bien évidemment, tout le monde n’a pas besoin de passer par une longue thérapie mais ce n’est pas une raison pour la dénigrer, d’autant que tu en gardes juste une image caricaturale, bien loin de la réalité de ce métier, quand il est pratiqué avec empathie et engagement.
      Et si tu évacues tes difficultés d’une façon différente, j’en suis ravie pour toi. L’essentiel étant de libérer cet enfant aimant, joyeux et créatif par les moyens qui nous conviennent.
      Merci pour tes commentaires.

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  3. Et bien je peux dire que je me sens chanceuse de me sentir très créative en ce moment ! Comme on dit, souris à la vie et elle te sourira, il n’y a que les enfants pour le faire naturellement ou les grands sages …

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    • Oui, Élodie, c’est exactement cela… les grand sages ont su garder leur part d’enfant intacte.
      Mais je crois qu’il nous est possible d’y arriver aussi, tu dis toi-même te sentir créative. Est-ce de la chance où les résultats de ce beau travail ?

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  4. hello re moi, donc la je te met le lien pour mon billet sur le poeme que j’ai fait sur l’enfance qui porte le titre de la marelle, tu dois allumer la video pour faire son musical et lire ainsi le poeme , c’est plus joli ainsi, enfin comme tu veux,voila
    bisous, je reviendrai lire ton dernier billet, car là je dois m’en aller, a plus

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  5. l enfance ce sont les fondations de ce que nous sommes,
    nous sommes tous des enfants grandissants, ce qui fait que nous sommes adultes pour ma part, c’est l’expérience de la vie, epreuves, joies, aleas, etc
    mais en fait , rien a véritablement changé a l’lintérieur de nous,
    notre enveloppe corporelle qui vieillit, n’est qu’une enveloppe qui se ride certes, mais l’ame ne se ride a jamais, elle ne vieillit pas, plutot elle s’embellit si possible,

    j ‘ai été gravement critiqué par des proches, comme quoi j’etais une femme enfant pfff, tout cela justement parceque je m’emerveille devant des choses soit disant enfantine et pourtant j ai pas le syndrome de peter pan, mais il parait que mon attitude est puerile, oui je sais faut pas ecouter les autres

    lorsque je lis ce que les psychologues disent sur l’emerveillement, je me dis, super ce billet est fait pour moi, tu vois, moi je me réjouis d’une flaque d’eau lorsque j’attend mon bus, et je m y noie, je peux y voir des tas de choses, et puis idem l’intérieur des fleurs, j’y vois une peinture, et bien desfois j’ai honte, c’est comme une fois on s’est moqué de moi, car nous etions au bord de la mer, sur une falaise, et moi j’ai dis, mais on est au bout de la terre, vous vous rendez compte ! et là les gens ont pouffé, pfffff, desfois je me dis mais tais toi,
    donc je suis ok avec cette article, l’enfant s’emerveille car il est pur, puis vient les pollutions exterieurs qui font qu’on devient plus ou moins bons ou pas bons, ou avec des trucs et des machins qu’on va analyser parceque pendant l’enfance il s’est passé tels ou telles choses,
    je me souviens de mon enfance, ou j’etais je te jure, pure, jamais de ressenti de jalousie, jamais d’envie par rapport a l’autre, et puis , c’est l’entourage les evenments qui ont fait que j’ai fait des « mauvaises actions » ou des « mauvaises pensées » et maintenant je regrette de ne plus être cette personne bien,

    tu sais je pense que tous les adultes se cachent se coté enfant parcequ’ils ont honte, on leur a tellement dis, arretes de faire l’enfant ce qui veut dire un comportement immature, comme si enfant etait pas bien, on met les gens ds des cases, l’enfance l’adolescence l’age adulte, les matures, les troisieme age, pfffffff
    quoi que il parait que le troisieme age, et encore vla un mot qui m’enerve et qui me semble péjoratif encore, tiens les vieux retombent en enfance, comme si c etait synonime de gateux neuneu, ors, c’est peut etre cet etat de pureté qu’ils retrouvent, car apres tout, apres l’expérience de leur vie, n’ont ils pas enfin compris que le matériel que les envies, que les jalousies , et etc et etc, finalement cela sert a rien, et ne retrouvent ils pas en fait le plaisir tout simple oui d’un rire d’enfant, jouer aux cartes, tiens je me souviens de mes grand parents, ont jouaient aux dadas, et mon grand pere etait ravi,quand il faisait un six, il sautait presque sur sa chaise et criait SIX ! cela nous faisait rire, et derriere son dos on en rigolait, on disait six comme pépére,
    bref,

    j aime bien aussi la definition entre naiveté et emerveillement, il est vrai que c’est pas loin on peut passer le border ligne,
    donc, naiveté aussi en francais peut definir une personne naive ce qui veut dire en faiblesse voir desfois bebette, ne dit on pas c’est un naif , encore un mot pejoratif desfois employé, bref
    etre emerveillée par des choses REELLES, est une part de l’etre humain, pas seulement propre a l’enfant, et etre naifs, c’est etre en dehors de la REALITE, et c’est une part qui desfois appartient a l’enfant et pas forcement a l’adulte, bon je sais pas si ma definition a moi s’kest lé bonne, lol

    mais on peut etre mure, et naif, pour divers choses, ex, mon pere etait un homme intelligent avec une bonne profession, mais completement naif face aux sentiments des gens, ils se faisaient avoir tout le temps, ma mere lui disait , ah la la , un chien coiffé tu lui parles, il suffit qu’on te caresse ds le sens du poil,
    mais retorquait mon pere, je pensai pas, il avait l’air si gentil,

    ps, j’ai herité de mon père pour cela, lol

    quand a EINSTEIN, il était cancre à l’école, ! donc immature ? naif ? heu, en tous les cas c’etait un cerveau, bon on s’est servi de son e = mc2 pas toujours de la bonne facon

    l ‘enfant qui est en nous, il est toujours là , d’ailleurs les psy le savent bien puisqu’il y a trois personnes je crois en nous, l’enfant, l’adulte,et le parent
    et selon notre personnalité c’est plus l’un que l’autre, le top serait d’avoir le meme poids sur tout,

    tiens je vais te faire un copier coller d’un de mes poeme sur l’enfance que j’ai fait,bises,
    ta vu j’ai encore mit une tartine !!!!!!!!!!!!!!!!! et vive les tartines pain beurre et chocolat, ! agreu

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    • Chère Julie, j’adore tes commentaires, tu y mets tant d’engagement et à chaque fois, cela te renvoie à ton propre vécu…
      Et je suis ravie car c’est l’objectif de ces articles, nous faire réfléchir sur nous-mêmes.
      Merci pour ton beau témoignage, j’adore le passage où tu dis : « mais en fait, rien a véritablement changé a l’lintérieur de nous,
      notre enveloppe corporelle qui vieillit, n’est qu’une enveloppe qui se ride certes, mais l’ame ne se ride a jamais, elle ne vieillit pas, plutot elle s’embellit si possible « .
      Que les autres te dénigrent est juste un signe que leur enfant intérieur est triste et ils ont perdu toute leur capacité d’émerveillement.
      Ne t’inquiète surtout pas et reste comme tu es, je t’avoue faire pareil, je m’extasie devant une fleur, une vitrine des peluches, j’adore jouer ou faire des choses très spontanées, cela apporte tant de joie. Et tant pis pour ceux qui s’en moquent 😀
      Tu sais aussi faire la différence entre l’innocence et la naïveté et c’est cela qui compte.
      En plus tu as des « antennes » car tu donnes l’exemple d’Einstein et l’article d’aujourd’hui parle de lui… drôle de coïncidence, non ?
      J’attends avec impatience ton poème, bisous et : »vive les tartines pain beurre et chocolat, ! agreu » 😀

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  6. Certains semblent vouloir retrouver leur âme d’enfant pendant que d’autres espèrent un jour enfin mûrir à l’aube de leurs 46 printemps (moi, par exemple). Si je comprends bien, on veut toujours ce qu’on n’a pas ?
    😕

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    • Ce n’est pas tout à fait cela bistroman. Tout est en nous mais nous feignons de l’ignorer :). C’est plutôt la recherche permanente d’un équilibre. Par analogie, on prend un atome dans lequel des électrons tournent autour d’un noyau. Si on excite un électron, il change de niveau d’énergie. Mais lorsque l’excitation prend fin, il redescend à son niveau d’énergie initial.
      La nature recherche toujours l’équilibre.
      J’ai vu à la télévision une émission sur Tchernobyl plus de 20 ans après. La nature a repris ses droits et il y a des hommes qui cultivent la terre sans aucun risque. Remarquable n’est-ce pas ?

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    • J`aime ! Moi aussi je suis en contact avec mon enfant intérieur.
      Des fois j`ai l`impressions d`être folle, à force que ma sensation est forte.
      Merci pour votre témoignage ça fait du bien.
      Je donne toute mon attention à cette enfant intérieur chaque fois que je suis en
      contact avec la nature et les animaux.
      J`ai appris a combler mes besoins d`enfant et d`adulte .
      Pour moi réunir mon enfant intérieur et l`adulte me donne un bon équilibre
      émotionnel.
      MERCI ! La blabla de l`espace

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  7. Reblogged this on Filamots and commented:
    Un blog à découvrir d’une telle richesse. Et oui l’émerveillement de notre enfance, suffit d’un peu gratter, de se laisser aller pour voir encore de si belles choses. Je répondrai sur son blog à cet article, comme ceux qui sont antérieurs de chez Elisabeth, toujours fidèle. Merci à toi.
    Bisous.
    Geneviève

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    • Merci à toi, chère amie de me faire l’honneur de poster cet article chez toi. Sur ton magnifique blog il y a tant de sources d’émerveillement.
      Merci de ta si grande gentillesse, ma fidélité t’est acquise depuis longtemps, tu sais que je suis une inconditionnelle de tes parutions.
      Gros bisous, Geneviève

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  8. Merveilleux article Elisabeth. Merci.
    Je crois que nous redécouvrons cet émerveillement en nous en dehors des fictions évoquées dans l’article. Nous sommes nombreux à regarder l’émission « Rendez-vous en Terre inconnue ». On ressent beaucoup d’émotions mais aussi une ouverture sur un autre monde où les gens vivent simplement et où ils sont heureux.
    On prend conscience que la technologie nous absorbe complètement l’esprit et nous rend totalement dépendant. On pique une crise dès que plus ne fonctionne, n’est-ce pas Elisabeth 🙂 ?

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    • Bonsoir Constellation,
      Toujours aussi touchée, comme à chaque fois que tu viens déposer un commentaire, mon très cher Ami.
      Oui, tu vois juste, nous vivons dans cette société moderne qui nous rend esclaves de sa technologie, nous y sommes tellement absorbés, que parfois nous oublions d’imaginer une autre façons de vivre, plus simple, plus saine et plus naturelle.
      Oui, on pique une crise 😀 mais heureusement, il y a toujours un ami si généreux qui vient au secours et que je ne remercierai jamais assez.

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  9. Je pense que l’émerveillement est en étroite relation avec le temps. Depuis que je me suis intéressée à la photographie, je le retrouve peu à peu car je regarde les choses plus posément.
    Tout est sujet à l’émerveillement car le monde qui nous entoure est une merveille et un grand mystère.
    Bonne fin de semaine.
    Bises
    Nanou
    PS : je n’ai pas encore trouvé comment s’abonner sur mon blog. J’y travaille 🙂

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    • Bonsoir Nanou,
      Très belle réponse, surtout qu’elle t’est personnelle. Tu as acquis une autre vision à travers ton art, je me contente juste de m’émerveiller dans l’esprit que tu as défini : « le monde qui nous entoure est une merveille et un grand mystère. »
      Je t’embrasse et espère que tu trouveras vite car ta planète est si belle, j’ai hâte d’y retourner.
      Tu n’a pas un onglet newsletter qui figure habituellement sur tous les blogs ?

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  10. Bonsoir à toutes,
    Pour moi, l’émerveillement, c’est un moment de bonheur et je suis contente d’avoir retrouvé ce mot, en particulier dans une de tes réponses Elisabeth. Les instants d’émerveillement s’apparentent en ce qui me concerne à des bouffées de plénitude. L’on s’approche de ce qui est beau…et qui nous dépasse quelquefois…

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  11. Bonjour Élisabeth !!!
    J’ai eu beaucoup de plaisir a lire cette article …
    On ne prend pas assez le temps de s’émerveiller..en fait on ne lâche pas prise assez souvent…
    Toujours emporter dans le flot de notre quotidien ou même de nos pensées !!!
    On se projette toujours dans l’avenir …beaucoup trop ….alors difficile d’être dans l’émerveillement…
    Les moments d’émerveillement apporte tant pourtant ..a tout les niveau…faut s’y abandonner…les respirer intensément…j’essaie la plus part du temps…mais parfois..on perd de vue ce besoin fondamental…ca rend la vie si belle….cet article me rappelle de laisser plus d’espace a mon « sens » de l’émerveillement…

    Merci pour cet article !
    Un vrai plaisir a lire…

    Amitié
    Sorcière

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    • Merci à toi d’avoir si bien décrit ce besoin fondamental, si souvent oublié. La capacité d’émerveillement réveille la joie de l’enfant intérieur en nous et empêche de nous scléroser dans les tracas de la vie quotidienne. Les petits bonheurs qui apportent tant…
      Cela dit, je suis sûre que tu l’as bien gardé, cela apparaît dans tes magnifiques poèmes qui m’émerveillent.
      Merci d’être passé, amitiés, belle Sorcière

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  12. Bonsoir Eliza,

    Par certains côté, cet enfant intérieur peut aussi nous jouer des mauvais tours, mais en principe, il est d’assez bon conseil quand on sait encore l’écouter !
    Belle soirée auprès des radiateurs 😉 lol !
    bisous-bisous Eliza – Lili

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