Guy Corneau : Se transformer en or

Au moment où plusieurs se reprochent de ne pas avoir transformé leurs économies en or trébuchant et sonnant, les vieux alchimistes nous rappellent que la véritable richesse n’est pas celle-là. En effet, au centre du Grand Œuvre trône l’idée de transformer le plomb en or. Le psychiatre suisse Carl Gustav Jung a largement commenté cette fascinante image sur le plan psychologique car pour lui il était clair que c’est de transmutation intérieure dont il s’agissait.

Toutefois, de quel plomb est-il question ? James Hilman, éminent psychanalyste jungien, m’a dit un jour : « Lorsque nous retournons voir nos parents, dès le seuil de la maison, un poids s’abat sur nous. C’est le poids du passé. Voici le plomb dont parlent les alchimistes.» Ce poids est fait d’habitudes et d’attitudes, de tout ce que nous avons été et vécu.

Il persiste en nous à notre insu. Par exemple, ma mère vient de me téléphoner. Même si je lui ai parlé il y a trois jours, elle se plaint amèrement que ses enfants l’ont oublié et que plus personne ne lui téléphone. D’un seul coup, cela m’a irrité. Je me suis senti impuissant devant sa détresse. Le poids du passé venait de me sauter au cou.

La matière première du Grand Œuvre intérieur est ce qui nous « emmerde », si vous me passez l’expression, ce qui affecte notre état d’âme et l’alourdit. Il s’agit parfois d’une expérience qui évoque ce qui a été, parfois il s’agit de l’actualité de nos vies qui nous plonge dans la morosité, et parfois encore du sort du monde qui nous jette dans le noir.

Pourtant, dans ces moments d’encombrement intime, nous pouvons dire que nous n’avons jamais été à la fois si éloigné et si rapproché d’une possibilité de transformation intérieure. Si éloigné parce que notre état est bien loin de l’or et de sa lumière, si rapproché parce que sans avoir identifié cette matière première nous ne pouvons commencer le travail.


Si le plomb parle de ce qui nous « plombe », qu’en est-il de l’or ? L’or d’une vie est sa joie, son amour, sa force créatrice, ce qui nous allège et nous donne de l’élan. L’or d’une vie est sa beauté. Les tibétains, ces alchimistes des hauts plateaux spirituels parlent du fond lumineux de l’être que personne n’a à créer puisque ce fond constitue la nature même de tout ce qui est.

Peut-on utiliser alors les obstacles qui se présentent comme autant d’occasion de découvrir qui nous sommes réellement ? Comme des opportunités de rencontrer non seulement les ombres qui nous attachent au passé et qui entraînent sa terrible répétition mais de développer également nos précieuses ressources aurifères ? Il n’y a sans doute pas d’autre issue, même si tout ce travail d’épuration répugne à la plupart d’entre nous.

Est-il vrai que nos états intérieurs dépendent par exemple de ce qui nous arrive ? Si tel était le cas, nous serions de purs esclaves. Par contre, si l’on peut au cœur de l’épreuve trouver une joie intérieure qui est indépendante des circonstances et prendre appuis sur elle pour rester debout, nous venons de trouver la racine de la liberté.

On commence alors à fabriquer de l’or. Sans relâche les situations de l’existence nous invitent à cultiver la même attitude : recevoir la vie de façon amoureuse et nous unir à elle pour accomplir pas à pas l’œuvre de transmutation intime. Ainsi, les alchimistes nous invitent à devenir de véritables artistes de nos vies, des êtres qui se transforment en découvrant leur nature profonde, des artistes dont l’accomplissement est leur vie même.

« Invaincu, invincible, dont on ne triomphe pas », voici l’étymologie du mot « Invictus » le titre du poème que le jeune poète William Ernest Henley écrivit sur son lit d’hôpital à vingt-cinq ans après avoir été amputé d’un pied. Ce texte devint l’inspiration majeure de Nelson Mandela pendant ses vingt-six ans d’emprisonnement. Il fut la source de sa résilience, le creuset de la transformation du plomb de ses chaînes en l’or de sa détermination.

Pendant ces longues années, ce sont ses prisons intérieures qu’il transmutait : « Aussi étroit soit le chemin, nombreux les châtiments infâmes, je suis le maître de mon destin, je suis le capitaine de mon âme. » Ainsi peut-on cultiver la sérénité au cœur de l’épreuve.
Et ce précieux métal, on ne peut le trouver que si l’on part à sa recherche, que si l’on se fait troubadour, trouvère, trouveur d’or.

Article paru récemment sur : http://www.toslog.com/guycorneau/accueil

A lire aussi dans ce blog : https://tarotpsychologique.wordpress.com/2012/01/31/guy-corneau/

https://tarotpsychologique.wordpress.com/2012/08/29/guy-corneau-la-meduse-et-le-cancer/

https://tarotpsychologique.wordpress.com/2012/08/31/guy-corneau-la-saveur-de-la-vie/

https://tarotpsychologique.wordpress.com/2012/09/04/guy-corneau-la-loi-dattraction/

 

 

40 réflexions sur “Guy Corneau : Se transformer en or

  1. Bonjour Elisabeth

    Je n’avais pas encore pris le temps de vous rendre visite et voilà chose faite.

    A travers ce billet, vous abordez un sujet qui m’intéresse et l’explication que vous partagez ici me semble plus claire que tous les Mutus lIber et autres traités d’alchimie.
    Juste une question. Très simple. Mais très importante pour moi.
    Faut il enterrer complètement le passé pour arriver au grand-oeuvre?
    L’arbre trouve sa beauté et sa raison d’être dans la pousse de son feuillage et se pare d’or à l’automne mais sans racines…il mourrait …

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    • Bonsoir Marie-Hélène et merci pour cette visite que j’apprécie beaucoup.
      Non, enterrer son passé ne sert à rien, d’ailleurs c’est impossible car il se rappellera toujours à nous, d’une manière ou d’une autre.
      Mettre sous couvert, ce que nous avons vécu, surtout si cela a été douloureux c’est faire l’autruche ou mettre le pansement sur une plaie purulente.
      Au contraire, il est bénéfique et recommandé de s’y pencher, non pas pour raviver nos blessures, se lamenter ou jouer le rôle d’une victime mais pour les transmuter. D’abord par l’acceptation, l’accueil dans l’amour de soi, ensuite par le processus de cicatrisation et de guérison, en se faisant aider, si la tâche est trop lourde.
      La materia prima, se sont justement toutes ces choses qui nous « plombent » et lesquelles, par le processus de conscientisation et d’épuration, nous transformons en expériences/leçons qui nous grandissent. Enlever les couches superposées, pour arriver à cet or intérieur de notre cœur et de notre conscience.
      J’utilise aussi souvent cette comparaison avec l’arbre, plus les racines sont profondément enfuies et ancrées dans la Terre, plus les feuilles peuvent s’élever haut dans le Ciel. A l’instar des arbres, nous sommes, dans notre verticalité et notre centrage, le lien entre la Terre et le Ciel.
      Mais l’enracinement est indispensable, sinon l’arbre meurt, comme vous le dites si bien.
      A mon avis, rien n’arrive par hasard, nous avons tous nos bagages, l’important est ce que nous en faisons.
      Merci pour cette question, très pertinente, j’espère y avoir répondu de manière satisfaisante.
      Toutes mes amitiés.

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        • Chère Marie-Hélène,
          Je prends toujours le temps de répondre car la vocation première de ce blog est le partage et l’échange et je suis heureuse, quand les articles font réfléchir, renvoient au vécu de la personne et éveillent un questionnement.
          J’espère que ce point de vue, qui est le mien, vous permettra de mieux découvrir le vôtre.
          Belle promenade :D, j’irai aussi voir votre blog.

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  2. Bon jour Elisabeth,
    cheminement et rebrousser chemin vers l’Adam Kadmon chacun ayant poli et travaillé à révéler sa propre couleur un jour mais c’est déjà en marche aujourd’hui et bientôt ensemble en temps suspendu du temple.
    c’est cela qui est beau : je te regarde et je sens tout d’abord puis je vois toutes les qualités que tu révèles, que tu promets de révéler, ta musique et la brillance de ta mèche obligatoirement allumée par la vie . Aussi tout ce que je dois découvrir
    ceci à chaque rencontre et chaque personne quand elle accepte la rencontre
    … tendresse Elisabeth,
    et gonflement de voiles je sais cela peut paraître radoter, mais dire à quelqu’un qu’on l’aime chaque jour, c’est LA MANNE, . parfois on la cueille et on l’offre avec gaucherie, mais sous Un Certain regard, c’est toujours en vérité. ……..

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    • Sous le regard de l’Amour et de l’acceptation tout devient vérité. Les autres nous aident à nous révéler, à nous élever, quand ils délivrent de telles richesses. Grâce pour celles de ton âme si pure…
      Tendresses à toi, Amie si chère et si proche de mon cœur

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  3. Bonsoir et merci pour cet article intéressant. J’ai lu qu’un commentaire parle d’Anselm Grün. je l’apprécie aussi beaucoup. j’ai lu entres autres son dernier livre « choisis la vie-le courage de se décider » qui donne des pistes pour prendre plus facilement des décisions. dans votra erticle, ce qui est étonnanat, c’est qu’on puisse trouver une joie intérieure dans l’épreuve. Sous quelle forme? Quand? Comment? Pourriez-vous expliciter s’il vous plaît. Merci. A bientôt de vous lire. une lectrice.

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    • Vous avez des belles lectures, j’apprécie énormément Anselm Grün à qui j’ai consacré deux articles.
      La joie intérieure, telle que la décrit Guy Corneau peut être ressentie lors d’une épreuve car celle-ci nous met face à nous-mêmes et à nos véritables priorités. Souvent, face au danger, l’être humain trouve en lui des ressources insoupçonnées et sa fragilité, ainsi que la vision très nette de l’échéance de la mort donne un autre goût à la vie. Il se met à apprécier les choses simples, auxquelles il ne prêterai pas l’attention en temps normal, l’existence prend une saveur nouvelle.
      C’est souvent le cas de ceux qui ont échappé à un grand danger ou bien sont passés par la mort clinique.
      Mais je présume que vous voulez parler de la vie quotidienne. Dans ce cas de figure, c’est notre attitude qui est déterminante : soit nous nous focalisons sur la difficulté et nous nous révoltons ou nous résignons, soit au contraire, nous y trouvons le moyen de trouver nos ressources, des leçons de vie qui nous rendront plus sages, des expériences qui nous enrichissent. L’apprentissage du lâcher-prise est très important aussi, au lieu de nous crisper sur le problème, nous cherchons les moyens de le résoudre, voire nous l’acceptons.
      Vous savez, comme dans cette belle maxime de Marc Aurèle (attribuée aussi à St. François d’Assises) : « Mon Dieu, donne moi le courage de changer les choses que je peux changer, la sérénité d’accepter celles que je ne peux pas changer, et la sagesse de distinguer entre les deux ».
      Je vous conseille aussi un autre article de Guy Corneau où il parle de son expérience de la maladie grave :
      https://tarotpsychologique.wordpress.com/2012/08/29/guy-corneau-la-meduse-et-le-cancer/
      Toutes mes amitiés et à bientôt

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  4. Bonsoir Eliza,

    Souvent la vie est un tel tourbillon, que l’on n’a pas le temps de faire bien…. puis un petit grain de sable enraye la machine et c’est à ce moment là que l’on arrive « parfois » de remettre ses priorités dans le bon ordre !
    C’est vrai, la maladie, les accidents, l’éloignement, ….. Rendre notre coeur plus tendre…. je crois ! Quand on a tout perdu ou presque…. Tout prend une autre valeur, je ne parle pas de finance… c’est évident !
    Bonne soirée – des bisous – Lili

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    • Elle est très belle et juste, ta réflexion, Lili. Je crois que ce grain de sable, c’est tout simplement l’intervention de la Grande Vie, qui nous arrête, quand nous ne le faisons pas nous-mêmes, justement, pour que nous réfléchissions à nos priorités.
      Quand nous avons tout perdu, c’est paradoxalement le meilleur moment pour trouver sur quoi nous pouvons nous appuyer vraiment et se tourner vers nos forces véritables. Faut-il encore entendre ce message… et tu en es capable.
      Je t’embrasse très fort.

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  5. Drôlement intéressant ! Je n’avais jamais fait ce rapprochement physique / psychique … (tu me diras qu’on ne peut pas être partout ! lol ! ) et ta réponse à constellation est assez incroyable !!! (dans le sens qu’il n’y a pas de hasards finalement !)

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  6. Nous savons extraire, transformer, inventer. Nous avons atteint un niveau de connaissance élevé dans de nombreux domaines, mais la seule chose qui peut à présent créer la différence est l’état de notre cœur. ………..Merci à vous

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  7. Le tableau périodique des éléments, appelé aussi table de Mendeleïev (connu en chimie), classe les éléments chimiques en fonction du numéro atomique et de leur configuration électronique. Ce qui est étrange, c’est que l’or (Au) est situé 3 cases avant le plomb (Pb) !!!!!!

    J’ai essayé de fabriquer de l’or dans ma cave mais j’ai échoué. Alors je me suis débarrassé du plomb et ma fois, je me sens beaucoup mieux. Je ne sais pas si la guérison de nos blessures et les expériences difficiles que nous vivons sur Terre nous rapprochent de l’or mais en tout cas, on fini par vider nos valises et bagages pleines de plomb qui nous accompagnent tout le temps. On se sent plus léger. Alors je ne suis pas prêt à y mettre de l’or car c’est lourd tout de même.

    Dis moi Elisabeth, si nous sommes de pures merveilles (dixit Charles Rafael Payeur), avons nous fait la transmutation ? Dans ce cas, on peut souffler jusqu’à la prochaine (transmutation).

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    • Effectivement, le fait que l’or soit situé avant le plomb peut paraître étonnant. Dans le tableau de Mendeleïev, le nombre atomique du plomb est 82 et celui de l’or 79, donc comme tu le dis, trois cases les séparent.
      Si je fais une interprétation numérologique simplifiée, le plomb pourrait signifier un travail de transformation réussie, afin de découvrir qui nous sommes vraiment, à travers tous les défis mais aussi tous les possibles.
      L’or, signifierai un apprentissage de l’amour inconditionnel, en passant par l’amour de soi et le nombre final, c’est encore apprendre pour transmettre, encore et toujours.
      Donc, même si nous sommes les pures merveilles, puisque les créature faites à l’image de Dieu, cela serait dans l’acception de les redevenir, en transmutant en permanence. Bien évidemment, ce travail se fait par étapes et je crois que nous avons le droit de souffler, ainsi que celui d’aller à notre rythme.
      Puisque tu es cet alchimiste, tu n’ignores pas que c’est l’œuvre de toute une vie…
      Et il me semble évident, qu’à chaque étape nous nous allégeons mais tu sais bien à quel point le travail de l’alchimie intérieure est long et délicat.
      Ne mets pas de l’or dans tes valises mais dans ton cœur, tu le sais bien et j’adore ton art de la plaisanterie 😀
      Merci, cher Constellation pour ce commentaire si enrichissant et plein de ta sagesse habituelle.

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      • Certes. Mais en attendant, j’ai du plomb dans l’aile et ça dure depuis plus de 3 plombes. J’espère que je ne vais pas péter les plombs mais il faut souhaiter que ça me mettra du plomb dans la tête. Bon, d’accord, c’était facile.

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            • Bonsoir Constellation,
              Intéressante question… Ce roi, qui a reçu ce don de Dionysos, en était ravi au début mais quand il s’est aperçu qu’il était alors incapable de manger et de boire, il a supplié le dieu de reprendre son présent. Dionysos lui a ordonné alors de se laver les mains dans les eaux du Pactole, dont le sable se change en or. Mon interprétation ? Comme dit le proverbe : « méfie toi de tes rêves car il pourraient se réaliser »…
              Ainsi, que sur le plan pratique, c’était vraiment un cadeau empoissonné, à moins de le prendre au figuré, dans le sens de la transmutation mais je crois que ce n’est pas le message de cette légende.
              Et toi, quelle interprétation donnerais tu ?

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              • Je m’interroge sur une telle demande : transformer en or tout ce que Midas touche.

                Tout d’abord, je note un manque de conscience et de maîtrise. Pourquoi ne pas avoir rajouté, lorsque je le désire. Il pouvait dire : « lorsque je le souhaite, je veux transformer une chose en or ». Dans ce cas, il pouvait manger normalement, embrassé sa fille sans la changer en or.

                J’illustre ma remarque avec le film : Indiana Jones et le royaume du crâne de crystal. La scientifique de l’armée russe demande à l’intra-terrestre qu’elle veut tout savoir. Cette avidité de connaissance lui fait perdre tout contrôle. Répondant à son attente, l’intra-terrestre lui livre toute la connaissance. Mais son état ne lui permet pas d’intégrer une masse d’informations considérable, faisant référence à des notions qu’elle ne peut connaître et elle se consume. A quoi cela sert-il de tout savoir si c’est pour disparaître ensuite.

                Ensuite, l’appétit de Midas pour l’or ou la richesse lui font perdre toute notion de responsabilité. Son pouvoir est extraordinaire mais il est dangereux pour lui et pour les autres. Dans un des Spiderman (les films), il est dit : un grand pouvoir entraîne de grandes responsabilités. Lorsqu’il se rend compte qu’il est plus malheureux avec ce pouvoir, alors il demande à Dyonisos de le lui ôter. Et là je te rejoins, en lui faisant un cadeau empoisonné, Midas n’a-t-il pas fait un pas vers sa propre transformation, sa propre transmutation en faisant cette expérience ?

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                • Je crois que Midas a fait cette demande inconsidérée par pure cupidité, sans en imaginer les effets néfastes, et en manque total de conscience, comme tu le dis. Oui, pouvoir rajouter « si je le désire » serait tout de même bien plus simple et tellement plus sage mais son aveuglement était si grand qu’il lui a ôté tout sens de mesure.
                  L’exemple du film est très parlant, d’ailleurs dans La Quête du Graal la situation est semblable, deux personnages convoitent tellement l’immortalité qu’ils en meurent. C’est la raison pour laquelle je considère, que cette série, très populaire, contient un bon nombre de messages initiatiques.
                  L’aveuglement de ceux qui désirent trop, sans en être préparés et le fait qu’ils ne pensent qu’à eux entraîne une punition.
                  « un grand pouvoir entraîne de grandes responsabilités. » Cela me fait penser aussi aux arts martiaux où le vrai maître n’enseignera l’art de tuer qu’à ceux qui sont exemptes de toute violence.
                  Dans toutes sortes d’initiations, l’aspirant doit franchir les étapes, afin de se débarrasser au passage de tous les désirs égotiques et s’il devaient maître il n’utilisera ses « pouvoirs » que pour le bien commun. A moins de virer du côté obscur de la Force, tel le Dark Vador.
                  Pour conclure, l’homme n’est jamais à l’abri d’un dérapage, d’où la nécessité d’un travail constant, toute sa vie durant.
                  Et Midas a été forcé à évoluer à travers une leçon très dure… heureusement les dieux lui ont fait grâce d’une grande clémence. La leçon en serait : si tu ne veux pas apprendre de ton propre gré, tu le feras par la conséquence de tes actes.
                  Merci, Constellation d’avoir cité cette légende car elle est très parlante et en parfait accord avec l’article.

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                  • Que la force soit avec toi, jeune Jedi, mais prends toujours garde au côté obscur. Le côte obscur est-il plus puissant ? Plus rapide, plus facile, plus séduisant est le côté obscur…
                    Star Wars

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                    • « Plus rapide, plus facile, plus séduisant est le côté obscur… », cela est une certitude. Mais un véritable apprenti-sage ne choisira-t-il pas, en conscience, la voie étroite mais juste ? Un véritablement questionnent de toute une vie, merci, Constellation de nous inviter à méditer dessus.

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              • ça me rappelle « out of Africa  »
                quand Dieu veut te punir, il exauce tes voeux (bon, là, c’était Meryl qui faisait le voeu de Robert-Redforder à loisir…)

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