La leçon de vie du chat

Indomptable, hédoniste, narcissique, champion du sommeil et de la débrouille… Par sa seule façon d’être au monde, le chat ne cesse d’affirmer le droit au bonheur, au confort et à la sensualité. Et si nous laissions parler le félin qui ronronne en nous ?

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Channelle Bonheur. « Une belle journée d’anniversaire Channelle », ont écrit ses amis sur sa page Facebook. Channelle n’est pas une femme, mais une jeune chatte. « J’avais senti qu’elle voulait avoir sa place dans mon ordinateur », explique non sans humour la psychanalyste Virginie Megglé, qui habite chez Channelle – le chat ne vit pas chez son maître, c’est le maître qui vit chez le chat.

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Elle a beaucoup d’amis, en particulier des artistes. « Ma chamour, je frotte mon museau au tien », poste l’un d’eux. « Je crois que les petits mots envoyés à Channelle s’adressent à notre “part chat”, analyse Virginie Megglé. Celle qui nous attire vers le confort, le plaisir égoïste, la sensualité. Sur cette page, je me sens mille fois plus libre que sur la mienne, elle insuffle en moi un regain de vitalité, un refus décidé du malheur. »

Notre « part chat », c’est aussi la petite voix intérieure qui dit à la face du monde : « Vous ne pourrez pas faire de moi ce que vous voulez. » C’est la dimension sauvage, indomptée qui loge en chacun de nous. Si le chat a si longtemps été assimilé aux créatures de la nuit et aux puissances infernales, c’est probablement en raison de ce trait de caractère commun à tous les membres de l’espèce : l’« indressabilité ». Il nous dit en effet : « Accorde-toi le droit de ne pas être dans la norme, rien de plus triste que le conformisme. » Car ce félin n’en fait qu’à sa tête : vous le descendez vingt fois de la table, il remontera jusqu’à ce que vous soyez lassé de lui apprendre les bonnes manières.

Un professeur de patience

Paradoxalement, pourtant, il est tout à fait capable de nous offrir quelques leçons de sagesse bien senties. Quand le chat ne dort pas, ne joue pas, ne traverse pas l’appartement dans les deux sens à cent cinquante kilomètres à l’heure, il paraît méditer, installé sur le sofa, aussi immobile qu’une statue.

Et passé le quart d’heure de folie hystérique qui s’empare de lui quotidiennement, de préférence après les repas, il est en mesure d’être un extraordinaire professeur de patience. Il suffit de l’observer, à l’affût, silencieux, guettant quelque moineau écervelé dont il espère faire son jouet.

L’animal est également un expert en instinct de vie. Trompe-la-mort, il joue les funambules au risque de se rompre les os. Mais, sauf coup vache du destin, l’artiste retombe sur ses pattes. « Tosca était dans sa phase d’excitation, se rappelle Gilles, 55 ans, paysagiste.

Elle arrive en courant comme une damnée du fond du couloir et, prise par son élan, atterrit sur la rambarde du balcon, laquelle fait “shtong, shtong”. Audessous, cinq étages… Silence de mort dans la pièce : surtout, ne l’effrayons pas. Elle est descendue, majestueuse, belle indifférente. Mais elle n’a jamais réitéré l’expérience. »

Grâce à son sens aigu de la survie, le chat, contrairement à l’humain, volontiers masochiste, ne reproduit qu’exceptionnellement une erreur susceptible de se révéler fatale.

Un disciple de l’amour vrai

enfant chat 2Alors que de nombreux coachs proposent leurs services aux cœurs esseulés, il suffit peut-être de se fier à son félin favori pour s’imprégner des mystères de l’amour. En effet, les chats, réputés indépendants, ne le sont pas tous. Comme les humains, ils sont dépendants de l’amour qu’ils donnent et que nous leur portons. « Pendant treize ans, une chatte appartenant à des voisins m’a accueillie chaque soir, plantée devant ma porte, raconte Virginie Megglé.

Pour ces êtres, le pire des sentiments est l’indifférence, exactement comme dans la relation parents-enfants. Channelle me rappelle constamment qu’il n’est pas d’amour sans respect des besoins du partenaire. M’en souvenir à tout moment m’aide aussi dans mon travail de psychanalyste qui exige un renoncement à la maîtrise et l’interdiction absolue de faire de l’autre mon objet. »

Vivre avec un chat nous élève-t-il moralement ? « Mouchette accroît mon sens des responsabilités, confirme Amélie, une puéricultrice de 35 ans. Je veux qu’elle soit bien, parce je l’aime. Mais pas seulement : c’est aussi un choix moral.

Quels que soient mon humeur, mon état de santé, elle doit avoir à manger, sa litière doit être propre, ses vaccins doivent être à jour. En 2008, dans une période très difficile, je nourrissais des idées suicidaires, mais je me disais : il faut que je reste en vie pour m’occuper de Mouchette.

J’ai choisi mon nouvel appartement en partie en fonction de ses besoins : avec une grande terrasse. Pour le même prix, je pourrais en louer un plus grand, plus confortable. De son côté, elle essaye de m’inculquer une philosophie de vie qui semble être : “L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt.”
Car elle m’a déjà cassé trois réveils en réclamant impérieusement son petit déjeuner. »

Un expert en connaissance de soi

croire-sans-croire-chat-bouddha-543poCe maître zen est aussi un formidable miroir qui nous renseigne sur nos névroses, nous donnant simultanément l’envie de les liquider définitivement. Depuis qu’elle est « maman » d’un adorable chaton, Charlène, 22 ans, étudiante ne sort plus le soir : « Je ne supporte pas de le laisser seul, j’ai peur qu’il lui arrive quelque chose de grave en mon absence. J’en ai même parlé à mon thérapeute. En fait, je vois en Chéri Minou la petite fille que j’étais, inquiète et triste de voir sa mère partir au bureau. »

« Louna mangeait très peu et me renvoyait à une période anorexique de ma vie, confie Aurélia, 37 ans, esthéticienne. Son manque d’appétit m’inquiétait : je croyais qu’elle se sentait abandonnée. Aussi, je redoublais de vigilance, je lui parlais comme à un bébé pour lui montrer que je l’aimais. Et puis un jour j’ai cessé d’insister pour qu’elle se nourrisse. Et elle s’est mise à manger. J’ai compris que, probablement, je l’étouffais avec mon gâtisme, comme j’étouffais les hommes en étant trop présente. »

Un coach en bien-être

Le chat nous aide également à veiller sur notre santé physique. Le caresser fait baisser la tension. Son ronronnement a des effets apaisants. Mais ce n’est pas tout. Son hypersensibilité à la fumée, qui entraîne chez lui des cancers, incite bien des propriétaires à abandonner le tabac. Et il peut nous aider à lutter contre l’insomnie. « J’ai retrouvé le sommeil depuis que j’ai Hermione, témoigne sa maîtresse, Emma, 43 ans, propriétaire d’une cave à vin à Lyon.

Avant je me couchais à n’importe quelle heure, je me laissais tomber sur le lit comme une masse, pas toujours démaquillée, l’haleine pas nette. Et je me réveillais plusieurs fois par nuit, anxieuse. Puis j’ai eu l’idée de prendre modèle sur Hermione. Bien sûr, je ne me lèche pas les pattes, je ne m’étire pas avant de m’endormir ; mais je prends le temps de m’occuper de mon corps, de me relaxer avant de gagner mon lit pour évacuer le stress. Et je dors bien mieux. »

Virginie Megglé nous invite enfin à nous imprégner du « silence des chats » : « Là où je me sens grande, c’est quand je me sens dans un lien d’âme à âme avec Channelle. Ce contact silencieux me rappelle que les choses les plus essentielles se passent des mots. »

Le mythe du sixième sens

Oscar, hôte félin d’un service hospitalier de la côte Est des États-Unis accueillant des patients atteints de la maladie d’Alzheimer, sait souvent mieux que le personnel soignant quel patient va passer dans l’autre monde. Il s’invite dans la chambre des malades en fin de vie, s’allonge sur leur lit et ne les quitte que lorsqu’ils ont rendu leur dernier souffle.

Troublant également, le rôle du chat auprès de personnes atteintes d’épilepsie. Myriam, jeune libraire de 26 ans, raconte : « Zorro se précipite vers moi dès que je vais faire une crise et reste à mes côtés jusqu’au moment où j’émerge. Attila, son frère, n’a pas du tout ces mêmes réactions. » Télépathie, médiumnité ? Il semble plutôt que les chats se repèrent à des odeurs corporelles émises avant la mort ou accompagnant diverses pathologies. Et de la même façon que nous n’avons pas tous les mêmes capacités intuitives, certains félins sont plus doués que d’autres.

Chat PointerUn bon bouc émissaire

D’innombrables vidéos félines, aussi attendrissantes qu’amusantes, circulent sur Internet. Parfois au grand dam des amoureux du chat, le griffu placé dans des situations burlesques, apparaît tel Tom, pitoyable face à Jerry la souris. Le désir de ravaler le félin au rang d’objet de dérision ne date pas d’aujourd’hui.

Dans les années 1870, le photographe anglais Harry Pointer (1822-1889) a produit une série de photos de chats dans des poses cocasses, « The Brighton Cats ». Après avoir commencé par du classique, des chatons buvant leur lait ou dormant, lovés dans un panier, Pointer a entrepris d’installer ses modèles dans toutes sortes de positions improbables, incontestablement plus humaines que félines – sur une bicyclette, des patins à roulettes, au milieu de fragiles porcelaines ou même endossant le rôle du photographe. Est-ce parce que, jalousant l’« indomptabilité » du chat, nous cherchons à le rabaisser ? Toujours est-il que pour anéantir un ennemi, rien de mieux que de faire rire à ses dépens !

Isabelle Taubes pour le magasine Psychologie

http://www.wat.tv/video/oscar-chat-qui-predit-mort-2t8ab_2iqgp_.html

48 réflexions sur “La leçon de vie du chat

  1. Mon chat http://frederiquelkamili.wordpress.com/2012/05/05/se-separer/ avait 18 ans, en mai dernier. Il n’allait plus bien, se perdait, maigrissait. J’avais déposé un panier de transport qui ne m’appartenait pas, dans le couloir. Je n’avais pas pris ma décision. Lui, l’avait prise, il m’a aidé à me préparer à notre séparation, je l’ai retrouvé lové dans ce panier. Nous sommes partis et je suis revenue, seule. Il était prêt.

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  2. Tous les chats ne sont pas pareils, j’ai presque toujours eu des chats, mais les siamois sont exceptionnels, je parle des vrais pas des bêtes a concours plus docile, les sauvages avec les étrangers de la maison, chasseur extraordinaire, têtue et un côté chien dans le comportement, par contre s’il y a des enfants en bas âges a de conseillers, il ne fonts pas de cadeaux, mais si farceurs.
    C’est pour tout ça que je les aime.

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    • Ils sont comme nous, Orepuk, chacun a son caractère. Tu as bien décrit ce comportement d’un vrai chat libre, pas celui que l’on paye une fortune, pour en faire une bête à concours car malheureusement, cela existe aussi.
      Alors bienvenu parmi les amoureux de ces compagnons adorables

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  3. Un très bel hommage aux chats , chez mes parents il y a toujours eu des chats, moi-même j’en ai eu trois de mère en fille et petite fille . Les chattes sont quand même plus douce que les matous !!!
    => http://i31.servimg.com/u/f31/10/05/64/64/image_10.jpg
    J’ai eu aussi une chatte Youky qui a eu des problèmes de santés , elle ne pouvais plus manger et j’ai été obligé de la piquer. Durant deux jours j’ai été en deuil et de penser quelques fois à elle !!!
    Beddy il a un sacré caractère il avait la mauvaise habitude de m’accrocher les jambes , mais il sais qu’il doit se tenir à carreau lorsque je fais les sols. Mais il attire toujours à s’éclipser avant que ça soit entièrement secs. C’est l’odeur qui le contrarie … Il a gardé l’instinct de jouer, il suffit d’avoir un carton suffisamment grand pour avoir le besoin de s’y mettre dedans ….
    C’est vrai un chat ça aide à évacuer plus facilement sa solitude…
    Il y a souvent des questionnaire ou l’on demande quel animal on aime , Chien, chat, cheval, oiseau ect …. qui permettrait de cerner l’un de nos caractère …. ma préférence c’est le chat , pour son indépendance ce qui évite les sorties obligatoires lorsque l’on vit en appartement …
    Bon Weekend à tous 🙂

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    • Alors tu es entourée de chats depuis toujours et tu les connais bien. Puisqu’ils vivent moins longtemps que nous, effectivement, le problème du deuil, qui peut être très douloureux, se pose.
      Ils ont tous leurs habitudes, parfois un peu ennuyeuses mais quand on les aime vraiment, on leur pardonne 😀
      Surtout quand ils jouent, et les cartons, les sacs de voyage et autres les attirent vraiment et c’est si mignon de les voir s’y mettre…
      Et c’est vrai que seuls les gens qui comprennent leur besoin d’indépendance les aiment, les autres les prennent pour des égoïstes.
      Merci pour ton témoignage et bon dimanche.

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    • Oui, Lili, entre les amateurs de chats, on peut en parler pendant des heures. Ta vidéo est adorable 😀
      Merci pour tes vœux de la Fête de l’amitié, quand tu liras ce message, la Saint-Valentin sera passée mais pas mon amitié pour toi.
      Gros bisous

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  4. L’un de mes plus anciens souvenirs, c’est un chat.
    Je ne sais plus son nom ni sa couleur exacte. J’étais trop petite. Mais je me souviens de la jatte en verre dans laquelle il prenait son lait sur la cour dans laquelle je jouais et le regardais. J’ai conservé cette image lointaine en mémoire. Peut être est ce à sa disparition que j’ai découvert ce qu’était la mort pour la première fois.

    J’ai toujours eu un chat. C’est un animal dont j’aime l’indépendance et le calme.

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  5. Ah le chat quel animal particulier, il y a vraiment quelque chose de particulier chez eux…une fois je me suis demandée si c’était pas un peu une récompense de vivre une vie de chat, pour des êtres supérieurs 😉 (ceci étant il y a tout type de vie de chat..). Sinon je voulais te dire qu’une petite surprise t’attendra demain sur mon blog en l’honneur de la St Valentin 😉

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    • C’est drôle, ce que tu écris car je dis souvent que je voudrais me réincarner en chat, dans une belle maison bien chauffée 😀 Sans que je me prenne pour un être supérieur, bien évidemment, juste que je trouve la vie des chats bien belle 😀
      C’est certainement un animal particulier, sinon les Égyptiens ne l’auraient pas représenté et vénéré sous la forme de la déesse Bastet.
      Ah, une surprise, c’est adorable, merci, déjà impatiente 😀

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  6. Un chat sur la fenêtre
    Un feu danse dans l’âtre
    Juste un sourire blanc
    Dans un ciel de suie
    Dehors c’est silence
    J’écoute battre la vie
    Et partout me chuchote
    Des rêves infinis

    Ma plume déchire l’arbre
    Dans sa fièvre de dire
    Suintent les mots obscurs
    D’un corps en la tourmente

    Un chat ronronne l’Au delà
    Un feu crépite dans le temps
    Dedans c’est silence
    Seul un soleil qui luit là-bas
    Dans un ciel ambré
    Dedans c’est silence
    J’écoute battre la vie
    Et partout me chuchotte
    Des rêves infinis

    Suinte la sève de l’Univers
    De par l’écorce amère
    Ardeur des mots qui vibrent et dansent
    Je vais là-bas où vont mes rêves

    Myriam

    Bonne nuit Elisabeth

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  7. Oscar super star, c’est génial. Les chats ont beaucoup de ressources. Un ami vétérinaire a vu un chat s’installer la journée pour accueillir les patients. en fait ce chat avait passé de nombreuses années dans la boutique d’ un cordonnier, et s’était retrouvé esseulé quand le cordonnier a cessé de travailler. Il a retrouvé des contacts, des caresses. … 😆

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    • Quelle belle histoire, merci Dsaquarelles. Comme vous dites, les chats ont beaucoup de ressources insoupçonnées, comme le prouve l’histoire d’Oscar, tout de même assez incroyable. Et malgré leur indépendance bien connue, ils ont tout de même besoin de contacts, surtout s’il y ont été habitués.

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  8. Quel excellent article !
    Sois mille fois remerciée pour cette lecture qui m’a charmée par son style agréable, son caractère synthétique et la variété des thèmes abordés.
    Néo aussi te dit merci… Il me miaule chaque jour combien il appartient à une race unique!

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  9. Merci Elisabeth pour ce bel article qui m’a remémoré de nombreux beaux souvenirs de nos chats si intimement liés à mes enfants, à la famille. Il y a eu des décennies chiens puis des décennies chats et une décennie cheval.. A ce jour les chats me manquent…
    Passe une belle soirée.

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  10. Fidji n’est jamais très loin de moi, Gothika ronronne contre moi et Minouche aimerait beaucoup dormir dans mon lit. Mes deux autres chats sont « sauvages » mais coquins. Ils ne rentrent jamais dans la maison. J’adore les chats ❤ ils sont surprenants.

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  11. J’adore les chats si câlins mais si indépendants, affectueux et reconnaissants quoiqu’on en dise !
    il me reste ma vieille et chouchoutée minette , elle aura bientôt 20 ans et est encore très en forme !
    faut dire qu’elle vit à l’air libre à la campagne aussi , enfin elle passe ses journées d’hiver vautrée sur le radiateur …Il y a plusieurs années elle est même partie 3 mois , je ne sais où puis est revenue comme si de rien n’était …
    Bonne journée Elisabeth !

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    • Dis donc, l’air de la montagne lui réussit bien à ta chatte, qui à 20 ans, est une dame d’âge honorable…
      Je l’imagine bien, vautrée sur le radiateur 😀
      C’est ça, leur indépendance, elle est partie en vagabondage mais revenue tout de même au bercail…
      Belle soirée, Juliette

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  12. j’aime beaucoup cette animal qui m’a accompagné toute mon enfance ! Je le préférai aux chiens : plus délicat, plus discret, doux, joueur, agile, indépendant, aventurier la nuit, chasseur mystérieux, grand paresseux au soleil, il nous apprend beaucoup 🙂 merci elisabeth ) excellente journée !

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  13. Que puis-je répondre…chaque jour je la regarde, elle me parle, on se répond, on se câline, elle me montre, s’estompe, et me laisse avec moi même…Un pur Amour en « somme »…
    Bises tendres…
    Anne

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  14. Après avoir visionné la vidéo, je serais très curieuse de savoir ce qui se passe 4 heures avant le décès et que le chat arrive à déceler…
    Bel article, car les chats donnent beaucoup d’amour et le mien est craquant. Néanmoins, il lui arrive de faire des bêtises, comme pipi hier dans une caisse de vêtement et de se faire gronder !

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    • Je crois que nous sommes tous très curieux, Yveline mais le chat gardera le mystère de ses capacités extraordinaires, que même la science moderne finit par admettre.
      Bien sûr qu’ils font des bêtises mais les enfants aussi et cela ne nous empêche pas de les aimer 😀

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  15. Royal en sa demeure fourrée
    Où rien ne pénètre en son nom,
    Le chat vit en maître assumé,
    De ses amours, de ses démons.
    A peine tolère –t’il, sublime,
    Notre regard sur lui posé,
    Et de son humeur féline,
    Nous encourage à adorer
    Sa silhouette longiligne,
    D’icône, par tous, vénérée….

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