L’auto compassion pour s’ouvrir aux autres

Rose quartz heartLa compassion pour soi-même est-elle une forme d’égoïsme ? Au contraire, dans son livre  S’aimer : Comment se réconcilier avec soi-même, Kristin Neff nous montre comment l’auto compassion peut nous aider à nous développer de manière positive, pour nous mêmes et pour les autres.

La compassion envers soi, par définition, requiert les mêmes qualités que celle adressée à autrui. En premier lieu, elle implique que l’on s’arrête pour contempler sa souffrance. Comment être touché par sa propre douleur si l’on ne commence pas par admettre son existence ?

Bien sûr, à certains moments, celle-ci est tellement évidente que l’on est incapable de penser à autre chose. Pourtant, dans de très nombreux cas, on refuse simplement de s’avouer à quel point on a mal. Faire bonne figure fait partie de la tradition occidentale et reste un impératif sociétal fort.

Quoi qu’il arrive, on doit garder la tête haute et continuer à avancer en serrant les dents. Résultat, lorsque survient une situation pénible ou stressante, nous nous autorisons rarement à prendre le temps de nous interroger sur notre ressenti.

Si, en outre, notre mal-être est lié à un jugement négatif sur nous-mêmes (par exemple, parce qu’on s’est laissé emporter ou que l’on a lancé une remarque idiote à une soirée), nous avouer notre souffrance devient quasiment impossible. A ce sujet, je me rappelle le jour où, croisant une amie que je n’avais pas vue depuis longtemps et avisant son ventre rebondi, je lui ai demandé : « Tu es enceinte ? – Euh, non, m’a-t-elle répondu, j’ai juste pris du poids ces derniers temps. »

Écarlate, je n’ai pu qu’articuler un « Oh ! » confus. Ce genre de situation fait typiquement partie des incidents qui ne semblent pas mériter notre compassion. Après tout, j’ai gaffé, n’est-il pas naturel que j’en assume les conséquences ? Pourtant, punissez-vous vos amis ou vos proches chaque fois qu’ils font une bourde ? D’accord, cela vous arrive, mais en êtes-vous vraiment fier ?

Tout le monde se trompe ou commet des bévues à un moment donné, c’est inévitable. D’ailleurs, à bien y réfléchir, est-ce si surprenant ? Avez-vous signé en naissant un contrat assurant que vous seriez parfait, ne connaîtriez pas l’échec et mèneriez toujours votre vie comme vous l’entendez ?

« Euh, excusez-moi. Il doit y avoir une erreur. Je me suis inscrit au programme « Tout marchera comme sur des roulettes jusqu’à ma mort ». J’aimerais parler au directeur, s’il vous plaît. » C’est ridicule, et pourtant nous avons souvent l’impression que le monde s’écroule dès que nous ratons quelque chose ou que notre existence prend un tour non désiré.

Vivre au sein d’une culture valorisant l’indépendance et le succès individuel présente un gros inconvénient : celui qui ne parvient pas à atteindre ses objectifs se considère comme l’unique responsable de son échec. Or, s’il est fautif, il ne mérite aucune compassion, pas vrai ? Sauf qu’en réalité chacun d’entre nous mérite d’en recevoir.

Le simple fait d’être un humain doué de conscience vivant sur cette terre nous rend intrinsèquement précieux et digne d’attention. Selon le dalaï-lama, il est dans la nature humaine de vouloir être heureux et d’éviter la souffrance. C’est pourquoi tout le monde recherche le bonheur et essaie d’échapper à la douleur, ce qui est un droit essentiel.

C’est le même sentiment, bien sûr, qui inspire la Déclaration d’indépendance : « Nous tenons pour évidentes pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté, et la recherche du bonheur. »

Le droit à la compassion ne se gagne pas, il nous est acquis à la naissance. Notre humanité ainsi que notre faculté de penser et de ressentir combinée au désir d’être heureux et d’éviter la souffrance suffisent à le justifier.

Malgré tout, beaucoup de gens restent méfiants devant le concept d’auto compassion. Ne serait-ce pas une forme d’auto-apitoiement ? Un terme élégant pour excuser un certain laxisme à l’égard de soi-même ? Tout au long de ces pages, je m’efforcerai de montrer combien ces jugements sont erronés et se situent à l’opposé de la véritable compassion envers soi.

Comme vous le découvrirez, l’auto compassion inclut la recherche du bien-être et de la santé et, loin de prôner la passivité, pousse à agir pour améliorer sa situation. En outre, elle ne sous-entend pas que j’estime mes problèmes plus importants que ceux du voisin, mais simplement aussi importants et méritant autant qu’on s’en occupe.

Au lieu de nous reprocher nos erreurs et nos échecs, il est possible d’utiliser la souffrance dont ils sont la cause pour attendrir notre cœur, nous détourner de ce désir de perfection irréaliste et si frustrant, et ouvrir la porte à un contentement réel et durable. Cela, simplement en nous accordant la compassion nécessaire au moment voulu.

Les travaux que mes collègues et moi-même avons menés ces dix dernières années prouvent l’intérêt de l’auto compassion en tant qu’outil pour arriver à un certain bien-être émotionnel et à un état de satisfaction global.

En se considérant avec bienveillance et en s’offrant un réconfort inconditionnel tout au long de son expérience d’humain, si ardue soit-elle, on évite de tomber dans les schémas destructeurs que sont la peur, les attitudes négatives et le sentiment d’isolement.

Par ailleurs, l’auto compassion renforce les affects positifs comme la joie et l’optimisme. Parce qu’elle fortifie intérieurement, elle permet de s’épanouir et d’apprécier la beauté et la richesse de la vie, y compris dans les périodes difficiles. En apaisant nos esprits agités, elle nous rend plus aptes à discerner les chemins qui nous conviennent, et par conséquent à nous orienter vers ce qui crée de la joie.

Contre les tempêtes intérieures provoquées par le jugement sur soi, qu’il soit positif ou négatif, l’auto compassion offre un havre de calme, un refuge où l’on peut enfin arrêter de se questionner : « Suis-je aussi bien qu’eux ? Suis-je à la hauteur ? »

Be happyCar c’est en soi-même que se trouvent l’affection et le soutien chaleureux dont chacun a besoin. En puisant à notre source intérieure de sollicitude et en reconnaissant le caractère imparfait de notre condition humaine commune, nous nous sentons peu à peu mieux acceptés, plus sûrs de nous et plus vivants.

Parce qu’elle détient le pouvoir de transformer la souffrance en joie, l’auto compassion a un caractère magique. Dans son livre L’alchimie des émotions : comment l’esprit peut guérir le cœur, Tara Bennett-Goleman utilise la métaphore de l’alchimie pour symboliser la transformation affective et spirituelle qui survient lorsque l’on accueille sa douleur avec bienveillance. Grâce à cette compassion vis-à-vis de soi-même, le nœud de l’auto condamnation se défait peu à peu, laissant place à un sentiment d’acceptation tranquille et de connexion avec les autres humains : un diamant étincelant au cœur du charbon.

Kristin Neff

S’aimer Belfond (Février 2013 ; 325 pages)

36 réflexions sur “L’auto compassion pour s’ouvrir aux autres

  1. Merci pour ce billet, je pense que je vais aller jeter un oeil à ce livre. Moi qui est très souvent du mal à avoir de la compassion pour moi alors que je peux avoir beaucoup pour les autres. J’ai encore pas mal de boulot à faire là dessus, mais tout ne se fait pas en un jour.

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  2. Evidence, je me suis arrêtée sur la première photo que vous avez choisie pour accompagner/illustrer votre article. Il me semble que pour parvenir à l’auto-compassion, il faut s’infliger beaucoup de coups.pour se tailler, se désherber, s’apurer, se modeler et, enfin, s’offrir, en complète contradiction avec votre message. Savez-vous que le galet offert est sonore, musical ?

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    • Je m’interroge car vous n’êtes pas la première à avancer la thèse selon laquelle pour arriver à l’auto compassion il est nécessaire de se « maltraiter » en quelque sorte. Serait-ce encore l’influence de la pensée que, pour paraphraser le dicton : « Il faut souffrir pour être Soi » ?
      Si souvent, c’est une trop grande souffrance qui nous incite à entreprendre un travail sur nous et que celui-ci est bien douloureux est-ce pour autant une nécessité ?
      J’avoue ne pas avoir de réponse à cette question, juste une autre interrogation : sommes nous de la génération encore trop imprégnée de l’apologie de la souffrance ? Et je ne puis m’empêcher de penser que si quelqu’un nous avait appris à avancer dans l’amour de soi, les résultats seraient encore meilleurs…
      J’ai mis ce cœur en quart rose car il est la pierre du Bateleur, donc de l’enfant intérieur. J’ignore pour le galet musical mais l’idée est séduisante, voulez vous l’expliquer ?

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      • « Se maltraiter » ? Non, je n’irai pas (plus) jusque là, aujourd’hui, « S’apurer » est ce que je voulais dire et mal exprimé. Je ne peux rien vous « expliquer » pour le galet, c’était une métaphore.

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  3. J’aime bien cette phrase:
    -« Quoi qu’il arrive, on doit garder la tête haute
    et continuer à avancer en serrant les dents. »

    On a tellement l’habitude d’être « raisonnable », …
    mais il faut aussi penser à soi.

    Mon texte du jour exprime en ce moment
    la grande solitude qui m’envahit,
    je l’apprivoise,
    et j’essaie d’en faire mon alliée,
    (sinon mon amie)….
    Mais c’est difficile !!!

    Bon week-end !

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    • Garder sa dignité et avancer, surtout dans les moments difficiles, en se donnant beaucoup d’amour, effectivement, c’est beau…
      J’aime beaucoup le terme « apprivoiser » car il décrit bien ce processus, comme dans le Petit prince
      Je sais combien c’est difficile mais cela en vaut vraiment la peine…
      Courage, Flo, merci pour ton témoignage et beau week-end

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  4. Je pense qu’on apprend de ses erreurs…alors soyons d’abord indulgent avec soi-même sinon comment pourrait-on l’être avec les autres?
    Merci Elisabeth pour ce choix de texte et belle soirée ♥

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  5. Bonjour Elizabeth. Je lis votre article avec plaisir. Free m’a renvoyé une freebox. J’ai maintenant un retard énorme sur sur mes suivis et sur google et google+ je trouve tout écrit en afrikaans, je n’arrive pas à mettre google en français (je l’ai signalé). A bientôt.

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  6. Bonjour Elisabeth !
    Voici un billet qui m’a demandé beaucoup de réflexion, j’y suis venu à plusieurs reprises afin de l’ingurgiter, mais il est vrai que le sujet est quelque peu perturbateur.
    Je crois qu’il faut arrivé à une extrême souffrance pour venir à l’auto compassion. Lorsque tout part en vrille et que votre vie n’est plus qu’un désastre comme après un raz de marée, là, il n’y a plus le choix si l’on désire relever la tête…Alors nous en ressortons plus fort oui et nous nous pouvons espérer nous connaitre bien, voir très bien 😉 🙂 C’est la résilience, qui rend plus fort et bien plus bon, non ? !
    Il est vrai, l’éducation met beaucoup de barrière à elle seule, pour y venir, il faut donc se battre contre soi-même et contre l’éducation que l’on a eu, le parcours du combattant…Mais après quel calme… 🙂 L’altruisme est une autre barrière, il me semble, qu’en penses tu ? Et y il a aussi notre société, elle ne permet pas l’apitoiement, quoi qu’il arrive tu dois être fort, quel mascarade…Pourtant nous ne sommes que simple mortel, nous avons tous le droit de baisser les bras un jour ou l’autre.
    La vie, un long fleuve tranquille… Qui a dit cela ? !
    Quoi qu’il en est, ne jamais oublier nulle n’est parfait ! Ayons de l’indulgence pour nous même !!
    Belle journée Elisabeth, merci à toi de permettre autant de réflexion et de permettre à beaucoup de cheminer 🙂
    Bisous tendresse

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    • Bonsoir Fanfan,
      Effectivement, tu réfléchis beaucoup mais tes questionnements sont justes et pertinents et nous permettent à tous d’avancer.
      Les termes peuvent paraître contradictoires mais comme toujours, la vie est un subtil mélange de choses opposées en apparence. Si nous sommes dans la résilience, non seulement, cela n’exclue pas l’amour de soi, donc une auto compassion mais en constitue la base. Difficile de concevoir un vrai résilient qui se déteste…
      Une autre différence de taille, ne pas confondre l’auto apitoiement et la compassion, le premier consiste à se poser en victime, la seconde en un amour juste et la volonté de changer.
      Et on évoque le phénomène de résilience surtout pour la période de l’enfance, alors que l’auto compassion nous suit notre vie durant.
      Bien sûr, il est nécessaire de nous libérer de tous les conditionnements, excepté que je n’aime pas trop le terme « se battre » car justement, en combattant quelque chose, nous la rendons plus puissante. Je préfère la prise de conscience et le changement par l’acceptation, puis le travail nécessaire.
      L’altruisme bien vécu ne me semble pas une barrière car l’ouverture aux autres se fait surtout à travers l’amour de soi.
      Certes, le poids de la société est lourd mais pour être vraiment libre, il est nécessaire de s’affranchir de tout jugement.
      « Long fleuve tranquille », cela fonctionne peut-être pour quelques-uns mais ce ne sont pas eux qui font avancer le monde.
      Je préfère : « Personne n’a jamais dit que la vie serait facile, juste qu’elle en valait la peine »
      Oui, ayons de l’indulgence, personne ne nous a jamais demandé d’être parfait.
      Merci encore pour tes réflexions, j’apprécie tant tes commentaires car je te sais si impliquée et pleine de sagesse.
      Tendresses et belle soirée à toi…

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      • Bonjour Elisabeth,
        Tu m’interpelles, car tu dis que le résilience est propre à l’enfance, personnellement je mettais aussi ce terme sur l’adulte qui vit des traumatismes et qui s’en sort plus grand encore, sans un point de méchanceté, car tous ne réagissent pas aussi. Il est plus facile d’en vouloir à la terre entière que de se remettre en question ou de reconnaitre ses tords. Notre échange me permet donc d’être plus juste sur le terme auto-compassion, merci Elisabeth.
        Suis désolée de lire que tu n’aimes pas le terme « se battre », il me vient naturellement car c’est ainsi que je l’ai vécu, une éducation est puissante, s’en débarrasser est complexe.
        Je reviens sur l’altruisme, elle est en mon sens une barrière, car parfois l’altruiste peut s’oublier à ce point qu’il n’a pas de pensée ni de temps pour lui-même. S’oublier est parfois plus simple, mais tôt ou tard rien ne s’évite n’est-ce-pas ? ! 🙂
        Merci pour cette petite phrase : « Personne n’a jamais dit que la vie serait facile, juste qu’elle en valait la peine », elle amène a penser à une vie plus légère, je prends note.
        Merci à toi pour ce partage, je te souhaite un très bon week-end, plein de bisous tendres

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        • Je n’aurais pas cru, chère Fanfan, que l’échange sur cet article prendrait cette forme mais au fait, j’en suis ravie, parce qu’il provoque des réactions quasi épidermiques et appelle de nombreux questionnements.
          Je viens de répondre à Frédérique, qui, comme toi, ne conçois l’auto compassion que comme une sorte de résultat de la souffrance endurée. Et en ce moment, je suis en plein questionnement aussi 😀
          La résilience (terme qui vient de la physique), popularisé chez nous par Boris Cyrulnik, (dont tu peux trouver des articles ici) est associée à l’enfance, dans le sens que ce phénomène se développe dans la phase de la construction, et que surmonter de graves traumatismes de l’enfance permet à l’être de survivre et continuer à mener une existence « normale ». Cela dit, certains l’associent à tous les événements très graves où je parlerai plutôt de surmonter le choc post-traumatique. Mais comme je ne suis nullement l’experte en la matière, ne tiens pas toujours compte de mes avis 😀
          Quant aux termes qui nous viennent « naturellement », je suis dans le même cas de figure, élevée dans la croyance que la vie est trop dure et qu’il faut se battre de toutes ses forces. Alors je te comprends très bien, sauf que je tâche de modifier ces pensées et surtout exclure de mon vocabulaire tous les « yaka », « fokon » etc 😀
          L’altruisme mal vécu peut prendre la forme que tu décris mais là, je persiste 😀 Tout amour bien conçu commence par soi… et tu le sais car tu parles d’un prix à payer si on l’oublie.
          Puisque tu aimes la petite phrase, je t’en propose une autre : « S’il est des enfances sans joies et sans rires, capables d’engloutir le présent et le futur d’un être. » (Jacques Salomé), en même temps : « Il n’est jamais trop tard pour s’inventer une enfance heureuse. » (Robert J. White)
          Bisous ma douce et merci encore pour ce passionnant échange.

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          • Ne sois pas surprise, ton billet est positif, interpelle, amène à la réflexion Elisabeth, c’est une très bonne chose 😉
            Je viens de lire le commentaire de Frédérique, je ne suis pas entièrement en accord avec son analyse, le terme « s’infliger » me dérange, mais je respecte sa pensée.
            J’ai fouillé le web, la résilience est donné essentiellement pour les enfants, tu as entièrement raison Elisabeth, pourtant je ne trouve pas d’autre terme propre aux traumatismes vécu par les adultes qui vous amène au grandissement et à la bonté.
            Nous ne sommes que de modestes adultes en réflexion qui peut-être se trompent, ne sachant pas tout, ce n’est pas grave, nous cheminons là est l’essentiel 😉
            Moi non plus je ne connais pas les « y qu’à » et « faut qu’on » Elisabeth, ils n’apportent pas grand chose, vous font tourner en rond 😉 🙂
            Merci pour tes petites phrases, je dirais qu’il n’est jamais trop tard pour s’inventer une vie heureuse tout simplement ! 🙂
            Je vais te souhaiter une très bonne nuit, te remercier encore pour ce bel échange et te faire de tendres bisous d’amitié afin, pour ma part, de clôturer au mieux ce billet.

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            • Merci, Fanfan, ce qui m’interpelle c’est ce retour du mot « souffrance » dans de nombreux commentaires, les miens y compris… Mais bon, personne n’en fait l’apologie et c’est déjà ça.
              Si cela t’aide, tu peux extrapoler le terme de résilience, après tout, nous sommes constamment en construction.
              Nous cheminons, c’est l’essentiel et je dirai : « heureusement que nous ne savons pas tout » et aussi que nous ne saurons probablement jamais…
              Beau résumé de deux phrases 😀
              Douce nuit à toi, excellent dimanche et gros bisous

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  7.  » Les Grands Esprits se rencontrent  »……
    Quand j’ai lu les articles qui précèdent celui-ci, j’ai pensé que la compassion devrait commencer par soi-même….et voilà que tu publies ceci ….
    Juste retour des choses ….Avec le temps …nous avons appris l’importance d’un tel geste d’amour envers soi-même….Un jour quelqu’un ( un soignant ) m’a dit :  » Tout part de soi  »….et depuis je ne fais qu’expérimenter cette vérité ….

    Ça fait du bien de te lire Elisabeth …Merci pour cela….et pour ton amitié

    Tendresse
    Manouchka

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  8. Je jurerais que tu te balades en ce moment même dans ma tête chère Élisabeth.

    Surtout dans la sphère professionnelle, je tiens plus de l’homme d’affaires japonais que du moine tibétain, hélas…

    Merci pour ce post, tout plein de pistes apaisantes 🙂

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    • Whauh, quelle honneur, Pastille, j’espère juste ne pas faire trop de bruit 😀
      J’adore toujours ton humour et j’ai surtout remarqué ton amour de la Nature et le soin que tu prends à la protéger, donc sous les aspects de l’homme d’affaires se cache bien un moine tibétain. Nobody is perfect, alors, pas de souci, tu fais au mieux et c’est beaucoup.
      Merci pour ton passage, bisous

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  9. A lire, cela parait presqu’évident. Pourtant à vivre. Indéniablement, le réflexe humain, pour une raison que j’ignore, est de faire l’inverse…
    Lutte contre ce naturel pour être plus heureux ?
    A voir…

    Merci Elisabeth,

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    • Nous le savons, Mau, qu’il n’y a rien de plus facile que de dire que le seul moyen est de s’aimer et s’accepter et combien il est difficile de le faire. Le travail de toute une vie, et encore…
      Nos conditionnements, les injonctions parentales, notre héritage génétique et nos auto saboteurs sont si présents… et je ne parle pas d’inconscient. Mais si nous en prenons conscience et faisons de notre mieux, nous progressons.
      Est-ce d’ailleurs le naturel ou juste notre façon de penser ?
      Personnellement, je ne lutte plus car je sais d’expérience que la chose que nous combattons sera toujours plus forte, alors je l’accepte, puisqu’elle fait partie de moi et je travaille pour la changer en douceur…
      Et je suis convaincue que tu le sais très bien 😀

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  10. pourquoi est-ce si compliqué de s’aimer comme on est, d’aimer les autres et de les tolérer comme ils sont???
    prendre les choses et les personnes avec leurs + et leurs – …
    surtout qu’il n’y a aucune vérité absolue.. il faut de tout pour que ce monde soit riche et intéressant.
    j’avoue parfois ne pas comprendre…
    bisou 🙂

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    • Je crois, Muriel, que si tu ne comprends pas avec ta tête, ton cœur le sait et tu agis selon ce qu’il te dit. Nous sommes tous si conditionnés par notre éducation, par le peu d’amour et d’acceptation que nous avons reçu que forcément, s’aimer et s’accepter devient un véritable travail.
      Et tu le dis si justement : « surtout qu’il n’y a aucune vérité absolue.. il faut de tout pour que ce monde soit riche et intéressant ».
      Alors, tu vois, tu comprends bien l’essentiel 😀
      Bisous

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  11. Celui là, va falloir que je le relise plusieurs fois, parce que faire la différence entre s’apitoyer sur soi et l’auto compassion, ce n’est pas évident pour moi. Allez, j’ai du boulot ! faut que je relise tout ça moi !

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  12. Je ne suis pas vraiment pour l’auto compassion Elisabeth ! je fais souvent des bourdes, je mets souvent les pieds dans le plat , voir pire et je m’auto critique durement comme je critique les gros gaffeurs …

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