S’affirmer c’est le nouveau courage

Au bureau, entre amis, en famille, le besoin de s’affirmer n’a jamais été aussi présent. Dire oui, dire non, oser s’engager, sans violence ni agressivité, relèverait même d’une nouvelle forme de bravoure, explique le philosophe Michel Lacroix.

Notre sensibilité collective et individuelle évolue sans cesse : ce qui nous faisait vibrer il y a trente ans ne nous intéresse plus forcément aujourd’hui. Michel Lacroix, philosophe et fin observateur de nos styles de vie, explore dans chacun de ses livres la force de nos engouements. Il a publié chez Flammarion Le Courage réinventé. Où l’on apprend que notre représentation de l’audace a bien changé. Désormais, être un héros, c’est aussi savoir s’affirmer dans les plus petites occasions.

Psychologies : Vous dites que nous réinventons le courage. Mais dans quelle mesure ?

Ecalade

Michel Lacroix : Dans son sens premier, le courage était une vertu guerrière. De nos jours, oser dire non sans colère, être capable d’affirmer son opinion sans violence dessinent une nouvelle forme d’audace, ce que l’on appelle « l’assertivité ».

C’est le « courage relationnel », prôné notamment dans les psychothérapies et qui se débarrasse de toute idée d’agressivité. Il s’inscrit dans notre vie la plus quotidienne, au sein de nos familles, avec nos professeurs, nos patrons…

Il ne dévalue pas pour autant les autres formes de courage – la bravoure, l’héroïsme du sauveteur – qui subsistent (et qui ont été portées au premier plan lors des événements du 11 septembre), mais il a une résonance toute particulière à notre époque. Même si aujourd’hui on n’emploie plus beaucoup ce terme, parce qu’il fait très XIXe siècle, l’un des plus gros succès de librairie est
Le Courage d’être soi , de Jacques Salomé…

Quelles formes prend cette nouvelle intégrité ?

Dire non à un groupe qui vous oppresse, exprimer une opinion différente de ceux que l’on aime, résister au politiquement correct… sont devenus des actes héroïques dans une société qui, très médiatique, multiplie l’information et exerce donc une pression de plus en plus grande sur l’individu.

Par exemple, oser dire ce qui est en refusant la langue de bois apparaît dans les sondages comme la qualité première que l’on attend d’un homme politique… Dans la famille, à l’école, le père ou l’enseignant doivent aussi inventer une nouvelle façon de dire non. On ne peut plus recourir à l’autorité aveugle des années 60, qui était hiérarchique, impersonnelle, et se contentait de décliner des ordres en n’autorisant pas la discussion. Cependant, l’éducateur comme l’homme public ou les parents ne peuvent plus éviter l’affirmation de la loi, de l’interdit.

Pour moi, aujourd’hui, le courage c’est l’expérience très banale du père ou de la mère de famille qui aimeraient bien éviter le conflit avec l’enfant, rester tendres avec lui, mais qui choisissent de rétablir l’autorité. Qu’on le veuille ou non, si à un moment donné je dis stop à un enfant, il me faut du courage parce que je vais introduire une perturbation dans la relation…Apprendre à dire non est surtout important pour l’épanouissement de l’individu lui-même…

Il faut s’affirmer non seulement dans la relation à autrui mais aussi avec soi. Le courage implique toujours une lutte psychologique contre soi-même, un débat intérieur : pour m’affirmer, je dois lutter contre mes peurs, ma timidité, revenir à une certaine maîtrise de moi… C’est là tout le thème des dépendances : il faut être capable de dire non à l’alcool, à tout ce qui nous empêche d’avancer, à nos mauvaises habitudes…

Reconnaître le caractère inadéquat de sa vie personnelle, les mauvais rapports avec son conjoint ou les choix erronés que l’on a faits suppose un travail de sincérité avec soi-même qui me semble indissociable du courage aujourd’hui. C’est d’ailleurs ce que l’on appelle le « travail sur soi ».

Mais parfois le courage, n’est-ce pas aussi de savoir dire oui ?

Si, et d’ailleurs notre époque exalte l’adhésion et l’engagement : oser participer à un mouvement, oser exprimer ses sentiments positifs, oser dire oui à ses émotions sont désormais perçus comme des vertus. La relation de tendresse, par exemple, la relation amicale impliquent que l’on s’expose et que l’on soit plus vulnérable…

Oser exprimer ses sentiments ?

Oui, cette exaltation de la vérité des sentiments est typique de notre époque. Rester sur son quant-à-soi serait probablement plus commode, mais les psychothérapies ont montré que l’épanouissement passe par le dévoilement, la vérité. Avant, le courage, c’était serrer les dents en surmontant sa souffrance. Aujourd’hui, ce serait plutôt prendre rendez-vous chez un psychanalyste.

Pourquoi avons-nous eu besoin de revisiter le courage ?

On sort d’une époque, l’après-68, qui exaltait les valeurs anti-autoritaires et l’hédonisme. L’idéal de mai 68, c’était l’unité de la personne. Or, être courageux, c’est toujours être divisé contre soi-même. De plus, dans notre société, beaucoup de liens sont précaires et chacun a davantage de crises à résoudre : chômage, divorce, recomposition familiale… Tout cela multiplie les occasions de se positionner, donc de faire acte de courage. Pour faire face à la précarité, à l’incertitude, à la violence de notre société, la « force d’âme » devient une condition de survie.

Dans les années 50 et 60, avec leurs grandes idéologies, le chemin individuel était plus balisé : on s’engageait dans un parti ou pour une cause, je ne dis pas que c’était facile, mais on était un peu porté par des forces supérieures qui nous pourvoyaient en sens. De nos jours, dans notre société atomisée, chacun doit se définir à la hache des raisons d’exister. Et se définir aussi lui-même à coups d’engagements clairs.

Quelles sont les dérives possibles d’une telle affirmation de soi ?

Oiseaux

Le « vrai courage » est toujours constitué de deux éléments : le débat intérieur contre ce qui nous trouble et l’élément moral – les valeurs au nom desquelles j’affirme ce oui ou j’ose dire non. Pour moi, il y a dénaturation du courage quand le second élément disparaît : peut-on parler du courage du dealer ou du terroriste ? Non, car dans leur cas, toute fin éthique est annihilée.

La violence, l’incivilité relèvent d’un mauvais usage du courage qui est l’un des grands problèmes de notre société : le défi, la confrontation, la loi du plus fort, le machisme qui se répandent peuvent être perçus comme des actes héroïques alors qu’ils viennent d’une énergie dévoyée. Alors, oui à la célébration du courage parce qu’il revitalise notre vie morale mais, en même temps, prudence car cette vertu peut-être facilement dénaturée…

Dans la vie personnelle aussi ?

Dans mon livre, je raconte cet épisode terrifiant : lors d’un séminaire de formation de cadres, à Paris, chaque participant s’était vu confier un petit hamster dont il devait s’occuper. A la fin de la semaine, coup de théâtre : l’animateur demanda à chacun de tuer son hamster.

Sa justification : « Il faut avoir le courage de rompre des liens si l’on veut progresser. » Ainsi, au nom de l’affranchissement individuel, on peut enseigner la cruauté aux individus. Les persuader qu’il faut faire table rase des sentiments pour avancer.

Dire non peut vouloir signifier pour certains plaquer brutalement son conjoint et ses enfants sous prétexte d’affirmer sa liberté. Comme si dire oui à certains compromis n’était pas plus juste dans certains cas ! Comme s’il n’y avait pas du courage à raccommoder le quotidien, parfois. On le voit bien, l’affirmation de soi doit toujours être maniée avec conscience.

L’assertivité, une question de respect ?

Elle est partout ! Dans les stages de formation, dans les livres de développement personnel, dans les cours de psychologie, « l’assertivité » est recherchée, enseignée, mise en pratique. Mais que signifie-t-elle ? Inspiré du mot anglais « assertiveness », ce néologisme désigne « l’affirmation de soi dans le respect d’autrui ». Pratiquée avec finesse, l’assertivité permet de s’exprimer sans détours, mais toujours avec considération.

Si vous vous dites : « Inutile d’y penser, je suis sûr du refus de mon patron », vous manquez d’assertivité. En revanche, si vous vous dites : « Je vais essayer de convaincre la direction », vous respectez autant vous-même qu’autrui, vous adaptez vos actions à la situation. Vous êtes donc « assertif ».

Propos recueillis par Pascale Senk

 

31 réflexions sur “S’affirmer c’est le nouveau courage

  1. @ »Le Courage d’être soi , de Jacques Salomé… » – je dirais même de l’excellent et formidable Jacques Salomé… 🙂
    * * *
    bon lundi, une semaine positive et bon courage dans tout ce que tu fais… 🙂 amitiés ensoleillées, Mélanie

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  2. Oui excellent article. Les modes de vie, les valeurs ont changé, c’est vrai. J’aime beaucoup cette analyse et les nouvelle façons d’affirmer le courage. Je découvre le terme « assertivité » et ses vertus. C’est une bonne chose alors que les systèmes de valeurs traditionnelles tombent en ruine et qu’une nouvelle violence se développe et happe de nombreux être humains. L’asservité permettra peut-être de trouver en soi les solutions. Mais je trouve que le mimétisme et le désir mimétique dont parle René Girard est plus que jamais présent et oriente l’assertivité trop souvent dans une direction où les pensées sont celles de l’opinion, système qui peut aller dans le sens d’une pensée unique dévastatrice. Mais on constate aussi beaucoup versatilité..La situation devient tellement complexe que l’assertivite est sans doute une bonne clé.

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    • Merci d’évoquer la pensée de René Girard, dont vous parlez si bien dans votre blog, Jean-Michel. Effectivement, dans ce monde en perte de repères, à la complexité croissante, il est nécessaire de trouver des solutions dénouées d’agressivité, qui permettent l’affirmation de soi dans le respect d’autrui. Une relation gagnant-gagnant, qui profite à tous

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  3. Je suis tout à fait d’accord avec ce qui est dit dans ce texte. Curieusement,c’est le fait d’avoir arrêté de fumer qui m’a permis  » d’être moi ». Impossible de me taire dorénavant. Je ne pouvais plus ravaler ma colère et sortir fumer comme je le faisais depuis si longtemps.
    Après avoir pas mal  » renversé la table » pour m’affirmer ( et prendre ma place)j’essaie aujourd’hui de trouver le juste milieu. C’est le livre  » cessez d´être gentil soyez vrai » que je lisais à ce moment qui m’a donné l’ėlan je pense. Je ne l’ai même pas terminé d’ailleurs. Plus besoin d’un livre ensuite pour être moi.
    Ah que c’est bon de ne plus avoir peur! Et je crois que cela est positif,je le vois par exemple dans mon travail. Les gens ont arrêté de se laisser faire ( je n’ai pas eu peur de faire grêve à moi seule). Jamais je n’aurais fait cela avant! Mais aussi mettre de l’eau dans son vin et ne pas  » faire un jeu » de défier systématiquement la hiérarchie par exemple. Mes maux d’estomac m’ont rappelé ã l’ordre et me disaient  » arrête de partir en guerre quand tu pars travailler ».

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    • Merci pour ce si beau témoignage, Lys Blanc… fumer pour étouffer sa colère…
      Nous avons tous nos évitements, jusqu’à ce que notre corps nous les signale par un malaise croissant. Et cette rage, si longtemps étouffée se manifeste souvent de manière violente.
      Tu as eu la sagesse de l’exprimer, puis la canaliser dans les réactions plus constructives, bravo !
      Effectivement, ce livre de Thomas D’Ansembourg, qui enseigne d’ailleurs la Communication Non Violente, est d’une grande aide pour comprendre nos mécanismes et les modifier.
      Se débarrasser de la peur, être soi et s’affirmer, quitte à déplaire mais aussi, savoir faire passer le message de façon à ce qu’il soit compris.
      Magnifique travail que tu as fait, merci de nous en parler…

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  4. Bonsoir Elisabeth !
    Qu’il est complexe de trouver le juste milieu, que l’être humain est complexe. Comme l’art de partager et d’être compris est un art difficile.
    J’ai lu « Le courage d’être soi », c’est un très bon livre, qui permet de comprendre et de modifier son attitude mais aussi de comprendre les réactions des autres pour enfin pouvoir briser le cercle vicieux. En règle Général, Mr Salomé est de bons conseils, un seul bémol, il me parait un peu trop « manipulateur » envers l’autre, afin de lui bien vivre. Enfin ceci n’engage que moi.
    Il me semble que Mr Lacroix est très bien en la matière 🙂
    Très bonne soirée Elisabeth, merci pour ce riche partage, à bientôt !
    Bisous tendres

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    • Le juste milieu est une aptitude si difficile à appliquer dans la vie courante, surtout dans nos relations avec autrui car, comme tu le dis si bien, l’être humain est trop complexe. Je dirais, comme d’habitude, que « tendre vers » est déjà une excellente solution.
      Tu es bien trop fine et tu as détecté le côté sombre de Jacques Salomé 😀 ce qui ne change pas la qualité de son enseignement.
      Nous puisons dans différentes sources, afin de nous forger une opinion personnelle, et surtout la mettre en action.
      J’admire ta qualité du discernement…. bisous tendres, douce Fanfan

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    • Les ateliers du développement personnel, bien conduits, sont effectivement une grande aide au changement. Et si ensuite, nous continuons à travailler sur nous, les résultats arrivent et peuvent nous étonner….
      Merci pour ton témoignage, Flipperine

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  5. S’affirmer vis-à-vis de soi-même, je n’avais jamais vu les choses sous cet angle et pourtant c’est si vrai !! Cet article sur la nature du courage est vraiment très intéressant et instructif, comme toujours 🙂

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    • C’est vrai et si nécessaire, comme cette question : « qu’est ce que je veux vraiment ? ». Parfois, je ne suis pas tout à fait capable d’y répondre 😀 L’article est instructif pour ceux, qui, comme toi, savent se remettre perpétuellement en question…
      Merci, douce Biancat, bisous tendres

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  6. Coucou Eliza,
    Merci de ton passage « chez moi » ! je n’ai pas encore eu le courage de fermer définitivement mon blog, alors…. il est bloqué ! Plus envie de bloguer !
    J’espère que la vie est douce et généreuse avec toi et que tu es en pleine forme sous ce ciel gris mais pas si froid que ça cet hiver !
    Des gros bisous – Lili (mon adresse est bidon sur ce commentaire) !

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    • Oh, ma chère Lili, quel bonheur d’avoir enfin de tes nouvelles. Inquiète, je suis effectivement passée à plusieurs reprises sur ton blog mais il est privé depuis un bon moment. Cela me fait de la peine que tu n’aies plus envie de poursuivre mais si c’est ta décision, je la respecte, avec des regrets, tout de même…
      J’espère au moins que ta santé va mieux et que tu te portes pas trop mal.
      Je vais bien, heureusement, l’hiver n’est pas rude, comme certains l’ont prévu…
      Merci d’être passée, et j’espère que tu continueras à donner de tes nouvelles de temps à autres… tu me manques !
      Je t’embrasse tendrement, prend bien soin de toi

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  7. Mais le courage de dire non a toujours existé, non ? Quand j’ai eu 18 ans( en 76 ) j’ai dit non à mes parents, au chemin droit, sans brin de brin de folie ,qu’il fallait que je suive et je suis partie, à l’aventure, vivre ma vie en me débrouillant toute seule et j’ai continué plus tard à refuser des trucs qu’on voulait m’imposer 😉

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    • Bien sûr qu’il a toujours existé, Juliette mais la plupart de gens se conformaient à une vie formatée, tandis que de nos jours, la tendance à l’affirmation de soi est fortement encouragée. Les rebelles, surtout les femmes, n’étaient pas légion et leur émancipation fort difficile.
      Cela ne m’étonne pas de toi, d’être partie à l’aventure, d’ailleurs, tu n’as pas changée et j’espère que tu resteras toujours ainsi 😀

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  8. Excellent article….Magnifiques images …!
    J’aime beaucoup Jacques Salomé …ses pistes de réflexions nous amènent souvent ailleurs …
    Vers une profondeur insoupçonnée ou une confirmation de ce que je ressens et ce que je suis…
    Une pensée à effleuré mon esprit pendant ma lecture….Une pensée qui m’a donné raison d’avoir fait les choix que j’ai fait …!
    Merci et bonne soirée ma belle
    Tendresse
    Manouchka

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    • Je suis heureuse, chère Manouchka que cette lecture ait pu te confirmer tes choix de vie…
      De toute manière, tu es faite pour aller chercher dans tes profondeurs et en sortir de belles prises de conscience.
      Merci à toi, toute ma tendresse

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  9. Savoir s,affirmer… certes…. mais savoir s’assumer est tout un défi aussi.
    Je pense que cela devient le défi plusieurs d’entre nous en nos sociétés modernes. Je ne sais pas si cela est dû à notre éducation judéo-chrétienne, mais on a tellement peur de déplaire. Pour ne pas le faire, on a tendance à jouer « low profile » pour ne pas « déranger ».. plutôt se couler dans la masse.

    Par contre toute communauté perd son essence même si elle n’est pas animée par l’âme de chaque individu.

    En fait tout cela est une question de respect… du respect envers soi-même.

    Merci pour cet autre si intéressante piste de réflexion.

    Salutations sincères

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    • Merci à toi, Kleaude, tes réflexions invitent toujours à un approfondissement du sujet et j’adore ça 😀
      Je crois qu’il ne peut pas avoir de véritable affirmation de soi, si nous n’assumons pas qui nous sommes, sans cela, c’est « de la poudre aux yeux » et un jeu de rôles.
      Cette peur de déplaire, d’être rejeté, donc pas aimé, prend racines aussi bien dans notre éducation, surtout si elle est judéo-chrétienne, comme dans cette société qui ne tolère pas les différences. Sortir du moule demande beaucoup de courage mais surtout la conviction, que d’autres valeurs doivent être défendues : notre liberté de choix, notre façon d’être et notre envie de changer, soi d’abord et par extension la société.
      Nous sommes tous uniques et sans cette touche personnelle, l’âme du groupe s’en trouve appauvrie, comme tu le dis si bien… alors oui, respectons nous, dans notre unicité et la reconnaissance de notre valeur.
      Amitiés sincères

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  10. Article très intéressant…
    L »affirmation de soi dans le respect d’autrui » : c’est bien à ça que l’on souhaite arriver…mais que c’est difficile parfois !
    De savoir exactement ce qu’on veut, de pouvoir le dire sans agressivité, de ne pas se laisser déstabiliser par le « retour » pas toujours compréhensif…un vrai travail ! 🙂

    Il y a quand même, dans l’article, une phrase avec laquelle je ne suis pas d’accord (à moins que je ne la comprenne pas bien): « être courageux, c’est toujours être divisé contre soi-même »…j’aurais plutôt dit le contraire : « être courageux, c’est retrouver la cohérence avec soi-même » et ne pas renoncer à cette cohérence…

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    • Oui, Licorne, savoir exactement ce que l’on veut, peut sembler évident mais cela ne l’est jamais… surtout quand la communication passe mal et que les émotions prennent le pas sur la pensée cohérente, et nous font réagir en fonction de nos manques et blessures.
      J’ai aussi relu plusieurs fois cette phrase et effectivement, la proposition que tu fais est bien meilleure. A moins de comprendre, qu’il nous faille accepter notre constant déchirement entre les émotions et le mental et la dualité incessante.
      Mais l’objectif est tel que tu le décris : retrouver la cohérence et la garder.
      Merci pour ta sagesse

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  11. oh un sujet dans lequel je tourne un peu aussi avec l’astro et en info pile en te lisant encore Héros
    TechDays Flash | IT PROS vous êtes des héros
    ce mot qui est sur les langues en ce moment… le gamin de 8 an qui a sauvé les autres mais qui est mort… le héros qui a donné sa vie pour les autres.. mais lui est mort… faut il avoir le titre de héro ? sur les années 6 les super héros des BD qui reviennent en film, les mutants.. le fait Uranus en Bélier en 8 ou lien avec Pluton… cela me donnait génie génétique, donneur de sperme, nouvelle descendante.. modification et en carré au cancer et Jupiter croissance expansion.. à la fois changement et transformation et toutes ces séries canadiennes qui en parlent souvent…
    Avoir le courage d’être soi, s’affirmer, parler ouvertement, ne plus se soumettre…
    Ce qui m’amène à penser que la modification se fait à la fois mentalement et physiquement.. une grande mutation. Entre la Belle et la Bête ou c’est le militaire qui a subit des expériences et l’autre série ou dans l’équipe et ailleurs ce sont les sens, les activités sensorielles qui se sont hyper développées .la vue, l’oüie, l’odorat, la perception des ondes 6ème sens, le toucher …Enfin, ne n’ai pas tous les titres en tête là.. mais il y a pas mal de séries qui en parlent. Et de l’autre côté on observe la lutte contre la perversion ( ce qui implique de ne plus se laisser faire, oser s’affirmer aussi) mais il en reste beaucoup encore. et la peur pour la prise de pouvoir sur l’autre.. la manipulation.. et après tout être courageux c’est ne pas avoir peur.
    Le côté hybride et mutation est très présent… Depuis 1960 à nos jours, il faut voir déjà que notre apparence a déjà beaucoup changé… les corps et les visages…. déjà du rajeunissement et plus de longévité et mercure qui flotte entre Verseau liberté avant garde futur et les poissons spirituel , sauveur…. encore un truc de Héros.. c’est flou par moment, encore deux eaux.. et le poisson assez soumis.. mais aussi libérateur… dernière porte le cheval à bascule… et cela va commencer à s’affirmer en avril.. lorsque Mercure sera en bélier et comme Neptune (psy) l’accompagne c’est un peu normal de trouve ces sujets

    Changement de Monde, c’est changement de tout.. de civilisation et d’état d’esprit

    Le mars affirmation de soi en Balance diplomate est bien relié à l’esprit Mercure et Neptune
    Verseau indépendance etc…
    je ne vais pas continuer à développer .. Mais à mon sens cela vaut le coup d’observer . Parfois freiné, parfois accéléré mais cela se fait et je trouve cela passionnant.

    La psychologie est expansion.. qui fait du bien et qui est bon.. humm :!

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  12. il a fallu que j’en dise des « non » et j’ai eu les tests derrière ! ben, ça fait du bien d’arrêter de toujours négocier et d’avoir peur de perdre les autres, car le pb de fond est cette angoisse de ne plus être aimé 😉 merci Elisabeth

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