Comment faire face aux personnes toxiques ?

Tel que mentionné dans l’article précédent, apprendre à reconnaître et à faire face aux personnes qui vous empoisonnent l’existence est primordial pour votre propre santé physique et psychologique. En intégrant à votre vie les outils qui seront présentés, vous ne serez plus jamais la victime de personnes toxiques.

Gardez cependant à l’esprit que ces techniques n’accompliront probablement pas de miracle; il faut souvent beaucoup de patience et de tolérance avant que des résultats positifs se fassent sentir. Mais les êtres humains peuvent changer !

Surtout quand ils le veulent et, plus important encore, surtout s’ils deviennent plus conscients de leurs attitudes et comportements. Grâce à ces outils, qui encouragent une saine communication ou une meilleure gestion de vos émotions, vous verrez vos relations personnelles ou professionnelles s’améliorer, parfois de façon spectaculaire.

La technique de l’expiration de la tension

Respiration calme

Cette technique, fort simple, consiste à inspirer par la bouche pendant deux secondes, à retenir son souffle pendant trois secondes en pensant à la personne toxique, et à continuer de penser à cette personne pendant que vous expirez de toutes vos forces, jusqu’à ce que vos poumons soient vides.

Le but principal de cette technique est, selon toutes évidences, de parvenir à vous apaiser, spécialement lorsque vous vous trouvez en présence d’une personne qui vous irrite royalement L’auteur du livre vous suggère par ailleurs de répéter cette démarche jusqu’à ce que vous ayez complètement évacué la négativité de votre système.

Pendant que vous vous exécutez, non seulement vous ne commettez pas d’impair en disant ce qu’il ne faut pas dire, mais vous avez également le temps de vous préparer à contre-attaquer à l’aide d’une autre technique de votre choix.

La technique de l’humour 

Cette technique consiste, comme cela le dit, à répondre à des toxines verbales en ayant recours à l’humour. Il importe peu que la remarque paraisse stupide à votre interlocuteur, l’important est que vous la trouviez drôle. L’humour aide souvent à désamorcer les situations les plus délicates, tout en vous permettant de vous libérer de votre tension et de votre colère. Le seul pré-requis pour s’assurer de son efficacité est d’être rapide, de savoir répondre du tac au tac.

La technique du chasse-pensée

À utiliser conjointement avec celle de l’expiration de la tension. À chaque fois que vous pensez à la personne ou à la situation toxique, expirez en disant: « Chasse cette pensée », à voix haute ou silencieusement. Cet outil est particulièrement efficace lorsque vous ne cessez de ressasser des paroles ou des gestes qui vous ont affecté, comme c’est souvent le cas à la suite d’une rupture amoureuse tumultueuse.

La technique du désamorçage

 

Sumo et enfant

Toute en douceur, cette technique consiste à ne jamais perdre son sang-froid, si méchant, désagréable et mesquin que soit le comportement de la personne toxique envers vous. Restez calme, utilisez des termes apaisants et chaleureux et souriez. Comment y arriverez-vous face à autant de négativité, vous demandez-vous ?

Il suffit de vous rappeler que cette personne se comporte ainsi parce qu’elle se sent mal dans sa peau. En lui offrant votre soutien et votre affection, il est fort à parier qu’elle changera d’attitude à votre égard. Sinon, rassurez-vous, il existe d’autres façons de faire face à la bourrasque.

La technique de l’interrogation calme

Cet outil a comme but de montrer à la personne toxique, par une série de questions que vous lui posez, à quel point ses remarques ou son raisonnement sont absurdes. Quand vous recourez à cette technique, il est essentiel que vous parliez calmement et que vous donniez l’impression de maîtriser vos émotions. Très efficace auprès des gens qui portent des jugements gratuits sur les autres et sur les événements.

La technique de l’affrontement

Parce que parfois il est inutile de prendre ses gants blancs, cette technique consiste à dire franchement à la personne toxique ce que vous pensez de sa remarque ou de son geste. Cependant, lorsque vous affrontez ainsi quelqu’un, vous devez parler fort et clairement, afin d’être compris.

Cet outil vous permettra non seulement de vous faire respecter des autres – parce que vous dites justement ce que vous pensez, sans hypocrisie – mais aussi, de vous respecter davantage vous-même.

La technique du fantasme

Celle-ci devrait vous aider à relâcher votre tension en riant un peu, grâce à votre imagination. Nous vous la recommandons particulièrement lorsque vous nourrissez des sentiments négatifs à l’égard d’une personne que vous ne pouvez attaquer de front, comme votre patron. Imaginez-le alors dans un ring en train de se faire écraser par un champion poids lourd. Le soulagement sera peut-être de courte durée mais combien profitable !

La technique de la furie

Bien qu’on nous ait enseigné qu’il n’est pas joli de sortir de ses gonds, il faut parfois savoir le faire, car avec certaines terreurs toxiques, c’est la seule façon de se faire entendre. Toutefois, crier ne veut pas dire frapper. Toute forme de violence physique est absolument exclue. Rappelez-vous que cette technique s’applique uniquement dans les cas où rien d’autre ne semble fonctionner.

Et lorsque rien ne va plus ?

Tigre en colèreIl restera toujours une dernière technique à laquelle vous pouvez avoir recours, celle de la coupure. En effet, quand vous avez fait tout ce que vous pouviez, quand vous avez essayé en vain toutes les autres techniques, il ne vous reste plus qu’une solution : rompre définitivement, pour votre propre bien. Certaines relations ne marcheront jamais.

Il y a des gens dont les caractéristiques sont si toxiques qu’il est absolument impossible de vivre en contact avec eux.

Comment choisir la meilleure technique ?

À cet effet, nous vous suggérons de consulter Les différents types de personnes toxiques, dans l’article suivant. Il y est recommandé d’utiliser certaines techniques auprès de certains types spécifiques de terreurs toxiques. Mais en définitive, ce qui est le plus important, c’est d’avoir recours aux outils selon que vous vous sentez plus à l’aise avec certains qu’avec d’autres.

Quelle que soit la technique choisie, ce qui compte, c’est de dissiper efficacement votre colère et votre frustration, afin de ne plus souffrir.

En terminant, n’oubliez pas que le choix de la technique dépend aussi du rôle que la personne toxique joue dans votre vie. Certains outils sont très efficaces auprès des membres de la famille ou des amis, mais non recommandables dans votre milieu de travail.

Par conséquent, si votre patron est de type Dominateur, il est sans doute préférable d’avoir recours à la technique de l’expiration de la tension, combinée à celle du fantasme, plutôt que d’utiliser la technique de l’affrontement, qui risquerait d’entraîner votre congédiement. Sachez user de discernement à cet égard.

Marie-Josée Turcotte

Ces gens qui vous empoisonnent l’existence, Lillian Glass Éditon Marabout

A suivre…

63 réflexions sur “Comment faire face aux personnes toxiques ?

  1. Je reviens sur le sujet…, je ne sais pas si nous pouvons nous préparer car ….d’autres oiseaux de mauvaise augure ( comme s’ils se passaient le message de l’un à l’autre ) surgissent tout au long de notre vie , à peine en avons -nous terminé avec l’un , qu’un autre fait son apparition…, tous se présentent comme les meilleurs  » amis » (ies) du monde , quelle attitude faut-il adopter finalement , être méfiant(e) dès le premier abord ou faire confiance et se faire à nouveau pigeonner ?
    Parce que cette technique que je ne remets pas en cause s’applique surtout lorsque la personne toxique est démasquée …
    Je ne discerne plus très bien …si l’humain est foncièrement mauvais et tente de s’ennoblir , ou si de bon il finit par verser vers de bas instincts.
    Bonne soirée Elisabeth …bisous

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    • Je dirais, Maïa, que si ces oiseaux ont tendance de venir à toi, et là, je te prierai de ne surtout pas prendre mal ou croire que je suis dans le jugement, c’est parce que tu les attires, inconsciemment, par ta fragilité et par tes blessures profondes.
      Nous avons tous nos bourreaux mais parfois, nous restons dans le rôle de victime, pour des raisons très diverses, alors, la meilleure attitude et de ne pas regarder ceux qui nous font souffrir mais réfléchir à ce qui en nous permet que nous les laissons faire.
      Si je puis te recommander un article, que j’ai posté ici :
      https://tarotpsychologique.wordpress.com/2013/07/09/pervers-narcissiques-comment-sen-proteger/
      A la fin, il y a un lien vers les dossiers de « L’Express » très complet et bien fait, et à tout hasard, l’adresse d’un blog très précieux aussi car crée par une personne qui est « passée par là » et a mis des très bons articles et les témoignages passionnants :
      http://leperversnarcissique.wordpress.com/
      Quant à la nature humaine, le sujet est bien trop vaste, disons, qu’il est préférable d’être confiants mais tout en gardant sa capacité de discernement, et en développant au mieux son intuition, qui saura dire ce qui est bon pour nous. Et bien sûr, toujours et encore, l’amour et l’estime de soi…
      Et pour finir, tu es bien d’accord que toutes les épreuves que nous traversons, ce sont surtout les leçons de vie, non ?
      Tendres bisous, Belette, prend bien soin de toi

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  2. Bonjour,dans la voie du guerrier face à ces « gens » la première chose est d’abord d’ètre sur (intérieurement) de pouvoir vaincre ces personnages Donc voici deux conseils
    a) apprendre l’Aiki-Do sport de défense ouvert aussi bien aux hommes qu’aux femmes,jeunes ou vieux (lles) qui progressivement mème dans les rèves donne une grande confiance en soi.
    b)devenir magicien (e)alors bonjour les dégats…

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      • Merci vous avez bien compris ce que je voulais dire,l’important est de savoir que vous ètes véritablement « fort »(e) je dit aiki do car c’est un sport de « défense » à la différence d’autres…
        L’orsque je dis « magicien » c’est une simplification en réalité je parle d’un ètre qui maitrise quasiment tout tel « Don juan Maltus et ses amis » dans l’oeuvre de Castaneda, Je sais que ce genre de personnage existe mème dans nos contrées…Il y en à mème beaucoup plus qu’on le pense.L’ètre humain étant d’une intelligence si extraordinaire…

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    • Non Elisabeth je ne le prends pas mal et effectivement j’ai  »accepté » (bien que …je me suis toujours défendue bec et ongles ..je n’ai jamais pris un rôle de personne  »soumise’ …) d’endosser certaines choses …pourquoi ? la toute première chose est que j’ignorais tout de ces troubles de la personnalité …, quand on s’en rend compte , il est déjà  »trop » tard ( si c’est une relation d’ordre affective ) l’attachement ( dans les deux sens du terme ) est là…
      Ce n’est qu »avec le temps , le recul , une analyse de la problématique ( les automatismes de ces personnes ) que quelque se passe …que l’on refait surface pour …adopter un autre comportement …
      Étrangement je ne laisse jamais faire … mais je pense que ces personnes ont du flair , suivant les sujets de prédilection de la future ‘proie’ ( si ça se passe notamment sur les espaces virtuels), ils savent comment  »aborder » , accrocher …
      Comme ils le font en douceur, sous forme d’humour ou d’être eux aussi intéressés par tel ou tel autre sujet , il est très difficile de se méfier de premier abord …ce n’est qu’après que l’on observe mieux , que l’on à même de se  »parer » mais avant cela, ils ont déjà eu le temps de faire du  »dégât’ .
      Merci pour les liens j’irai voir …mais je t’assure que j’en ai déjà dévoré pas mal des articles à ce sujet …
      Et pourtant … :/
      Je ne dois plus tolérer de dérapages et ce dès le début (manque de respect d’une manière ou d’une autre déguisé derrière de l’humour par exemple) ces gens se présentent souvent comme les meilleures personnes qui soient (en parlant d’eux-même), ne nous veulent jamais que du  »bien » …hum ……
      Lassée de ces fausses amitiés , de ces échanges (virtuels) où en fin de compte on se dit qu’encore une fois on a eu affaire à un (e) manipulateur (trice) …donc…dès que je vois que ça prend une tournure grossière , adieu ! ( avant je me culpabilisais d’être trop radicale , ou de devoir me faire rêche dans mes paroles …pour me faire respecter ) Mais c’est un travail pénible sur soi-même quand notre nature est tout autre.
      Oui , des leçons de vie certes , mais par moment ça ressemble à de grands coups de latte sur les mains …
      Bisous et bien belle soirée à toi 😉

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      • Qui n’a pas été un jour « victime » d’un manipulateur, voire a pu être « toxique » pour l’autre, sans s’en rendre compte ?
        Et cela fait partie de leur façon de nouer la relation, en se présentant sur leur meilleur jour, pour ne révéler leur nature véritable qu’une fois le lien bien établi. D’autant, si la rencontre est virtuelle et nous ne pouvons pas nous rendre compte des choses qui nous auraient averties si nous les avions en face.
        Puisque tu as bien approfondi le sujet, tu sais comment ils fonctionnent et tu as vu les dégâts de ces relations, surtout sur les personnes sensibles, comme toi.
        Mais la fermeté est le seul moyen de se faire comprendre, et je ne crois pas que s’affirmer soit aller contre sa nature véritable…
        Gardons notre tendresse pour ceux qui la méritent et défendons-nous des « nuisibles », puisque tu sais le prix à payer, si on continue à être gentil…
        La vie nous donne parfois des leçons très dures mais je crois que ce sont celles qui nous font le mieux avancer…
        Bisous, Maïa, tu mérites vraiment le meilleur

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      • MaaiA faut faire très attention sur la toile et ne surtout pas tombée amoureuse car effectivement ils sont en quête de leur proie et une fois bien éprise ben on souffre sérieux eux pas que se soit il ou elle bien souvent en couple faire très attention il y a quelque annése j’ai vu beaucoup de femmes quelques hommes mais peu tombée dans leur griffes et ça a fait très mal jusque à un suicide je prévenais mais voilà quand l’illusion est bien amorcée foutu bien à toi Fleur

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        • En réponse à fleurindigo.
          Le problème est que ce genre de chose ne prévient jamais , ça se fait presque à notre insu , sans recherche aucune de quoi que ce soit au départ …peut-on réprimer ses sentiments ? ce n’est que lorsque la relation s’est avérée ne pas être le rêve idéalisé que l’ont devient plus prudent (e par la suite …mais avec le temps , même s’il y a eut souffrance , on se dit que tout cela était un »exercice » » une épreuve » un »cap » à passer avec bonne ou mauvaise mention …ne pas s’arrêter aux désillusions que celle-ci a engendré mais aux conclusions que l’on en retire , et évoluer en fonction de la déduction que l’on parvient à en retirer , » Pourquoi dois-je vivre cela? » » qu’elles sont les erreurs à ne plus reproduire ? » étais-ce là une épreuve à vivre non seulement pour m’aider dans mon cheminement personnel mais également dans celui de la personne qui manipule ? » tout dépend comment nous réagirons par la suite …, oui évidemment cela demande un caractère assez fort ou une grande capacité d’analyse, de remise en question …mais d’une manière comme d’une autre on en sort jamais »indemne » …soit plus fragilisée encore , soit plus forte . Mais il faut impérativement passer outre du ressentiment , de la haine …parce qu’elles ne feront que nous ralentir , et ne plus s’appesantir sur ses douleurs , juste essayer d’avancer du mieux possible , et envoyer de l’amour à cette personne qui au final en a peut-être encore plus besoin que tout autre . Mais tout cela prend un certain temps .., merci de tes intentions ,.Maïa

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          • Un manipulateur t’étudies MaiA c’est un merveilleux psychanalyste si on veut et en te dévoilant il te fer voilà ce qui se passe et tu sera toujours la fautive ça sera pour cette personne jamais sa faute belle journée Fleur

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  3. Merci …Vraiment merci ….
    J’ai beaucoup aimé cet article …qui offre des pistes des plus utiles pour ces situations parfois tellement délicates …!
    Bon weekend ma belle
    A très bientôt
    Tendresse
    Manouchka

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  4. Il fait peur l’énorme sumo ! Mais David n’a-t-il pas vaincu Goliath ? J’aime la technique de l’affrontement, car il ne s’agit pas d’être une mauviette. Selon moi, il est important de dire que l’on est pas dupe. Ensuite, une fois la personnalité bien cernée, on laisse tomber, car je ne crois pas qu’une personne manipulatrice, toxique, parviendra complètement à se débarrasser de son comportement. Elle donnera le change un moment, mais restez sur vos gardes ! Elles ne sont pas totalement dignes de confiance. La trahison, la tentative de manipulation guette. Je suis trop dure ?

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    • Non, tu n’es pas trop dure, tu es juste. Comme tu dis : « il ne s’agit pas d’être une mauviette » et savoir se positionner fermement, face à celui qui cherche à nous manipuler, est le signe de discernement et aussi la façon de faire comprendre à la personne que l’on ne rentre pas dans son jeu. Lui dire ses quatre vérités peut être utile car, même si elle ne changera pas, elle saura que nous ne sommes pas dupes.
      Il ne s’agit pas de vivre dans la méfiance mais de bien exercer sa capacité de discernement et préserver son intégrité.
      J’aime bien le rappel de David qui a vaincu Goliath, merci, Yveline…

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  5. Bonjour Elisabeth, tu abordes un vaste sujet. J’ai souvent constaté que les personnes toxiques ne sont pas consciente de leur attitude et qu’il est préférable de les tenir à bonne distance. L’humour, le conte de fée, le gros chien lol, autant de petits « trucs » pour rester « vivant » mais avant que l’autre change……

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  6. La technique de la coupure est celle que j’ai toujours privilégiée même si elle est la plus douloureuse pour soi-même puisqu’on doit faire le deuil d’une relation. Cela dit, je remarque que l’âge aidant, ce choix a tendance à se renforcer. En suis-je devenu prisonnier? Ou est-ce dû au fait que je deviens de plus en plus authentique et tourné vers l’essentiel? Quoi qu’il en soit cet article a le mérite de m’obliger à me questionner sur mes stratégies de défenses.

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    • Je suis heureuse que cela t’incite à te questionner, Musael. Comme il est difficile de savoir à quel genre de personnes tu as eu affaire, toi seul peux fournir la réponse. La coupure peut être douloureuse mais certaines relations n’apportent rien de bon, surtout à celui qui, comme toi, désire demeurer authentique et se tourner vers l’essentiel. Même si tu n’es pas certain de la justesse de tes choix du passé, les regrets ne servent à rien, il n’y a que les leçons à en tirer. Et à présent, tu agiras en pleine conscience

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  7. Je ne suis pas trop d’accord avec ces nouvelles tendances qui culpabilisent l’autre, car il s’agit bien là de cela.

    J’entends souvent parler, par exemple, de pervers narcissique. Le truc c’est que la dénonciation du pervers narcissique est une façon de se placer vis-à-vis de l’autre qui fait étrangement penser aux méthodes de la perversion narcissique. Là, je ne suis pas loin d’admettre que le dénonciateur, au moment où il dénonce, entre dans le processus même qu’il dénonce. La conclusion est-elle donc que tout le monde est coupable ? Non, bien au contraire. Ainsi, je trouve totalement malsain, mais vraiment TOTALEMENT le fait – et je parle de comportement – de parler de personne toxique. C’est une étrange façon de régler ses conflits qui plaira à toutes les personnes qui nient et fuient et surtout veulent culpabiliser l’autre.

    Prenons un exemple. Une jeune femme a connu une enfance difficile, principalement, croit-elle, à cause de son père.

    Elle pourrait être plus heureuse mais n’y parvient pas. Elle pense que son malheur est à cause de son père. Pourquoi le pense-t-elle ? Pour deux raisons, la première, c’est que c’est en partie vrai, la seconde, c’est parce que cette croyance lui évite d’agir pour changer. Admettons que pour changer elle doive aller chaque jour dans un lieu, mais qu’elle ne veut pas, au fond d’elle, y aller. Elle ne le perçoit pas aussi clairement, elle va engendrer un processus pour lui éviter d’y aller. Le fait de penser que son père est responsable de tous ces malheurs fait qu’elle n’a pas besoin, croit-elle, d’aller dans ce lieu : ça ne changera rien, la cause de mon malheur c’est mon père, dira-t-elle, alors que cette croyance est la partie émergée du déni et de l’évitement. Puisqu’elle n’a pas envie d’y aller, elle va se faire croire qu’elle en a pas besoin, résultat, elle parviendra à ne pas y aller ET à ne pas culpabiliser, car la conscience, quand ce qu’elle nous dit nous dérange, doit s’éteindre et nous savons très bien mettre en place les mécanismes pour ne plus l’entendre. La fausse croyance en est un qui est engendré par le déni.

    Maintenant, elle a un copain. Elle voudrait bien au fond, que son père reconnaisse sa souffrance et qu’il l’a console. Tout cela reste là, en fond, à peine perceptible, d’ailleurs elle ne le perçoit pas. Nous savons tous que pour avoir une chose il faut parfois en avoir besoin, ou manifester un besoin. Parfois, aussi, la manifestation du besoin est notre façon de demander ce dont on a besoin. Pourquoi ne pas le demander directement me dira-t-on ? Eh bien, parce que nous pouvons avoir un besoin accompagné de celui d’être entendu dans ce besoin. Les besoins de l’enfance se caractérisent souvent ainsi puisque l’enfant reçoit sans demander, c’est important. Alors, nous allons nous replacer dans le contexte pour, d’une part, recevoir ce qui nous a manqué et, d’une autre part, le recevoir de la façon qui nous aura manqué. Souvent, le besoin et la façon de le recevoir font deux besoins : le besoin en lui-même, comme le besoin d’affection on va dire, et le besoin d’être entendu, donc le besoin que l’autre voit que nous voulons de l’affection, sans le demander.

    Ainsi, si j’ai insisté sur ce besoin d’écoute qui engendre la satisfaction d’un besoin sans le demander, si j’ai insisté sur le fait que les manques de l’enfance peuvent se manifester en double, du besoin accompagné de sa forme, celle de le recevoir sans le demander, c’est que cette particularité va engendrer la posture selon laquelle nous allons croire qu’il sera plus facile de recevoir ce qui nous fait défaut. Comme quelqu’un qui veut à manger, mais sans le dire, il va essayer, la plupart du temps cela sera inconscient, d’adopter la posture de l’affamé. Eh bien, dans la relation, cela fait que l’on pourra se placer en victime et donc toutes les situations vont être perçues, vécues et se manifesteront selon cet angle de vue, selon le besoin que l’on aura puisque, toujours présent, nous ne le perdrons pas de vue.

    C’est là que c’est dangereux et c’est là que l’autre pourra être culpabilisé, sans bien même en être responsable. Si une personne que l’on place comme étant perverse narcissique – souvent on parle plus de pervers narcissique d’ailleurs, visant les – pères – euh non les hommes – elle ne pourra, de fait, pas se défendre avec mes arguments comme d’autres, car elle sera accusée de vouloir manipuler, de vouloir retourner la situation voire culpabiliser. Donc elle se trouve coincée. Cela me touche personnellement car j’ai imaginé beaucoup de situations  » claustrophobiques  » c’est-à-dire des situations étau ou paradoxales où, quoi que l’on fasse, on se retrouve face à un mur. Ici, je parle du mur de l’incompréhension, celui que ce terme place, celui que certaines personnes, pas toutes j’ose l’espérer, peuvent placer. Ici, je parle des situations qui engendrent un paradoxe. Je plains les personnes coincées dans ce paradoxe. C’est pour cela qu’il faut être vigilant. Quand un diagnostic est posé, car quand on dit  » c’est un pervers narcissique  » ! on pose un diagnostic, quand c’est le cas, il faut se méfier, que l’on en soit témoin, victime ou que l’on en soit l’auteur car seul un psy pourra le poser. L’autre, même s’il a peut-être raison, et surtout raison de vouloir se protéger quand il sent sa sécurité mise à mal, ne doit pas poser de diagnostic. En le faisant, il agit d’une façon curieuse, contradictoire et dangereuse. Le pervers narcissique pourra utiliser cette faille ainsi engendrée pour la retourner contre elle :  » vous voyez elle se fait psychiatre, elle me pose des diagnostics, et après c’est moi qui la manipule… « . Donc prudence.

    Dans ces histoires les mots sont importants et l’on doit faire attention en les utilisant et toujours garder un peu de recul. Par exemple, quand on dit  » c’est un manipulateur  » ça sera la plupart du temps faux. Je ne dis pas que ce n’est pas possible, mais que la définition du manipulateur n’étant pas la même pour tous, la nôtre sera toujours différente de celle d’une autre personne, donc, pour elle, il ne sera pas un manipulateur selon ce qu’elle entend pas ce mot. Aussi, on pourrait facilement rétorquer : mais toi aussi, mais vous aussi, mais en fait tout le monde en est un ! En effet, puisque tout le monde manipule. La séduction, pour ne citer que cela, que l’on entretient dans nos rapports aux autres est une forme de manipulation.

    Les manques de l’enfance peuvent engendrer un comportement de victimisation. Ces comportements peuvent forcer l’autre à se défendre, ne serait-ce que pour s’extirper d’une position désagréable, celle du bourreau, celle du coupable. Pour être tout à fait clair, quand une personne essaie de s’extirper de cette sale situation elle peut ressembler à s’y méprendre à la définition que certains pourraient donner du pervers narcissique, mais n’en sera pas forcément un, même si elle peut en être un aussi. Le psy essayera sans doute de tisser un lien de cause à effet afin de savoir si le comportement de la personne est ou n’est pas légitime. De toute façon, il est assez rare que nous soyons foncièrement une chose. Les termes cachent parfois une raison plus précise. Il pourrait y avoir des termes plus appropriés. Les termes que l’on utilise sont ceux qui montrent, non pas forcément ce qui est, mais ce que l’on perçoit, non pas la réalité, mais ce que l’on perçoit de la réalité. Ils incluent donc forcément une part de subjectivité. Voilà pourquoi il est plus prudent, d’une part, de ne pas chercher à culpabiliser l’autre, alors, au lieu de parler de  » personne toxique  » on pourra parler de relation toxique ou de comportement toxique, ainsi, on s’inclue dans la possibilité d’avoir eu, d’avoir, ou d’avoir un jour ce comportement, et aussi on ne s’exclue pas de nos responsabilités. Cette exclusion sera récurrente chez les personnes qui auront un manque qui demande, pour être comblé, d’être la victime. Accepter sa part de responsabilité c’est refuser d’être victime ; en même temps c’est refuser que l’on soit coupable entièrement, alors sortir du schéma bourreau / victime, ce n’est pas toujours aussi simple, et, aussi, sortir du processus qui pourra nous donner ce besoin, dans notre croyance. Personne ne souhaite s’extirper d’une situation quand celle-ci nourrit un besoin, c’est pourquoi tout ceci est délicat.

    Le mieux reste donc encore à séparer ce qui nous appartient et ce qui appartient à l’autre et, ce qui nous appartient à tous les deux. La relation appartient à deux personnes. Qui peut prétendre que sa communication, avec l’autre, est parfaite et irréprochable, donc, forcément, ça ne peut qu’être l’autre qui a 100 % tort et qui est 100 % responsable ? Qui peut le prétendre ? Pourquoi, quand nous parlons de personne toxique, nous ne nous remettons pas en question, sauf dans le fait de les éviter, mais jamais dans le fait que l’on peut, éventuellement, avoir une responsabilité, même infime, dans le mauvais déroulement de la relation. Parfois, c’est simplement la relation qui est toxique, ce qui veut en fait dire que les besoins de l’un ne comble pas ceux de l’autre et inversement ; aussi que les besoins de l’un nuisent à ceux de l’autre ET inversement.

    Assurément, je n’aime pas, mais alors pas du tout cette tendance à accuser l’autre comme seul responsable de nos maux. Cela peut nous être nuisible comme je l’ai expliqué, par le fait que cela peut nous cacher une part d’une réalité que nous ne souhaitons pas voir et aussi être nuisible pour l’autre qui peut être accusé et culpabilisé, à tort. Chaque homme porte déjà le poids de la misogynie des autres, de leur machisme, des traitements qui ont pu être fait dans le passé aux femmes, en fait, l’homme est déjà coupable d’être un homme et le simple fait d’être homme le rend coupable de ce que tous les hommes font par voie de généralisation et par facilité. La mode du pervers narcissique est, sans doute, un moyen de plus de le rendre coupable et de le mettre face à un mur, ou, face au paradoxe suprême : la culpabilité innée.

    Bonne journée.

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    • Bien que tu décrives très justement la posture de la victime et qu’il est indéniable que beaucoup de personnes l’adoptent, pour s’éviter de travailler sur elles et prendre leur vie en main, cela ne change en rien le fait que les personnes toxiques existent, ainsi que les pervers narcissiques. Ces derniers sont d’ailleurs des cas cliniques, bien répertoriés par les psychiatres, avec des comportements qui obéissent à certaines règles.
      Et dire qu’ils sont l’invention de ceux qui ne prennent pas leurs responsabilités, est une négation des souffrances que leurs victimes ont subies, parfois au risque de leur propre santé mentale.
      Bien évidemment, nous les attirons quelque part, par nos manques et blessures et surtout, si nous demeurons longtemps sous leur emprise, cela équivaut à être une victime consentante. Et encore, c’est bien plus complexe que ça, je dessine juste des grandes lignes car des milliers de livres et d’autres publications et témoignages vécus confirment ses propos.
      Et il ne s’agit pas de « dénoncer » pour se déculpabiliser mais de faire un constat lucide.
      Dans l’exemple que tu donnes, la femme vit effectivement en état de victime, accuse les autres de ses malheurs, refuse de prendre sa part de responsabilité et diriger sa vie. Mais nous avons tous des blessures d’enfance, plus ou moins graves, certains en font leur force, d’autres continuent à subir.
      Le déni et l’évitement sont effectivement des postures fort courantes mais elles peuvent cacher aussi un traumatisme insupportable, comme un abus sexuel, voire l’inceste ou autres traitements inhumais, physiques ou psychiques. Tu admettras, que vivre heureux après, est bien trop difficile.
      Pour surmonter sa souffrance, il est vital de l’exprimer, la reconnaître pour pouvoir la surmonter. Et l’aide d’un thérapeute compétent est indispensable mais surtout une sorte de « validation »… s’entendre dire que l’on a été abusé et que le droit de le dire, voire s’en plaindre, dans le premier temps, est nécessaire, pour que la souffrance ne reste pas un poison intérieur. La libération par la parole est la première étape pour guérir et si quiconque nie notre douleur il enfonce davantage le couteau dans la plaie à vif.
      L’enfant ne reçoit pas toujours, et pas nécessairement ce dont il a besoin, en plus il ne peut pas demander, il est petit…
      L’adulte le peut mais si son enfant intérieur est blessé, il cherchera à combler ses manques d’une manière inconsciente, ce qui peut le faire tomber dans des pièges. Et là, soit il fait un travail nécessaire et tire les leçons de ses épreuves, soit, effectivement, comme tu le dis il continue à accuser l’autre.
      Quant à la part de subjectivité, je suis d’accord, personne ne perçoit les situations ou les personnes de la même manière.
      Le recul et le discernement sont essentiels mais préserver sa santé mentale et son équilibre l’est tout autant.
      Personne n’est jamais « coupable » à 100%, les responsabilités sont partagées et si tu avais lu les commentaires, tu verrais que nous nous interrogeons tous, dans quelle mesure nous pouvons être nuisible à l’autre.
      Et nous sommes bien d’accord, que ce sont souvent les relations qui sont toxiques. Personne ne cherche donc à fuir ses responsabilités, juste à se préserver, tout en se remettant en question.
      Je rajouterai juste, que si le pervers narcissique se conjugue au masculin, les femmes ne sont pas exclues de cette catégorie.
      Voilà, j’ai fait au mieux pour te répondre, cela n’engage que moi, j’ai bien entendu ton opinion, elle contient beaucoup de justesse et de toute manière, c’est la tienne, donc je la respecte.
      Avec toutes mes amitiés…

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      • Merci pour ta réponse claire et complète.

        Il y a une chose qui me dérange dans l’étiquette quand elle peut tout aussi bien, par moment, ne pas être utilisé. Que l’on dise  » c’est un voleur  » ou  » il a volé  » semble dire la même chose, pourtant, c’est tout à fait différent. Un voleur l’est hors de ses actes, quand il vole mais quand il ne vole pas également, tandis qu’un vol n’est que ce qu’il est, il ne subsiste pas hors du fait. Cette posture change le regard. Il y a un article qui a été posté après celui-ci qui informe avec des étiquettes. Je préfère voir pointé un comportement plus qu’une personne. Une personne n’est pas, à mon sens, son comportement. On est pas un voleur parce qu’on vole à moins que nous le soyons quasi tous ? Moi j’ai déjà dû voler dans ma vie, donc je suis un voleur ? C’est ça le risque ! Si voler fait de nous un voleur, alors, je suis un voleur. Mais, dans mon esprit, je suis plus une personne qui, peut-être, un jour, a volé. Cela ne me transforme pas dans ma définition même par mon acte, ainsi, j’ai plus de chance de changer, puisque, dès lors que je ne commets pas l’acte, je n’y suis plus identifié.

        Je vais parler concrètement. Sur Doctissimo, un forum bien connu, il suffit à n’importe qui d’aller y faire un tour pour se rendre compte que de faux diagnostic de pervers narcissique sont posés à tour de bras par des personnes qui n’ont pas la compétence requise pour le poser. Maintenant on peut se poser quelques questions en commençant par celle-ci : est-ce que l’on doit nommer en ces termes précis ce qui nous arrive ? En fait, est-ce qu’une victime qui peut tout dire, qui dira tout mais n’utilisera pas le terme  » pervers narcissique  » ne sera donc t-elle pas sauvée pour autant ?
        Si j’insiste sur ce point c’est parce que le faux diagnostic est dangereux et pas forcément et absolument nécessaire, s’il l’était, eh bien ça ferait sans doute partie d’un dommage collatéral mais ça ne me semble pas être le cas. Dire qu’une personne est pervers narcissique est dangereux car, au vu de ce qu’elle est censée être, d’après les symptômes et la description qui en est faite, elle ne pourra pas se défendre. Pourquoi ? Parce que le diagnostic enferme l’autre dans un paradoxe duquel il aura sans doute du mal à s’en sortir. De plus, cela risque de lui ôter le droit fondamental à se défendre car, de fait, peu importe ce qu’il aura l’idée de dire et comment il aura l’idée de le dire, pour se défendre, ce sera perçu sous le prisme de la manipulation, donc, le paradoxe est le suivant : plus c’est convaincant plus c’est que la manipulation est présente MAIS moins c’est convaincant et plus on a raison de croire que c’est un pervers narcissique. Il est là le danger pour les personnes qui seraient, à tort, diagnostiquées par d’autres personnes incompétentes en la matière ( de poser un diagnostic ).

        Je sais que des diagnostics se posent chaque jour par des personnes n’ayant pas la compétence de le poser. Il y a donc forcément un taux d’erreurs. Je ne dis aucunement ici que les victimes ne doivent pas se défendre, ce que je dis exactement, c’est que, s’il est possible de se défendre en évitant de prendre un risque d’engendrer des victimes supplémentaires, eh bien pourquoi pas ?

        Malheureusement, au rythme où vont les choses, nous trouverons dans peu de temps, un film, un témoignage, un livre ( si ce n’est déjà fait ) d’un homme – car ils sont tellement plus représentatifs – qui aura beaucoup perdu à cause du paradoxe dans lequel il sera tombé. Si je pends à ces victimes-là ce n’est pas pour cela que je ne pense pas à celles qui sont victimes de pervers narcissiques ou d’autres comportements nuisibles, car je peux, je crois, être sensible à plusieurs causes à la fois. Ici, je parle de celle qu’on défend le moins, voilà pourquoi je prends cette position plutôt qu’une position plus large et plus proche, j’imagine, que celle qui se trouve ici comme ailleurs.

        Bonne soirée. 🙂

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        • Merci pour ces ressentis particuliers, je comprends ta position car tu es soucieux de préserver l’équilibre et défendre les personnes accusées à tort. Les erreurs du jugement sont fréquentes et souvent l’accusateur est lui-même une personne toxique.
          Cataloguer quelqu’un en fonction d’un acte qu’il a commis, est ne pas prendre en compte la totalité de sa personnalité et les motifs de ses agissements.
          Et tu as raison en disant qu’il est préférable de parler des comportements que de mettre les gens dans les cases.
          Mais, dans ce genre d’articles, la schématisation est un peu inévitable, tout en sachant que ce n’est qu’une trame qui demande une lecture plus subtile.
          Je ne prône nullement le jugement, juste la compréhension et le discernement, en commençant par soi. Et les étiquettes sont fort dangereuses.
          Ton souci d’équité est fort louable car si nous défendons les victimes, ceux que l’on qualifie de bourreaux ont aussi des raisons qui les poussent à agir ainsi, et ce ne sont pas des gens heureux ni équilibrés.
          Mes amitiés et bon week-end à toi

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    • Encore une très juste remarque, Coquelicot, même si nous sentons que la personne est toxique, nous pouvons chercher la « faute » en nous, et nous poser des questions qui ne mènent nulle part, au lieu de faire le constat lucide et nous positionner fermement…

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  8. Je pense les avoir toutes essayées….et finalement c’est bien la dernière qui s’est avérée la plus efficace….ces personnes parviennent de manière si « subtiles » à retourner les situations toujours à leur avantage , que tôt ou tard ils parviennent à vous déstabiliser …et je ne pense pas qu’ils se remettent beaucoup en cause …puisqu’ils « fonctionnent » ainsi au quotidien …tout leur apparaît donc normal les concernant. Ne plus fléchir …devant eux c’est tout ce qu’ils aiment…rien ne peut les rendre plus heureux de leur toute puissance …Un pervers narcissique par exemple…peut vous bousiller si vous êtes faible de nature….ce ne fut pas mon cas . 🙂 Bisous Elisabeth merci de cet article intéressant, on en a jamais fait le tour de ces personnes …( moi je dirais « monstres » mais bon…)

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    • Si heureuse de te « revoir », douce Maïa…
      Ton analyse est si juste et je sais que tu parles de ton vécu, alors, ravie que tu t’aies libérée de cette personne, qui d’après ta description ressemble fort à un pervers narcissique. Et si les gens toxiques peuvent changer, le PN c’est un malade qui ne se remettra jamais en question et peut détruire celui qui se laisse faire. Alors oui, la coupure définitive est la seule solution.
      Tu as su garder ta force et tu n’as pas fléchi, alors félicite toi pour ton courage.
      Merci pour ton passage, cela me rend si heureuse de te savoir libérée.
      Toute ma tendresse

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      • Oui c’était encore pire que ce que je pensais ….mais j’avais déjà eu pas mal d’indices , je crois que j’ai fait du déni , je n’ai pas voulu voir qu’il s’agissait de ça , j’ai repoussé la rupture le plus loin possible jusqu’à l’essoufflement…. et puis voyant que les mêmes schémas se répètent à l’infini …la lassitude s’installe et heureusement c’est elle qui sauve ! même si la libération laisse tout de même quelques séquelles , avec le temps elles s’amenuiseront …c’est déjà bien en cours. Pour mes passages, oui excuse-moi …c’est vrai que je ne passe plus beaucoup sur les espaces WP ….j’essaie de ne plus passer trop de temps sur l’ordi …et de retrouver mes « repères » là où je les ai laissé il y a 4 ans …. 😉 bisous , tendresse aussi Elisabeth…

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        • Tu as une belle lucidité, Maïa car tu sais reconnaître que quelque part tu étais dans le déni. Mais se trouver dans ce genre de relation révèle tous nos manques, blessures et désirs inassouvis, surtout quand les sentiments entrent en jeu. Et souvent, nous croyons pouvoir changer l’autre.
          Il faut du temps pour constater que c’est impossible et cette lassitude des efforts faits en vain, nous fait prendre conscience que la situation est sans espoir.
          Bien sûr qu’il reste des séquelles mais je te sens confiante, avec le temps et surtout cette conscience nouvelle tu guériras vite.
          Tu n’as vraiment pas à t’excuser de quoi que ce soit, si je t’ai exprimé mon bonheur de te revoir, il est sincère mais je serai encore plus heureuse de te savoir reprendre tes bonnes habitudes et te ressourcer dans ce que tu aimes faire. Cela participera à ton équilibre retrouvé aussi. Vis dans la paix et la joie et prends bien soin de toi. Toute ma tendresse…

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          • Oh excuse-moi Elisabeth …de ne pas avoir répondu encore à ton commentaire…( je reviens sur Word Press , finalement FB ne me ressemble pas …il n’y a aucune création possible , c’est froid …et limité …donc j’ai refait un nouveau blog …mais je ne sais pas comment vous inviter …et je ne sais pas si en cliquant sur mon avatar vous parviendrez à mon nouveau site …) je vais te mettre le lien ici (http://labelettemaia.wordpress.com/ (on verra si ça marche ) Bon concernant ta réponse …, Oui au bout d’un moment comme tu dis , on se lasse d’essayer et de constater que les murailles dans lesquelles s’est enfermé la personne ,( car s’en est) sont en béton armé…. , guérir …je ne sais finalement si on guéri tout à fait .., et puis que sait-on de notre ‘programme’ sur cette terre ? si nous l’avions choisi comme tel , il ne nous en souviens plus …, certaines rencontres ne sont pas de purs hasards , même quand celles-ci s’avèrent catastrophiques …il y a forcément un truc à comprendre , c’est un examen à passer , pour mesurer notre capacité d’endurance , de pardon ou d’Amour tout simplement , de cet Amour inconditionnel vers lequel nous devons tendre …C’est mon cas , je n’ai aucune haine .C’est ainsi et j’accepte. Je t’embrasse bien fort , porte-toi bien .

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            • Surtout pas d’excuses entre nous, Maïa, je suis si heureuse que tu sois de retour ici, tu m’as manquée.
              Je me suis abonnée à ton blog, et quant aux questions techniques, pour que les lecteurs puissent arriver chez toi, il faudrait que tu commentes avec l’adresse de ton blog et non pas avec un mail, que je suis le seule à voir, rassure toi 🙂
              Je ne crois pas que l’on puisse guérir de tout, certaines blessures restent mais nous pouvons les cicatriser, avec du temps et surtout beaucoup de patience, d’acceptation, de douceur et surtout de l’amour de soi.
              Et, comme tu dis, ces rencontres ce sont des leçons de vie, que nous nous attirons, souvent en fonction de nos failles.
              De tes épreuves, tu as tiré de beaux enseignements, tu as pardonné et tu tends vers cet amour inconditionnel.
              Prend bien soin de toi, je t’embrasse avec toute ma tendresse

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  9. merci pour ces bons conseils, je constate que j’ai déjà bien avancé puisque le « chasse cette pensée » je lai expérimenté et il fait du bien … la respiration aussi puisque je fais de la méditaiton quotidiennement
    là je suis dans la coupure donc le chemin est bien engagé
    votre soutien depuis mon 1er message est continuel
    merci ❤ Bisous

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    • Remerciez vous car vous faites de votre mieux pour gérer cette situation délicate et la méditation vous aidera à vous reconnecter à vos forces, pour continuer à avancer sur votre chemin.
      Je vous soutiens, bien sûr mais c’est vous qui faites le travail 🙂
      Continuez ainsi, je vous embrasse

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  10. Ah! Mais voilà tout un manuel d’instruction! Le parfait manuel de l’utilisateur. À chacun sa techniques et ses alternatives selon les confrontations et l’évolution de la situation.

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    • Selon nos ressentis et nos possibilités aussi car, nombreux sont ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas se libérer de cette emprise, pour les raisons qui leur appartiennent.
      Mais les « outils » sont nombreux, à nous de faire le bon choix…

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  11. On a tous rencontré au moins une fois dans sa vie une personne toxique. Il est difficile de s’en défaire car elles sont capables de manipulation mentale. J’essaierai l’une de ces techniques si jamais l’occasion se présentait.
    Dans son livre,  » libérez la créativité qui est en vous », Julia Cameron suggère elle aussi d’éloigner les personnes toxiques qui ne supportent pas que d’autres s’épanouissent dans une activité créative. Douce nuit Elisabeth.

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    • Tout le monde en a fait l’expérience, et en fonction du degré de toxicité, il nous est plus ou moins difficile de se défaire de ces nuisibles…
      C’est un beau livre que tu cites, et effectivement, puisqu’elles se sentent toujours inférieures, tout en essayant de prouver le contraire, ces personnes empêchent l’autre de s’épanouir pour ne pas se sentir encore plus mal.
      A nous de ne pas nous laisser faire.
      Merci, Gaïa et douce journée à toi

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