La femme est l’avenir de Dieu

Lucas Cranach l’Ancien

Une histoire juive raconte qu’en réalité, Dieu a créé Ève avant Adam. Comme Ève s’ennuie au paradis, elle demande à Dieu de lui donner un compagnon. Après mûre réflexion, Dieu finit par accéder à sa demande : « Entendu, je vais créer l’homme. Mais fais attention, il est très susceptible : ne lui dis jamais que tu as été créée avant lui, il le prendrait très mal. Que cela reste un secret entre nous… entre femmes ! »

Si Dieu existe, il est bien évident qu’il n’est pas sexué. On peut donc se demander pourquoi la plupart des grandes religions s’en sont faites une représentation exclusivement masculine, alors qu’il n’en a pas toujours été ainsi. Le culte de la Grande Déesse a précédé celui de « Yahvé, seigneur des armées », et les déesses occupaient une place de choix dans les panthéons des premières civilisations.

La masculinisation du clergé est sans doute l’une des principales raisons de ce renversement, qui s’opéra au cours des trois millénaires qui précèdent notre ère : comment une cité et une religion gouvernées par des hommes pouvaient-elles vénérer une divinité suprême du sexe opposé ?

Avec le développement des sociétés patriarcales, la cause est donc entendue : le dieu suprême, ou le dieu unique, ne peut plus être conçu comme féminin. Non seulement dans sa représentation, mais aussi dans son caractère et sa fonction : on valorise ses attributs de puissance, de domination, de pouvoir. Au ciel comme sur la terre, le monde est gouverné par un mâle dominateur.

Même si le caractère féminin du divin va subsister au sein des religions à travers divers courants mystiques ou ésotériques, ce n’est finalement qu’à l’époque moderne que cette hyper-masculinisation de Dieu est véritablement remise en cause.

Non qu’on passerait d’une représentation masculine à une représentation féminine du divin. Nous assistons plutôt à un rééquilibrage. Dieu n’est plus essentiellement perçu comme un juge ­redoutable, mais surtout comme bon et miséricordieux ; les croyants sont de plus en plus nombreux à croire en sa bienveillante providence.

On pourrait dire que la figure typiquement « paternelle » de Dieu tend à s’estomper au profit d’une représentation plus typiquement « maternelle ». De même la sensibilité, l’émotion, la fragilité, sont valorisées dans l’expérience spirituelle.

Cette évolution n’est évidemment pas sans lien avec la revalorisation de la femme dans nos sociétés modernes qui touche de plus en plus les religions, en permettant notamment à des femmes d’accéder à des fonctions d’enseignement et de direction du culte.

Elle traduit aussi la reconnaissance, dans nos sociétés modernes, de qualités et de valeurs identifiées comme plus « typiquement » féminines, même si elles concernent évidemment tout autant les hommes que les femmes : la compassion, l’ouverture, l’accueil, la protection de la vie.

Face à l’inquiétant sursaut machiste des intégrismes religieux de tous bords, je suis convaincu que cette revalorisation de la femme et cette féminisation du divin constituent la clé principale d’un véritable renouveau spirituel au sein des religions. Assurément, la femme est l’avenir de Dieu.

Frédéric Lenoir dans le Monde des Religions

 

 

63 réflexions sur “La femme est l’avenir de Dieu

  1. « Si Dieu existe, il est bien évident qu’il n’est pas sexué. On peut donc se demander pourquoi la plupart des grandes religions s’en sont faites une représentation exclusivement masculine »

    J’ ai trouvé l’évolution que tu signalait est très interessante. La revalorisation de la femme dans nos sociétés modernes entraîne celle des atributes féminines… Cette progression irait donc dès la figure du Helios (Soleil) à celle de Selene (Lune).
    L’ ecologie et la mode vert permettent aussi de mettre l’accent sur qualités identifiées comme plus « typiquement » féminines, surtout l’accueil et la protection de la vie…
    Cependant, n’ oublions pas que les principaux Dieux des religions monothéistes sont des représentations masculines.

    Magnifique article chère Elisabeth…
    Merci de l’ avoir partagé. Bon dimanche.
    Aquileana 🙂

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    • Toi, qui connais si bien la mythologie, Aquileana, tu sais bien que dans le Panthéon, Zeus régnait en maître, même si Hera lui faisait bien peur 🙂 Avant l’arrivée des religions monothéistes, le culte des Déesses était primordial, et ces représentations masculines ne sont que le reflet du rapport des églises institutionnalisées à la femme, reléguée au dernier plan.
      La réhabilitation du Féminin est certes une nécessité mais ces valeurs que tu évoques, peuvent aussi bien être acquises par l’homme car les temps ne sont plus à la lutte de pouvoir mais à la réconciliation de deux polarités, en nous et à l’extérieur, pour avancer ensemble.
      Merci à toi et douce semaine.

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  2. Ma religion est celle que je vis en moi pas une religion hérité ..ni une adopté ,mais une religion découverte dans mes expériences de vie , car quand je me suis retrouvé dans la plus grande tempête , le plus grand bas fond , il y a des paroles qui m’ont soutenu qui m’ont accompagnées , Et qui m’ont aidés …et ce n’est pas de la façon que l’église Catholique ou n’importe quelle autre église m’as dite comment je devais entendre ces paroles , mais de la façon ou seulement moi je les entendait en moi … la façon qui a rejoint mon coeur et celle-là m’a ramené a bon port .. m’a conduite sur un rivage ….je crois au féminin et au masculin en chacun , oui je crois qu’il n’a pas créé l’homme et la femme mais qu’il nous a créé homme et femme . Je crois aussi au Christ mais je ne crois pas qu’il appartienne a une religion ..
    Rêve de Femme
    Je suis femme.
    Je suis fille
    Je suis mère.
    Je suis grand –mère.
    Je suis sœur.
    Je suis amie.

    Je suis femme et solidaire.
    Je suis femme et féminine.
    Mais je ne suis pas féministe.
    Je veux marcher au bras de mon homme.
    Main dans la main.
    D’égale à égal.
    Je ne veux seulement que nos différences.
    Nous complètent.
    Je ne veux pas de rapport de force.
    Je veux vivre une union.
    Et non pas une division.
    Je ne veux pas un patron.
    Je veux seulement un compagnon !

    Je suis femme et solidaire.
    Et ce que je désire, je le désire pour toutes les femmes de la terre !
    Nous sommes la moitié du genre humain !
    Dieu nous a créé homme et femme.
    Je le veux pour ma mère, je le veux pour ma fille, je le veux pour ma petite fille, je le veux pour ma sœur, je le veux pour mon amie.
    Je le veux toutes les femmes de tous les pays.
    Oui j’ai aussi un père, un amoureux, j’ai un petit-fils, j’ai un gendre, j’ai un frère, j’ai un ami.
    Et quand on se rencontre cœur à cœur.
    Je ne suis pas au féminin et l’autre au masculin.
    Mais seulement un cœur ouvert de part et d’autre.
    Je veux que l’on s’aime et que l’on apprenne à marcher et travailler en association.
    Je suis femme et solidaire .
    Mais je veux que finisse la guerre !
    N’importe ou dans l’univers.
    Voici le rêve d’une femme.
    Qui désire que l’on arrive à se rencontrer juste au niveau du cœur !
    Car je crois que c’est là que Dieu nous à créés.
    Jeanne D’arc

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    • Gratitude profonde à toi, Jeanne D’arc, pour ces paroles qui viennent du cœur et qui résonnent avec le mien. Tu as trouvé ta foi en traversant les tempêtes, cette belle foi personnelle, profonde et confiante, qui n’a pas besoin de religion, juste de la reliance avec Celui qui Est.
      Et dans ton magnifique rêve, tu as tout dit, alors, pas de commentaires, juste un immense Merci ❤

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  3. Je pense que c’est extrêmement complexe. Il s’agit de l’aboutissement de 20000 ans d’histoire humaine. Dans les sociétés primitives, certaines étaient matriarcales, mais la plupart devaient être patriarcales. L’évolution et la survies des sociétés ont dû obéir à des impératifs de type darwiniens pour que l’homme arrive à la maîtrise patriarcale qu’on constate. Les religions ont aussi lentement évolué pour aboutir il y a 4000 ans environ à une religion juive et ses valeurs morales (les 10 commandements). Le patriarcat arrivait à son apogée. Mais Jésus et les évangiles ont opéré à un renversement avec la primauté à la valeur d’amour. Je pense qu’il y a là une source de complétude féminin/masculin que la mort et la résurrection de Jésus ont amené à une sorte d’achèvement. La religion chrétienne s’est arrogé ces valeurs évangéliques depuis 2000 ans, mais le socle sous-jacent du patriarcat était et est toujours là. J’ai d’ailleurs noté que jésus a dit quelque chose comme « je reviendrai en Gloire ». Cette idée est parfaitement développée dans l’apocalypse de Jean, le disciple que Jésus aimait. Il ne faut pas oublier qu’apocalypse veut dire dévoilement ou révélation).. Il me semble que ce temps est très proche. Le développement de la violence, de l’absurde, de la perte totale du sacré sont des signes. Les valeurs d’amour apparaissent à l’horizon avec la multiplication des spiritualités. Alors peut-être va-t-on retrouver cette harmonie entre le masculin et le féminin qu’on croit avoir perdu. Dieu est le Créateur, il ne peut avoir de sexe. Pour Jésus, je trouve une certaine ambiguïté, car l’amour qu’il incarne est il masculin, féminin? Attendons donc la révélation!

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    • Merci pour ce sage et si complet commentaire, Jean-Michel. Nous retrouverons cette harmonie si nous le voulons et la révélation peut se faire en chacun à tout moment. L’amour a tant de formes, déjà, toutes celles de la sagesse grecque, il est yin par l’accueil mais aussi yang dans son accomplissement. Et Jésus était homme mais il a transmis l’essence de son enseignement à Marie-Madeleine, qui était la plus proche de ses disciples. Donc, il y a encore complémentarité

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  4. « I am convinced that this appreciation of women and the feminization of the divine is the main key to a true spiritual renewal within religions » — well said, and would that others believe it and act on it as well. Words of wisdom here, truly…

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  5. La complétude est en chacun de nous. Le vrai progrès consiste pour tout un chacun à développer son anima ou son animus, selon qu’il est un homme ou une femme.
    En somme, trouver à l’intérieur ce que l’on cherche en vain à l’extérieur, et être prêt à rencontrer l’autre librement et simplement.
    Merci pour cet article que j’ai lu attentivement, comme tous les autres que tu choisis avec beaucoup de finesse et qui apportent tant de richesse au lecteur. C’est à la fin que j’ai découvert qu’il était de Frédéric… j’ai souri et relu le titre… « La femme est l’avenir de Dieu »… j’ajouterais qu’elle l’est si sa mission est de contribuer à rendre hommes et femmes complémentaires et solidaires…
    Je t’embrasse bien fort ma chère Elisabeth ❤

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  6. Je me pose tout de même la question, à quoi ça peut bien rimer au juste l’idée que la femme prendra un jour sa place?

    Ne le fait-elle pas déjà?

    La plupart sont là à attendre que l’Église Catholique leur fasse une place… Pourquoi ne pas tout simplement fonder une nouvelle Église? Une Église basée sur les valeurs Chrétiennes primitives et qui donne toute la place à qui veut bien la prendre.

    Attendez-vous qu’un homme passe à l’action pour vous y joindre?

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  7. Oui, il serait peut être bon de porter un autre regard sur les représentations que l’on nous a transmises. Pourquoi ne pas concevoir Dieu comme une entité plus féminine ou même simplement neutre ? Malheureusement, je crois que ces représentations masculines délibérées sont tellement liées et ancrées dans la culture, qu’elles perdureront encore longtemps.

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    • C’est juste, Yveline, et déjà le problème de l’anthropomorphisme en est la base. Et puisque les hommes dominent aussi bien la société que les religions, ils représentent Dieu à leur image.
      Il y a tout un courant New Age avec ses images ésotériques mais j’avoue être bien plus touchée par les icônes anciennes qui dégagent tant de puissance de foi. Juste en sachant que Dieu ne peut être saisi sous aucune forme.

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  8. Attirée par le titre, j’ai lu attentivement et je ne peux que rejoindre ton point de vue Elisabeth, il y a de la place pour deux et le monde même a été conçu selon ces 2 entités, féminin et masculin : complémentaires, inséparables, ils devraient s’unir dans leurs différences plutôt que de se battre pour obtenir l’ascendant sur l’autre.

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  9.  » La Femme est l’Avenir de Dieu  »….
    Que j’aime ces mots …que je trouve émouvants et si vrais …
    Comme si c’était une grande Vérité qui habitait déjà le fond de mon Âme …
    Merci chère Elisabeth pour cet article dont la justesse des propos, fait du bien à lire….
    Je te souhaite une belle semaine dans la continuation de l’Esprit de Pâques …!

    Avec tendresse
    Manouchka

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    • Je sais que ces mots résonnent en toi, chère Manouchka car ton âme, si éprise de pureté, est touchée à chaque fois que l’amour inconditionnel entre en jeu. Et tu es détentrice de cette Vérité, comme toutes les femmes qui n’ont pas oublié leur véritable nature.
      Toute ma tendresse et que l’Esprit de Pâques t’accompagne

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  10. Je suis entièrement d’accord pour dire que l’homme, sans la femme, ne serait pas grand chose. Derrière chaque grand homme, se trouve une femme encore bien plus grande. Grande en esprit, en coeur, en justice, ect. L’homme demande souvent conseil à la femme. Moi, sans femme, je deviendrais fou. Je suis marié depuis bientôt six ans et jamais, il m’est arrivé de regretter mon geste. Je l’avoue, l’homme ne peux vivre sans femme car elle joue un très grand rôle dans la vie de tous les jours. Et ce qui la rend supérieur à l’homme, c’est qu’elle donne la vie. Certes, l’homme joue un rôle pour ce faire mais c’est la femme qui porte l’enfant en elle. Pour cela, je lui porte le plus grand des respects, car il faut qu’elle soit forte, endurante, dévouée et la plus belle des créature que Dieu ait mis sur Terre. Je suis du même avis pour dire que Dieu est ni homme ou femme, peu importe comment on s’adresse à lui ou à elle. Dieu est l’être suprême. J’aime bien l’idée de croire que Dieu créa la femme avant l’homme et qu’elle est tenue de garder le secret. Il est vrai que l’homme se sent supérieur à la femme et cela depuis toujours. Moi même, je fais des blagues macho envers ma femme mais elle sait ce que je penses tout au fond et que je la respecte. Ce ne sont que des blagues mais l’homme a souvent écrasé la femme. Quand je m’arrête pour y penser ; Elle devait rester à la maison pour élever les enfants, les torcher ainsi que son mari, faire le souper, le lavage, nettoyer la maison toute entière et pas le droit de vote et en plus, elle devait faire son devoir conjugale. Elle était une armée à elle seule et trouvait la force d’aimer quand même. Oui, la femme a sa place bien haut sur un podium.
    Chapeau à vous mesdames, vous qui êtes sensibles, dévouées, intelligentes, aimantes, si belles….j’en perds mes moyens !

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    • Très touchée, Michel, par ce vibrant et si émouvant hommage que tu rends à la Femme et non seulement en paroles mais en actes, puisque tu aimes et respectes profondément ton épouse. Et tu lui reconnais toutes les qualités, dont celle, si importante de donner la vie.
      Peu d’hommes aiment l’idée que la femme ait pu être crée la première et les relents du machisme millénaire sommeillent encore dans le gente masculine. Mais les temps sont venus où nous devons cesser de nous comparer, nous sommes différents et complémentaires, faits pour le partage et l’enrichissement mutuel. Car, s’il t’est difficile d’imaginer une vie sans femme, l’inverse est vrai aussi.
      Dieu est l’Être suprême et le concevoir autrement qu’en pure énergie d’Amour est le réduire selon notre compréhension qui n’est pas capable de l’appréhender dans sa vraie nature.
      C’est très beau ce que tu as écrit mais ne perd pas tes moyens, nous, les femmes, avons autant besoin des hommes qui te ressemblent.
      Un très grand merci

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  11. J’aime… Décidément ce jour ! Je demandais, comme souvent, le pourquoi et l’aide des anges justement sur les douleurs faites aux femmes ce jour avec force car j’ai des douleurs oh pas que miennes mais tout ce qui touche les femmes justement et ce matin déjà sur un autre mur ou journal un homme a parlé de Jésus tel qu’on ne le montre pas ou plus ou qui il était vraiment et j’ai répondu longuement en instantané ça coulait ! Ton texte m’inspire c’est évident comme des réponses ou plutôt de l’occulte qui commence à poindre qu’on a fait taire et qui fait que nous sommes si mal surtout les femmes, de ce que je sais et surtout je sens en moi et que j’approfondis petit à petit ! J’ai mal oui parfois j’étouffe notamment en lisant le dernier paragraphe ! J’eusse aimé être en phase et aussi optimiste… sincèrement je suis de plus en plus réaliste et confrontée à ce que je vois, lis ou entends ici ou là, ailleurs je suis plus mitigée sur l’avenir de la planète ou tout est cupidité, horreur, mensonges et brassage de biens ou de viande qu’elles soient animales ou humaines ! Pardon, je suis crue mais voilà ce que je ressens et j’ai mal, si mal… ce n’est pas nouveau ! Ce qui l’est en revanche c’est que cela empire ma douleur… Pour ne rien te cacher j’invoquais très fort Jésus et Marie Madeleine à qui je voue une admiration énorme et j’attends que l’on rectifie déjà qui elle fut et non ce que l’église s’auto proclamant une suite de Jésus en fit ! Ce n’est pas tant les prêtres mariés ou pas qui changera la donne (même si ce n’est pas incompatible je vous accorde) mais bien l’image de Marie Madeleine et d’Eve qu’il serait bon de réajuster à leur valeur vraie et qui ferait alors de toute femme une initiée, une proche de Dieu, la complémentarité de l’homme et non cette infâme côte sortie d’Adam ou je ne sais qu’elle connerie datant du fond des âges quand ce n’est pas que d’aucun pérorent haut et fort que nous n’avons pas d’âme ! Et entre les deux tout ce qui peut nous atteindre et nous nuire, les religions ont fait beaucoup de mal, beaucoup ! Le sort de la femme était peu enviable lorsque Jésus est venu ! Il a porté messages sur ses épaules frêles et même ses disciples hommes furent jaloux de sa proximité et qu’il ait choisi une femme en premier disciple et compagne ! Je hais ce que j’ai pu apprendre étant jeune qui m’ôta pendant des années l’envie de m’approcher d’une église ou d’un lieu de culte ! C’est en 1982 ou je suis restée un an en Israël que le miracle ou l’ouverture disons c’est produit pour moi et doucement sans m’en rendre compte ! Et c’est depuis mon retour d’Israël que je cherche et que j’étudie ! Et mon temple c’est moi et tout est en moi ! Je ne voulais pas écrire longtemps ! J’espère pas de fautes, je suis fatiguée, je ne me relis pas,pardon et merci Élisabeth pour ce texte ♥
    Marie de Cœur

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    • Merci, Marie, pour ce cri du cœur. Je comprends ta douleur et elle n’est pas que la tienne, puisque nous portons en nous toutes ces lignées des femmes bafouées, opprimées et méprisées. Après, tout est question du point de vue, soit nous choisissons de voir l’immonde et perdons l’espoir, soit nous admettons que cela existe mais exige d’être changé.
      Les rectifications sont en cours, j’évoque à plusieurs reprises le rôle de Marie-Madeleine dans la transmission de l’enseignement du Christ et si le livre Da Vinci Code, malgré toutes ses faiblesses a eu un tel impact, ce que justement il réhabilite la femme, en tant que prêtresse et initiatrice. Juste pour dire qu’il a touché tant de monde, croyants ou pas.
      Quant à la côte d’Adam et autres interprétations si primaires, elles sont balayées depuis longtemps par les esprits éclairés, qui font une véritable lecture des Écritures.
      Je ne crois pas que la haine puisse améliorer les choses, rien n’arrive par hasard, et comme ton séjour en Israël a changé ta vision, c’est en la faisant grandir en toi et en te positionnant en conséquence que tu pourras contribuer au changement.

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  12. Bonsoir Elisabeth,
    Depuis la nuit des temps la femme est l’avenir !
    Il suffit de creuser un peu notre histoire pour s’en rendre compte. La femme est là, dans l’ombre, travaillant et donnant des conseils, poussant ces têtes couronnées, ces nobles hommes. Je pense que depuis la nuit des temps, elle fait peur, l’homme la tient donc à l’écart et tente de la dominer.
    Il est une théorie qui dit ceci, la religion a été écrite par l’homme pour l’Homme. Voilà peut-être tout simplement pourquoi le Divin est représenté homme 😉
    Une autre chose qui me semble invraisemblable, Jésus est née à Beethéem, pourquoi donc dans la religion catholique le représente donc la peau blanche ? !
    Il y a tant de choses peu plausibles…
    Je finirais avec quelques notes, avec un poète 😉

    Bonne fin de soirée Elisabeth et douce nuit !
    Bisous tendres

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    • Certes, Fanfan mais contrairement à l’adage qui veut que « derrière chaque grand homme il y ait une femme », je crois que les temps sont venus pour que nous ne restions plus dans l’ombre mais prenions notre place pleine et entière, non pas au détriment du masculin mais comme son complément.
      La puissance qu’elle détient a fait peur à l’homme, donc, comme tu le dis, il a toujours tenté de dominer la femme. Mais ce n’est pas ainsi que nous arriverons à l’équilibre.
      Il y a de la place pour les deux et nous devrions cesser ces luttes pour le pouvoir, afin de reprendre chacun son juste rôle.
      Je ne crois pas à la théorie que la vraie religion ait été écrite par et pour l’homme, la preuve ce sont ces Évangiles que Jésus a transmises à Marie-Madeleine, dont je parle plus bas. L’église l’a voulu ainsi et nous l’a fait croire…
      Par contre, elle a été écrite dans un autre temps et pour les gens qui y vivaient, d’où toutes ses incohérences et interprétations erronées, que des esprits éclairés expliquent, en faisant une lecture juste des Écritures.
      Les poètes ont saisi la nature des femmes, puissent ils ne plus être les seuls.
      Merci, douce Fanfan pour ta contribution, toute ma tendresse et belle semaine ❤

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      • Bonjour Elisabeth,
        Exact Elisabeth, depuis la rôle de la femme dans notre société a évolué, heureusement, mais il y a encore à faire. Prenons un exemple, à poste égal, salaire égal, la liste est encore longue, trop longue à mon goût 😉
        Bien évidemment qu’il y a de la place pour tous, à chacun de le comprendre et de l’accepter 😉
        Pour le reste je ne te suivrai pas, je suis trop peu investi en religion pour entrer dans une discussion si élaboré. Par contre je te remercie pour ta transmission de savoir 😉
        Belle journée Elisabeth !
        Tendres bisous 🙂

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        • En espérant que ce constat sera enfin mis en action.
          Chère Fanfan, tu sais combien je t’aime et te respecte, et si nos croyances différent, cela ne nous a jamais empêché ni de nous comprendre ni d’avoir des riches échanges. La particularité de chacun est trop précieuse, et peu importe que tu ne partages pas ma foi, tu es un bel être humain, une femme tendre, généreuse, rêveuse et si pleine de joie de vivre, alors, crois moi, c’est bien plus que suffisant.
          Et ne me remercie plus, nous partageons et cela va dans les deux sens.
          Toute ma tendresse ❤

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  13. Ce texte mériterait plusieurs développements. D’abord, Ève, si on se fit à la mythologie, serait la deuxième femme après Lilith. Cette dernière, refusant l’autorité d’Adam se révolta, ce qui occasionna la rupture. Lilith, contrairement à Ève, fut créée du même « limon » que Adam et,
    de ce fait, était son égale. Le mythe veut encore que pour se venger, Lilith, désormais use de tous les artifices de la séduction pour la séparer d’Adam. C’est ainsi que les séductrices, les prostituées, etc, sont associées à Lilith, symbole de la femme révoltée. Évidemment, dans tous les mythes, (incluant la Bible) il faut voir une transposition d’une réalité psychologique. Pour ce qui est du célibat des prêtres dans l’Église catholique, il faut savoir que cela est intervenu tardivement et les raisons étaient bien plus économiques que théologiques. En effet les héritiers avaient tendance à dilapider le bien foncier de l’Église. Le célibat obligatoire mettait un terme à cela. Dans la société civile, il faut attendre le haut-moyen âge et les modification à la loi salique pour que les femmes se voient écartées des plus hautes fonctions de l’État. Pour le reste, dès que l’on fait de l’anthropomorphisme on s’écarte de la véritable nature du divin. Si cela est, Dieu possède les trois sexes.

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    • C’est fort intéressant ce que tu évoques, Musael mais d’abord, ce billet n’est qu’un premier de la suite des trois et ensuite, il n’y est pas vraiment question qui a été crée le premier…
      Le mythe de Lilith, passionnant, nécessiterait une autre série, tant il est complexe. Peut-être en aurais tu envie de le développer chez toi ? Merci pour cet apport, si riche, pour le reste, je suis d’accord, et j’ai déjà répondu dans ce sens.
      J’aime beaucoup ta remarque si juste : « dès que l’on fait de l’anthropomorphisme on s’écarte de la véritable nature du divin ». Cela dit, les trois sexes de Dieu m’interpellent ?

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      • C’est un beau défi que tu me proposes, Élisabeth quoique je me suis donné pour consigne de ne pas aborder les sujets ésotériques sur mon blog. D’une part parce que je m’y connais trop peu et d’autre part, l’ésotérisme est une belle autoroute vers la déperdition des esprits trop désincarnés. Lilith, en particulier et comme tu l:as souligné, est d’une symbolique particulièrement complexe. Pour un homme, l’aborder, cela signifie obligatoirement aborder sa blessure mais également toute son ambivalence par rapport à la femme, femme-mère, femme-épouse, femme-objet, etc. Approfondir sérieusement le sujet serait une thérapie en soi. 🙂

        Pour le reste, les trois sexes de Dieu, ce n’est qu’une boutade comme j’aime en faire histoire de ne pas me prendre trop au sérieux. Évidemment je me référais aux trois genres grammaticaux que l’on retrouve autant en anglais qu’en latin et plusieurs autres langues. Ce qui, en y pensant bien n’est pas complètement dénué de sens.

        Bonne fin de soirée!

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        • J’aime la justesse de cette phrase : « l’ésotérisme est une belle autoroute vers la déperdition des esprits trop désincarnés ». Et effectivement, se mesurer à Lilith nous implique si profondément, aussi bien les hommes que les femmes car, comme tu dis, cela nous renvoie à nos blessures et à tous les archétypes millénaires.
          Quant aux trois sexes de Dieu, je me doutais de ta boutade, juste envie de te taquiner à mon tour 😛
          Mais au fond, cela n’est pas dénué de sens, puisque cette énergie ne peut être que déformée, si nous nous mettons à faire de l’anthropomorphisme.

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  14. Il est effectivement incompréhensible que la femme ait de tout temps (du moins d,aussi loin que je puise me souvenir) été écartée des religions. Je n’en suis pas un expert, mais je crois que très peu de religion (s’il y en a ) donne une place légitime à la femme.
    Effectivement la religion catholique refuse le mariage de ses prêtres. Elle leur interdit aussi d’officier. Y a-t-il d’autres religions qui laissent les femmes aspirer aux plus hauts postes de leur hiérarchie? J,en doute.
    Mais pourquoi donc? Je me le suis toujours demandé. On parle tant d’injustice en ce bas monde. Les religions auraient dû être les premières institutions à promouvoir l’égalité entre femmes et hommes. Elles ont selon moi manqué à leur devoir primordial d.égalité et de justice. Difficile dans ces circonstances d’être près des gens et de les sensibiliser; voire les mobiliser.
    Si au moins tout cela allait en s’améliorant. Il est d’autant plus décevant de voir les courants religieux de plus en plus intégristes et de moins en moins égalitaires.
    Le plus triste, c’est qu’aucune de ces religions n’a eu une piste de réponse pour justifier quoi que ce soit. Totalitarisme…le terme a déjà été utilisé pour beaucoup moins que ça.
    oui le monde est injuste….on aurait dû pouvoir compter sur les religions pour aplanir un certains nombres de ces inégalités…au moins les plus primordiales.

    Elisabeth, tu nous as encore soumis un article qui suscite la réflexion et la discussion.
    Bravo et merci
    Mes amitiés

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    • Cela n’a pas toujours été ainsi, Kleaude, et au début du christianisme, la femme avait un rôle important. Il n’y a pas longtemps que Marie-Madeleine est enfin passée du statut de la prostitué à celui de la plus proche des disciples du Christ, et c’est à elle qu’il a transmis les véritables Évangiles ésotériques, dont on parle beaucoup.
      Sans revenir plus en arrière, vers le culte de toutes les déesses évoquées dans cet article.
      Ensuite, la question est simple, Frédéric Lenoir en parle bien dans son billet, et le célibat des prêtres a une raison très simple : les biens devaient rester au sein de l’église et non pas aller à la descendance.
      Il y a toutefois des femmes pasteurs, rabbins et même dans certaines branches de l’église orthodoxe. Et ils ont tous le droit au mariage.
      Bien sûr, ce rôle que tu évoques devrait être tenu en premier par l’église mais en s’institutionnalisant, elle n’a plus pensé qu’au pouvoir et à l’argent. Et elle n’a pas seulement manqué à ce devoir mais à tant d’autres…
      Comme tu dis, cela ne s’améliore pas, c’est la raison pour laquelle les gens se détournent des religions, de plus en plus intégristes et fanatisées mais, comme je l’ai déjà dit, la recherche de la spiritualité personnelle, qui t’est si chère, prospère, bien au contraire.
      Alors, laissons les mourir, si elles refusent d’évoluer et vivons notre foi dans nos cœurs, unis dans des mouvements parallèles. Là est notre force véritable pour bâtir un monde plus juste.
      Très touchée par ton appréciation, cher ami, et c’est moi qui te remercie d’être toujours présent, pour poser des vraies questions et déclencher un débat nécessaire.
      Toutes mes amitiés et belle soirée à toi.

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  15. Espérons que cette résurgence féminine ne se fasse pas sur des valeurs masculino-machistes.
    Au milieu des années 80 Renaud écrivait sa chanson « Maggie » : « Et de leur morale guerrière Car aucune femme sur la planète N´ s´ra jamais plus con que son frère Ni plus fière, ni plus malhonnête A part peut-être Madame Thatcher »
    Hélas on a pu voir en entreprise que les femmes qui accèdent (enfin) à des postes de responsabilités ne dérogent au système dominant en place, de réussite. Des chefEs d’État ne sont pas moins ouvertes aux valeurs violentes de l’ultralibéralisme.
    Je crois que c’est aux humains, hommes/femmes de retrouver leurs valeurs féminines (et bien sûr cela ne peut passer que par un juste partage des responsabilités )

    chaleureusement

    Frédéric

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    • Tu as bien raison, Frédéric, ces dérives nous les avons tous constatées et déplorées.
      Mais puisque nous sommes dans un autre débat, celui qui concerne la vie « spirituelle », cette urgence de réhabiliter le rôle de la femme me semble primordiale. En évitant les luttes et conciliant le yin et le yang, d’abord intérieurs, pour ensuite avancer ensemble et non plus l’un contre l’autre, comme je viens de l’écrire.

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      • Oui j’entends bien Elisabeth, et tu as raison.
        J’ai peut-être toujours tendance à regarder aussi le côté « mondain » car nous sommes « incarnés » et que dans « ce » monde le pouvoir égotique prends tous les humains.
        Mais il est nécessaire, comme écrit ici, que la femme (re)prenne toute sa place déjà dans le monde spirituelle (ou que d’un point de vue « mondain » -du monde- elle se reconnaît dans cette place qu’elle n’a peut-être jamais réellement quittée) pour que cela irradie sur le quotidien

        Bien d’accord avec toi et ce qui est dit sur cette page , concernant le rôle (nié) de Marie-Madeleine qui a été l’apôtre des apôtres, puisque c’est elle qui a annoncé la « bonne nouvelle »

        chaleureusement

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        • Disons que nous avons raison tous les deux, Frédéric 🙂 Et tu es juste en soulignant l’importance de l’incarnation « ici et maintenant » car nous ne pouvons pas vivre déconnectés des réalités quotidiennes, à moins d’être ceux que je nomme « les flottants au plafond », forme si vicieuse de la prétendue « spiritualité ».
          Tâchons juste d’avoir un regard différent et des actions qui induiront le changement tant souhaité.
          Je crois effectivement, que cet appel du sacré sommeille en chaque femme et dans chaque homme aussi car les valeurs du yin peuvent être représentées par les deux sexes. Avec cette belle idée de les irradier autour de nous.
          Il me vient cette notion du « couple sacré », tels des pharaons ou justement, Jésus et Marie-Madeleine, unis dans leur complémentarité.
          Merci à toi, amitiés sincères

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  16. La femme joue certainement un grand rôle dans la société,
    et prend de plus en plus sa place aujourd’hui…

    Bonne semaine chère amie !
    et
    Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ`.¸.☆´¯) Bonne Journée !
    (¸☆´ (¸.♥´´¯`•.¸¸.ღƸ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ

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  17. Merci d’avoir répondu à une question fondamentale s’il en est, surtout en ce 3e millénaire: « Pourquoi diable la religion catholique a-t-elle fait le choix d’exclure arbitrairement la moitié de l’humanité? » Elle se demandera ensuite pourquoi les églises ont été désertées…

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    • Cette question me révolte depuis toujours, Rose-Line, comme l’immobilité de l’église sur ce point aussi. Surtout, quand je pense, qu’outre les raisons évoquées, c’est surtout l’argent et le pouvoir qui en sont la base.

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    • En réponse à rlbrasset.
      La question n’est pas de savoir pourquoi la religion catholique est ainsi faite, mais plutôt pour quelles raisons les humains y sont toujours aussi accrochés malgré cet aspect. Nous n’adhérons pas à un mouvement pour le modifier mais pour s’y soumettre.

      C’est comme si certains membres des Hell’s Angels voulaient tout à coup arrêter de vendre de la drogue… Je leur proposerais simplement de s’en aller ailleurs et de trouver un autre endroit qui leur permettrait de s’épanouir. Non?

      PS : Les églises protestantes aussi sont désertées…

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      • Merci, Meho, pour ce commentaire, auquel j’ai bien envie de répondre, même si apparemment tu l’as adressé à Rose-Line. Il me « chatouille » trop 🙂
        Se demander pourquoi d’aucuns continuent à y adhérer malgré tout, me semble plutôt une question de tradition, voire de la difficulté à assumer librement ses choix.
        Là où je ne suis pas du tout d’accord, c’est quand tu dis : « Nous n’adhérons pas à un mouvement pour le modifier mais pour s’y soumettre ».
        De nature rebelle de naissance, justement, j’ai quitté les cathos, parce que je n’avais pas envie de me soumettre à leurs dogmes rigides mais je continue à être chrétienne. Celle qui revient à la source de cette belle religion, qui ne prône que l’amour et la liberté de choix. En passant, au début, les femmes tenaient un grand rôle dans le christianisme et les prêtresses étaient nombreuses.
        Si toutefois j’adhère donc à une « organisation », ce que je suis convaincue que le changement est non seulement possible mais indispensable.
        Et si personne ne s’y colle, cela sera comme pour la société, nous irons droit dans le mur.
        Certes, les églises sont désertes mais la spiritualité personnelle ne s’est jamais aussi bien portée.
        Alors, ne crois tu pas que nous pouvons agir et changer les choses, en préservant ce qui est bon ?
        PS. Je te vois fort mal en homme soumis 😛

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        • Absolument Elisabeth!

          Tu as quitté le Catholicisme parce que tu ne t’y reconnaissais pas. Tu n’as pas essayer de changer le Catholicisme de l’intérieur. Tu le quitte, simplement. Mais tu demeure Chrétienne.

          C’est là que ce trouve l’essence du message Chrétien. Pas besoin des dogmes qui accompagnent habituellement les religions. Jésus n’était pas Catholique et il se serait battu contre cette religion de la même manière qu’il l’a fait contre le Judaïsme.

          Tu dis « Alors, ne crois tu pas que nous pouvons agir et changer les choses, en préservant ce qui est bon ? »

          Je répond OUI! Bien sûr! Mais ce que je dis c’est qu’il est beaucoup plus facile et logique de faire des changements profonds, dans ce cas-ci, à partir de l’extérieur de ce mouvement égocentrique plutôt qu’essayer de ce battre contre leurs intégristes.

          Pourquoi vouloir absolument transformer cette église, arrivée quelques 1000 ans après le passage de Jésus? Pourquoi vouloir absolument être associé à ce mouvement comme si c’était la seule et unique façon de vivre sa vie selon le message de Jésus?

          Nous connaissons ce qu’est l’Église Catholique d’hier et d’aujourd’hui. Alors le choix se fait à partir de là. Voulons-nous travailler (passer notre vie à…) à transformer cette conception de la vie ou bien devrions-nous plutôt les laisser dans leur cambouis et vivre notre vie à l’image de Jésus, de façon simple et juste?

          C’est plus de cette façon que je voudrais changer les choses. Par contre, je ne suis pas un évangéliste. Loin de là… Je vis ma vie tel que je l’entend. Point final. Les autres font ce qu’ils veulent bien.

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          • Tu as parfaitement raison Meho, se battre contre les moulins à vent, c’est une énergie dépensée en pure perte, dont nous pouvons faire un bien meilleur usage.
            J’ai juste été heurtée par la notion de soumission car le choix et le libre arbitre sont indispensables à toute existence digne de ce nom.
            Celui qui changera l’église catholique n’est pas né et ceux qui ont entrepris des réformes l’ont payé bien cher.
            Alors, comme tu dis, la seule solution est de se tourner vers des mouvements alternatifs qui sont de plus en plus nombreux, à la marge de l’institution.
            D’ailleurs, la foi ne peut se vivre que de façon libre, intime et personnelle.
            Et si Jésus revenait aujourd’hui, il se battrai contre tous ces dogmes, puisqu’il était un rebelle dans l’âme.
            Au fait, comme souvent, tout est question de bonne compréhension car au fond nous sommes parfaitement d’accord 🙂
            J’ai mal interprété ton premier commentaire mais puisque tu as la gentillesse de me dire le fond de ta pensée, je dis « oui », surtout à : « les laisser dans leur cambouis et vivre notre vie à l’image de Jésus, de façon simple et juste ».
            Avoir, comme toi le courage de ses opinions, agir selon sa justesse intérieure et ne pas chercher à faire du prosélytisme.
            Heureuse que nous nous soyons compris et merci pour ta belle intervention.

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    • Tout à fait d’accord, Flipperine, il n’y a que chez les cathos que le mariage des prêtres est interdit, et s’il y a des femmes qui officient dans d’autres religions, eux seuls s’obstinent à la reléguer à un rang inférieur.

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      • Le mariage des prêtres ne résoudra pas le problème de manque de prêtre , les protestants ou le pasteur se marient ou les femmes officient ont le même problème de manque de vocation.

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        • C’est très juste, Orepuk, les temples se vident et les vraies vocations sont rares, toujours à cause de cette rigidité des religions institutionnalisées. Mais s’il ne remplit pas les églises, le mariage des prêtres éviterait tant de déviances…

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