Michel Cazenave : Le mariage intérieur

On ne peut séparer en nous le masculin du féminin, de même qu’on ne peut séparer l’intuition de la raison, la création de l’incarnation, l’impossible du possible, le jour de la nuit. Michel Cazenave nous convie ici aux noces essentielles : celles qui se déroulent en nous et ouvrent sur cette énergie fondamentale que certains appellent le divin.

Clés : Vous êtes connu par vos écrits sur les symboles et les archétypes inspirés de la pensée de Cari Gustav Jung. Dans ce contexte, pourrait-on dire que le féminin est un archétype ?

Michel Cazenave : Le féminin n’est pas un archétype. Il y a un archétype de la mère, de la fille, du père, etc., mais il n’y a pas d’archétype du féminin. Le féminin comme le masculin sont tout simplement des réalités qui s’imposent. Ce ne sont pas des structures de l’imagination, sauf quand on parle du féminin de l’homme ou du masculin de la femme.

Alors, à travers le féminin se manifeste la puissance créatrice et à travers le masculin la puissance créée. Dans ce cas, le masculin et le féminin sont au delà de la psychologie parce qu’ils la fondent. On touche là à l’essence même des choses.

C. : Qu’est-ce pour vous que « la féminité de l’être » ?

M.C. : Je pense que la féminité en l’être humain est un reflet de la féminité dans le divin. La psychanalyse de Jung déclare: « C’est le divin qui nous fonde, et non nous qui fondons le divin. » Je ne peux donc pas penser l’un sans l’autre. Je sais bien, évidemment, que le divin et l’homme, ce n’est pas tout à fait la même chose.

Le divin est supposé être éternel alors que l’humain meurt. Je suis bien conscient de cela, mais je pense que malgré tout on ne peut pas les séparer – ou plutôt, on doit les penser en même temps comme unis et différenciés.

C. : Pourquoi faites-vous cette relation immédiate entre le divin et le féminin ?

M.C. : Je pars de mon expérience personnelle. Comme presque tout le monde, j’ai été élevé dans la religion catholique. Et comme presque tout le monde, j’ai connu à l’adolescence des crises de mysticisme. Un peu plus tard, lorsque j’ai essayé de comprendre ce à quoi je croyais, quelle était ma foi la plus profonde, je me suis rendu compte qu’en réalité je n’étais pas du tout chrétien.

La divinité du Christ ou l’incarnation de Dieu, c’était quelque chose qui ne passait absolument pas. Ma raison s’est toujours insurgée contre. Mais ce qui m’a posé un très grand problème, c’était que je ne mettais pas une seconde en doute le fait que je croyais en la Vierge Marie.

D’où la question qui s’est tout de suite imposée à moi : qu’est-ce que cela veut dire ? Je ne crois pas dans le Christ, mais je crois dans la Vierge ? Ou bien je suis complètement fou, je suis totalement incohérent, ou il y a là-dessous une raison plus profonde.

Et cette raison – je résume d’une manière vertigineuse ! -, c’était que si le divin est réellement lui-même, on ne peut absolument rien en dire, il est antécédent à toute division en sexe, en genre ou en quoi que ce soit. S’il est vraiment transcendant, on n’a aucun accès à lui. Il faut bien qu’il y ait alors un espace de médiation.

Que est cet espace de médiation ? C’est pour moi, et par essence, un espace féminin. C’est-à-dire un espace d’épiphanie du divin (je fais bien attention à ne pas dire Dieu), sous l’apparence d’une figure féminine, maternelle. Lorsque j’ai admis cette « idée », j’ai commencé aussi à comprendre pourquoi je pouvais croire ainsi à Marie.

Et ce sentiment est si fort, j’ai une telle certitude intérieure envers cette forme féminine de la divinité que je n’entre pas encore aujourd’hui dans une église sans faire brûler un cierge à la Vierge. Ce sont des rites auquel je tiens énormément, tout en sachant parfaitement que ce sont mes rites personnels.

C. : Partant de ce lien entre le plan psychologique et existentiel du féminin et le plan divin, comment avez vous pris conscience progressivement de ces aspects en vous ? Pouvons-nous parler actuellement d’émergence du féminin ?

M.C. : Parler d’émergence signifierait qu’il y a quelque chose qui se crée et qui n’existait pas auparavant. Or je pense profondément que le féminin est une structure constitutive de l’homme. Et quand, ici, je parle de l’homme, je ne veux pas dire l’humanité en général, je veux bien dire l’homme selon le sexe.

Giuseppe Bartolomeo Chiari Rome La Vierge Immaculée

Nous n’en sommes pas toujours conscients, mais il est là de toute façon. Le tout est de savoir si on saura le reconnaître et, plus tard, l’assumer. Pour répondre à votre question, je vais revenir à mon adolescence, quand j’ai commencé à me poser cette question : pourquoi est-ce que je crois à la Vierge ?

Qu’est-ce que cela veut dire ? Qu’y a-t-il en moi qui fait que je crois spontanément dans la puissance féminine alors que le Dieu masculin me demeure étranger ? Au fond, pourquoi ai-je envie de croire dans une Mère divine ? D’où aussi la question qui s’en est immédiatement suivie : quel est le rapport entre ma propre mère et cette figure de la Mère divine ?

Ma première expérience, et ma première grande souffrance, a été dès lors de me confronter à l’image de ma mère. J’ai dû répondre à la question que je me suis naturellement posée dans le cadre de la théorie freudienne qui était alors la seule que je connaissais : cette Mère divine, n’ est-elle pas simplement une sorte de sublimation de ma propre mère ?

Et le simple déni de ce qu’on appelle la Loi du père ? C’est alors que, par confrontation, par méditation et par analyse mélangées, j’ai peu à peu découvert qu’il y avait de fait en moi deux réalités distinctes que j’avais toujours vécues jusque-là dans l’inconscience, et que j’avais donc toujours ressenties comme une seule réalité indifférenciée : l’image de la Mère divine, de la Grande Mère si vous voulez, et puis la réalité de cette mère de chair et de sang qui m’avait donné naissance.

Autrement dit, je ne « fabriquais » pas la « déesse » à partir de ma mère, c’était ma mère que je travestissais par la puissance de mon imagination – au sens d’une imagination créatrice de ses propres symboles.

D’une façon vécue, dans la réalité quotidienne, dans ma réalité psychique, c’est à travers des épreuves difficiles, à travers des processus de révolte suivis d’accès dépressifs, que je suis en fin de compte arrivé à séparer ces deux domaines, ces deux plans de réalité – et, accessoirement, que j’ai abandonné le freudisme pour la lecture attentive, et bientôt passionnée, de Jung.

D’autant plus que cette reconnaissance et cette reconduction de la Mère divine dans le plan archétypal, dans le plan d’une expérience de type religieux, m’ont permis, enfin, de vraiment m’entendre avec ma mère de sang.

C’est-à-dire que je ne l’investissais plus du pouvoir du sacré qui étaient celui de la Mère, mais que je commençais à la découvrir dans sa réalité terrestre – comme une femme « comme les autres » qui faisait comme elle pouvait pour être la meilleure possible avec moi, avec toutes ses qualités et ses défauts, dans l’humanité qui était la sienne, et dans tout l’amour qu’elle tentait de me transmettre.

Cette mise à sa place, si l’on peut dire, de la Mère divine, s’est faite toutefois, je vous l’ai dit, dans un long processus de dépression où j’ai dû découvrir que le principe numineux féminin avait deux faces, l’une de vie, l’autre de mort, et que l’on n’atteignait à la vie que par la traversée de la mort – fût-ce une mort symbolique.

En fait, je n’ai même pas eu le choix. C’était « quelque chose qui m’arrivait ». Il y avait là une logique qui me dépassait, un processus dans lequel j’étais entraîné sans qu’on me demande mon avis, et il a donc fallu que je passe à travers ça, à travers cette expérience de la dépression, de la mort qui travaillait en moi, cette expérience de décomposition, de démembrement de l’âme avant qu’elle ne puisse se réunir.

C’est en même temps que j’ai compris que mon père dans la vie avait porté la Loi pour moi, qu’il m’avait structuré, que ma mère y avait aussi tenu sa place – autrement dit, que j’avais bien été pris comme tout le monde dans cette triangulation œdipienne, mais qu’au-delà de cette vérité primairement existentielle de Freud, il y avait autre chose qui relevait d’un domaine différent de la réalité psychique, d’un domaine objectif qui échappait à mon histoire et à mon développement familial.

A suivre…

28 réflexions sur “Michel Cazenave : Le mariage intérieur

  1. Ouh il est ardu celui-ci, j’avoue que les notions de féminin et de masculin dans le divin sont très abstraites pour moi. Il faudra que je le relise à tête reposée sans doute, pour mieux en comprendre l’essence !

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  2. en commençant ma lecture je trouve une phrase que j’aime bien: « Je pense que la féminité en l’être humain est un reflet de la féminité dans le divin. La psychanalyse de Jung déclare: « C’est le divin qui nous fonde, et non nous qui fondons le divin. » Je n’ai pas eu le problème de l’idenfication à Marie la Mère de Jésus (de Dieu) car étant d’une famille communiste j’étais totalement isolé de la religion et c’était très mal vu de ne pas condamner la religion « opium du peuple » selon ma mère. Ce n’est que tardivement que j’ai pris conscience de la suppression du sacré dans ma famille alors que je me rends compte maintenant que j’en avais besoin. C’est ma femme qui m’a permis de m’ouvrir au sacré et au divin et plus tard l’AVC que j’ai subi et où j’ai découvert vraiment ma spiritualité et en même temps mon goût pour la peinture. J’ai pris directement contact avec le créateur divin et la trinité. Je suis un peu comme Saint Paul quand il dit que sa foi ne serait pas justifiée s’il n’y avait pas la résurrection qui a une profonde signification en moi. Je crois donc que je suis devenu chrétien mais je ‘y mets pas d’exclusive. Je pense qu’au fond toutes les religions puisent à la même source multimillénaire, mais ma culture fait que je sens le divin mieux dans la christianisme qu’ailleurs. Quand je parle d’harmonie nécessaire entre les deux pôles apparemment opposés (masculin féminin), Je partage l’avis de Michel Cazenave quand il dit que « …à travers le féminin se manifeste la puissance créatrice et à travers le masculin la puissance créée Dans ce cas, le masculin et le féminin sont au delà de la psychologie parce qu’ils la fondent. On touche là à l’essence même des choses. » Pour moi, la trinité est nécessaire pour ne pas tomber dans le piège de la polarité où on croit SAVOIR. Le père n’est pas visible, il est comme la fonction d’onde de l’Univers qui représente la totalité intriquée (on parle de superposition d’états quantiques). Ce n’est que lorsqu’il y a effondrement de la fonction d’onde (problème de la mesure quantique) que le « manifesté » apparaît (la matière). Le fils dans la trinité, le manifesté, fait un avec la père, mais il est dans le monde (le mystère de la mort et de la résurrection a une importance primordiale). Ce qui est fondamental, c’est que le fils ne fait rien sans le père mais tout est dans la médiation de l’esprit (allusion à la fonction d’onde). Ceci n’est ni une explication ni une démonstration, mais me permet d’asseoir ma foi sur ma raison consciente.
    C’est dans ce sens que je partage la phrase de Michel Cazenave « à travers le féminin se manifeste la puissance créatrice et à travers le masculin la puissance créée ». Au lieu d’y voir seulement la dualité qu’on constate et l’opposition masculin-féminin, patriarcat-matriarcat et la suprématie de la déesse qui émerge, je me demande si ce qui va émerger n’est pas l’union puissance créatrice-puissance crée qui peut transformer l’Univers en faisant naître le règne de l’amour.

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    • Merci pour votre riche commentaire, Jean-Michel, votre foi est d’autant plus précieuse, que vous l’avez acquise par un besoin de spiritualité, reniée dans l’enfance, et qu’à présent, c’est devenu l’essentiel de votre vie qui sous-tend vos recherches.
      J’aime beaucoup votre magnifique explication de la Trinité par le biais de la physique quantique et elle concilie parfaitement votre foi avec l’esprit scientifique.
      Je trouve aussi que la phrase : « à travers le féminin se manifeste la puissance créatrice et à travers le masculin la puissance créée » démontre parfaitement l’illusion de la dualité, et confirme que l’opposition de deux n’est qu’illusion car tout se joue dans la complémentarité. Cette union qui peut transformer l’Univers, comme vous le dites si bien….

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  3. Marie, Tara, la mère terre, l’énergie lumière… tout est en tout pour moi, le masculin comme le féminin , le yin et le yang inséparables….. mais c’est vrai que souvent en me promenant dans les bois je pense : elle … 🙂

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  4. J’ai un peu de mal avec un discours actuel où le féminin et le masculin serait une question de choix, de volonté. Lorsqu’on prie ou qu’on médite, mais là je devrais plutôt dire « je »(tout cela est forcément personnel), il y a des présences qui s’imposent (je le dis simplement, car j’imagine que parmi tes lecteurs, beaucoup pratiquent ou ont au moins essayé) Ces présences se révèlent clairement féminines ou masculines. J’adhère entièrement à ce texte où le féminin et le masculin sont des réalités qui s’imposent. J’y adhère non d’un point de vue intellectuel mais par ressenti, expérience.

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    • Je crois, Coquelicot, que si volonté ou le choix interviennent, c’est plutôt dans le désir de les réconcilier, en soi, d’abord, puis dans nos rapport extérieurs. Cela, si j’ai bien compris ta première phrase. Michel Cazenave évoque la Mère Divine comme une présence qui s’est imposée à lui, sans aucune raison rationnelle, juste par ressenti, comme tu le dis dans ta conclusion.
      Et dans la prière ou la méditation, effectivement, tout est personnel et soit nous nous adressons au Père, à la Mère, aux Guides, selon nos habitudes, soit nous nous laissons entourer par ces présences, qui au fait, sont la même Énergie, juste sous les formes différentes.

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  5. Bonjour Elisabeth,
    Vrai que je suis un peu fatigué, mais je trouve ce texte un peu aride… je devrais plutôt dire abstrait pour le moment..abstrait dans le sens que cette première partie me semble surtout le reflet du cheminement personnel de l’auteur. C’est bien en soi, mais plus difficile de « raisonner » les conclusions tirées.

    Par contre, et c’est pourquoi je lirai la suite avec intérêt, j’abonde tellement dans l’énoncé de l’introduction: « On ne peut séparer en nous le masculin du féminin, de même qu’on ne peut séparer l’intuition de la raison, la création de l’incarnation, l’impossible du possible, le jour de la nuit. » Je suis d’accord avec ces « noces existentielles ».. il me reste à en saisir les conclusions ici tirées.

    Alors à la suite!

    Mes amitiés

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    • Désolée pour ta fatigue, Kleaude, j’espère que le printemps qui arrive aussi chez vous te redonnera de l’élan.
      Effectivement, cela est un parcours individuel, et comme souvent, nous nous y retrouvons ou pas. Personnellement, je le ressens, surtout dans ce passage des théories de Freud, qui m’ont toujours parues un peu étriquées, à la grande sagesse de Jung, avec les Archétypes et la notion du numineux.
      Mais, puisque l’énoncé résonne en toi, j’espère que la suite répondra mieux à tes attentes des « noces existentielles ».
      Belle soirée et repose toi bien

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      • Même si le texte relève plus du témoignage-ressenti personnel plutôt que d’une vérité universelle, je pense quand même que de nombreuses personnes s’y retrouveront. Ce n’est pas celui qui m’a le plus touché, mais peut-être que si je le relis dans quelques temps je le regarderais avec une toute autre vision et y trouverais un écho neuf au vu de mon propre parcours. D’où l’importance de relire, comme pour les livres : on tombe toujours sur un détail qui nous a échappé et qui nous émerveille. 🙂

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        • Si toutefois la vérité universelle existe, Polina car tu seras sûrement d’accord sur le fait qu’à chacun la sienne, et qu’elle change le long du cheminement. Comme tu le dis si bien, certaines lectures, qui ne nous marquent pas de suite, se révèlent d’une grande vérité, lorsque nous y revenons, marqués par d’autres expériences de la vie.

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  6. C’est pour la Vierge Marie que j’allume un cierge spontanément quand je rentre dans une église 🙂
    C’est l’anniversaire de ma Maman demain, jour du muguet, sa fleur favorite !
    Belle journée du 1er Mai demain 😀
    Gros bisous ma chère Amie

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  7. C’est très intéressant. Personnellement, , je ne me suis rapprochée de Marie que récemment dans sa bienveillance et un sens universel de la mère. Merci pour cet article.

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    • Merci à vous, pour votre visite et ce commentaire. Marie est cette Mère universelle à l’amour inconditionnel qu’elle nous offre en permanence, ainsi que sa protection, et souvent, elle nous permet de nous réconcilier avec nos mères terrestres.

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      • Il n’y a pas de « bonne mère ». Je crois que chacun fait ce qu’il peut. Mais fille ainée a le travail (en CDI) qu’elle veut 10 jours après avoir obtenu sa licence, du coup je me dis que je n’ai pas tout raté (ne boit pas, ne fume pas, est très chiante avec mauvais caractère) 😛
        Elle se donne au moins les moyens d’obtenir ce qu’elle veut en se fichant totalement de ce qu’en pense sa mère (moi) : bah comme c’était très important pour moi qu’elle ne culpabilise jamais à cause de nos différences, je suis contente.

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        • Chacun fait au mieux, c’est cela qui compte et tu l’as fait, Annawenn. Comme le dit si bien Khalil Gibran : « Vos enfants ne sont pas vos enfants.
          Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même, Ils viennent à travers vous mais non de vous. Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas ».
          Et tu l’as bien éduquée dans le respect de vos différences, et même si elle se fiche totalement de ce que tu désires, « elle se donne au moins les moyens d’obtenir ce qu’elle veut ». Et son mauvais caractère est peut-être juste sa façon de s’affirmer.
          Alors, tu n’as rien raté, je dirais même que tu as bien réussi… et que tu as pleinement le droit d’être contente 🙂

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  8. Bonjour Elisabeth,
    Interessant cette publication !
    Je m’interpelle, car moi aussi très jeune j’ai rejeté le Christ pour croire en la Vierge. Je n’y ai pas trouvé de réponse mais cela m’a très fortement questionné, tu dois bien comprendre qu’alors sa théorie résonne. Il est vrai que cela semble vous tomber dessus, pas le choix effectivement, c’est ainsi…
    Depuis, j’ai acquis que je n’avais besoin d’aucune croyance de ce style pour avancer.
    Belle journée Elisabeth !
    Doux bisous

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    • Effectivement, la figure de Marie qui représente le féminin, l’accueil et l’amour inconditionnel peut nous être plus proche. Et cela ne se fait pas d’une manière raisonnée, juste par un ressenti.
      Maintenant, tu avances sans croyances mais cela ne t’empêche pas de cheminer.
      Tendres baisers, Fanfan et repose toi bien

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