Michel Cazenave : Le mariage intérieur, suite

C. : Quelles ont été ensuite les conséquences de cet éveil ?

M.C. : Il y a eu d’abord la prise de conscience de mon propre féminin. Quelque chose en moi répondait sur le mode de la complémentarité : moi, l’homme, j’aime ma femme. Pas ma femme au sens du mari qui aime sa femme, mais au sens de celui qui reconnaît sa femme intérieure.

Évidemment, cette reconnaissance a complètement changé ma relation aux femmes et au féminin en général. Une conversion complète a eu lieu : je passais d’une attitude antérieure de don Juan à une position où je trouvais l’esprit de Tristan cher à Iseut… Vous voyez le chemin que cela représentait !

En fait, Tristan avait toujours existé chez moi, mais je ne voulais pas l’écouter. Inconsciemment, tout homme sent bien que le féminin dans son essence est quelque chose d’extraordinairement puissant, qu’il y a là une brûlure, et que si on veut s’y frotter, il faut prendre des risques.

Alors on évite d’en faire l’expérience et on va de femme en femme… C’est beaucoup plus sûr et sécurisant pour un homme! En plus, ça lui fait croire qu’il existe réellement, sans avoir à se poser de question.

C. : Comment avez vous rencontré le visage de Tristan en vous-même et comment s’est-il exprimé dans votre vie ?

M.C. : La vérité, c’est que j’ai lu la première fois l’histoire de Tristan et Iseut à sept ou huit ans. C’est mon père qui me l’avait mis entre les mains et c’est un livre que j’ai dû lire plus de quarante fois depuis. Qu’est-ce qui me « prenait » ainsi malgré moi dans ce mythe de Tristan et Iseut ? Qu’est-ce qui correspondait à ma nature profonde ?

Si on regarde bien le mythe, Tristan est le meilleur des chevaliers, le plus grand des héros. Mais du jour où il rencontre Iseut, du jour surtout où il cède à la passion et fait l’amour avec elle, il renonce à tout exploit héroïque, il ne vit plus que dans la douleur, à la limite de la folie.

Socialement, il est devenu l’antihéros. Il est régulièrement mis au ban de la société, et il passe sans arrêt de l’exaltation du soleil féminin à une position dépressive, quasi mélancolique. Or, qu’est-ce qui se joue là-dedans, qu’est-ce qui se joue pour tout homme qui en renouvelle l’expérience ?

Sinon que, d’une part, au lieu de la fuir ou de la renier, il admet de la sexualité de la femme ce qu’elle a d’éruptif, de libre et d’anarchique, ce qu’elle a de profondément asocial, toute branchée qu’elle est par nature sur la manifestation du sacré; il admet du même coup de se trouver « hors la loi » ou, pour le dire en terme d’analyse, au-delà de la Loi, hors du royaume du Père.

Et sinon que, d’autre part, il admet le féminin – le féminin en lui et, conséquemment, la femme vivante devant lui – comme la médiation obligée à un espace sacré.

Or, c’est précisément ce que la plupart des traditions culturelles et religieuses ont si énergiquement repoussé, ce qu’elles ont tenté de mettre sous l’éteignoir.

Tristan et Iseut

Autrement dit, c’est la découverte que ce qui est, d’une façon immémoriale, ressenti comme le plus grand danger pour l’homme, c’est au contraire sa condition de salut à partir du moment où il accepte de le regarder en face, de l’assumer en conscience – à partir du moment où il a aussi compris que « cet abîme de la femme », il le porte de toute façon au centre de lui-même.

En bref, au lieu de s’enfuir et de collectionner des femmes réelles pour n’être touché par aucune, il veut s’avancer dans le territoire où on n’accepte qu’une femme, dans toute sa profondeur, vous oriente au sens le plus fort de ce mot.

C. : L’intégration de votre féminin, telle que vous la décrivez, a-t-elle donné un élan particulier à votre créativité, et lequel ?

M.C. : Bien sûr, mais dans un sens tout à fait spécial. Dans la mesure où je dirais que c’est mon masculin qui s’exprime spontanément dans mon mouvement poétique. La volonté de conscience, la volonté de lumière, la lumière elle-même, en fin de compte, c’est ma part féminine.

Pour ne parler que par images, ma partie masculine, c’est ma partie lunaire; ma partie féminine, c’est ma partie solaire. Quant à savoir pourquoi j’appartiens à ce type, demandez-le au destin qui m’a ainsi façonné ! Oui, c’est le féminin en moi qui m’a forcé à prendre conscience – j’allais dire confiance. Mais la conscience et la confiance sont allées pour moi de pair.

C. : Comment expliquez-vous cela ?

M.C. : Je crois qu’au stade le plus profond, au stade le plus haut en même temps, la forme du féminin est une figure d’essence lumineuse. Je sais bien que l’histoire récente des religions est là pour nous dire le contraire.

Mais au plan le plus fondamental, ne faut-il pas retrouver cette idée des anciens Celtes où la chambre des femmes était la chambre du soleil, ne faut-il pas retrouver la grande figure de la Sophia, de la médiation du divin qui s’est ensuite abîmée dans la nuit existentielle ?

C. : Vous parliez tout à l’heure de la difficulté pour un homme d’incarner l’antihéros et donc d’exprimer son féminin dans notre civilisation actuelle, qui ne porte pas à ce genre d’expérience. Aussi, selon vous, quelles sont les voies que nous devrions emprunter sur le plan collectif pour faire ressurgir ces valeurs féminines ?

M.C. : Lorsqu’on est à ce niveau de la culture la plus profonde, ce ne sont pas des choses que l’on peut vouloir, ce sont des choses qui doivent se produire par elles-mêmes. Quand on regarde l’histoire, on constate que lorsqu’on veut, d’une manière volontaire et consciente, instaurer quelque chose qui est de l’ordre de la religion ou de son dérivé, l’idéologie, cela se transforme souvent en son contraire : nous nous retrouvons face à des phénomènes totalitaires.

Je suis donc très réticent sur le fait de vouloir faire emprunter sur le plan collectif des voies ou des chemins quels qu’ils soient. Pourtant, je suis aussi le premier à penser qu’il faudra bien que notre culture évolue, que nous ne pouvons pas en rester là.

D’autant plus que je peux même admettre qu’il fallait passer par la phase de civilisation patriarcale qui a été la nôtre dans un stade de différenciation nécessaire. Il n’empêche que si, aujourd’hui, cette civilisation arrive en bout de course, c’est pour passer à autre chose. Pourtant, pour y passer authentiquement, il faut que se manifeste un mouvement objectif, une évolution des consciences qui a sa propre logique.

Personne ne peut – ni ne doit – essayer de le programmer ou de le déclencher volontairement, à moins des pires dérives. Alors, individuellement, la seule chose qui nous reste, c’est de mener notre conversion intérieure dans ce que j’appellerais une rectitude à nous-mêmes.

C. : Seriez-vous fataliste ?

M.C. : Effectivement, cela peut paraître très fataliste, mais je suis persuadé que lorsque les choses doivent se faire elles se font en effet. Si je réfléchis par exemple aux transformations actuelles dans la mentalité collective, je ne peux m’empêcher de les comparer avec ce qui s’est passé au début de notre ère, avec la prédication du Christ.

Dans l’immense Empire romain, ce n’était rien, à l’époque, qu’une espèce de fou ambulant, plus ou moins hérétique, plus ou moins schismatique, qui se promenait en Palestine. Personne n’aurait jugé que cela pouvait être sérieux, que son discours allait changer la nature même de Rome, d’autant que les États-Unis d’aujourd’hui, à côté de la Rome impériale, c’est encore franchement de la gnognotte !

Donc, en quatre siècles, la vie et l’exemple du Christ ont bouleversé la face du monde. N’importe quel Romain à qui on aurait voulu le prédire sous le règne d’Auguste ou de Tibère aurait proprement éclaté de rire ! Oui, je crois vraiment que les choses arrivent parce qu’il faut qu’elles arrivent.

Au fond, nous avons pénétré dans une époque de transition, dans une période alchimique: d’un côté, c’est l’agonie de l’ancien, c’est une immense dépression collective et, de l’autre côté, c’est un bouillonnement encore indifférencié où l’on peut trouver de tout, c’est le bouillonnement de la materia prima avant que le temps et l’histoire n’aient pu la purifier.

C. : Se poser la question: « Que peut-on faire pour faire évoluer les valeurs féminines ? » n’a pas lieu d’être d’après ce que vous venez de dire…

M.C. : D’abord, il ne s’agit pas à mes yeux de les faire évoluer, mais de les faire reconnaître, accepter, assumer. Ensuite, ce qu’on peut faire, en effet, c’est de les assumer en soi-même et d’apporter sa pierre au processus en cours. De toute façon, vous savez, et précisément pour les valeurs féminines, il reste un tel travail à faire pour les restituer dans leur intégrité, en dehors des illusions et des projections abusives !

Je vais me servir ici du langage psychologique: mais comment faire pour que leur retour soit de l’ordre du spirituel, non pas un simple « retour du refoulé » ? Implicite à cette question, on découvre alors, il me semble, un autre très grand problème : celui de l’impatience…

Une impatience très humaine, c’est vrai, mais une impatience, aussi, qui nous vient de notre culture traditionnelle et de son messianisme affirmé. En un mot, on veut que le changement soit pour demain. Vous savez, les lendemains qui chantent, ou Jésus qui va revenir.

Or le changement n’est jamais pour demain. Il suffit d’interroger l’histoire pour constater que les changements de civilisation prennent toujours deux, trois, quatre siècles.

Ou alors, on agit comme les anciens révolutionnaires, on veut forcer le cours des choses avec les conséquences que l’on connaît – à savoir que pour forcer la nature, c’est la dictature, c’est la terreur qu’on finit par instaurer. Oui, effectivement, il faut de la patience. Oui, justement, soyons donc un peu féminin ! La patience, en fin de compte, c’est une attitude spirituelle.

C. : Par le biais des mythes, vous avez choisi de transmettre des idées, une sensibilité, une vision et une expression profonde de vous-même… Pourquoi avez-vous choisi le mythe ?

Galaxie étoile

M.C. : Parce que le mythe me parle. Je voudrais faire une remarque tout à fait nécessaire sur un point qui, personnellement, me frappe de plus en plus. En effet, par la culture qui est la nôtre, sous le poids des religions révélées telles qu’elles se sont généralement développées, nous avons intériorisé l’idée d’une vérité massive, une et indivisible.

En clair, il y a dans nos religions quelque chose qui s’appelle la dogmatique. Si on ne s’y accorde pas, on est un hérétique. Dans un esprit mythologique, au contraire, quelqu’un qui négocie la vérité d’une manière différente ajoute une variante au mythe et il ne viendrait à personne l’idée de l’excommunier : c’est son chemin singulier pour vivre cette vérité.

Non, il n’y a pas de dogme mythologique. Il y a des histoires de dieux et de déesses, qui sont la manière dont le divin se donne à épeler – et le divin se manifeste d’une manière particulière à chacun. Il ne peut être, spirituellement, que source de singularité – et c’est aussi quelque chose à penser que de comprendre que l’Un se donne à travers mille épiphanies différentes, et suscite mille singularités qui sont toutes le miroir de cet Un.

C. : Vous disiez avant de commencer l’interview : « Plus on avance, moins on sait… »

M.C. : Oui, plus on parcourt le chemin, plus on se dit que l’essentiel est toujours devant soi. Et je dirais que plus je cerne le féminin spirituel, plus je l’intègre dans ma conception du monde, plus j’en fais mon pivot et mon orient, plus il m’échappe de toutes parts, plus je m’aperçois qu’il est immense et s’origine à ce vide d’où se forment toutes choses. Il m’échappe d’autant plus que j’en prends plus conscience.

C. : Cette quête que vous décrivez, est-elle de l’ordre du dépouillement ?

M.C. : Du dépouillement, je ne sais pas. Disons plutôt : d’une nudité surabondante. Vous savez, c’est quelque chose de vraiment très curieux : on y est de plus en plus pénétré d’un sentiment de néant (d’un néant qui existe et donc certainement pas dans le sens nihiliste du terme, mais dans celui de quelque chose dont on ne peut rien dire: on l’appelle « néant » car c’est le seul mot qui reste pour pouvoir le nommer), et on découvre en même temps que ce néant est un principe générateur, un principe de fécondité.

Cela relève à la fois – et je ne peux qu’user ici d’un langage contradictoire – du vide le plus complet et d’une profusion de la forme. Parce que c’est le vide qui engendre la forme et lui donne son sens. C’est dans la médiation de ce vide que prend naissance l’écriture.

Cela donne le féminin, et le féminin donne toute chose. Cela m’introduit à un spirituel qui est au-delà même du spirituel, et en même temps dans le même mouvement, dans la même logique – je n’ai jamais autant aimé les fleurs que maintenant. Mais tout le monde sait qu’une fleur, c’est aussi une poussière d’étoile !

 

 

21 réflexions sur “Michel Cazenave : Le mariage intérieur, suite

  1. Dans ce deuxième article, je me sens assez proche de Michel Cazenave, Nous n’avons pas le même parcours, des histoires différentes, mais la prise de conscience de la part féminine arrive à maturité chez moi. Lorsqu’il dit: « c’est mon masculin qui s’exprime spontanément dans mon mouvement poétique. La volonté de conscience, la volonté de lumière, la lumière elle-même, en fin de compte, c’est ma part féminine » ça m’interpelle un peu car je découvre que c’est confus dans mon esprit et que peut-être je l’envisage comme Michel Cazenave.Je méditerai tout ça.
    Maintenant je suis parfaitement d’accord avec lui lorsqu’il dit: « Je suis donc très réticent sur le fait de vouloir faire emprunter sur le plan collectif des voies ou des chemins quels qu’ils soient… » Je trouve que cette tendance est générale pour faire passer sa vision . Je comprends, mais on a eu tellement d’exemples qui ont abouti au dogmatisme voire au fanatisme. Alors, comme il le dit: « individuellement, la seule chose qui nous reste, c’est de mener notre conversion intérieure dans ce que j’appellerais une rectitude à nous-mêmes. » Et il a raison, « ce qui doit arriver arrivera ». N’en n’a-t-il pas été ainsi du christianisme? En conclusion, je suis comme Michel Cazenave je suis dans une quête, pourquoi pas quête du dépouillement et…d’une nudité surabondante

    J’aime

    • C’est peut-être encore confus pour vous, Jean-Michel mais tel que je vous perçois, ces paroles pourraient bien vous correspondre, entre votre recherche scientifique et le besoin de créativité à travers vos peintures.
      Nous soulignons souvent, à quel point les mouvements collectifs et surtout les religions institutionnalisées et sclérosées, génèrent toutes sortes de fanatismes, alors effectivement, seul le chemin personnel, dans cette « rectitude à nous-mêmes » peut être juste, même si nous avons envie et besoin de nous rassembler. Malgré les parcours différents, vous vous sentez proche de ce qu’il écrit et nous tous ici, nous avons cette envie de nous accompagner sur le chemin, puisque nos quêtes individuelles se rejoignent.
      Merci pour votre témoignage, très riche, comme d’habitude, j’aime énormément cet article et je suis contente que nous nous rejoignions encore là dessus, dans ces beaux termes « du dépouillement et… d’une nudité surabondante »

      J’aime

  2. Dans tout ce que j’approche…de loin, enfin dans tout ce que j’essaie de comprendre, c’est, je crois, cette notion de féminin et de masculin réuni en soi qui me pose le plus de questions. Alors pas dans ce que cela apporte en concret (imagination par ex., part féminine / mise en oeuvre de la création, part masculine, yin yang et tutti quanti…) mais justement dans ce qui était plus sous-entendu (voire clairement dit) dans la première partie.
    La Mère, Femme, Vierge, déesse féconde et son rôle dans notre « existence ».
    L’image de Marie, (dont c’est le mois au mois de mai et, pour moi, dans tous les sens du terme) bien sûr vient spontanément à l’idée. Je crois (au propre comme au figuré) en elle. C’est une image qui marche depuis toujours à mes côtés.
    Mais est ce la même que l’on rencontre dans des écrits moins…catholique? (au sens propre, bien entendu !)
    Par exemple, les allusions à Cybèle, Gaia, Epona…
    Et en soi ? Unie au masculin…? Là, j’ai plus de difficultés.

    Sinon, Tristan et Yseult…très importantes bornes plus ou moins concrètes sur ma route là aussi. Mais pareil, sortis du coudrier et du chèvrefeuille, et de quelques échelons vers la quête se manifestant dans des synchronicités frappantes…j’ai du mal avec la notion symbolique de la pure dualité.
    Le jour ou je comprendrai cela, j’aurai fait un bond de géante !
    Pleins de bises.

    J’aime

    • Certes, Marie-Hélène, cette notion de « noces alchimiques » entre notre yin et le yang intérieurs peut être difficile à appréhender et surtout à réaliser, surtout pour toi, qui es dans la plénitude du féminin. Une image pourrait peut-être t’aider, celle de ton homme intérieur qui prend soin de la femme, l’entoure et la protège, afin qu’elle puisse lui donner le meilleur dans un accueil inconditionnel.
      Je suis aussi très attachée à la figure de Marie, mon jeune âge a été bercé par les litanies à sa gloire, chantées aux coins des rues, et elle demeure toujours cette Mère à l’amour infini. Mais comme tu dis, de tout temps et dans toutes les civilisations, cette figure du Féminin sacré a été présente.
      Ton « bond de géante » me fait bien sourire mais peut-être il serait plus facile si tu remplaçais la notion de comprendre par celle de ressentir car l’appréhension intellectuelle reste impuissante devant ce que le cœur, surtout aussi grand que le tien peut accueillir.
      Merci pour ton passage et toute ma tendresse…

      J’aime

  3. bon je n’ai pas tout compris ce qu’il a voulu dire .
    a part la fin quand il dit qu’il aime les fleurs et les étoiles 🙂
    moi il y a longtemps que j’aime les fleurs et la nature en général .
    c’est mon coté féminin alors?
    tout ça m’embrouille le cerveau oups.
    bonne soirée élisabeth .
    merci d’apprécier mon blog sa me touche.

    J’aime

    • Ne t’embrouille pas le cerveau, JP, prend juste ce qui te touche et te parle… comme cet amour de la Nature, qui devient magique sur tes photos.
      Oui, j’apprécie beaucoup ton blog et je te remercie pour tes visites.
      Belle soirée à toi 🙂

      J’aime

  4. Très intéressant. Belle grande recherche.

    Le chemin de vie est parsemé d’obstacles,
    mais avançons doucement et patiemment.

    Bon Mois de Mai à toi !

    Bon week-end !
    ¸,o¤°« °¤o,¸
    (….©¸¸©….)
    oOO—*—OOo

    J’aime

  5. Bonjour Elisabeth,
    Je viens de lire la suite… J’en conclus ceci… Il ne s’agit pas de provoquer les choses..les ressentis car il n’y a pas de lignes directrices..pas de recettes universelles. Je crois plutôt que l’on doit personnellement assumer toutes les facettes de notre intérieur… de notre personnalité…s’assumer soi en fait et accepter nos entités intérieures…. accepter et réaliser que nous sommes pluralité… que plus d’une essence nous habite….et que pour se réaliser pleinement, il faut savoir puiser dans ce que nous sommes et avant tout accepter nos propres différences intérieures… pour trouver sa complémentarité…

    salutations sincères

    J’aime

    • Merci, Kleaude, tes conclusions sont si pleines de sagesse que je ne puis que les partager et te remercier de les avoir saisies et exprimées d’une manière si juste et subtile. Nous, face à tout ce qui se joue, en acceptation et l’ouverture…
      Toutes mes amitiés

      J’aime

    • Nous sommes bien d’accord, Coquelicot, le chemin ne se termine jamais, et même avec toutes les difficultés qu’il présente, aller vers cet essentiel donne du sens à nos vies. Avancer, en respectant notre rythme, avec de la discipline nécessaire mais sans forcer et surtout sans vérités figées.
      Acceptation, ouverture, confiance et lâcher-prise…

      J’aime

Laisser un commentaire