Ces gens qui sont imperméables à l’amour

Célibataires malgré eux, je les appelle parfois les célibataires téflon car il semblerait que tous les efforts qu’ils mettent de l’avant pour avoir quelqu’un dans leur vie sont voués à l’échec. J’ai déjà été un célibataire téflon… J’avais une estime de moi tellement faible que je ne pouvais pas imaginer qu’une autre personne puisse m’aimer et lorsqu’une personne m’aimait je ne me sentais pas à la hauteur de cette relation.

Le combat de Thésée et du Minotaure - Maître des Cassoni Campana

J’étais un homme complexe et bourré de peurs que je ne voulais pas admettre ! Toutes ces peurs et cette complexité me rendaient imperméable à l’amour. J’avais une peur inconsciente de me faire piéger par l’amour.

Je m’en suis rendu compte car lorsque je devenais amoureux d’une femme inaccessible, je perdais intérêt lorsque celle-ci m’aimait… Aimer à distance faisait moins peur que d’aimer face à face. Mes peurs géraient mes relations.

Si vous avez de nombreuses peurs conscientes et/ou inconscientes concernant l’amour, celles-ci vont agir comme un élément téflon dans vos relations amoureuses. Les peurs seront « contrebalancées » par un grand nombre de règles et d’exigences.

Plus il y a de peurs plus il y aura de règles et d’exigences concernant le choix d’un partenaire de vie. Il y a des gens qui ont tellement de règles et d’exigences concernant le partenaire idéal qu’ils restent seuls toute leur vie ! 

Comment se fait-il qu’une personne qui a le désir d’avoir une relation amoureuse ne réussit jamais à l’obtenir ?… Comment se fait-il que pour d’autres personnes l’amour se présente tout naturellement dans leur vie et sans aucune contrainte ?

Les apprentissages de l’enfance jouent bien sûr un rôle très important dans une telle situation. Si vous avez été élevé dans un environnement où l’amour est synonyme de soumission, de conflits, de violence, d’indifférence et de rejet, vous avez probablement développé des mécanismes de défense ou de protections très raffinés qui vont aller à l’encontre de votre désir d’adulte d’aimer et d’être aimé.

Les gens qui sont célibataires à vie et les gens qui sont incapables d’avoir une relation amoureuse ont de nombreux bénéfices à demeurer dans une telle situation. Un de ces bénéfices est de ne pas vivre ou subir le modèle de l’amour qu’ils ont observé ou appris de leurs parents.

Les bénéfices à vivre seul sont des bénéfices d’évitement. Éviter la perte de l’identité, éviter la souffrance, éviter la perte de la liberté, éviter les conflits etc. On pourrait reformuler ces bénéfices de la manière suivante : préserver l’identité, préserver le bien-être, préserver la liberté de choix, de décisions et d’actions, préserver la paix, etc.

Si plusieurs parties de votre être croient que l’amour pourrait vous détruire, soyez certain que ces parties de vous vont tout faire en leur pouvoir pour que vous restiez un célibataire téflon… 

Le modèle de relation amoureuse des générations passées était basé sur la perte de la liberté d’être soi dans la relation. Chaque partenaire du couple était confiné à des rôles bien précis et devenait souvent l’ombre de l’autre. La femme devait être soumise, faire des enfants, les élever, entretenir la maison et passer son temps à se plaindre de tous les malheurs du monde.

L’homme quand à lui devait assurer la subsistance de sa femme et de ses enfants, travailler dur, se couper de ses émotions et souffrir en silence.

Notre principal modèle de la relation amoureuse provient de nos parents.

La plupart des gens s’identifient dans leurs relations au modèle acquis de leurs parents. D’autres développent un anti-modèle en réaction aux modèles qu’ils ont appris. Nous développons alors un grand nombre d’exigences au sujet de ce que nous voulons d’une relation amoureuse afin d’éviter le piège du modèle acquis des générations précédentes.

Tout cela devient très complexe et fait de l’amour quelque chose de complexe… Les résultats de ces anciens modèles sont éloquents, avec 50% des gens qui échouent leur relation, et je ne parle pas ici des échecs qui ne se terminent pas en séparations et dans lesquels les gens restent ensemble pour la forme.

L’amour n’est pas complexe. C’est la chose la plus simple et la plus naturelle au monde pour un enfant d’aimer et d’être aimé. Nous l’avons, cependant, rendu complexe par le dédale de nos croyances. Le célibataire téflon est partagé entre son rêve d’une véritable relation amoureuse passionnée et authentique et l’héritage des peurs, règles, rigidités, souffrance, culpabilité, peines et déceptions acquis de sa famille et des générations précédentes. 

Marc Chagall

Comment est-ce possible de rencontrer l’amour lorsque celui-ci est synonyme de perte d’identité à l’intérieur de soi ? Réponse : on le fuit chaque fois qu’on le rencontre; on devient en amour uniquement avec une personne inaccessible et qui nous repousse et on reste ainsi un célibataire téflon frustré de ne pas pouvoir vivre une véritable relation amoureuse !…

C’est ce que j’ai vécu de nombreuses années. J’ai découvert le chemin de l’amour pour une autre personne au travers du chemin que j’ai parcouru vers l’amour de moi-même. Je le dis souvent à ma compagne : Je ne t’aurais jamais rencontré si je n’avais pas appris à m’aimer. Je n’aurais jamais été capable de te garder dans ma vie si je n’avais pas appris à m’aimer.

S’aimer vraiment et s’aimer dans toutes les facettes de notre vie est donc un élément très important dans le désir de vivre une relation amoureuse durable. Plus vous vous aimez, plus vous dégagez cet amour autour de vous et s’il n’y a pas de restrictions internes à attirer l’amour, ce n’est plus alors qu’une question de temps avant de rencontrer l’amour de votre vie.

Il arrive, parfois, qu’une personne croie n’avoir aucune restriction à être en amour mais, elle continue à être seule car ses restrictions ont la forme de filtres invisibles, cependant, même s’ils ne sont pas perçus ces filtres empêchent la relation de se produire. Alors quels sont les éléments requis pour mettre fin à un célibat ? 

Une volonté profonde de s’aimer et d’aimer les gens afin que la lumière de cet amour rayonne autour de vous. 

Devenir heureux car les gens heureux sont de merveilleux compagnons de route. 

Croire que vous pouvez avoir une vie de couple satisfaisante et heureuse. 

Développer l’estime de soi par tous les moyens auxquels vous croyez. 

Être fier de ce que vous êtes. 

Avoir la certitude que ce que vous voulez va se produire !

Examiner et changer les croyances restrictives du modèle de relation amoureuse acquis des générations précédentes. 

Examinez les bénéfices que vous avez à rester seuls et regardez combien de ces bénéfices vous pourriez transposer dans une relation amoureuse.

Regardez ce qu’une relation amoureuse vous permettrait de manifester en provenance de l’intérieur de vous-même. Exemple, si j’étais en amour, je serais ouvert, confiant et attentionné. Devenez ouvert, confiant et attentionné, car vous émettez vos pensées et de vos émotions et vous recevez en fonction de ce que vous émettez.

Ne tirez pas et ne poussez pas sur ce que vous voulez. Si vous tirez ou poussez, ça signifie qu’il y a une peur quelque part que ça ne marche pas et cette peur va générer un stress qui va vous empêcher d’avoir ce que vous voulez.

Cela m’amène à un autre aspect du célibat, le célibat provoqué par un bris de la relation amoureuse ! Pourquoi est-ce que plusieurs de ceux et celles qui ont vécu le bris d’une relation sont incapables de vivre une nouvelle relation ? Parce qu’ils ont vécu une séparation physique mais ils n’ont pas vécu une séparation émotionnelle.

Ils n’ont pas fait le deuil de leur ancienne relation, car elle est toujours présente à l’intérieur d’eux… Parfois le dépit, la colère, la haine, le ressentiment envers l’autre ou encore la culpabilité, le remords, la honte et la déception envers soi-même occupent tellement de place dans le cœur des gens qu’il n’y a plus de place pour une nouvelle relation amoureuse. La peur de revivre la même situation est aussi un obstacle majeur à une nouvelle relation.

Vous pouvez accéder à une nouvelle relation lorsque vous transformez les émotions négatives de la relation précédente en émotions positives… Comment briser l’effet téflon du célibat ?… Devenez la personne que vous seriez si vous étiez en amour à cet instant même…

Solutionnez les peurs et les modèles anciens à l’intérieur desquels vous avez appris à vivre, devenez vraiment vous-même et devenez l’ami des gens. Devenez une personne que tout le monde recherche. Devenez simplement vous-même.

Par Richard Thibodeau
Votre vie… reflet de vos croyances, Le langage des émotions et des croyances Éditions Quebecor

52 réflexions sur “Ces gens qui sont imperméables à l’amour

  1. Bonjour, … la lumière est si belle quand on sort de l’ombre, l’ombre d’un arbre ou d’un rocher est si rafraîchissante, dans l’herbe un peu humide quand on revient d’un labeur au soleil ; et le sommeil après la veille, la joie de se lever à nouveau chaque jour comme après chaque bataille…quelle belle palette qui va du sombre au clair ; le noir et blanc avec se nuances de gris est aussi beau que le multicolore et chacun fait son tableau à sa manière avec ses limites, mais ses facilités aussi.
    Je ne me sens pas hors sujet mais peut être le suis-je, … tant pis alors c’est ma façon d’accueillir ce texte. Ce qui est magnifique c’est que chacun prend ce qu’il a à prendre, donne ce qu’il a à donner ici et maintenant. Tous ces bouquets ensemble : on a un bel échantillon. Tendresse

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  2. toujours poignant à relire…ce billet…. d’un mécanisme si vrai… mais accessible … que si l’autre aussi est dans le même schéma… en évolution intérieure ….et là faudrait faire un taf sur la planète…des amoureux… :-))

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  3. Bonsoir Elisabeth, un coucou en passant sur ce texte qui ne m’évoque qu’une réponse humoristique.
    « je comprends mieux pourquoi mon mari « m’empoisonne » en refusant d’acheter une poêle Téfal complètement détériorée » 🙂
    A creuser tient indépendamment de la dépense à la remplacer, toujours trop cher !
    Aimer c’est simple, se laisser aimer ? …… Où en est ma conscience de cette perception aujourd’hui ? Meilleure. Etrangement par le biais de l’amitié et masculine et féminine.
    Bonne soirée à toi, je ne t’oublie pas.
    Geneviève

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    • Très drôle, cette histoire de la poêle, Geneviève, et bien évocatrice de vos rapports…
      Heureuse que ta perception de l’amour soit meilleure, et ce n’est pas si étrange que tu y sois arrivée par le biais de l’amitié car la véritable, est aussi une forme d’amour, celle que les Grecs anciens nommaient Philia : l’amitié, l’amour bienveillant, le plaisir de la compagnie.
      Elle est douce, bienveillante, celle qui accueille, écoute, comprend, ne juge pas, et nous permet ainsi de nous sentir pleinement acceptés.
      Je sais que tu ne m’oublies pas 🙂 Bisous et bonne soirée

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  4. ★Complètement intéressant chère Elisabeth.★

    Je suis d’accord avec tes arguments et je veux les reprendre ci desous
    Tu dissais « La plupart des gens s’identifient dans leurs relations au modèle acquis de leurs parents. D’autres développent un anti-modèle en réaction aux modèles qu’ils ont appris »…

    Je crois que Freud a bien developé ce sujet car il se posait la question d’une rivalité entre l’enfant et le parent… psychologiquement cela finissait avec une mort imaginaire du père

    Je crois aussi que mes peurs conscientes et/ou inconscientes concernant l’amour, peuvent être associés a nos désirs inconscientes et expériences passées..

    évidemment , le type de personnalité détermine façon d’aimer et de se donner aux autres…

    Merci beaucoup d´avoir partagée…
    Mes meilleurs vœux pour toi,
    Aquileana 😀

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    • Merci, chère Aquileana, pour ton intervention très riche, effectivement, le modèle parental est prédominant, et que nous nous construisions en le reproduisant à l’identique ou bien en opposition totale, il nous influence toujours. Freud a bien parlé du complexe d’Œdipe (avec toutes les références mythologiques que tu connais si bien), il y a aussi celui d’Electre, un peu moins connu, ajouté par Jung et rejeté par son « maître », pour qui « Loi de la Mère » n’existe pas.
      Mais bon, sans s’enfoncer dans les méandres de la pensée psychanalytique, il est toujours question de tuer symboliquement le père et la mère pour s’émanciper.
      Nos peurs, surtout les inconscientes, peuvent venir de notre propre mémoire, comme de celle de la lignée ou même des Archétypes, et s’il n’est pas toujours évident d’en trouver les origines, nous pouvons entreprendre le travail de les dépasser, comme tirer les leçons de nos épreuves.
      Et tout cela, en fonction de nos personnalités mais surtout de la volonté d’évoluer, afin de mieux apprendre à nous aimer et savoir donner et recevoir à l’extérieur.
      Belle soirée à toi…

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  5. C’est à chaque fois un bonheur pour moi de pouvoir venir respirer cette bienveillance qui est propre à ton blog et qui m’est devenue si chère, Elisabeth. Puisse tes messages être entendus du plus grand nombre ! Il est vrai qu’il n’est d’amour possible sans amour de soi. Charité bien ordonnée commence par soi-même. Cela consiste à découvrir qui l’on est et apprendre la confiance en la nature humaine. Bien souvent, c’est dans le lâcher prise que l’on va à la rencontre de l’autre.
    Bises

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    • Je suis très touchée, chère Gaïa, que tu aimes à venir ici mais ce bonheur est pleinement partagé et mes passages sur ton blog me font le même effet. Au fil du temps, nous avons crée une communauté des gens qui se comprennent bien, cheminent dans la même direction et s’accompagnent sur la route. Alors, c’est à moi de te rendre grâce d’en faire partie.
      Je t’embrasse fort…

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      • Moi aussi ça me touche beaucoup Elisabeth.
        Tu es vraiment une belle personne. Tu fais partie de ceux dont j’attends les billets avec impatience.
        Moi aussi je t’embrasse fort.

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        • Et moi donc… depuis que tu publies ta nouvelle, je reste scotchée à l’ordinateur, j’imprime au fur et à mesure, et je relis, tant mon plaisir est immense. J’espère qu’il y aura encore beaucoup d’épisodes ou que tu trouveras autre chose…
          De toute manière, ton blog est passionnant…
          Bisous, Gaïa

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  6. Pour moi, tout réside dans cette phrase : l’amour n’est pas complexe. C’est la chose la plus naturelle du monde et ce sont nos ‘casseroles’, quelles qu’en soit l’origine, qui rendent la chose parfois inatteignable. Lorsqu’on a trouvé l’amour, la vie de couple peut malgré tout être difficile à certains moments, mais elle nous enseigne énormément, sur l’autre et surtout sur nous-mêmes.

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  7. Voilà un article qui me parle bien…Elisabeth.
    En effet, c’est bien le fait de s’aimer soi-même et aussi ce que nous « émettons » qui va « attirer » ou pas…quelqu’un dans notre vie.
    A tel point que j’ai souvent remarqué, que les amours arrivent « en grappe » !
    Personne pendant longtemps, une longue période de solitude un peu déprimante et puis, soudain, au moment où nous allons mieux, où nous sommes plus à l’aise avec nous-même et où, parfois, nous retombons « en amour », plusieurs prétendants d’un coup !
    Comme si la joie et le bonheur… attirait les amoureux …

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    • Mais ils les attirent, Licorne, selon la loi que nous récoltons ce que nous semons… tu le sais bien 🙂 Et dans un sens large car les gens vont toujours vers ceux qui rayonnent la joie et l’amour et fuient les déprimés.
      Je souris à l’image de cette « grappe des amoureux », le choix ne doit pas être évident 🙂
      Merci pour ta visite, et je te signale au passage que le lien vers ton beau blog ne fonctionne pas, il renvoie sur un site d’inscription pour les enseignants…

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  8. L’amour est toujours un miracle, mais il est bon de rappeler comme le fait si bien ton post Elisabeth, que les miracles se préparent… J’ai beaucoup de compassion pour ces hommes et femmes que je connais autour de moi et qui butent à chaque fois sur l’engagement amoureux. Il y a là des stratégies inconscientes et des résistances profondes dont ils sont seuls à détenir la clé. Je suis probablement un petit gâté…

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    • Je crois aux miracles, Stéphane mais ta formulation : « que les miracles se préparent » me frappe par sa justesse. J’ai également de la compassion pour ces gens, parce qu’au fond, ils souffrent de la solitude, sans pouvoir la rompre, à cause de leurs résistances profondes.
      Ils sont les seuls à en détenir la clé mais, puisque je suis aussi passée par là, je ne crois pas que tu sois « un petit gâté », tu as juste fait cette préparation nécessaire…

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    • En réponse à Stephanerobinson.
      Certains miracles « se préparent » comme tu le dis si bien, mais d’autres nous tombent dessus de la manière la plus inattendue qui soit. Peut-être qu’ils sont justement la conséquence d’un changement d’attitude, de rapport à la vie, le fruit du « déclic » libérateur somme toute :).

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      • C’est très vrai ce que tu évoques là Polina. D’ailleurs quand je me disais gâté, c’est parce-que j’ai eu droit au miracle inattendu. Une vraie love story, un coup de foudre qui ne fut pas un feu de paille. Tombé du ciel… Me serais-je préparé à l’insu de mon plein gré ? Du reste cela me ramène à ces deux approches du bouddhisme Zen : l’une envisage l’éveil subit, dans le seul claquement d’un drapeau, l’autre remet sans cesse son zazen sur l’ouvrage, et polit le joyau jour après jour. Mais qui parle de les opposer ? Bonne journée à toi. J’ai bien aimé ton billet sur l’astrologie à la petite semaine. Comme celle où nous évoluons ici, j’aime bien ta planète 😉

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  9. Bonjour Elisabeth et mille merci pour ce texte
    je reconnais bien mon histoire d’amour avec F. dans tout ce qui est dit
    aujourdhui je continue de m’aimer, de m’estimer, de me respecter et de me faire confiance et je patiente 😉 – j’aime les gens autour de moi et en général, jaime ma vie et la liberté que j’ai chèrement souhaité pour me détacher des carcans familliaux
    alors oui et oui j’aime et je sais que je serais aimée très bientôt dans une relation amoureuse qui durera cette fois jusqu’à mon dernier souffle et au delà
    bonne journée ❤
    je vous embrasse

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    • Merci à vous, Fab, pour ce magnifique témoignage qui prouve bien, que même après les épreuves très difficiles, nous pouvons nous reconnecter à cet amour de soi, des êtres et de la vie. Et nous donner ainsi les moyens d’attirer une relation durable et véritable.
      Très émue et heureuse pour vous, vous n’aurez pas à patienter longtemps 🙂
      Je vous embrasse et belle fin de semaine

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  10. La réflexion qui me vient à l’esprit à la lecture de ce texte est que nous naissons tel que nous sommes…sans complexe ni barrière…. puis selon ce qu’on vit, ou selon notre parcours… on se « déforme ».. on en vient si complexe qu’on se perd soi-même…. Ce qui était spontané et si inné enfant devient un tas de nœuds à défaire à l’age adulte pour enfin s’assumer et regagner une revalorisation de soi pour en arriver à aspirer à de nouveau retrouver notre spontanéité… notre « virginité » émotionnelle.. apprendre à abaisser les barrières dressées au fil du temps….à retrouver notre innocence d’enfant…. que l’être humain se complique la vie….;-)

    Mes salutations sincères

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    • Il s’agit donc de boucler la boucle, en quelque sorte, Kleaude, retrouver cette innocence de l’enfant, qui, comme tu dis vient au monde pur et confiant. Bien sûr, il porte déjà le bagage de ses hérédités diverses, lesquelles, avec le temps, l’éducation et toutes les épreuves de la vie le rendent blessé, méfiant et peureux.
      Et effectivement, retrouver cette « virginité émotionnelle » devient l’enjeu du travail sur soi. Mais je dirais que cette façon de « se compliquer la vie » est aussi une belle occasion de nous enrichir et de grandir car rien n’arrive par hasard.
      Toutes mes amitiés et belle journée à toi

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  11. Cette chronique me fait penser a deux collègues de travail, qui chercher l’âme sœur, aucune a leurs yeux n’étaient assez bien, a la quarantaine pris de panique, celui qui voulait une vamp a épousé une femme qu’il aurait qualifiée de sac d’os, et désespoirs elle lui fait une fille. Le deuxième se met en ménage avec une femme divorcée avec trois enfants, dont deux en pleine crise d’adolescence, le cauchemar, il est passé de vieux garçon grincheux à père de famille.
    Tout ça sans amour.

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    • Le cauchemar, comme tu le dis, Orepuk…
      Merci pour ces exemples vécus, rien de mieux que les histoires vraies, pour illustrer les dégâts que la peur de l’engagement, liée à un manque de lucidité et du travail sur soi peut provoquer. Ces deux hommes devaient être bien malheureux seuls, et ils le sont encore davantage à présent.
      J’ose espérer que leurs situations respectives éveilleront tout de même des prises de conscience qui s’imposent, sinon, quel gâchis…

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  12. Bonsoir Elizabeth. Je trouve ce texte très clair et explicite à propos de « ces gens qui sont imperméables à l’amour ». Les ingrédients sont pourtant simples: amour de soi et des autres, devenir soi-même, être heureux, se libérer des contraintes imposées par la famille, la culture, les comportements mimétiques savoir vivre dans le détachement. Mais paradoxalement toute la difficulté est là. J’ai un exemple récent d’une personne qui a abouti à Sainte-Anne pour n’avoir pas pu se libérer de ces contraintes, de son environnement et couper certains liens. « le célibat et l’amour téflon » n’en n’est pas encore là mais la problématique est le même que celle que j’évoque. Je suis d’accord avec la solution: « solutionnez les peurs et les modèles anciens à l’intérieur desquels vous avez appris à vivre, devenez vraiment vous-même et devenez l’ami des gens. Devenez une personne que tout le monde recherche. Devenez simplement vous-même. » Sauf qu’il il ne suffit pas de le dire.

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    • Non, il ne suffit pas de le dire, c’est certain, Jean-Michel mais l’auteur de cet article l’a bien fait.
      Les ingrédients sont simples et toujours les mêmes, c’est la mise en pratique qui est difficile et peut prendre beaucoup de temps.
      Face aux difficultés, nous pouvons craquer, comme cette personne dont vous citez l’exemple…
      L’essentiel étant, comme toujours, prendre conscience, accepter, accueillir et faire de notre mieux 🙂

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  13. … »l’être humain est si complexe »….
    Oh Oui, mais quelle richesse aussi..

    Comme le dit la chanson:
    « Qu’il est difficile d’aimer »,

    Mais quel beau mystère , la vie !!!

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    • Bien d’accord, Frédéric car, comme la famille, ces relations nous poussent parfois dans nos derniers retranchements, et donnent la meilleure occasion pour un travail sur soi. Cela dit, il est préférable de savoir bien vivre seul, pour que le couple soit un espace de l’envie et non du besoin.

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  14. J’aime bien l’image du célibataire téflon. Effectivement, il vaut mieux accepter d’être un peu rayée, d’adhérer et d’être adhésive, pour rester dans cette rhétorique. Je ne crois pas qu’on puisse faire grand-chose sans amour. Même ne rien faire devient alors compliqué 🙂

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  15. Coucou Elisabeth !
    Hé bien tu nous gâtes Elisabeth, quel beau billet encore, que de richesses en celui-ci. Je suis en parfaite harmonie avec celui-ci.
    L’inconscient joue un rôle primordial ceci toute au long de notre vie, parfois nous sommes en mesure de comprendre le pourquoi de nos agissements et parfois cela ne nous effleure même pas l’esprit. Nous protégé coûte que coûte est son désir même si le prix a payé est lourd…
    Comme l’être humain est complexe ! Mais comme il est riche et beau 🙂

    Belle journée Elisabeth !
    A bientôt !
    Doux bisous

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    • Merci, Fanfan, effectivement, nos pensées et actions sont bien souvent régies par l’inconscient, et le désir de nous protéger est si fort.
      Mais je continue à croire que nous pouvons nous affranchir de ces limites, en en prenant conscience et en les dépassant, pour avoir une vie plus épanouie.
      Certes, l’être humain est si complexe mais essayer de retrouver la simplicité de l’enfant, qui aime naturellement est possible, à condition de le vouloir.
      Après tout, cela en vaut bien la peine, non ? Je sais que tu es d’accord car tu vois notre richesse et beauté et tu as mis cette chanson, pleine de rêves et d’espoir.
      Plein de douceur pour toi, bisous

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