La chance existe-t-elle ?

Abondance, les cadeaux de la mer de Hans Makart

Quand bien même elle ne serait qu’une manière d’interpréter le hasard ou de poser un regard optimiste sur le monde, croire en elle nous est nécessaire. Pour avoir foi en l’existence d’abord. Mais aussi pour œuvrer à notre bonne fortune.

« Il existe partout et toujours, de façon inconsciente, une disposition à vivre un miracle », écrivait Carl Gustav Jung. Et, de fait, les belles histoires existent, tellement inattendues, improbables, extraordinaires qu’elles semblent avoir été ourdies par le destin.

« Mon grand-père attendait devant le cinéma une jeune femme qui n’est jamais apparue, raconte Marie- France. De son côté, ma grand-mère attendait un homme qui ne venait pas non plus. Ils se sont vus. Ça a été le coup de foudre. »

« J’ai quitté un compagnon à l’étranger en prétendant que telle entreprise, en France, voulait me recruter, confie Carole. Je ne sais pas ce qui m’a pris, c’était pur mensonge, je n’y avais jamais pensé.
Le lendemain, une amie m’appelle de Paris pour me dire qu’elle avait transmis mon CV à une amie à elle, DRH dans cette même entreprise. J’y travaille maintenant depuis dix ans. »

Claude Jaffiol, professeur de médecine, aurait dû, avec son épouse, être à bord du vol Rio-Paris qui s’est abîmé en mer en juin 2009. Malgré son insistance et les efforts de l’hôtesse, il n’a pas pu trouver de places. « La providence nous a protégés », a-t-il déclaré à la presse.

La chance existe-t-elle ou n’est-elle qu’une interprétation de la réalité, lorsque celle-ci dépasse l’entendement, déborde l’émotion ? Car, après tout, Claude Jaffiol n’a jamais été inscrit sur ce vol. En a-t-il donc vraiment réchappé ? La chance (du latin cadere, « choir, tomber ») relève-t- elle du hasard (az-zahr, « jeu de dés » en arabe) ou de la fatalité ( fatum, le « destin » latin) ?

Est-elle une expérience purement aléatoire – un heureux accident –, ou la manifestation d’un dessein surnaturel, celui de la déesse Fortuna, ou encore l’unus mundus jungien (Unus mundusou « monde un », où s’unifient l’esprit et la matière) ? Et surtout : pourquoi avons-nous besoin d’y croire ?

Expliquer l’inexplicable

« Nous avons du mal à accepter les coïncidences, reconnaît Dominique Desjeux, professeur d’anthropologie sociale et culturelle à l’université Paris-Descartes. Nous supportons mal une explication par le hasard. Nous préférons la nécessité : chercher le destin, la conspiration, le complot, l’intention, bonne ou mauvaise. » Pourquoi le hasard est-il si difficile à admettre ?

Car ce serait « accepter que tout ne soit pas explicable, accepter une certaine dose d’incertitude, de non-maîtrise, donc d’angoisse », répond-il. Pour limiter celle-ci, il nous faut par conséquent transformer le hasard en destin, donner un sens à l’inexpliqué. Croire en sa bonne étoile est nettement plus rassurant que de vivre dans un monde où tout – le meilleur et, surtout, le pire – peut survenir sans raison.

« Les croyances ne nous sont pas seulement nécessaires pour survivre, mais tout simplement pour commencer à vivre », écrit Marie- Laure Grivet, psychanalyste. Lorsque le bébé est affamé et que sa mère arrive pour le nourrir, observe-t-elle, il croit avoir créé cette mère nourricière : « Il le croit, et il doit le croire pour sentir non seulement qu’il est puissant, mais que sa puissance est bonne puisqu’elle est récompensée. »

Cette illusion joue un rôle dans sa construction psychique : elle lui permet d’acquérir le sens de son unité, de sa permanence, de se sentir vivant. Bon nombre de nos convictions ont cette même fonction : soutenir notre confiance en nous et en la vie.

Arrive un moment où il faut abandonner certaines croyances pour s’inscrire dans une appréciation lucide de la réalité, poursuit, en substance, Marie-Laure Grivet. Et cependant, devant l’insondable mystère de notre condition humaine, nous ne cessons d’avoir besoin de croire au miracle, comme le disait Jung, pour nourrir notre désir de vivre.

Mais pourquoi certains s’estiment-ils plus chanceux que d’autres ? La psychanalyse nous apprend l’influence de notre histoire personnelle dans les représentations que nous avons de nous-mêmes et de notre existence. Celles-ci ont peu à voir avec la réalité des faits, et davantage avec le socle d’estime de soi et l’optimisme de chacun.

On peut ainsi n’avoir pas été épargné par le sort mais s’estimer chanceux. La psychologie cognitive explique ces différences subjectives au moyen de la « théorie de l’attribution » développée par Bernard Weiner, psychologue américain spécialiste de la motivation.

Selon que nous attribuons nos réussites à des causes internes (j’ai beaucoup travaillé) ou à des causes externes (on m’a beaucoup aidé), nous sommes plus ou moins portés à la responsabilisation et à la toute-puissance (surestimer sa propre responsabilité), ou à la passivité et à la superstition (surestimer le hasard, jusqu’à lui prêter des intentions). Chacun de nous recourt, pour justifier ce qui se produit, à des causalités multiples qui rendent les événements plus ou moins maîtrisables.

Ce que Jung nommait la « synchronicité » nous aiderait également à trouver notre voie. Le philosophe Michel Cazenave la définit comme « deux événements que rien ne relie selon la causalité classique et qui, pourtant, en survenant simultanément, créent du sens pour la personne qui en est le sujet ».

Une anecdote bien connue raconte que, au moment précis où une patiente de Jung, particulièrement résistante au travail de l’analyse, rapportait un rêve dans lequel on lui avait fait cadeau d’un scarabée doré, un insecte se cogna, dans la réalité, à la fenêtre du cabinet. C’était un scarabée. Sans prétendre à un message envoyé par l’univers, Jung souligna la puissance symbolique de cette coïncidence, qui provoqua une forte émotion chez sa patiente et permit en elle des transformations profondes.

Fortuna

« Il est fascinant d’observer comment les gens franchissent les portes de notre existence, comment les livres trouvent leur chemin jusqu’à nous à des moments déterminants », note le psychologue québécois Jean- François Vézina dans Les Hasards nécessaires.

Certaines coïncidences viennent ainsi faire sens pour la psyché, dans la double acception de « signification » et d’« orientation ». « Elles semblent répondre à un but de l’inconscient sans que celui-ci ait pu le provoquer », ajoute Michel Cazenave. Et poussent le sujet à reconsidérer ses choix. La chance n’est donc pas seulement le fruit du hasard. Elle résulte surtout de la manière dont nous transformons le fortuit en opportunité.

Distinguer ce qui dépend de nous

En consultation, Elsa Godart aime s’appuyer sur l’apport des philosophes stoïciens et de ce qu’ils appelaient la « thérapie du jugement ». « Nous devons apprendre à distinguer ce qui dépend de nous et sur quoi nous avons l’obligation d’agir, et ce qui n’est pas de notre ressort, que nous devons accepter comme tel, expose-t-elle. 

Qu’un malheur survienne, nous ne pouvons l’empêcher. Mais il nous appartient de décider si notre existence s’arrête là ou si nous pouvons en faire une expérience constructive. » La chance, dit l’adage, sourit aux audacieux. Les Grecs nommaient kairos le « temps de l’occasion opportune », ce point d’inflexion qui, selon notre réaction, peut donner lieu à une bascule décisive.

Cette notion articule ainsi la dimension du temps et celle de l’action : soit nous saisissons l’opportunité et œuvrons à notre bonne fortune, soit nous ne la voyons pas et il ne se passe rien.

Dans le même esprit, la notion de « sérendipité », conçue par le romancier britannique Horace Walpole au XVIIIe siècle, qualifie ces erreurs susceptibles d’engendrer de grandes trouvailles, selon la sagacité du chercheur.

Ainsi, c’est parce qu’il s’égare de plusieurs milliers de kilomètres que Christophe Colomb trouve l’Amérique, parce qu’elle met sa tarte à l’envers dans le four qu’une des sœurs Tatin invente une succulente pâtisserie, parce qu’un échantillon oublié dans son laboratoire s’est couvert de moisissures que Fleming découvre la pénicilline.

Tout cela serait-il arrivé si chacun d’eux avait voulu corriger son erreur plutôt que d’essayer de voir le positif dans le négatif ? « La chance, c’est aussi un regard sur le monde, affirme la philosophe Elsa Godart. Nous contribuons à la faire advenir en cultivant notre capacité d’émerveillement.

Laurence Lemoine

 

 

42 réflexions sur “La chance existe-t-elle ?

  1. Très intéressant chère Elisabeth… Merci beaucoup d´avoir partagé

    Je suis d’accord avec la citattion de Carl Jung « Il existe partout et toujours, de façon inconsciente, une disposition à vivre un miracle »,… Je trouve que dans la plupart de notre vie on essaie de vivre une experience miraculeuse. Cependant Il faut se posser ces questions: Est la chance associé aux miracles?. Et , la chance depende- t- elle de nous?…
    Je crois que elle est constituée par different variables…
    Nous sommes destinés à être libres … mais la chance ne dépend pas dans tous cas de notre volonté…

    Je crois que le cadre de l’expérience n´est pas tout simplement déterminé par l´hasard. En conséquence, je dirais que la chance est liée à l’idée de la liberté.

    Mes meilleurs vœux pour toi,
    Aquileana 😀

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    • J’adore cette citation de Jung mais je crois que le mot « miracle » est à prendre au sens symbolique, comme les petits miracles de la Grande Vie ou notre capacité d’accueillir le merveilleux. Cela serait donc une disposition de l’esprit, qui ne se contente pas de la banalité de l’existence mais aspire à quelque chose de plus grand et beau, y compris ce « numineux », si présent dans la pensée de Jung.
      Et celui-là est lié à cette notion du libre arbitre, que tu évoques si justement. Nous sommes libres de nos choix mais dans le cadre de ces « différents variables » que tu évoques. Et parfois, les vrais miracles se produisent aussi, comme le fait d’échapper à un accident fatal.
      J’avoue, que je suis ravie par ton idée de lier la chance à la notion de la liberté. Tu as un don rare, Aquileana, et tu nous fais une véritable dissertation philosophique, analytique et synthétique à la fois. Merci, tu es une jeune femme à l’esprit brillant.
      Toutes mes amitiés…

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  2. Bonjour Elisabeth ….
    Je pense que la chance est quelque chose que l’on se donne à soi-même…un état d’esprit …
    Évidemment, lorsqu’elle se présente …il faut la saisir, l’accueillir …!
    Merci pour ce magnifique article …!

    Bon dimanche
    Avec tendresse,
    Manouchka

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  3. Bonjour Elisabeth,
    Doit-on mettre le terme chance, malchance ou le terme destin Elisabeth ? !
    Comme tu as du le comprendre, chance et malchance ne sont pas des termes que j’affectionne, je ne les utilise pas dans ma vie.
    Pourquoi ? ! Je trouve que lorsque ces termes sont posés tout est figé, plus rien n’est possible, comme une fatalité, nous subissons.
    Pas mieux pour le terme destin, plus tranchant encore.
    Positive, je préfère vivre ma vie sans vouloir lui coller des étiquettes. Comme ton ami Kleaude j’aime bien mieux « Il nous appartient de décider si notre existence s’arrête là ou si nous pouvons en faire une expérience constructive. »

    Bon dimanche Elisabeth, avec je te l’espère un beau rayon de soleil.
    Je te souhaite une très bonne et belle fête des mères, les tiens auprès de toi. Pardon si je me trompe dans mon ressenti.
    Doux bisous

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    • Je ne les utilise pas non plus, Fanfan car, comme nous l’avons déjà dit, je crois à notre libre arbitre et comme toi et notre ami Kleaude, j’approuve parfaitement cette phrase.
      Merci pour cette belle vidéo, douce Fête des Mères et toute ma tendresse vers toi…

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  4. La chance existe à mon avis. Elle n’existe pas en tant qu’un acquis mais comme une circonstance que l’on a su saisir. Les grecs diraient le  » kairos » c’est à dire le moment propice. Saisir sa chance, ma capacité à tourner une opportunité en ma faveur.

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    • Tout à fait d’accord avec vous, c’est notre ouverture et la capacité de saisir les opportunités, qui attirent ce que d’autres nomment « la chance ». Et vous faites référence à la notion du « kairos », ce « temps de l’occasion opportune », ce point d’inflexion qui, selon notre réaction, peut donner lieu à une bascule décisive, qui est mentionné dans ce texte.

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  5. Chance = hasard heureux?
    Quand on ne connait pas le chemin par lequel un évènement heureux survient, c’est de la chance. Quand on a pu influer sur sa venue, ce n’est plus de la chance.
    Oui, bof…
    Bonne soirée,
    Mo

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  6. j’ai décidé dans mon travail de changer d’endroit, puis d’orientation pour de bonnes raisons, et à chaque fois dans les mois qui ont suivi, j’en ai été très contente! En bonus j’avais évité de me retrouver dans des situations très désagréables et que je n’avais vraiment pas prévues!
    La chance !

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  7. Partir du principe que toute expérience même négative est bonne à vivre et qu’on en comprend plus tard l’apport directe dans notre vie et là soudain, tout change. C’est l’ouverture de l’esprit qui ouvre le champs des possibles 😉 belle journée

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    • « C’est l’ouverture de l’esprit qui ouvre le champs des possibles »… toute la sagesse est dans cette phrase, merci, Cathie…
      Comme l’acceptation du fait, que certaines épreuves qui nous accablent peuvent prendre leur sens et servir notre évolution.
      Doux week-end dans ton magnifique pays

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  8. « La chance, c’est aussi un regard sur le monde ». De nombreuses choses dépendent de ce regard qui finalement nous construit. De notre relation au monde résultent nos croyances et nos vérités, somme toutes relatives. Toute notre expérience s’accumule ainsi ainsi dans notre inconscient qui constitue ainsi une grille de lecture de la réalité et c’est vrai que cela complique souvent notre interprétation des choses. Nos croyances nous permettent soit d’accepter et d’être ainsi dans un certain « confort intellectuel » ou de douter, situation qui est plus inconfortable mais nous permet de modifier nos réalités.
    La physique quantique et certaines interprétations philosophiques qui en découlent peuvent aussi nous apporter d’autres angles du vue.
    Articles très intéressants comme toujours et aux ressors inépuisables. Je suis aussi en plein dedans actuellement et je n’ai pas fini.
    Merci Élisabeth et bien à vous !

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    • C’est une bien belle et juste vérité : « La chance, c’est aussi un regard sur le monde » car, comme vous dites, celui-là nous construit et détermine notre réalité. Chacun voit les choses et les événements à travers ses propres prismes, et il est important de les conscientiser car ainsi, nous ne subissons plus les schémas de pensée qui viennent de tous nos héritages mais choisissons d’adopter notre propre grille de lecture, pour devenir les créateurs de nos vie. Effectivement, l’acceptation nous apporte un confort mais le doute utile permet les transformations nécessaires et évite de nous scléroser dans les fausses certitudes.
      La physique quantique a bien confirmé les sagesses anciennes, qui démontrent la relativité de toute chose…
      J’aime énormément vos réflexions, toujours si riches, c’est une belle synchronicité que vous soyez « en plein dedans » et j’attends votre article.
      Merci à vous et toutes mes amitiés

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      • Bonjour Élisabeth !
        J’ai remarqué effectivement, que mes réflexions et thèmes étaient souvent en synchronicité avec les vôtres. Encore un « hasard » de la vie ou une rencontre physique imperceptibles de nos objets informationnels quantiques … À bientôt donc, à l’occasion d’un article qui livrera une de mes croyances du moment.
        Amitiés

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  9. Bonsoir Élisabeth,
    Un coucou de la Suisse où je suis depuis presque deux semaines, une sacré chance ou un gros hasard dirons-nous…! C’est fou non ? Plus sérieusement je suis entre ciel et terre et je reviens doucement vers le terre à terre mais alors très doucement… suis bien, si bien et toujours aussi heureuse de te lire et moi cela me parle ton article là mais tu le sais… un gros bisou du Jura et à bientôt ♥

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    • Très touchée, Marie, que tu sois descendue de ton nuage pour passer ici 🙂 Sérieusement, je suis heureuse que tu sois si bien… passe un excellent séjour dans ces magnifiques montagnes et ressource toi. Je t’embrasse tendrement et à bientôt ♥

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  10. Bonsoir Elisabeth,
    Tu dois bien te douter que je me retrouve un peu plus dans cette troisième partie. J,aime l’explication de Dominique Desjeux. Ainsi la chance ou le hasard serait difficile à admettre….
    « Car ce serait « accepter que tout ne soit pas explicable, accepter une certaine dose d’incertitude, de non-maîtrise, donc d’angoisse » »
    J’ai toujours cru que tout n’est pas explicable et que c’est bien ainsi. Je trouve même l’humain souvent prétentieux à prétendre pouvoir donner une raison à tout. On a instinctivement besoin de tout expliquer. C’est rassurant en soi.
    Par contre, autant je crois à une partie de chance, je crois aussi fermement que tout ce qui nous arrive peut nous apporter quelque chose. On doit s’en servir pour « évoluer », pour cheminer.
    Ce passage résume tellement bien ce que je veux exprimer: « Qu’un malheur survienne, nous ne pouvons l’empêcher. Mais il nous appartient de décider si notre existence s’arrête là ou si nous pouvons en faire une expérience constructive. »
    J’admets par contre que certains ont des « prédispositions » pour la chance Ceux-ci ont su préparer un terrain propice à son éclosion.
    Une des chances que j’ai est d’avoir le privilège de réfléchir et de discourir pour les textes que tu nous proposes.
    Bon week-end. Amitié sincère,

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    • Oui, je m’en doutais, Kleaude, c’est pour cela que j’ai mentionné cet article à venir car, par le biais de la psychologie, il confirme cette notion d’incertitude et de l’impossibilité de tout contrôler. A commencer par nos comportements, souvent dirigés par l’inconscient, qui est cette partie invisible de l’iceberg, immergé à 90%. L’angoisse ou les peurs qui se cachent toujours derrière le désir de tout maîtriser sont notre lot quotidien, qu’il nous faut accepter, ainsi que le fait qu’il y ait des questions auxquelles nous n’aurons jamais de réponse.
      Et, comme tu le dis, c’est très bien ainsi car nous sommes poussés à lâcher prise, accueillir ce qui se présente, et notre liberté se trouve ainsi dans le choix de l’attitude à adopter. Et de préférence, pour s’en servir, afin d’évoluer. Comme le résume ce passage que tu cites et que j’aime également.
      Par contre, ce privilège de pouvoir réfléchir, n’est en rien du à la chance et si oui, c’est seulement dans le sens que tu te l’as donnée 🙂
      Excellent week-end à toi… pour moi, c’est la chance de lire ton nouveau billet…

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  11. Un peu complexe par moment mais j’aime bien l’idée  » de voir ce qui n’est pas là  » en quelque sorte.
    Savoir reconnaitre les signes qui nous sont envoyés, sinon, on passe à côté de ce qui pourrait être une bonne opportunité. Voir le positif dans chaque situation.  »Croire ou ne pas croire » en la chance, telle est la question ! Comme  »être ou ne pas être ». Être positif attire ne peut qu’attirer le positif et vise versa. C’est un peu une suite à  »saisir sa chance, ça s’apprend  ».

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    • C’est bien une suite, présentée par le biais de la psychologie, ce qui fait que certains passages sont complexes. Mais tu en tires d’excellentes conclusions, Michel, comme des articles précédents, surtout, être à l’écoute des signes, que la Vie nous envoie en permanence… merci 🙂

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