La superstition, le remède à l’angoisse ?

Jouer au Loto le vendredi 13, faire un détour pour ne pas passer sous une échelle, toucher du bois… La superstition est une attitude mentale universelle, qui se transforme chez certains en vrai handicap. A quoi nous sert-elle ? Et comment éviter qu’elle devienne trop envahissante ?

Pourquoi ?

« La superstition est sans doute aussi vieille que l’humanité, explique le psychanalyste Gérard Louvain. Étymologiquement, ce terme renvoie à “se tenir au-dessus, dominer, surmonter et, finalement, survivre”. » Apparemment absurde, elle est pourtant un pur produit de notre intelligence.

La peur du hasard

Angoisse

« Il est légitime d’imaginer que le premier homme préhistorique qui a eu l’impression qu’en touchant du bois il éloignait le mauvais sort l’a raconté aussitôt à toute sa tribu. Et, à partir de ce moment, tout le monde a adopté ce rituel… au cas où », avance Christophe André, psychiatre comportementaliste.

Pour lui, la superstition résulte de la mise en rapport arbitraire et magique de faits sans rapport entre eux dans la réalité. Je me lève du pied gauche le matin et, le soir, j’apprends la mort d’un proche. Immédiatement, j’en déduis que se lever du pied gauche porte malheur. Je me lèverai donc du pied droit et je tremblerai les jours où, fortuitement, je me serai trompé…

Nous établissons ces liaisons sans fondement pour essayer de trouver du sens, des causes tangibles aux événements, pour poser des lois là où, en réalité, c’est le hasard qui mène la danse.

Un dispositif contre l’anxiété

Selon Gérard Louvain, « c’est pour apprivoiser l’angoisse existentielle occasionnée par l’incertitude propre à la condition humaine que nous inventons tous nos rituels superstitieux. J’ai passé une journée exceptionnellement mauvaise ? Normal : nous sommes un vendredi 13 ! »

« Plus nous sommes anxieux, plus nous avons besoin d’eux : les rituels comme les prières ont un pouvoir apaisant, ajoute Christophe André. Toutefois, le contexte familial et notre culture ont également une influence.

Les situations à risques, dont l’issue est aléatoire et ne dépend pas de nous, augmentent le recours aux superstitions. Statistiquement, les sportifs de haut niveau, les pilotes de formule 1 et les toreros sont plus superstitieux que la moyenne des individus. »

Un rituel, ça va, deux rituels…

Aux yeux des psys, tous les rituels superstitieux sont ineptes. Ce n’est donc pas leur pertinence qui nous permet de distinguer entre superstitions acceptables et superstitions névrotiques. « C’est la fréquence des actions conjuratoires, leur nombre et la perte de liberté qu’ils entraînent qui font la différence », explique Christophe André.

Nous nous amusons tous – ou presque – à éviter de marcher sur les joints des dalles du trottoir. En revanche, si pour éloigner le malheur, on se sent forcé d’accomplir ce rituel d’évitement en permanence, en s’interdisant de penser au chiffre 4, au mot « mort », à sa mère, en se contraignant à réciter intérieurement six fois de suite l’alphabet à l’envers, attention : risque de névrose.

Que faire ?

Soyez indulgent avec vous-même

Si vous sentez que vos grigris, vos petites croyances vous apaisent, surtout n’en changez pas, acceptez-les. Freud place la superstition et ses actes magiques parmi les manifestations psychiques du quotidien. Tout en se défendant d’être superstitieux, on sait par sa correspondance que lui-même avait ses rituels personnels.

Ne vous laissez pas emprisonner

Après une période difficile, vous constatez que vos rituels conjuratoires ont augmenté au point que vous ne pouvez plus vous en empêcher. Stoppez l’escalade en vous transformant en scientifique : observez ce qui arrive quand vous passez outre. Les malheurs que vous craignez se produisent-ils si vous marchez sur les joints du trottoir ou passez sous des échelles ? Le sort s’acharne-t-il sur vous ? Non, bien sûr !

Consultez

Vous avez essayé de décrocher, mais vous êtes submergé par l’angoisse quand vous n’obéissez pas à vos rituels. N’hésitez pas à prendre rendez-vous avec un psychothérapeute ou avec un psychiatre comportementaliste spécialisé dans les troubles anxieux.

Conseils à l’entourage

Respectez les rituels et petites manies porte-bonheur des superstitieux que vous fréquentez. Mais n’entrez pas dans le jeu des accros, élaborant des rites complexes qui n’en finissent pas. Se moquer d’eux ne les empêchera pas de s’y livrer, ils se cacheront, voilà tout.

Montrez l’exemple : « Je renverse du sel sur la table, je pose le pain à l’envers, je passe sous une échelle, et tu vois bien qu’il ne survient rien de fâcheux. »

A lire

Psychologie de la superstition de Konrad Zucker
Une exploration de l’univers des superstitions et des rituels magiques à toutes les époques et dans toutes les cultures Payot

Petites Angoisses et grosses phobies de Christophe André
Quand nos tendances superstitieuses se muent en un besoin irrépressible de stratégies pour chasser le mauvais sort et tenir la mort

Isabelle Taubes

Testez vous

http://test.psychologies.com/etes-vous-superstitieux

44 réflexions sur “La superstition, le remède à l’angoisse ?

  1. J’ai l’impression que cet article fait référence à l’histoire du 100è singe.
    Si les gens ont accès à un champ de conscience évolutif, tout va bien. S’ils ont accès à un champ de conscience involutif, c’est la cata. Et cela donne en l’occurrence la superstition.

    La superstition ne peut absolument pas être un remède à l’angoisse. L’angoisse génère la superstition et fait plus de dégâts.
    Centrage, ouverture d’esprit et paix semblent de biens meilleures solutions.

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    • C’est un peu comme la poule et l’œuf, Constellation… et je ne serai pas aussi affirmative…
      Depuis la nuit des temps, l’Homme a cherché à se sécuriser, face à tout ce qui le dépasse, par les croyances, rituels et superstitions, et comme je l’ai déjà écrit dans tant de commentaires, si elle ne nous enferme et ne nous aliène pas, la « petite » superstition, comme des porte-bonheurs ou les rituels rassurants, peut même apporter une petite touche de magie dans nos vies….
      Bien évidemment, le centrage, l’ouverture d’esprit et la paix intérieure sont des bien meilleures solutions, mais, si comme toi, je suis une fervente adepte du phénomène du 100e singe, en attendant les évolutions des consciences, laissons chacun avancer à son rythme… tu sais bien que nous ne pouvons ni ne devons forcer personne 🙂

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  2. Je pense que je ne suis pas du tout superstitieuse, 😉

    mais j’ai peur des orages…et surtout du vent méchant…
    Quand le ciel se déchaîne, je sors ma lampe de poche
    de peur que l’électricité se coupe…
    ⋱ ⋮ ⋰
    ⋯ ◯ ⋯

    Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ`.¸.☆´¯) Bon Mois de Juin !
    (¸☆´ (¸.♥´´¯`•.¸¸.ღƸ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ

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    • A chacun ses peurs, Floray, l’essentiel est de trouver un remède, comme cette lumière que tu gardes près de toi…
      Doux mois de juin, qui nous arrive dimanche… merci, je t’emprunte ton beau papillon Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ

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  3. Les superstitions font tellement partie de notre vie qu’on les transmet sans même s’en rendre compte, quand on est polie on dit  » il c’est levé du pied gauche  » l’enfant à coté, enregistre et le trans métra a sont tour sans savoir qu’en se levant à droite du lit on pose le pied droit, et à gauche le pied gauche si l’on ne réfléchit pas.
    Et pour un chrétien la droite c’est bien, la gauche le mal, faut-il changer la bible ?

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    • Tu me fais sourire, Orepuk, en demandant : « faut-il changer la Bible ? » Je crois surtout, qu’il faut en faire une lecture éclairée car son véritable message est perdu depuis longtemps et tant déformé par cette « chère » église…
      Mais tu as bien raison, les superstitions, comme tant d’autres choses se transmettent d’une manière inconsciente, et il est préférable de bien prendre conscience de ce que nous disons, surtout à nos enfants….

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  4. Coucou Elisabeth,
    Tiens c’est drôle car moi je pense le contraire, c’est la superstition qui est angoissante 😉
    Qu’en aux jeux de hasard, je n’y crois pas non plus, seul le fruit de mon travail m’apportera de quoi subsister, rêveuse mais pas qu’en même…
    La rêveuse n’a pas besoin de ces choses pour avancer dans la vie 😉
    Mais de cela 😉

    Bonne fin de semaine Elisabeth !
    Doux bisous

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    • La superstition qui devient enfermante et nous paralyse, certes… mais à des angoissés de la vie, certaines pratiques peuvent apporter un soulagement, même illusoire mais si cela leur permet de mieux vivre 🙂
      Certes, il est préférable de compter sur soi et assurer sa subsistance mais pourquoi ne pas laisser la porte ouverte à la « chance », surtout celle que nous pouvons provoquer ?
      Belle fin de semaine et tendres bisous à toi, Fanfan

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      • Bonne question Elisabeth, je ne crois pas aux jeux d’argent, c’est tout !
        De l’argent de perdu et du temps et beaucoup de désillusions, pour beaucoup cela équivaut à du rêve pas pour moi.
        Je n’ai pas besoin de cela pour avancer, je suis rêveuse mais pas au point de me mentir, en la matière je suis très réaliste.
        Voili voilou ma chère Elisabeth, belle journée à toi
        Doux bisous

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  5. Excellent deuxième partie de l’article précédent, chère Elisabeth…

    Je suis d’accord avec tes arguments.

    Particulièrement avec le lien que tu établies entre la superstition et le comportement obsessionnel-compulsif.

    « Un rituel, ça va, deux rituels »…Je trouve que ce titre est tout simplement génial.

    Un article complètement intéressant dont lequel tu associes les idées de superstition, control, peur et anxieté. Grand résumé 😉

    Merci beaucoup d´avoir partagé,
    Mes meilleurs vœux pour toi,
    Aquileana 😀

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    • Chère Aquileana, même si ce n’est pas moi qui ai écrit cet article, je suis d’accord avec les thèses qu’il développe, et je les complète dans mes réponses aux commentaires. Derrière tout désir de contrôle, se cache toujours une peur, et nous chercherons à maîtriser les événements pour nous sentir en sécurité. Et cela peut virer parfois dans les comportements obsessionnels ou compulsifs, qui nous aliènent encore davantage.
      Alors, si les petits rituels sont bénéfiques, la véritable angoisse est à soigner par les thérapies appropriées car c’est un état si difficile à vivre.
      Merci pour ton adorable commentaire, je t’embrasse fort…

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  6. Bonsoir Elisabeth,
    Un autre intéressant article. À lecture de tes derniers articles, je réalise encore une fois que l’humain est bien inconfortable de ne pas être en contrôle de son existence. Je trouve aussi que nos sociétés modernes s’éloignent de plus en plus de l’essentiel et génère de plus en plus d’anxiété… quoi que les superstitions sont vieilles comme le monde.

    Je crois qu’effectivement les superstitions aident à calmer bien des angoisses en balisant le quotidien de certains. Par contre, comme il est souligné dans l’article, il ne faut pas que celles-ci deviennent un frein à l’existence… elles ne doivent pas menottés…ne pas devenir obsessionnelles….

    Mes salutations!

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    • « L’humain est bien inconfortable de ne pas être en contrôle de son existence »… j’avoue, Kleaude, que cette phrase me laisse perplexe…
      Je présume que c’est un constat et non pas un désir car, connaissant les opinions que tu as exprimées jusqu’à là, je sais que tu connais si bien les aléas de nos vies, et des comportements que nous adoptons, souvent d’une manière si peu raisonnée.
      Bien d’accord que nos sociétés modernes sont si anxiogènes, surtout par la perte de toutes les valeurs profondes car de tout temps, l’homme a pu se considérer comme un jouet des forces qui le dépassent…
      Alors, si les petits porte-bonheurs, rituels ou habitudes nous aident à vivre mieux, effectivement, il n’y a rien de mal à cela, à condition, bien sûr, encore une fois, de ne pas entraver et devenir aliénantes.
      Belle soirée à toi…

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      • Effectivement c’est un constat de ma part; surtout pas un jugement….d’avantage un essai de comprendre…Je trouve que l’homme a de tout temps tellement besoin d’expliquer ce qu’il ne comprend pas. Bien sûr la curiosité est un signe d’intelligence… tant que ce besoin d’expliquer ne lui vient pas de la perte de son « instinct ». Pour moi. l’humain n’est qu’une espèce d’animal parmi les autres… avec ses propres caractéristiques bien sûr. En tant qu’être vivant, l’homme était avant tout prédestiné à vivre et survivre par son instinct… Ne parle-t-on pas d’instinct de survie?
        Mais de par sa curiosité, l’humain a besoin de comprendre….d’être en contrôle… sinon il se sent insécure, voire vulnérable. Je fais le même parallèle entre cette curiosité et la superstition qui est le sujet de ton article. Ainsi il est en soi sain d’avoir la curiosité de comprendre… mais l’excès mène parfois l’homme à une certaine crédulité. C’est alors que des religions, des courants de pensées ou même des mouvements sectaires peuvent créer une malsaine dépendance.
        Je trouve que parfois, à force de chercher sa voie… on perd de vue la beauté du voyage. À trop vouloir expliquer la vie, on en vient parfois à oublier de vivre. Je crains parfois que l’homme, prétextant pouvoir tout expliquer manque d’humilité. Cela me fait penser que l’homme a besoin de croire en des forces supérieures. Pas si mauvais en soi… par contre je crains qu’ il pèche en se faisant croire qu’il bénéficie d’un « délit d’initié » et qu’il se croit lui-même supérieur…

        Bon..sourire… je ne suis pas certain que j’aurai chassé ta perplexité….;-)

        Bonne fin de soirée

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        • Non seulement tu as chassé ma perplexité, Kleaude mais tu as fait un magnifique exposé sur la nature humaine. Je sais que tu ne juges pas, tu analyses très justement cette complexité qui nous est propre. Comme ce besoin de comprendre, légitime, quand il nous permet d’avancer, évoluer et améliorer la vie mais qui peut conduire aussi à se laisser « embrigader » par toute sorte de dogmes, voire nous enfermer dans les mouvements sectaires.
          Il y a aussi cet orgueil que tu nommes un « délit d’initié », de celui qui n’a pas l’humilité d’admettre, que non seulement son propre comportement lui échappe parfois mais surtout, qu’il est sous l’influence des forces supérieures où des événements sur lesquels il n’aura jamais prise.
          Depuis la nuit des temps, l’homme a cherché à se sécuriser, en invoquant les dieux, en créant les rituels ou les superstitions, au lieu de trouver le vrai « refuge » en soi et dans sa propre spiritualité.
          Car, si effectivement, nous sommes mus pas les instincts primaires, notre dignité d’être pensant et doté du libre arbitre, nous permet de nous en affranchir, du mois en partie, et développer davantage l’écoute de notre intuition.
          Et ta phrase : « À force de chercher sa voie… on perd de vue la beauté du voyage » est très belle, comme celle : « À trop vouloir expliquer la vie, on en vient parfois à oublier de vivre »….
          Merci pour ce magnifique commentaire, comme pour la joie de nos échanges… amitiés sincères

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  7. C’est marrant, j’ai beaucoup de mal à être superstitieuse pour quoique ce soit, il y a peu on m’a empêché de porter un toast en croisant les bras !!! j’ai souri, j’ai respecté l’autre mais j’avoue que j’ai du mal à comprendre bises

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    • Tiens, croiser les bras, serait-ce une malédiction inconnue ? 🙂 Bien évidemment, pour ceux qui ne le sont pas, il est bien difficile de comprendre les superstitions des autres mais c’est tout à fait à ton honneur, Cathie de les respecter…
      Bisous…

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    • Certes, un leurre, tu as raison, Mélanie… mais puisque tu aimes Christophe André, tu peux comprendre que certaines personnes affrontent leurs souffrances comme elles le peuvent… « Plus nous sommes anxieux, plus nous avons besoin d’eux : les rituels comme les prières ont un pouvoir apaisant » dixit ton préféré 🙂 Personellement, je préconise parfois la solution du moindre mal…

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        • Christophe André avoue sans honte être un angoissé et pas très « doué » pour le bonheur… donc il est le mieux placé pour comprendre ceux qu’il soigne… Il a trouvé la solution dans le travail sur soi, par la méditation, entre autres, et grâce à cela, il vit mieux.
          Mais l’angoisse est un état qui provoque d’énormes souffrances, Mélanie et seul celui qui la connaît peut en témoigner…
          Donc la « solution du moindre mal »… imagine quelqu’un, très mal dans sa peau, qui ne veut ou ne peut pas « se soigner », pour les raisons qui lui appartiennent, et que je me garderai bien de juger ni de critiquer.
          Alors, si boire, fumer ou prendre des drogues peut lui éviter de se suicider, c’est pour moi cette fameuse solution…
          Les anxiolytiques ou les antidépresseurs ne sont ils pas d’ailleurs aussi les béquilles pour vivre mieux ? Approuvés par les médecins de surcroît…
          Idem pour les phobies… il y en a qui sont comme un arbre qui cache la forêt, et si un psy, peu averti, les enlève, tout un pan de psychisme, de ce qui est trop douloureux à conscientiser se met à jour et la personne s’effondre.
          Loin de faire l’apologie de toutes les drogues, je pense surtout à la souffrance de la personne, ainsi qu’au respect de sa façon de vivre…
          Bien évidement, nous pouvons toujours donner des conseils mais seul celui qui est prêt à les entendre et surtout mettre en pratique les suivra, et même si cela nous fait mal, nous ne pouvons forcer personne….
          J’espère avoir répondu à ta question…. sans chercher à te faire adhérer à mes opinions, bien évidemment 🙂
          Bisous et douce fin de semaine à toi

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  8. ps : l’Angoisse est une poisse…. qui se soigne en dépassement en effilage de Soi… pour être une jolie soie de foi…. »sans tout cela »… pour ma part… j’y vais de ce pas….

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  9. notre envie de repère face à l’inconnu… nous joue bien des tours….:-))
    comme ne croire que ce qu’on voit… ;-)) y’a des fois, y’a des erreurs… sur le parcours qui nous le remettent en leur villégiature… en pleine figure lol… hum… faudrait parfois ne plus penser, et ne plus voir… mais où va donc l’Humanité avec tout ça … mdr…. nul part… elle tourne sur elle mm … jusqu’à ce qu’elle comprenne…. à titre personnel… en effet miroir…
    grand bipède… avec petit cerveau… « malédiction »…mdr lol….pardon Elisabeth c’est L’Ascencion… et j’ai encore à grimper quelques échelons..à lire tout ça… lol. bizousxxxxxxxx

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    • L’inconnu étant notre peur très profonde, il n’est pas étonnant que nous cherchions des repères, comme il est vrai que ceux-là nous égarent si souvent. Apprendre à l’affronter n’est pas chose facile mais nécessaire, sinon, comme tu le dis, c’est la Vie qui nous y obligera….
      Certes, l’humanité est en plein désarroi mais les prises de conscience se font… face au mur, dans lequel nous fonçons inexorablement.
      En cette journée de L’Ascension, j’ai plus que jamais envie d’y croire.
      Tu as déjà grimpée bien des échelons et tu continueras… à nous éclairer aussi, par tes poèmes qui viennent de ta compréhension de l’âme et du cœur…
      Tendres bisous, Sarah

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