Ces fausses preuves d’amour

On a souvent tendance à les prendre pour des preuves d’amour. À tort. Ces sentiments font disparaître l’autre et nous ramènent à nous.

Jalousie, surprotection, dépendance, hyper intensité, possessivité. Leur point commun ? Ces émotions font toutes partie du sentiment amoureux, mais ne peuvent pas être considérées comme l’expression de l’amour vrai. « Chacune d’entre elle a pour particularité de faire disparaître l’autre et de le ramener au même, c’est-à-dire à soi », explique le psychanalyste Jean-Michel Hirt. Il met en lumière les enjeux inconscients qui se cachent dans ce que l’on prend trop vite pour des preuves d’amour.

La jalousie

Il est insupportable, le regard de l’autre qui s’attarde sur un ou une autre que nous. Plus la morsure de la jalousie est douloureuse, plus l’amour semble profond. Mais si la jalousie est indissociable du sentiment amoureux, elle est loin d’en être le critère majeur. Dans l’amour vrai, deux parties se jouent simultanément : entre sujets,
« j’aime », et entre objets, « je suis aimé ». Or dans la jalousie, seule la dimension « objet d’amour » est active. Parce que le jaloux se vit principalement comme objet d’amour de l’autre, il ne supporte pas que son regard se détourne de lui. Il croit aimer, car il souffre à la pensée de ne plus l’être.

Mais qu’en est-il de son amour à lui ? Telle est la question que la jalousie élude. En réalité, la jalousie excessive ignore l’autre tout en s’en nourrissant. Elle ne parle que de soi, de ces blessures narcissiques, de cette difficulté à se constituer comme un être autonome, comme un sujet. Dans cette relation, l’autre n’est aimé que parce qu’il donne au jaloux une consistance d’être qui lui fait défaut. La jalousie vient également soutenir ou renforcer le désir érotique en introduisant dans la relation, même en fantasme, un tiers rival.

La surprotection

Je m’inquiète pour toi, je te rends la vie douce, je te protège… « Ti voglio bene », « Je te veux du bien », veut également dire « Je t’aime » en italien. À première vue, rien de plus altruiste et authentique que cet amour qui s’exprime dans le soin de l’autre et dans une certaine abnégation de soi. Pourtant, l’inconscient n’a que faire des dons, qui ne lui rapportent rien; il ne recherche en réalité que des gratifications personnelles.

Même s’il n’est pas facile de l’admettre, l’amour soignant s’adresse en fait à nos propres images parentales intérieures à qui l’on donne une bonne leçon, sur l’air de : « Voilà comment vous auriez dû traiter l’enfant que j’étais, mauvais parents ! » Quant à notre partenaire, il lui dit : « À ton tour maintenant de prendre soin de moi. »

Ou encore : « Tu n’as pas intérêt à partir, nul ne te traitera mieux que moi. » Dans tous les cas, il apparaît clairement qu’il s’agit d’une alliance qui vise, et réussit parfois, à soigner des blessures d’enfance : abandon, maltraitances physiques ou psychiques. Il ne s’agit pas tant de dépasser, ni même d’oublier, que de redresser les torts du passé.

La dépendance

« Ne me quitte pas (…) Laisse-moi devenir (…) L’ombre de ta main, L’ombre de ton chien… », chantait Jacques Brel, faisant l’éloge de la dépendance affective. Être dépendant, c’est être prêt à tout pour ne pas se retrouver confronté à l’insupportable vide de soi qui survient quand l’autre s’éloigne. Tel l’enfant qui ne se sent vivant et en sécurité que lorsqu’il est relié à sa mère.

La dépendance amoureuse parle d’amour, mais d’amour déçu, blessé, floué. Comme si, au tout début de sa vie, l’enfant avait été trompé sur la marchandise « amour » (sa mère était-elle vraiment présente dans ce corps à corps, vraiment aimante ?) et qu’il s’en était, plus tard, en partie rendu compte. Ayant été mal nourri affectivement, il ne peut se suffire à lui-même.

C’est pourquoi la dépendance amoureuse traduit, à l’âge adulte, le désir de réparer la blessure profonde occasionnée par cette toute première fusion « ratée ». Mais cette réparation est vouée à l’échec, car la fusion totale et permanente avec l’autre est impossible.

L’hyper intensité

La relation amoureuse se vit exclusivement sur un tempo appassionato, « passionné ». C’est sans doute ce qui fait
dire : « C’est le grand amour, le vrai », tant les sensations et émotions qu’il provoque sont bouleversantes. La temporalité s’en trouve modifiée, il y a désormais le temps d’avant la rencontre, un passé vide de vrai sens, et le présent, haletant, qui dévore tout sur son passage. Parce qu’il est animé par le besoin et non par le désir, qui se nourrit d’attente et de manque, cet amour se consume aussitôt après avoir été consommé.

Ce mode d’amour, dans lequel les mots sont souvent source de conflits, est celui des adolescents et de tous ceux qui redoutent la mise à nu de soi qu’implique une vraie intimité avec l’autre. Le fracas de la passion recouvre tous les autres sons. En soi et autour de soi. C’est ainsi que, un temps au moins, elle peut masquer le vide, l’impasse ou les malentendus d’une relation.

La possessivité

Le désir de possession est l’une des composantes de l’amour, mais lorsqu’il est central et permanent, ce n’est plus d’amour qu’il est question, mais de peur. Posséder, c’est ne pouvoir aimer qu’à portée de main et de regard. Sans l’impression de contrôler le périmètre vital de l’autre, la peur panique, irrépressible, jaillit des profondeurs du psychisme. « Parce que cet autre me constitue, je ne peux le laisser s’éloigner. » Le possessif, à la différence du dépendant, ne recherche pas la fusion : il ne peut pas fusionner avec quelqu’un qu’il considère comme faisant partie de lui, tel un membre ou un organe. La possessivité, plus archaïque que le sentiment de jalousie, vient toucher aux limites du corps, à ses représentations psychiques.

Ainsi, quand le possessif perd le contrôle de l’autre, il se sent menacé dans sa vie même, comme si son partenaire le laissait exsangue, vidé de sa substance vitale.

Flavia Mazelin-Salvi 

Jean-Michel Hirt  L’Insolence de l’amour, fictions de la vie sexuelle (Albin Michel, 2007).

 

 

48 réflexions sur “Ces fausses preuves d’amour

  1. Encore un bel article sur l’amour. Mais cette fois-ci négatif, comme celui d’une pellicule. Je partage cette analyse car effectivement « Chacune d’entre elle a pour particularité de faire disparaître l’autre et de le ramener au même, c’est-à-dire à soi » et de faire apparaître ce qui m’apparaît comme celui dont il faut se méfier et même se détacher (façon bouddhiste en quelque sorte », l’ego.Je ne le renie pas et son rôle est très important, mais il me semble qu’il faut le maîtriser ce qui est plus facile à dire qu’à faire.

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    • Toujours les deux côtés de la médaille, Jean-Michel, la face sombre de l’amour… A ne pas renier, comme vous dites car elle nous donne l’occasion d’un travail sur nous, encore et toujours… pas facile mais… qui nous enrichit tant…

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  2. Qui aime parfaitement? Mais « l’amour » devenu invivable est un signe qui a le bon gout d’être perceptible par tous, alors, il y a beaucoup de choses à remettre en question. Ceci dit, Une relation qui dure fait avec les imperfections, les gère pour trouver des équilibres et c’est aussi une manière d’aimer l’autre avec ses angoisses, ses blessures qui produisent tant de dysfonctionnements, en d’autres termes aimer une personne qui n’est pas idéalisée.

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    • Personne, Coquelicot, puisque rien n’est parfait dans ce monde et justement, cette quête illusoire d’un amour parfait, véhiculée par les contes, poèmes ou films romantiques, nous conduit dans les ornières, nous culpabilise et nous rend malheureux…
      Et tu as bien raison, il est nécessaire de faire la distinction entre une relation invivable, qu’il vaut mieux rompre, et cet amour qui accepte l’autre, tel qu’il est, en trouvant cet équilibre qui permet de bâtir sur ce que nous avons en commun et ne pas s’attarder sur les sujet sur lesquels nous ne serons jamais d’accord…

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  3. Très intéressant ce billet Elisabeth. L’amour a de multiples visages, il faut finalement le dévêtir de ses oripeaux pour le voir dans toute sa simplicité et dans toute sa beauté. Je suis persuadée qu’on peut passer une vie entière à ne jamais le contempler tel qu’il est. Tendres bisous.

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    • Merci à toi, Biancat, pour ce commentaire si pertinent, effectivement : « on peut passer une vie entière à ne jamais le contempler tel qu’il est ».
      Entre nos projections, croyances, peurs ou les faux visages, nous le compliquons si souvent, alors qu’au fond il est l’essence de nos vies…
      Je t’embrasse tendrement

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    • Déjà, je me méfie de tous les « hyper » 🙂 car quand il y a un « trop », cela est rarement bon. Prenons l’exemple d’un enfant, choyé outre-mesure et protégé de tous les dangers… comment peut-il faire ses expériences, se forger un caractère, s’affirmer ? L’élever ainsi, n’est pas lui rendre service car il ne sera jamais prêt à affronter la vie… Et cela peut être transposé à l’adulte car si dans le cadre d’une relation, vouloir veiller sur l’autre est très beau, il y a toujours le risque de l’étouffer et de lui ôter sa liberté.
      D’ailleurs, je m’interroge toujours sur les raisons qui motivent ces comportements, est-ce vouloir le bien de l’autre ou s’assurer le sien, en se plaçant dans la position de celui qui à travers cette « protection » vise, même inconsciemment la domination, voire l’assurance qu’en se rendant indispensable, il ne sera pas abandonné ? Il peut chercher aussi à combler ses propres manques d’amour et de protection, en les « transférant » sur l’être aimé…
      Les motifs peuvent être différents mais il y a toujours une blessure ou un besoin à combler chez ceux qui cherchent toujours à en faire trop…

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  4. Bonjour Elisabeth,
    J’ai tout vécu, sauf la jalousie. J’ai toujours eu confiance dans mes essais de couples. Même actuellement, je ne le suis pas. J’ai connu la passion, c’est elle que je retiendrai car elle m’a donné les plus belles années dans le passé. J’étais jeune et je croyais vraiment aimer. Il était marié, j’étais célibataire. Je ne peux encore qu’y croire aujourd’hui mais avec un petit plus et qui rejoint ce que tu écris, le feu, la braise, la fusion qui peut- être s’apaisent dans un amour différent.
    La dépendance, j’ai su pourquoi et j’en suis bien débarrassée.
    Aimer reste encore à ce jour un sentiment qui se conjugue tellement. Il n’y a pas qu’un seul amour, il y en a tant. Du moins c’est mon avis. S’il s’agit que de l’amour au sein d’un couple, en ce moment tout est à revoir. Et pourtant hier, nous croisant dans la rue, lui revenant d’une course en toute liberté et moi allant au laboratoire, la joie éprouvée de nous faire ce signe de la main, le sourire aux lèvres et dans mon coeur m’a interpellée. J’ai ensuite continué mon chemin me posant bien des questions. Quel symbole que ce signe.
    Merci pour cet article qui à l’instant, juste quelques minutes m’interroge 🙂
    Merci à toi.
    Je t’embrasse
    Geneviève

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    • C’est une bonne chose de ne pas avoir connu la jalousie car de toutes les formes de faux amour, elle est la plus dégradante.
      La passion qui t’a donnée tant de beaux souvenirs était sûrement très forte mais le contexte s’y prêtait aussi… si tu avais pu vivre avec cet homme, elle se serait certainement transformée… Mais peu importe, puisque tu la définis comme les plus belles années de ta vie…
      Bien sûr qu’il y a tant de formes d’amour, déjà celles évoquées dans la série précédente, que nous déclinons en fonction des personnes, comme des expériences acquises en cours de route. L’amour maternel, filial, l’amitié, la tendresse, la complicité et tant d’autres en nuances infinies…
      Quelle joie de lire que dans ta vie de couple difficile, il y a tout de même eu ce signe, comme un beau symbole que tout n’est pas perdu.
      J’en suis vraiment heureuse…
      Merci pour ton témoignage, Geneviève, je t’embrasse tendrement.

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  5. J’aime la richesse de tous tes articles, Elisabeth, je les lis avec grand d’intérêt même si je ne commente pas toujours.
    Je dirai que notre manière d’aimer a été nourrie par le modèle parental, c’est ce qu’on connait le mieux en premier lieu, si ce modèle a été défaillant, il y a de fortes chances de le reproduire et de mal aimer, comme dans les exemples développés ici.
    On peut être en souffrance dès lors qu’on manque de considération, de regard, d’attention, d’échanges et de respect de la part de l’autre, ces éléments me semblent justes et essentiels dans une relation à deux. L’amour passe aussi par des preuves d’amour, que ce soit en gestes, en paroles, en attitudes, du moins c’est ainsi que je le conçois. L’amour va à la rencontre de l’autre mais n’enferme pas, ne phagocyte pas , il laisse la liberté « d’être » et « d’exister »
    Plus on grandit en Amour, mieux on aime!
    Bonne journée, bisous ♥

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    • Très touchée, chère Lucia par ton appréciation et merci pour ce beau commentaire. Effectivement, le modèle transmis par nos parents influence grandement notre vision de l’amour, surtout s’ils reproduisent eux-mêmes ceux des générations précédentes. Et malheureusement, nous sommes si nombreux à avoir grandi dans un environnement conflictuel qui nous a laissé des manques et des blessures. Et croyant ne pas mériter d’être aimés, nous attirons les partenaires qui ne nous donnent pas cette considération, attention, et respect que tu évoques et qui sont essentiels à une relation épanouissante.
      « Il n’y pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour » disait Jean Cocteau. Il « va à la rencontre de l’autre mais n’enferme pas, ne phagocyte pas, il laisse la liberté « d’être » et « d’exister » comme tu le soulignes si justement.
      Et il nous fait grandir, si nous arrivons à dépasser nos peurs et fausses croyances et à nous aimer suffisamment, pour en faire un don, qui enrichira celui qui donne, comme celui qui reçoit.
      Merci encore, bisous et à bientôt sur ton beau blog

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  6. Bonsoir Elisabeth,
    J’ai toujours cru que la base de toute relation amoureuse…de toute relation humaine en fait…est le respect mutuel. Et, bien que mal décodées, et pouvant passer pour certains comme des signes d’amour, la jalousie,la surprotection, la dépendance,et la possessivité sont des manques de respect..soit face à l’autre..soit face à soi-même.Quant à l’hyper intensité… telle que décrite ici j’abonde dans le même sens…. mais l’idéaliste que je suis crois à la durée de la passion… Pour aimer il faut aussi « admirer » l’autre et l’apprécier pour ce qu’il est et non pour ce qu’on voudrait qu’il soit. L’admiration..la complicité peuvent selon moi perpétuer et même se générer continuellement avec le temps.

    Merci pour cet autre article si judicieux.

    Mes amitiés

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    • Pleinement d’accord avec toi, Kleaude, c’est un manque cruel de respect, de soi, surtout car celui-là permet de respecter l’autre, lui faire confiance, l’accepter tel qu’il est et le laisser libre…
      Quant à la passion, je pense à toi, à chaque fois qu’il en est question 🙂 Je sais combien tu la chéris et tu as le don de si bien l’exalter et la décrire d’une manière si touchante… alors, je suis heureuse que tu y croies…
      L’admiration dont tu parles est aussi pour moi un ingrédient essentiel, comme cette « part du mystère », pas incompatible avec la complicité et l’amitié…. Et tout cela se cultive, au jour le jour, en nous permettant d’évoluer et rendre l’amour durable…
      Merci pour ton beau témoignage et toutes mes amitiés

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  7. Bonsoir Elisabeth,
    L’amour est un merveilleux sentiment qui nous transporte.
    L’exercice le plus difficile est de trouvé le juste milieu en la matière car effectivement il est souvent faussé par un vécu, chacun ayant sa propre vision de celui-ci, ses propres besoins. Je pense qu’aimer sans débordement est un art bien difficile.
    Qui n’a pas une pointe au moins d’une de ces caractéristiques ?
    La jalousie est pour beaucoup une preuve d’amour, que nénni. Par contre je mettrais un petit bémol a cette publication, Car je pense, si je ne me trompe qu’elle peut-être vécu de par les agissements suspects de l’être aimé.
    Aimer c’est vouloir le meilleur pour l’autre, et donc le mettre à l’abri d’éventuels soucis, mais pas au point de l’enfermer, de l’étouffer. Si cela n’est, est-ce alors de l’amour ?
    La dépendance est le fait de l’amour en mon sens, je m’explique, être toujours avec l’autre, n’est-il pas de la dépendance ? Faut-il encore le jauger et ne point en être malheureux.
    La possessivité, n’est pas non plus une preuve d’amour, justement aimer c’est laisser l’autre libre. Mais encore une fois chacun à sa propre tolérance face à cela.
    Je peux me tromper mais l’amour est de toute les nuances possibles, il peut parfaitement passer par la passion sans pour cela aller à l’échec. Le temps souvent bonifiant l’amour.
    Pour terminer je pense qu’aimer est un art très complexe , ou chacun doit trouvé son équilibre afin de rendre heureux et d’être heureux.

    Voili voilou ma chère Elisabeth, encore une fois ceci n’engage que moi, c’est ma vérité. Très bonne soirée à toi, doux bisous

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    • Je suis parfaitement d’accord « qu’aimer est un art très complexe où chacun doit trouver son équilibre, afin de rendre heureux et d’être heureux », et qu’il y a autant de formes et de nuances que des personnes amoureuses…
      Et ce juste milieu est si difficile à trouver car nos choix et nos comportements, souvent inconscients, résultent de nos schémas de pensées, ainsi que de nos manques et blessures, comme nous l’avons dit dans l’échange avec Nadine.
      Disons, que si chacun possède ces caractéristiques à un degré plus ou moins développé, et fait au mieux avec, tu seras bien d’accord que nous pouvons toujours chercher à nous améliorer….
      Bien évidemment, la jalousie peut résulter du simple fait que l’autre nous trompe mais sommes nous obligés de rester avec ? Je crois, que c’est un sentiment qui rabaisse et n’aboutit à rien de constructif… bien sûr, tout le monde peut faillir et le pardon est possible mais vivre dans cet enfer pendant des années ?
      Être toujours avec l’autre, par dépendance, matérielle ou affective n’est pas à confondre avec l’envie de demeurer à ses côtés, par un choix librement consenti et renouvelé en permanence. Comme tu dis : « Faut-il encore le jauger et ne point en être malheureux ».
      Quand à la passion, je suis entièrement pour mais pas de celles qui brûlent, consument ou consomment…
      Et elle n’est qu’une étape vers un passage à d’autres formes, celles qui se bonifient avec le temps… encore d’accord 🙂
      Merci d’avoir dit ta vérité… l’essentiel est que chacun vive la sienne au mieux et en conscience…
      Bisous tendres, Fanfan

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  8. être jaloux ce n’est pas beau dans un couple l’homme peut avoir des amies filles et vice-versa sans penser à mal, et il ne faut pas se surprotéger car lorsqu’il arrive un malheur on se sent bien seul on est comme isolé

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  9. Les relations toxiques nous empoisonnent mais la plupart du temps, elles sont la répétition (un peu déguisée, sinon, ce ne serait pas drôle!) d’un schéma transgénérationnel, et au plus nous collectionnons ce genre de relations, au plus nous validons inconsciemment ce schéma en amplifiant nos fausses croyances. Faut faire sauter les verrous! En attendant, il faut savoir que chaque personne rencontrée, même dans la plus grande dépendance affective, est là, à ce moment pour jouer un rôle et que nous avons donc choisi de la rencontrer, elle et pas une autre, parce qu’elle correspond tout-à-fait à ce que notre inconscient nous pousse à vivre. Remercions-les de les avoir croisés, sans elles nous n’avancerions pas, sans elles, nous ne serions pas ce que nous sommes en train de devenir, c’est à dire Nous Même. 🙂

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    • Ce sont de très justes réflexions, Nadine, et je vous en remercie. Effectivement, nous répétons inconsciemment les schémas familiaux, voire transgénérationnels, et attirons nos partenaires en fonctions de ceux là, ainsi que de nos manques et blessures…
      Mais comme vous dites : « Faut faire sauter les verrous ! », ne pas jouer les victimes et sortir de ce cercle vicieux. Je suis d’accord pour remercier ceux qui nous ont offert ces leçons de vie, il y a toutefois une condition : conscientiser les « pourquoi » de nos choix et comportements, apprendre de nos « échecs » et vouloir avancer… et cela, est loin d’être une évidence pour tous… sans jugement aucun 🙂

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  10. Et oui Elisabeth excessifs ces sentiments transforment l’amour en un truc invivable pour les 2 partenaires , mais un petit cocktail savamment dosé des 4 lui est nécessaire, quoique la passion ne dure qu’un temps ! c’est mon humble avis de vieille épouse passée par là :mrgreen:

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    • Un avis fort précieux, Juliette, puisque ton couple dure…
      On dit parfois, que la passion dure à peu près trois ans, après, on bâtit sur d’autres valeurs… Merci, ce genre de témoignages est si rassurant à cette époque des divorces en chaîne….

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  11. un seul mot maître en ce qui me concerne « Liberté » …… dans son sens noble s’entend !
    je ne peux concevoir d’aliéner tant celle de mon mari, que lui la mienne 😉
    le remède doit être bon puisque çà fait 53 ans que çà tient le coup 😉

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