Pourquoi avons nous besoin de mentir

Mentir, c’est mal. Nous le savons, nous le répétons assez à nos enfants. Pourtant, nous passons notre vie à faire de petits ou gros arrangements avec la réalité. Pourquoi ? 

pinocchio

Jamais, sans doute, le parler vrai n’a été plus tendance. Depuis la scène politique, jusqu’aux confessions intimes livrées à grand renfort d’autobiographies et de plateaux télé : il n’y en a plus que pour ceux qui affirment dire tout haut ce que les autres pensent tout bas, les personnalités
« vraies », « sincères », « nature », etc.

La psychologue Claudine Biland met ce phénomène sur le compte d’une peur très actuelle, celle d’être manipulé : « C’est typique, paradoxalement, d’une époque inondée par l’information ; plus on nous en dit et plus on veut en savoir, mais plus, aussi, on doute de la véracité de ce que l’on nous révèle ! » Un cercle vicieux : qu’y a-t-il de plus suspect, en effet, qu’un discours commencé par « Franchement… » ou « Très sincèrement… » ?

A chacun sa vérité

Le psychanalyste Juan-David Nasio est catégorique : « Il est impossible de parler complètement vrai. » Cela, explique-t-il, tient d’abord à la nature même du langage : « Dès lors que nous utilisons la parole, nous sommes condamnés à ne pas tout dire, car les mots ne reflètent jamais toute la vérité ; il y a toujours une partie de celle-ci qui reste cachée, inaccessible à la parole. »

Dire la vérité, toute la vérité, signifierait être dans un rapport direct avec la réalité. Or, assure le psychanalyste, « nous sommes toujours dans l’interprétation »… Donc dans le mensonge ?
« Cela signifie plutôt qu’il n’y a de vérité que subjective et affective. »

Exemple : votre meilleure amie vous demande ce que vous pensez de sa nouvelle coiffure. Ayant promis de ne jamais lui mentir, vous lui avouez : « Elle est ratée. » Mais une tierce personne pourrait lui dire l’inverse avec autant d’honnêteté. D’ailleurs, vous-même, un autre jour, soumis à d’autres humeurs, vous pourriez tout à fait trouver que sa nouvelle coiffure lui va comme un charme.

Ou bien estimer que dans de telles circonstances, être sincère serait lui faire remarquer que la coloration est réussie ou que la coupe lui donne un air plus sérieux, etc. Preuve que c’est toujours, comme le dit l’écrivain Luigi Pirandello dans sa pièce de théâtre éponyme, « chacun sa vérité », selon les affects et les personnes engagés.

Un acte réflexe

Il n’empêche : suivre « sa » vérité reviendrait à ne jamais (se) mentir. Impossible encore, poursuit J.-D. Nasio : « Nous sommes incapables de ne pas mentir. » Bien sûr, certains mensonges consistent en un détournement conscient et volontaire de la vérité dans le but de tromper l’autre.

Mais ceux-là, assure le psychanalyste, restent très minoritaires. Au quotidien, la majorité de nos mensonges sont « des actes réflexes, instinctifs, auxquels on a recours pour se protéger ». De quoi ? « D’une atteinte physique, morale, matérielle ou psychique (honte, perte d’estime de soi…).

En un mot : pour protéger la relation établie avec autrui. On ment par peur d’être privé de l’amour, au sens large, de l’autre. » Selon lui, le mensonge est d’abord « un acte défensif ». De fait, ceux qui ont tendance à dire tout ce qu’ils pensent sont avant tout très sûrs d’eux, assure le psychanalyste : « Ils ont une telle confiance en eux qu’ils ne sont pas retenus par la crainte de perdre l’amour de l’autre. »

Une marque de respect

Jouer avec la vérité serait ainsi indispensable à la vie en société : « Cela fait partie des conventions sociales », explique Claudine Biland. Vous saluez votre collègue par : « Ça va ? » S’il était décidé à dire toute sa vérité, l’autre vous répondrait en détail : « Pas totalement, je m’inquiète pour tel dossier que je dois boucler, j’ai peur de ne pas finir à temps »…

Mais il ment : « Très bien merci, et toi ? » Preuve non pas de malhonnêteté, mais au contraire de considération et de respect : « Bien communiquer, explique la psychologue, c’est savoir prendre en compte l’autre et ce qu’il est prêt à entendre. » En d’autres termes, c’est savoir mentir ou, du moins, ne pas dire toute notre vérité.

Preuve que, décidément, toute vérité a sa contrevérité, cette théorie s’oppose à celle du psychothérapeute américain Brad Blanton. Ayant mis au point la méthode dûment nommée Radical Honesty (http://www.radicalhonesty.com), il est convaincu que c’est en apprenant à dire absolument tout ce qui nous passe par la tête sans aucune censure que nous pouvons apprendre à nous connaître et à connaître les autres. Se décharger des pensées et autres jugements qui nous tourmentent serait, selon lui, le seul moyen de vivre des relations authentiques. A vérifier…

Vérité ou sincérité ?

Le grand menteur se trahit par des signes physiques et quelques caractéristiques psychiques. Psychologue sociale et spécialiste en communication non verbale, l’auteur nous aide à le reconnaître.

En attendant, Claudine Biland assure que mentir, par politesse ou omission, « ne nous empêche pas d’être sincères ». La sincérité n’a en effet rien, ou presque, à voir avec la vérité : tout dépend de la façon dont nous désirons nous positionner par rapport à l’autre.

Prenant l’exemple du mari qui, par amour pour sa femme et pour ne pas la perdre, décide de ne pas lui avouer qu’il lui a déjà été infidèle, la psychologue assure que « tout en mentant, cet homme reste sincère par rapport à ce qu’il considère comme étant sa vérité la plus profonde, à savoir qu’il ne veut pas blesser et risquer de perdre sa femme ».

Ainsi, son mensonge révèle une vérité plus essentielle pour lui et pour son couple. C’est ce que confirme Juan-David Nasio, en rappelant que, pour la psychanalyse, la parole délibérément fausse en dit au moins autant que la parole vraie. Mieux, « le mensonge est lui-même vérité : vérité d’un
désir ». Bien avant Freud, le philosophe Pascal nous avait prévenus : « Le contraire de la vérité n’est pas une erreur, mais une vérité contraire. »

Un apprentissage social

La capacité à mentir apparaît naturellement vers 4 ans : l’enfant comprend qu’il n’est pas transparent, que les adultes ne connaissent pas tout de lui.

C’est le début de la découverte de l’intimité, qui va s’affirmer tout à fait vers 7 ans. Il assimile le fait qu’il a des pensées secrètes et que toutes n’ont pas à être exprimées. Ainsi, grâce à l’éducation qu’il reçoit (« On ne dit pas ça aux gens », « On ne parle pas de ces choses-là », etc.), fait-il peu à peu l’expérience du non-dit. C’est la première forme de mensonge.

Puis, il découvre qu’il peut également dire autre chose que ce qui est : c’est le mensonge au sens où on l’entend couramment. En se socialisant, et selon les règles morales qu’on lui inculque, il apprendra à jouer toute la gamme du « craque » : depuis le mensonge pieux jusqu’au gros canular en passant par le mensonge de sollicitude.

Nos motivations principales

Le psychanalyste Juan-David Nasio dresse pour nous la liste des dix premières raisons qui motivent nos mensonges.

– Pour ne pas faire de peine à l’autre
– Pour défendre ceux que l’on aime
– Pour protéger son intimité
– Par timidité
– Pour obtenir le vrai (en prêchant le faux)
– Pour éviter une réprimande ou une punition
– Pour paraître plus fort ou meilleur.
– Par intérêt matériel
– Par plaisir ou par jeu
– Par médisance

Anne-Laure Gannac 

A lire :

Le Mensonge des enfants de Paul Ekman, préface de Juan-David Nasio
Psychologie du menteur de Claudine Biland Odile Jacob
 

 

37 réflexions sur “Pourquoi avons nous besoin de mentir

  1. C’est un sujet difficile. On nous dit tellement qu’il ne faut pas mentir. Il est vrai qu’il n’y en a plus que pour ceux qui affirment dire tout haut ce que les autres pensent tout bas, les personnalités
    « vraies », « sincères », « nature »,. Je sens de l’hypocrisie dans cette recherche obsessionnelle
    qui sert souvent à défendre ses intérêts, à masquer ce qu’on est vraiment et paraître ce qu’on n’est pas. Même s’il est impossible de parler complètement vrai, je pense qu’il faut retrouver la sincérité de son être et l’honnêteté profonde qui est en soi. C’est ce qu’on est réellement, même si ça ne correspond pas vraiment à l’opinion commune et à ce que les autres attendent de nous. Vous dites que « la sincérité peut s’apparenter à de la cruauté dans certains cas, non seulement parce que toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire mais souvent, elle ne sert qu’à soulager notre conscience et faire du mal, inutilement, comme dans le cas de ce mari qui aime sincèrement sa femme et ne veut pas mettre son couple en péril à cause d’un « égarement » passager ». Je pense que si cette sincérité n’est pas un simulacre ou une fausse sincérité, et si elle est exprimée avec une sorte d’amour dont on est convaincu, elle aura au bout du compte un effet positif qui après bien des difficultés permettra l’amorce d’un dialogue et d’une nouvelle compréhension. Car l’autre n’y sera pas toujours insensible et nous pouvons aussi la voir se transformer par le contact avec le réel et le comportement de l’autre. Il faut de toute façon rester rester sincère et honnête avec soi-même et avec l’autre.

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    • Effectivement, un sujet bien complexe, Jean-Michel, et vous avez entièrement raison, que seule l’honnêteté et la sincérité absolue avec soi-même peuvent nous dicter la conduite juste, et nous permettent de nous y tenir, indépendamment de ce que les autres attendent de nous.
      Car souvent, derrière ceux qui prônent La Vérité se cachent des hypocrisies ou la recherche de son propre intérêt, voire de la reconnaissance…
      La vie n’est pas immuable, nos propres vérités changent, les rapports aux autres aussi, alors, il est nécessaire de réajuster en permanence…
      Merci pour cette belle compréhension et cette quête permanente du meilleur…

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  2. Très parlant l’exemple du ‘ça va ?’, c’est vrai qu’il est rare que nous y répondions sincèrement. Peu de gens en fin de compte sont capables de faire face à notre vraie réponse à cette question, et nous avons peu de personnes à qui nous avons envie d’y répondre sans mentir. C’est très révélateur au final !
    Je trouve également très intéressante l’analyse sur la vérité ‘réelle’ et le mensonge qui exprime notre vérité la plus profonde. De quoi alimenter de longues réflexions intérieures…

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    • Outre le fait, que la vie sociale serait impossible, si nous répondions à cette question rituelle autrement que par un : « très bien et toi ? », tu as raison que peu de gens sauraient entendre la vraie réponse et que ceux à qui nous avons envie de la donner ne sont pas nombreux.
      Donc, c’est effectivement très révélateur de cette société où souvent, nous devons avoir recours à un psy, puisque même les amis ne nous écoutent pas toujours, quand les choses vont mal.
      Quant à la différence entre notre vérité profonde et celle que nous disons, pour des raisons ou d’autres, effectivement, elle peut alimenter de très longues réflexions…

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  3. Salut chère Elisabeth

    Je crois que quelques fois nous besoin de mentir parce que cela répond à un besoin lié à la nécessité du obtenir du pouvoir, et de convaincre aux autres.

    Nous mentons pour prétendre que nous sommes ce que nous ne sommes pas.

    Et aussi à dépasser nos peurs et de cette manière répondre aux attentes des autres (et de la société en général)

    En définitive, c’est un acte réflexe mais aussi délibéré.
    Je trouve qu’ Il est un reflet de nos propres insécurités.

    Merci beaucoup d´avoir partagé…
    Mes meilleurs vœux pour toi,
    Aquileana 😀

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    • Le mensonge comme le reflet de nos propres insécurités est une magnifique définition, Aquileana, et je suis bien d’accord que nous le commettons souvent, pour répondre aux attentes des autres et de la société en général. Essayer d’être conforme à ce que l’on attend de nous ou à ce que nous imaginons être meilleur pour notre image…
      Si la peur de ne pas être à la hauteur peut se comprendre, dans cette société si exigeante, il faut toutefois faire attention à ne pas perdre toute authenticité, rentrer dans le moule, voire renier sa personnalité.
      Et si nous mentons, pour prendre le pouvoir sur les autres, cela devient de la manipulation.
      Merci, tu apportes toujours des angles de réflexion profonds et passionnants.
      Je t’embrasse et te souhaite une belle fin de semaine

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  4. Je n’avais pas vu le mensonge sous cet angle la, pour moi il y avait dire la vérité, et le reste c’était de la manipulation pour de multiples raisons.
    Un théoricien politique communiste italien Gramsci disait  » la vérité est révolutionnaire  » . Le mensonge reste un vaste débat à mon avis.

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    • Cette fameuse « vérité révolutionnaire », je l’ai expérimentée personnellement sous les communistes, et crois moi, elle n’a rien apporté de bon… l’histoire le prouve d’ailleurs largement. Et puis, quelle vérité… de qui, de quoi ?
      Combien de morts au nom de cette prétendue vérité ?
      Le débat est effectivement bien trop vaste, aussi bien sur le plan politique que personnel…

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  5. c’est un article intéressant qui fait réfléchir.
    Nul ne ment jamais … Et bien souvent ce n’est pas de la médisance, de la tromperie, mais ne pas faire mal à l’autre, aussi ne pas reconnaître un état de fait qui blesserait, par lpacheté aussi, pour ne pas se fâcher avec l’autre ….
    bonne soirée

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  6. Le concept « Radical Honesty » est intéressant, je serais curieuse de lire des témoignages de personnes le pratiquant. Ce doit être difficile à mettre en œuvre, nous sommes tellement conditionnés à respecter les convenances…

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    • Le lien vers le site est activé, il est américain mais tu peux traduire les témoignages. Je te joins aussi une vidéo, en allant sur Youtube, tu peux activer les sous-titres et en trouver d’autres.

      Effectivement, le concept est intéressant mais je crois qu’un bon encadrement est nécessaire, sinon, cela peut faire beaucoup de dégâts car cela va bien plus loin que les convenances…

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      • J’avais été voir le site mais je parle de témoignages « indépendants ». Là il veut convaincre, « vendre » sa méthode et ses bouquins, et sélectionne les témoignages en conséquence – ou bien les gens qui ont un feed-back plus critique ne vont peut-être pas avoir envie de témoigner là. En tous cas ces témoignages me semblent précisément trop beaux pour être honnêtes !! Le concept de radical honesty serait-il incompatible avec le marketing ? 😉

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        • J’avoue avoir eu la même réaction, le type est là, pour vendre sa méthode, et tout ce que tu dis est vrai et fausse forcément les éventuels bienfaits de cette honnêteté radicale. Et comme je te le disais, elle ne me semble bonne que dans les cas précis et bien encadrés.
          Si lors de mes recherches je tombe sur quelque chose d’intéressants, je te ferai signe, sinon, puisque tout ce qui est « à la mode » aux États Unis nous vient aussi, je crois que quelqu’un introduira bientôt ce concept en France…

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  7. Il y a les mensonges pour ne pas blesser les autres que je pratique comme quelques autres cités par Juan-David Nasio, hormis ceux pour paraitre plus forte ou meilleure, ceux par intérêt, ou ceux par médisance Elisabeth : ceci écrit sans mentir …
    et toi ments tu ?
    Bonne journée ensoleillée …

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    • En toute sincérité, comme toi, Juliette 🙂 Jamais de gros mensonges, juste le principe que « toute vérité n’est pas bonne à dire » et l’intention de ne pas blesser… Cela dit, si la critique constructive peut faire du bien, je m’en sers, avec respect et bienveillance, et uniquement dans les cas des personnes prêtes à l’entendre. Je garde aussi mon « jardin secret »… je trouve qu’il nous est vital à tous…
      Profitions du soleil, j’en suis si heureuse… douce journée à toi

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  8. Je crois que les idées développées dans cet article sont déjà assez connues.
    Sans mensonges, la politesse volerait en éclats car elle est essentiellement faite de petits mensonges qui mettent du liant dans les relations. Si on dit toujours la vérité même pour de petites choses, on passe vite pour asocial.

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    • Oui, Mo, pas de grandes découvertes cette fois-ci 🙂 , juste un éclairage supplémentaire sur nos petits et grands mensonges.
      Ceux, nécessaires à la vie en société sont évidents, je voulais surtout mettre l’accent sur l’intention qui est derrière les autres, que nous faisons par amour, attention ou la volonté de ne pas blesser…

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  9. We speak of falsehood as completely false
    And of truth as completely true;
    But outside of truth there is no falsehood
    And outside of falsehood there is no truth.
    How can those who practice the Way
    Diligently search for the truth?
    If we examine our own hearts,
    There is delusion, there is truth.

    RYŌKAN.

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  10. Bonjour Elisabeth,
    C’est un article d’une grande justesse que tu partages avec nous. Les raisons de nos petits mensonges y sont clairement exposés et même l’apprentissage du mensonge par l’enfant. Article très instructif. Bises de la Guadeloupe.

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  11. Bonsoir Elisabeth,
    Tout d’abords une prémisse essentielle: »« nous sommes toujours dans l’interprétation » Cette affirmation est si vrai et explique tant de quiproquo en communication. Combien de fois on a du mal à s’entendre parce qu’on interprète les propos de l’autre différemment du fond de sa pensée.

    Je relève aussi cette affirmation: « La sincérité n’a en effet rien, ou presque, à voir avec la vérité : tout dépend de la façon dont nous désirons nous positionner par rapport à l’autre.  » Je crois effectivement que c’est le cas de bien des mensonges par omission…par civilité… J’aime aussi celle-là:  » Bien avant Freud, le philosophe Pascal nous avait prévenus : « Le contraire de la vérité n’est pas une erreur, mais une vérité contraire.  »

    Je crois aussi effectivement que le mensonge est effectivement un apprentissage social….

    Mes amitiés

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    • Tu vas à l’essentiel, comme d’habitude, Kleaude, effectivement, toute la difficulté de la communication consiste à s’assurer que nous nous entendons bien sur la signification des mots, et que le message que nous désirons passer est bien compris… cela évite tant de déconvenues et de disputes inutiles.
      La sincérité peut s’apparenter à de la cruauté dans certains cas, non seulement parce que toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire mais souvent, elle ne sert qu’à soulager notre conscience et faire du mal, inutilement, comme dans le cas de ce mari qui aime sincèrement sa femme et ne veut pas mettre son couple en péril à cause d’un « égarement » passager.
      Quant à la sagesse de Pascal, elle s’applique parfaitement à cette vérité, qui n’est jamais unique.
      Merci pour ton sage commentaire et toutes mes amitiés

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    • Merci, Meho, pour cette belle citation… le souci est, que si je la comprends bien, j’ai du mal à la traduire correctement, alors, je laisse les lecteurs se débrouiller avec le traducteur 🙂
      J’en ajoute une autre, du même : « Les hommes trébuchent parfois sur la vérité, mais la plupart se redressent et passent vite leur chemin comme si rien ne leur était arrivé »
      Belle soirée à toi

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