Au-delà de la peur, il y a l’Amour ou mon frère, sa Harley et moi

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J’ai toujours eu peur des motos, déjà, petite, quand mon père me faisait monter sur la sienne, comme je ne voyais rien derrière son dos, je sursautais à chaque voiture qui venait d’en face, ce qui avait le don de l’énerver.

Inutile de dire, que je n’ai jamais renouvelé l’expérience et que cette appréhension ne m’a jamais quittée.

Au cours des années du travail sur moi, j’ai affronté mes démons, j’en ai terrassé quelques-uns, d’autres sont toujours là, tapis dans l’ombre et prêts à surgir.

Les thérapeutes divers m’ont aidé mais quand il s’agit de me mesurer aux peurs « tangibles », personne ne peut égaler mon frère.

C’est lui mon coach en dépassements de mes limites. Il a commencé par lui, en faisant tout ce qu’il craignait, et il l’a réussi, en y mettant le prix, fort élevé.

C’est une âme de pédagogue, d’ailleurs il était prof dans son ancienne vie, et sa méthode est simple, il ne donne pas de leçons, il fait faire. Après avoir jaugé la personne et ses capacités, il la lance à l’eau, tout en restant derrière pour la protéger.

C’est aussi le seul être au monde à qui je peux confier ma vie les yeux fermés, et je sais qu’il en prendra soin, il a beau être le mec des expériences extrêmes, et il en a vécu, des vraies, croyez-moi mais personne ne court jamais de risques, juste lui, tout seul.

A ses côtés, j’ai bravé une tempête sur un lac immense, semblable à une mer et tout aussi déchaîné, sur un bateau de fortune. J’ai peur de l’eau aussi…

Les fortes vagues sont dures, comme du béton, et entre la flotte qui arrivait de partout, je n’en menais pas large. Mais il suffisait que je le regarde, tranquille, un sourire en coin, réjouit par cette aventure, pour que toute appréhension me quitte.

Si j’avais vu ne serait-ce que l’ombre d’une crainte dans son regard, j’aurais paniqué… mais non, il s’amusait comme un fou. Alors, à mon tour, je me suis mise à rire, bien campée sur mes jambes, j’affrontais chaque nouvel assaut avec une sorte de jubilation.

Il y a eu aussi l’orage sur la tour Eiffel mais là, aucune peur, nous étions comme deux chiens fous qui glissions, nous cognons contre les grillages, indifférents aux appels affolés des gardiens qui voulaient nous faire descendre.

Lors de mon récent séjour chez lui, le « moment de vérité » arrive, mon frère me propose une balade sur sa Harley.

Un moment d’hésitation mais je ne vais tout de même pas me dégonfler, pas devant lui… n’ai j’ai pas dit qu’il était la seule personne au monde, capable de me pousser au-delà de mes limites ?

Le casque d’abord … euh, je ne pourrais pas juste mettre un truc sur la tête et les lunettes de soleil ? Dis-je en regardant « la chose » qu’il me tend… une horreur pour la claustrophobe que je suis.

Ce n’est qu’après que je comprends, qu’à la vitesse où on roule, tenir sa tête à l’horizontale, relève de l’exploit et que sans la visière de protection ce n’est même pas la peine de songer à garder les yeux ouverts.

Ne te dégonfle pas, ordonne ma voix intérieure, mon frère, lui, ne dit jamais rien, il se contente d’observer, attentif et bienveillant, alors, je mets l’engin sur ma tête, contrôle la sensation d’étouffement, respire calmement… ça va, je suis en vie et après tout, ce n’est pas grand-chose…

Nous voilà sur la bête, il roule doucement, je sais qu’il a conscience de ma peur et moi, du danger que je constitue pour lui, l’engin pèse une demi-tonne, seul il le maîtrise parfaitement mais un passager inconscient peut l’envoyer dans le décor.

Il ne m’a dit qu’après, ce qu’il pensait : « soit, on rentre dans un quart d’heure, soit, c’est bon ».

Je me cramponne à lui, tendue, telle une corde, fais de mon mieux mais la peur me tenaille, je suis crispée, je respire à peine. Je lui tombe dessus à chaque fois qu’il freine, nos casques s’entrechoquent, je m’énerve… lui, il garde son calme olympien.

Il s’arrête à l’endroit où un an plus tôt il a eu un accident qui a failli lui coûter la vie, il en est sorti presque indemne… un vrai miracle. Je prie en silence, remercie les Anges qui l’ont protégé mais cela ne me rassure pas pour autant.

La route est magnifique mais je ne pense qu’à ma peur, j’ai mal partout, songe au retour mais je ne veux pas abandonner aussi lâchement.

Et puis, d’un coup une pensée me traverse… si je lâchais prise ? Qu’est-ce donc j’ai à perdre ? Je me détends, doucement et le miracle se produit, non seulement, je n’ai plus peur mais je me sens merveilleusement bien, mon corps se met à épouser les mouvements de la moto, je n’ai plus rien à faire, il se penche tout seul, je suis légère, comme bercée par des bras invisibles.

Et une certitude me vient, les Anges sont là, ils nous portent, nous entourent, nous protègent. Mon frère ressent le changement et il danse avec la moto, en faisant des virages en douceur, il s’amuse, je le sais content, et cela me rend si heureuse.

Nous rentrons dans les vrais lacets et c’est toujours comme un bercement, tout doux, merveilleux où tout est harmonie, calme, confiance, abandon.

Je remercie nos compagnons invisibles et un sentiment de gratitude immense m’envahit : c’est ça la Vie, un mouvement fluide où il n’y a rien à faire, aucun effort à fournir, juste se laisser porter et faire confiance, doublé par la certitude que rien ne peut arriver car l’Univers veille.

Oui, au-delà de la peur il y a un Amour immense, incommensurable et je l’ai vécu dans mon corps. Une fois de l’autre côté, il ne demeure qu’une envie, que cela ne s’arrête jamais.

Nous faisons une pause dans un endroit magique, au bord d’un lac et j’ai envie de sauter au cou de mon frère mais je sais qu’il n’aime pas ça, alors, je tape juste dans sa paume ouverte. Je me sens si bien, je n’ai plus mal nulle part, juste une envie de danser, libre, insouciante.

Je comprends à présent, ce qu’il ressent quand il roule : ce sentiment de liberté, où on taille juste la route, enivré par la vitesse, à regarder les paysages qui défilent, les instants où tous les soucis s’envolent et où on est heureux d’être là… juste être.

Je ne vous dirai pas à quelle vitesse nous sommes montés, pas envie que ma famille nous déclare danger public.

Ne l’avais-je toujours dit, qu’une vie sans une touche de folie, ne vaut pas la peine d’être vécue ?

Même la police, qui là-bas «pousse dans les arbres », dixit mon frère, et arrive à la moindre effraction, toutes sirènes hurlantes, était aux abonnés absents. Pas de doute, nous étions sous haute protection.

Nous sommes convenus d’un signe, pouce levé quand tout allait bien, en bas, si j’avais peur.

L’ai-je abaissé une fois ? Non vous plaisantez…

Me voilà à présent une fan absolue, mordue à fond, je réclame à cor et à cris une nouvelle virée.
A une condition : que ce soit mon frère qui conduise, je suis folle mais je n’ai confiance qu’en lui.

Nous croisons un groupe de jeunes, échangeons quelques mots mais ils nous regardent un peu de haut, perchés sur leurs Hondas de course.

Mais, c’est mal connaître mon frère, nous les prenons de vitesse, sa Harley n’est pas munie d’un moteur Porche pour rien, il ne frime pas, n’a rien à prouver, c’est juste la joie de montrer que les « vieux » savent conduire, lui, bien sûr, je me contente de lever frénétiquement le pouce et crier ma joie, amusée de leur étonnement et si fière de mon frère.

Et de moi aussi car grâce à lui, à la foi que j’ai laissé me guider, cette foi qui permet d’aller au-delà de ses plus grandes peurs, j’ai trouvé la connexion.

La prochaine fois, tu m’emmèneras dans les grottes c’est ma plus grande terreur mais avec toi, j’irai, même dans l’obscurité la plus profonde.

Messages personnels :

Braciszku, jestes Mistrzem Swiata, nie zapmnij o tym nigdy. Give me five

To my beloved sister, a huge THANK YOU for all the other insights and enriching experiences I’ve had with her, intimate but so important.

Gratitude to her boyfriend, we remain connected forever.

Kasia i Michal: it was a perfect day, your happiness is mine.

God bless and protect you all

 

110 réflexions sur “Au-delà de la peur, il y a l’Amour ou mon frère, sa Harley et moi

  1. Bonjour, bonsoir chère Elizabeth,

    Merci de nous faire partager ta belle histoire, photo à l’appui. Et dis-moi, une Harley avec un moteur de Porsche, ca déménage! Et ça carbure aussi!

    Heureux de savoir que l’Amour t’ait permis de triompher de cette peur quelque peu « physique » de par sa nature. T’es-tu jamais posé la question de son origine? Ne me dis pas que ton père t’emmenait à moto dans ta jeunesse!

    Très belles amitiés, et belle continuation de l’autre côté de l’Atlantique!

    Gilles

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    • Bonjour, Gilles,
      Touchée par ton passage, je regrette de ne pas avoir eu l’occasion de te rencontrer, lors de mon séjour mais cela sera pour la prochaine fois.
      Il n’y a pas que la Harley qui déménage 🙂 le reste de mes vacances a été si riche en expériences diverses, bien que celle-ci est particulièrement belle.
      Si, si, tout ce que je raconte est vrai, mon père me faisait monter sur sa moto, je devais être adolescente mais je sursautais à l’approche des voitures que je ne voyais pas. Cela dit, tu sais bien que les racines de nos peurs sont si souvent obscures, et que les expériences s’ajoutent et s’accumulent.
      L’essentiel est de les prendre à bras le corps, un jour… et vivre cette expérience unique du lâcher-prise, grâce à l’Amour et à la confiance.
      Je te salue, Ami de l’autre côté de l’Atlantique… merci

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      • Bonsoir chère Elizabeth.

        Merci de ton petit mot et heureux de savoir que tes vacances de ce côté-ci du « pond » (comme on l’appelle ici) ont été déménageantes à bien des égards. Une très bonne chose.

        En ce qui concerne nos peurs, quel que soit leur niveau « d’enfouissement » dans notre psyché, il arrive bien un jour ou un évènement fortuit les ramène quelque peu à la surface de notre conscience, histoire de nous donner une chance de les exorciser. Je ne suis pas sûr que cela arrive toujours dans cette vie présente, mais nous en avons somme toute de nombreuses à gérer par la suite. Le fait de passer un moment avec ma mère et mon frère récemment m’a donné l’occasion de voir ses peurs se manifester, presque à l’insu de leurs « propriétaires. »

        Merci encore de nous avoir fait partager cette belle histoire. Il est important de raconter ses expériences, et te lire est beaucoup plus précieux pour moi que tous les extraits « scientifiques » que tu nous fais parvenir.

        Amitiés

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        • Merci, cher Gilles, je suis bien d’accord, la Vie, dans sa grande sagesse nous confronte toujours à ce que nous avons tendance à enfuir mais elle le fait aussi, au moment où nous sommes prêts à l’affronter. J’espère que tu décriras aussi tes expériences, c’est toujours si précieux, en effet mais rassure moi, mes publications ne sont pas si « scientifiques » que cela ?
          Une adorable lectrice m’a contactée en privé, et m’a qualifiée de « mystique »… j’avoue… je préfère 🙂
          Amitiés sincères

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          • Merci chère Elizabeth pour ton dernier petit mot.

            Oui, la Vie nous prépare de son mieux à affronter ce que nous sommes capables d’appréhender dans un premier temps, et ensuite de gérer. Si ce n’est que certaines personnes ne semblent pas en mesure de lever l’épais voile qui obscurcit leur conscience. Leur fonctionnement en mode « programmé » –pour certains, depuis leur tendre enfance—fait parfois peine à voir. Aider ces gens-là est une question que je me pose depuis longtemps (en fait depuis 2006), et il n’y a peut-être tout simplement pas de réponse. Laissons œuvrer la Vie; elle nous connait—et nous aime—tous si bien.

            Quant à tes écrits, ceux que tu relates si joliment, je ne les qualifierais point de « scientifiques. » Par scientifiques, je me referais à ceux que tu publies régulièrement sur ton blog, comme ceux de Christian Bobin. Pour tout te dire, ceux-ci m’interpellent beaucoup moins que l’histoire du chauffeur de taxi qui, gracieusement, fait faire une dernière fois le tour de la ville à cette dame qui choisit de rentrer dans une maison de retraite. C’est une fort belle histoire; une qui colle au cœur.

            Toutes mes amitiés.

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            • Cette volonté d’aider les autres, cher Gilles, est tout à fait à ton honneur mais tu le sais aussi bien que moi, nous ne pouvons le faire que face à ceux qui le demandent et sont prêts à recevoir. Et si nous travaillons à lever nos propres voiles, cela contribuera à l’avancement des consciences.
              Tu sais aussi, que la Vie s’en charge et souvent, si ce sont les personnes que nous aimons, elles nous donnent une belle leçon du lâcher-prise et de non-jugement.
              Certes, l’histoire de la vieille dame colle au cœur mais Christian Bobin ouvre le sien, et les écrits pareils m’enrichissent beaucoup. Cela dit, je comprends tes préférences et je te remercie sincèrement pour toutes tes remarques.
              Mes amitiés sincères…

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              • Bonsoir chère Elizabeth. Merci pour ton dernier mot.

                En réponse a celui-ci, je te dirai que ton témoignage me fait du bien; un peu comme une piqure de rappel, qui nous protège quelque peu.

                J’en ai fini de vouloir changer ma famille d’origine, et je comprends combien il est important de s’en détacher spirituellement, tout en leur prodiguant l’Amour que tout un chacun désire dans son fort intérieur.

                Curieusement, comme la Vie qui souhaite faire un clin d’œil, alors que je finissais de rédiger l’article relatant nos vacances en France, je suis tombé sur un très bel article de Jeshua qui traite du sujet dont nous parlons. Une synchronicité que ne pouvait pas mieux tomber.

                J’ai cité quelques morceaux de cet article dans mon post, mais voici un extrait diffèrent qui rejoint bel et bien ce que tu disais. En anglais, bien sûr!

                Je te souhaite une très belle semaine. Le soleil semble nous manquer aujourd’hui mais peut-être ne joue-t-il qu’à cache-cache ?

                Toutes mes amitiés

                It is not your job to kindle the light in someone else’s heart. It is up to them if they do so. You may offer a spark, you may set an example, but in no way are you responsible for anyone else’s awakening. This is important to stress especially with regard to your birth family. You often feel instinctively as a child and more consciously as a grown-up that you have to save your parents from their fears and illusions. Moreover you often think that you have failed in this assignment. You feel that you have not truly been able to help your parents in the way you had envisioned.

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                • Il y a tant de synchronicités, cher Gilles, aussi bien dans nos « voyages » que dans les leçons que nous en tirons. Ton récit est fort émouvant et je sais que tu peux à présent être ce pionnier, qui ouvre les chemins et qui, par son travail, contribue à la guérisons de ceux qu’il aime. En anglais ou en français 🙂 nous ne pouvons sauver personne… juste avancer, pour nous, pour eux…
                  Merci pour ce bel extrait, pour la sagesse de tes commentaires et douce semaine à toi… je sais, qu’hier il a fait un temps splendide chez vous mais l’automne arrive… alors, gardons juste notre soleil intérieur…
                  Amitiés sincères

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                  • Merci chère Elizabeth, pour la profondeur de tes propos et pour ton soutien.

                    Oui, il a fait un peu moins beau ici aujourd’hui, mais il reste encore quelques feuilles aux arbres!
                    Et nous nous préparons d’arrache-pied pour Halloween! Une célébration pour les jeunes enfants qui a beaucoup plus de sens de ce côté-ci de l’Atlantique.

                    Love & Light

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                    • Entre nous, rien ne fonctionne à sens unique, cher Gilles, tu m’apportes autant en soutien et la profondeur des réflexions…
                      Je vous souhaite un bel été indien et bonne préparation de cette fête, qui effectivement, prend un autre sens chez vous.
                      Love, Peace & Light

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                    • Merci chère Elizabeth,

                      Tes bons mots me font chaud au cœur et je suis heureux que nous nous apportions mutuellement.
                      Je voulais te faire part d’un autre point qui a trait au Féminin Sacré–je sais que tu es une adepte du sujet.

                      Lorsque je faisais mes méditations nocturnes en France, j’ai remarqué que plusieurs larmes coulaient le long de mes joues; pas très nombreuses, peut-être six ou sept, mais certainement plus généreuses que celles que je peux ressentir aux Etats-Unis.

                      J’étais fort intrigué par cette différence et j’ai posé la question à un « energy healer » avec qui je travaille depuis quelques mois. Il m’a dit que cela avait trait au caractère Féminin Sacré qui caractérise et inonde la France. Il m’a donné comme exemple le nom des églises. Beaucoup d’entre elles en France portent le nom d’une femme, à commencer par Notre Dame de Paris. Aux Etats-Unis, la majorité des églises et des cathédrales portent des noms masculins, à savoir St. John, St. Patrick ou encore St. Barth.

                      J’ai trouvé que l’explication de cette personne avait du sens et qu’elle colle parfaitement avec ce que j’ai pu apprendre et constater en ce qui concerne la culture des Etats-Unis.

                      Etonnant, non, mais peut-être pas si surprenant que cela ?!

                      Très beau weekend à toi. Gilles

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                    • Pas surprenant mais si beau et juste, cher Gilles, et ton expérience, ainsi que le constat que tu en as tiré me ravissent. Les États-Unis sont un pays si jeune où l’énergie du yang prédomine, et même si on y trouve beaucoup de personnes « éveillées », de nombreuses femmes vivent essentiellement ce pôle. Je me suis faite la même remarque, en visitant les églises, qu’elles soient catholiques ou autres, je n’ai pas trouvé celle consacrée à la Divine Mère.
                      Tu as raison, le Féminin Sacré m’est cher mais tu sais bien, que nous sommes appelés à réunir ces énergies en nous, quel que soit notre sexe.
                      Merci d’y travailler, merci pour ce si beau et enrichissant témoignage qui me touche.
                      Magnifique week-end à toi, ensoleillé, je l’espère

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  2. Il y a des années de cela, j’avais dit : jamais je ne monterai sur une moto. J’ai une peur bleue de la vitesse et des descentes déjà en voiture alors tu imagines, la moto !!! Et puis, un soir entre copains, un pote motard m’a dit, allez, on y va, je te promets que tu n’auras pas peur. Ce soir là j’ai fait confiance. Plus tard il m’a dit qu’il avait été bien plus vite que je n’avais demandé, je ne m’en étais même pas rendu compte car c’était une très grosse moto et on y était si confortablement assis… ceci dit, je n’ai pas retenté l’experience, je brave déjà suffisemment mes peurs tous les jours en voitures surtout depuis mon déménagement avec les côtes les descentes et les ravins sur le côté, heureusement que mon mari est patient ! bises

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    • Merci, Cathie, de partager ton expérience, tu es bien courageuse, surtout si ces trajets en voiture te sont pénibles, d’avoir tenté cette aventure. Cela dit, je comprends que tu aies assez à faire, pour maîtriser ta peur au quotidien, forcer, n’est jamais bon et puis, quand tu marches dans ta belle campagne, tu fais des magnifiques photos qui font notre bonheur… alors, continue 🙂 Gros bisous

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  3. Coucou ! Contente de te revoir parmi nous, tu me manquais.
    Tu viens de nous faire l’amitié de partager un billet où tu parles directement de toi et cela me rappelle qu’il faut parfois du temps lorsqu’on « passe une étape » ou lorsqu’on « apprend de ceux qui nous entourent pour apprendre de soi » (et réciproquement) et c’était peut être le cas pour toi… Tout arrive pour une bonne raison, ni trop tôt, ni trop tard, bienvenue ici et maintenant ❤

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    • Dans mes bras, toi aussi, Lady 🙂 Tu m’as manquée aussi, c’est bon de rentrer pour vous retrouver tous… « Tout arrive pour une bonne raison, ni trop tôt, ni trop tard » et tu le dis, si justement, ces étapes que nous nous autorisons à franchir sont précieuses. Tu as trouvé une magnifique formule pour décrire cette expérience, merci et toute ma tendresse

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    • Le bonheur est pleinement partagé, douce Laura, j’espère que ton été s’est bien passé… quant au mien, tu en as un aperçu dans ce post… fabuleux, riche, intensen et si plein d’expériences enrichissantes.
      Je t’embrasse et te souhaite une douce rentrée

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  4. Merci Elisabeth de ton retour avec pour ce beau témoignage de confiance et de dépassement de soi, tes mots sont doux, chaleureux et convaincants. L’on sent cette complicité partagée avec ce frère que tu décris merveilleusement bien. Et c’est si beau ! Il y a des personnes qui ont ce don de nous rassurer, quand nous sommes craintives. Elles dégagent une force tranquille et apaisante et avec elles, nous partirions jusqu’au bout du monde les yeux fermés. Quant aux peurs, les racines sont si profondes que parfois même un travail sur soi ne suffit pas à les dépasser. Je crois que tout part de nos croyances et nos croyances conditionnent nos comportements. Le travail est à faire bien sûr au niveau de nos pensées. Les peurs sont un avertisseur du danger, pas toujours mauvaises en soi. Mais tu le sais, puisque tu as travaillé dans ce sens.
    Je te souhaite une bonne rentrée, un bel automne également accompagnés de mon amitié, bisous de coeur ♥

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    • Merci, douce Lucia, l’amour, que tu décris si bien dans tes poèmes, est beau, sous toutes ses formes et il est toujours fait de confiance et de foi, celles qui nous font dépasser nos peurs les plus profondes. Tu as bien raisons, elles peuvent être fort anciennes et si souvent, elles nous avertissent et protègent du danger, d’autres nous bloquent. Et comme d’habitude, il nous est demandé la sagesse d’en faire la différence…
      C’est si précieux d’être accompagné, quand on s’aventure dans nos ténèbres et ces personnes ont le don rare de nous faire avancer en sécurité.
      Ton amitié m’est si précieuse, comme ton prénom, tu portes la Lumière en toi.
      Douce rentrée et mes bisous de cœur ♥

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  5. tu me remets en mémoire de beaux souvenirs!
    avec une copine comme pilote, nous avons fait des centaines de kms et ce furent de superbes moments! je comprends tout à fait tes émotions!
    gros bisoussss 🙂 et bon retour!

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  6. Quel plaisir ton retour, Elisabeth avec ce magnifique partage, ce lien fraternel si fort et vos Anges qui vous enveloppent de leur bienveillance…Magique fluidité de la vie que tu as ressentie dans ta chaire…Quelle expérience!
    Wahou…une Harley avec un moteur Porche ça doit être incroyable de bruits…
    Tendresse.

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    • Quel bonheur de te lire à nouveau, Marylaure, et revivre cette expérience en la partageant avec vous.
      En roulant, on n’entend plus le bruit du moteur, juste celui du vent… de la liberté…
      Toute ma tendresse vers toi, j’espère que tu as passé une belle fin de l’été

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  7. Bonjour Elisabeth,
    Heureuse très heureuse de te lire, sincèrement 🙂
    Je commençais a trouvé le temps long et une légère inquiétude commencer a me tarabuster l’esprit…Allais-je te revoir ma chère Elisabeth ?
    Je suis heureuse pour toi de découvrir que tu as dépassé une de tes limites, c’est super !
    Qui est « normalement » le plus fiable, la famille ! Si ce n’est pas a elle, à qui pouvons nous nous remettre ? !
    Je te souhaite un très bon week-end et te dépose de tendres bisous…et quelques notes, ce titre me vient de suite 😉

    A bientôt Elisabeth !
    🙂

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    • Je sais, chère Fanfan, que ton bonheur est sincère, comme l’est le mien, nous avons tissé des liens très forts. Désolée pour ton inquiétude, j’ai un peu prolongé ma pause, ce séjour, si intense, avait besoin d’être « digéré ». Nos familles, même si elles nous causent parfois du soucis, sont nos meilleurs enseignants.
      Ravie que nous reprenions nos échanges, je t’embrasse avec toute ma tendresse et te souhaite également un doux week-end.
      Merci pour cette merveilleuse chanson, tes choix sont sans faute, comme d’habitude 🙂
      A très bientôt, ici ou chez toi…

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      • Mon inquiétude ne concerne que moi Elisabeth, mais je vais t’en donner la raison.
        Tu es la troisième personne que je rencontre via internet avec qui je partage intensément et profondément dans un vaste éventail de sujet, sujet et partage passionnant car dans une très belle harmonie et un lien comme tu le notes, très fort. Hélas, j’ai perdu de vue mes deux amies précédentes, sans raisons apparentes et sans explications. Alors je me suis dite, Elisabeth aussi ? !
        Je respecte le silence et le choix de chacun, mais cela m’interpelle et quelque peu m’attriste. Car pour moi, que nous soyons sur internet ou dans « la vie réelle », il n’y a aucune différence, car nous sommes avant toute chose des êtres humains dans le partage.
        Alors te revoir a été une immense joie ma chère Elisabeth 🙂
        Bonne soirée et douce nuit à toi, reçois de doux bisous d’amitié, à très bientôt !

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        • Très admirative de ton attitude, Fanfan, je tiens aussi énormément à ce respect. L’amitié, même virtuelle est sacrée et je te donne ma parole, que si jamais je devais arrêter ce blog, ce qui n’est absolument pas dans mes intentions, j’avertirai bien avant.
          D’ailleurs, tu as mon adresse mail et tu peux toujours me contacter en privé. Nos échanges me tiennent à cœur car, si nous n’avons pas toujours les mêmes opinions, nous nous entendons à merveille, et nos différences nous enrichissent.
          Je nous souhaite des longs et beaux partages, nous vieillirons ensemble :), dans cette joie que tu décris chez toi.
          Bisous doux et belle semaine à toi

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  8. Alors pour les anges je ne sais pas, mais en tout cas c’est une belle croyance qui permet de lâcher prise
    Tu es impressionnante sur cette grosse bécane ! 🙂
    à tous ceux qui sont les « maîtres du monde », de leur monde, de leur peur, de leur plaisir
    merci pour ce partage
    chaleureusement
    Frédéric

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    • Je sais, les bouddhistes ne croient pas aux Anges mais je t’assure qu’ils étaient bien là 🙂
      Merci, Frédéric pour ce beau et universel message et mes amitiés les plus sincères.
      PS. J’ai visité des magnifiques temples où j’ai médité, et si je te dis que le Bouddha m’a parlé, tu me croiras ?
      PS.2 C’est plutôt la bécane qui est impressionnante 🙂 merci encore

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      • Elisabeth, suite à cette lecture, cet échange, j’ai repris un de mes anciens articles d’il y a 9 ans :
        http://frederic.baylot.org/post/1695-ange

        PS : Dans la même veine je peux croire que « Bouddha » t’a parlé, notre esprit est suffisamment puissant, fort et « relié » pour utiliser toutes les voies possibles pour entendre des réponses. Je me souviens d’une visite dans un temple dans l’Himalaya, ou « l’ami lama » (c’est marrant comme nom Lamilama) qui me connaît bien et qui connaît mon « incroyance » m’a amené avec un grand sourire près d’une petite statue d’un grand maître bouddhiste conservée pieusement et il me l’a mise près de l’oreille en me disant « elle est réputée pour parler aux « croyants »
        Bon vu mon incroyance elle ne m’a pas parlé à l’époque 😉

        PS2 : ah oui ? peut être 😉

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        • Merci, cher Frédéric, ton article est magnifique et celui en lien, également… et oui, je le crois profondément, nous avons un Ange et pas qu’un seul. Et ils n’attendent que ça, que nous les appelions, pour des petites choses, comme pour les grandes. Je ne me sens plus jamais seule, depuis que je les contacte et leur présence est de plus en plus tangible.
          Je crois aussi à cette puissance de notre esprit, que tu évoques et peut-être, si tu retournais maintenant dans ce temple, la statue te parlerait ?
          Quant à la question de croyances, le Dalaï Lama dit toujours : « peu importe que l’Homme soit croyant, l’essentiel est qu’il soit bon »…

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  9. Si touchant cette ouverture sur ton intime, merci. Si touchante, cette relation avec ton frère, merci. Si forte, cette expérience vécue d’une peur surmontée, merci. Tu fais très fort pour ce retour d’après pause : c’est bien aussi ces textes qui livrent certes de belles leçons de vie mais aussi un aperçu de ton jardin personnel. Merci pour ce très beau billet Elisabeth : tu n’as besoin d’avoir la plume de personne d’autre que toi car… tu nous touches à chaque phrase ! En tout cas, tu fais une sacré Amazone sur la photo 😉 Heureux de te retrouver. Bonne nuit.

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    • Très cher Stéphane, tes paroles m’émeuvent au plus profond, et si ce texte t’a touché, c’est un immense compliment qui me va droit au cœur. Face à la tienne, ma plume est bien modeste mais nous nous comprenons et c’est l’essentiel. Je tâcherai d’ouvrir davantage mon jardin personnel… merci pour tes encouragements. Amazone, je le suis mais jamais contre les Hommes, ceux de ta trempe sont nos alliés les plus précieux, et notre combat est le même.
      Merci, Ami, douce nuit à toi

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  10. Tellement contente que grâce au lâcher prise et à l’amour et à la confiance en ton frère, tu as pu savourer ce sentiment de liberté.
    Et en Harley en plus, mazette ! Coool ! 🙂 😉
    Bon retour sur le net Elisabeth.
    Bises.

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    • Super cool, Mu 🙂 je te remercie de tout cœur d’être passée pour partager ma joie… j’ai vu que tu n’as rien publié, j’espère que tout va bien… tu me manques, il y a tant de beautés chez toi.
      Je t’embrasse et à bientôt, j’espère

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      • Tout va bien je te remercie elisabeth. C’est juste qu’en ce moment je suis moins sur le net avec en plus un problème de réseau non résolu, ça marche une fois sur 2 et n’ayant pas retrouvé opur l’instant une belle vidéo qui me fait  » vibrer », je n’ai pas publié.
        Beau week end à toi elisabeth.
        PS : une amie qui vit dans les sud au bord de la mer vient de me proposer de descendre un week-end là-bas et de faire un tour sur sa… Harley…. trop marrant les synchronicités 🙂 Bisous

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        • Merci de me rassurer, Mu, l’essentiel est que tu ailles bien, même si les soucis informatiques sont si pénibles. Je te fais confiance, tu trouveras certainement quelque chose de magnifique, qui nous fera « vibrer » à nouveau.
          J’adore les synchronicités et s’en est une superbe, j’espère que tu vas vivre cette expérience et bien en profiter. En plus, une femme, qui pilote une Harley, c’est peu courant…
          Je t’embrasse et te souhaite plein de belles choses

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  11. Bonjour Elisabeth,
    Quoi de plus enivrant que le dépassement de soi. Et ton expérience confirme que l’être humain, quand il est en confiance, peut déplacer les montagnes et abaisser les barrières..surmonter ses barrières…
    Certaines personnes ont cette capacité de nous faire sentir bien. Je pense ici à quelqu’un qui m’a toujours parlé de force tranquille… une force qui émane de certaines personnalités.
    Et tellement souvent ces personnes ont tant (plus) confiance en nous que nous-même. Par contre, si on sait s’en inspirer, on s’élèvera plus haut.
    Mes amitiés chère amie psychologue-motard… 🙂

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    • Merci, très cher Kleaude, en occurrence, c’est toi, le psychologue, puisque tu as le don d’analyser cette expérience à la perfection, et tes propos sont si pleins de ta justesse et ta sagesse habituelles.
      La force tranquille, j’adore, même si chez nous, elle est liée à un slogan publicitaire pour le feu président… peu importe, l’expression est si appropriée.
      La confiance peut faire bouger nos montagnes, j’en ai toujours été convaincue mais tant que l’on ne le vit pas dans son corps, cela reste lettre morte.
      Mais ça, tu le sais bien… j’en suis certaine… tes écrits le prouvent, j’ai hâte de les lire, d’ailleurs.
      Mes amitiés les plus sincères… ami précieux

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    • Oui, qui l’eût cru ? Pas moi 🙂 Hourra, Yveline, sensation plus que grandiose, tu as l’air de connaître ? Sortir de ma zone de confort est l’une des résolutions que je tiens et si jamais je l’oublie, je compte sur toi pour me la rappeler… tu es si forte dans ce domaine…
      Merci de partager mon bonheur, la Harley et surtout mon frère sont restés aux States mais il y aura d’autres occasions…
      Je t’embrasse tendrement et te souhaite un doux week-end.

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        • La Harley est certes, une moto de légende mais la sensation de vitesse et de liberté, tu as pu l’éprouver aussi sur la tienne. Tu la conduisais toi-même ?
          Les rêves sont faits pour les réaliser, tu le fais si bien 🙂
          Bisous, Yveline, repose toi bien

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          • Oui Elisabeth, j’ai mon permis moto (si tu veux, regarde sur ma page Facebook, dans les photos). Mais tu sais, je suis comme tout le monde, je me bats pour essayer de réaliser mes rêves, pour essayer de vivre au niveau supérieur qui correspond à l’harmonie personnelle que je veux atteindre, et ce n’est pas toujours facile. Et surtout, je veux garder ma modestie : nous sommes tous dans le même bateau, nous avons tous nos forces et nos faiblesses. L’important, c’est d’apprendre et d’avancer.

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            • Whaou, tu es grande, j’irai regarder tes photos avec bonheur. Ta modestie t’honore, chère Yveline mais tu n’es pas comme tout le monde, bien sûr, tu as tes faiblesses, tu es humaine 🙂 mais tu cherches à en faire des forces. Même dans l’adversité, tu es toujours souriante et tu vois le bon côté des choses. Et non seulement, tu avances mais tu nous donnes envie de faire pareil. Et cette harmonie personnelle, tout le monde ne la cherche pas…
              Et tu sais, que je ne dis pas cela pour te flatter mais parce que je le pense, sincèrement.
              Si tu veux, nous pouvons nous faire une virée, avec toi, j’aurai confiance aussi… bisous, chère Amie

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    • Un éléphant de Harley, j’adore ! 🙂 Celle de mon frère n’est pas comme les habituelles mais je te remercie de souligner cet aspect de la question, que je n’ai pas mis dans l’article, pour ne pas faire trop long. Effectivement, c’est si touchant, l’idée d’appartenir à cette grande famille.
      Et dire, que je pensais avant… les bandes, les viols, les meurtres… si cela a existé… les gens qui roulent en Harley, ce sont souvent des vieux « ours » gentils, sociables, ils s’entraident et ne manquent jamais de se saluer quand ils se croisent sur la route. Bon, on salue les autres motos aussi mais les « nôtres », c’est spécial. Je les adore, à présent.
      Merci pour ta fidélité, biosus

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  12. La peur en moto me semble plutôt raisonnable, à moi. Pourquoi la considérer comme une phobie à soigner? Les motards ont souvent des accidents corporels plus graves que les automobilistes car ils sont plus exposés.
    Aujourd’hui même,étant en voiture, nous avons vu un jeune en moto, avec un casque, certes mais bras nus. il se faufilait entre deux files de voitures en zigzagant un peu. Une erreur d’appréciation de lui-même ou du poids lourd qu’il rasait presque et… Tu imagines la suite.
    Sur l’autoroute, nous n’avons jamais vu de motards qui respectaient les limitations de vitesse. Ils nous doublent à toute allure alors que nous sommes à 120 ou 130 et on ne les revoit plus.

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    • Oui, Mo, j’imagine bien, je dirais même, que j’ai toujours pensé comme toi… Quand j’étais journaliste, je parlais tous les jours avec des chauffeurs de taxis, et l’un d’eux m’a raconté l’histoire de son ami, qui un jour a coupé un motard en deux… il ne s’en est jamais remis, comme tu peux l’imaginer.
      Et je pestais aussi contre eux, effectivement, ils peuvent être un vrai danger, pour eux… ça, ils assument mais pour les autres aussi.
      Mais l’histoire que je raconte, est celle de la victoire sur mes peurs… tu peux concevoir que l’idée d’étouffer dans un casque est un peu phobique…
      Et je t’assure, que même si nous avons roulé vraiment très vite, ce n’était jamais sur les autoroutes, que nous évitions comme la peste, et que ce que j’admire le plus chez mon frère, est qu’il est peut-être adepte des expériences extrêmes mais jamais, au grand jamais, il ne mettra personne en danger.
      Il y a une énorme différence entre les irresponsables, qui se croient supérieurs et les mecs qui assurent… sans frimer car ils savent ce qu’ils font.
      La sensation de la vitesse et de la liberté, voire de la libération que j’ai pu éprouver vaut de l’or… ça, je te le jure… et j’assume parfaitement mon grain de folie 🙂

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    • Si heureuse aussi de te retrouver, chère et si courageuse Johanne, je reviens de ton blog… quelle magnifique leçon de vie, de foi et de confiance.
      Oui, il y a des frères super et surtout, il y a toujours quelqu’un, pour nous tendre la main, quand nous sommes prêts à affronter nos ombres.
      Merci, que les Anges veillent sur toi

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  13. Bonjour Elisabeth ,

    Contente de te retrouver sur la blogosphère ….
    Cette histoire est sublime …Quelle belle leçon à en retirer …
    Je ne sais pas si c’est une histoire personnelle, la femme sur la moto te ressemble ( sourire )…
    En tout cas, elle est chanceuse d’avoir un frère comme ça, qui a su la guider et l’aider à traverser les barrières qu’elle s’était érigées…
    Je salue bien sûr, son grand courage …et je suis heureuse pour son bonheur…et son sentiment de liberté qui désormais l’habite …
    Merci pour ce beau et grand voyage ….

    Tendresse
    Manouchka

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    • L’histoire est bien réelle, je l’ai vécue, et la femme sur la moto, c’est bien moi, douce Manouchka. Ne t’avais je pas dit que je te raconterai mes aventures là-bas ? J’en ai eu bien d’autres, ainsi que des prises de conscience et des expériences si enrichissantes, vécues avec ma sœur et les autres. Elles m’ont changée et je suis si reconnaissante… oui, je suis si chanceuse d’avoir une famille qui me fait grandir… même si c’est douloureux dans certains cas, cela aussi, ce sont des leçons, les meilleures, parfois.
      Merci de partager ma joie, elle est d’autant plus grande et toute ma tendresse vers toi, amie si chère…
      Je prépare déjà le parachute, pour le prochain voyage 🙂

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      • Et bien l’héroïne de l’histoire est encore plus attachante maintenant que je sais que c’est toi …
        WOW ….Le parachute !!! …. ( sourire ) ….J’ai bien hâte à cette suite ….

        Merci Elisabeth …Je te crois quand tu dis que tu es privilégiée d’avoir une famille qui te fait grandir …

        Bon weekend …
        Tendresse

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        • Merci, chère Manouchka, je n’ai jamais sauté en parachute, alors, cela sera une autre belle expérience 🙂 J’ai hâte aussi de faire un tour chez toi, en attendant, merci d’être toujours là, avec ta tendresse et ton amitié qui me sont si précieuses.
          Reçois les miennes et doux week-end… bisous

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  14. Ne l’avais-je toujours dit, qu’une vie sans une touche de folie, ne vaut pas la peine d’être vécue ?
    Salut Elisabeth, Bienvenue à bord dans le Titanic virtuel… (Celui-ci ne coule pas…)
    J’aime bien ton billet ici… Ton message touchant, tes belles paroles et tes anecdotes.
    Quelques fois nos peurs sont méconnaissable… Donc si on peut les reconnaître la plupart du chemin est défini… On aura besoin d’ un guide, parfois quelqu’un qui nous signale la route…
    Ton frère dans ce cas a été important … les ombres dans trajet de la lumière sont plus claires si quelqu’ un nous signale, déjà en advance, les traces des pas dans le chemin futur.
    Nos peurs peuvent être des sont puissantes constructions mentales, mais la plupart des temps ils sont en réalité des faibles châteaux de sable.
    Un main, un guide, un ami/e… nous avons besoin d’ eux pour reconstruire le palace de nos mérites réels… à la fin, Il s’ essai de vaincre les spectres de la peur et ses effets et distorsions dans nos vies…
    Merci beaucoup de partager. Bon vendredi Elisabeth. Je t’ embrasse, Aquileana 😀

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    • Chère Aquileana, ton analyse est, comme d’habitude, très juste et pertinente, et ton allusion au Titanic me fait sourire… oui, le nôtre ne coulera jamais car il est porté par l’Amour, la Confiance et les Anges.
      Toi, qui connais si bien la mythologie, tu aimeras sûrement la comparaison que je fais parfois… nos peurs sont tel le Cerbère, le chien à trois têtes, gardant l’entrée des Enfers, la bête qui terrorisait tout le monde. Mais une fois qu’Héraclès est parti le capturer, sans armes ni violence, il est devenu juste un chiot glapissant…
      Sorties à la lumière de la conscience, nos ombres et les dragons qui s’y cachent ne nous effrayent plus et souvent, pour aller dans nos ténèbres, nous avons besoin d’un guide, d’un ami, de quelqu’un qui nous aime et qui peut nous tenir la main.
      « Nos peurs peuvent être des puissantes constructions mentales, mais la plupart des temps ils sont en réalité des faibles châteaux de sable », comme tu le dis si bien.
      Merci pour ce magnifique décryptage, ton image est très belle, je t’embrasse fort et te souhaite un doux week-end

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  15. un grand TU M’ ÉPATES Élisabeth
    je ne m’attendais pas à ça , t’es la meilleure et quelle superbe photo de toi sur la Harley … (elle me fait penser à une chanson , mais tu devines laquelle razz)
    ton écrit en hommage à ton frère est très chouette , très beau , encore une fois bravo pour ton courage et cet amour fraternel : comme quoi l’amour fait braver tous les dangers …

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