L’enfant qui quitte le ventre de sa mère fait le deuil de la protection maternelle, mais il gagne l’enfance. L’enfant qui quitte l’enfance et, son insouciance perd l’enfance, mais il gagne l’adolescence. L’adolescent qui perd son adolescence avec son élan impétueux perd son adolescence, mais il gagne la force de l’adulte.
L’adulte qui perd la force de l’adulte perd son état adulte, mais il gagne la vieillesse et son repos. Le vieillard qui meurt perd la vie, mais il est délivré de tout. Il gagne la délivrance. Délivré de tout, il n’est rien. Mais rien, il est Tout. Il est dans la vie universelle.
L’acceptation de la mort diffère de l’acceptation de la souffrance. Elle ne nous plonge pas dans la vie, mais dans le mystère de la vie. Le mystère n’est pas quelque chose que l’on cache, mais la face cachée des choses.
Ainsi, la mort est quelque chose de vivant, malgré les apparences. Si personne ne mourait, l’humanité, remplie de vieillards, ne pourrait plus survivre. On peut donc dire que la mort des êtres humains en tant qu’individus préserve la vie de l’humanité en tant qu’espèce.
Ce qui est un mystère. Il y a de la vie derrière ce qui nous apparaît comme de la mort. Ce mystère nous aide à passer le cap de la mort.
Nous sentons bien que mourir est une œuvre et pas simplement un échec de la vie. Si nous n’en avions pas l’intuition, nous n’aurions pas la force de vivre ce moment et, plus encore, de vivre tout court. La vie serait totalement absurde.
Ce qu’elle n’est pas. On ne naît pas pour rien. On ne grandit pas pour rien. On ne meurt pas pour rien. On naît, on grandit et on meurt pour la vie et par elle.
En ce sens, la mort ne se trouve pas là où on le pense. On meurt de vivre une vie sans mystère plus que de mourir. S’ennuyer parce que l’on vit dans une existence dépourvue de vie est plus dur que mourir. On parle bien d’un ennui « mortel ». Vivre ne consiste pas à perpétuer son corps, mais à faire vivre ce qui a de l’âme. Qu’est-ce que le monde qui est le nôtre fait de l’âme ?
Vieillir, mûrir, c’est s’ouvrir au temps de l’âme. Quand le corps est moins vigoureux, quand il répond moins à nos désirs, il ne reste pas rien. Il reste l’âme. L’âme, c’est ce qui vit en nous. C’est ce qui vit à l’intérieur de chaque chose. C’est la vie active cachée de nous-mêmes et de ce qui nous entoure.
On découvre l’âme quand on s’arrête et que l’on écoute. Alors dans l’immobile et le silence, on entend monter la musique de la vie.
Qui adhère à la vie voit la vie adhérer à lui en retour. Chacun est alors porté par elle. Et parvient à passer le cap de la vieillesse en faisant le geste du « oui » qui est le geste même qui aide à dépasser la souffrance et à se libérer de son esclavage. Car dire « oui » à la vie c’est se dire
« oui » à soi-même.
Marie de Hennezel et Bertrand Vergely : Une vie pour se mettre au monde, Editions Carnetsnord
« S’ennuyer parce que l’on vit dans une existence dépourvue de vie est plus dur que mourir. » Je suis bien d’accord, c’est un peu l’impression que j’avais ces derniers temps en n’ayant le temps ni d’écrire, ni de chanter, ni de méditer, ni de te lire, l’impression de vivre un peu pour rien… Mais petit à petit, mon inspiration revient, je me réorganise, et je suis revenue chez toi ^^ Bref, la Vie reprend son cours et de nouveau j’en entrevois la lumière et les espoirs ! On a finalement besoin de périodes sombres pour l’apprécier 🙂
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Tu es de ceux qui vivent par leurs passions, Biancat, alors effectivement, quand tu ne peux pas les nourrir, tu es dans une survie…
Mais tu sais aussi, combien la lumière est douce, après la traversée d’une période sombre et tourmentée. Si heureuse que tu ais retrouvée ton inspiration, je vais en profiter 🙂
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On découvre l’âme quand on s’arrête et que l’on écoute. Alors dans l’immobile et le silence, on entend monter la musique de la vie. C’est ce qui fait de nous l’éternité. Merci Elisabeht pour ce beau texte ! 🙂
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Merci pour ta si belle compréhension, Gaïa
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oui très juste
nous passons de matrice en matrice, les passages sont souvent douloureux mais en même temps ils peuvent être source de joie, pour nous et ceux qui nous accueillent, voire même, pour les plus sages, pour ceux que nous quittons.
merci de ce partage
chaleureusement
Frédéric
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C’est une belle vérité, Frédéric, un passage implique toujours la mort, réelle ou symbolique, et seul un sage sait lui donner un sens…
Merci à toi et mes amitiés chaleureuses
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Va savoir pourquoi mon cerveau s’est fixé sur cette partie : « L’adolescent qui perd son adolescence avec son élan impétueux » ?! 🙂
Mais soyons sérieuses ! Tel n’est pas le propos de l’article.
Et bien sûr le coeur de celui-ci, se trouve selon moi ici : »On meurt de vivre une vie sans mystère plus que de mourir. S’ennuyer parce que l’on vit dans une existence dépourvue de vie est plus dur que mourir ». Et vient l’âme… : « Vivre ne consiste pas à perpétuer son corps, mais à faire vivre ce qui a de l’âme ».
Encore merci Madame Elisabeth pour tout ce partage.
PS: le Madame, pour te témoigner de mon respect, au cas où tu ne le saurais pas déjà 😀
Bisous.
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Les réactions spontanées ne viennent jamais par hasard 🙂 et tous ces « passages » successifs font bien partie de l’article.
Tu es la première à évoquer cet extrait sur « l’existence dépourvue de vie », qui m’a beaucoup touché car comment la supporter sans ce « supplément d’âme », quelle que soit la forme qu’il prenne ?
Madame, sied bien mieux à Marie de Hennezel mais ton respect me touche, et tu sais combien il est réciproque.
Toute ma tendresse, Yveline
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Magnifique Elisabeth ….
Des mots qui font du bien, des mots remplis de Vie …qui m’ont fait vibrer jusque dans les profondeurs de mon âme …!
Merci et bon weekend
Tendresse
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Puisque ton âme est si ouverte et sensible, elle vibre à ce magnifique hommage à la Vie…
Merci à toi, toute ma tendresse et bon week-end
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Coucou Elisabeth,
Ah mais quelle est belle cette publication, hum…cela fait du bien Elisabeth 😉
Cela ne m’étonne pas, car l’auteur est Mme Hennezel !
« On ne naît pas pour rien. On ne grandit pas pour rien. On ne meurt pas pour rien. On naît, on grandit et on meurt pour la vie et par elle ». OUI, nous avons tous un rôle ici-bas, à nous de le trouver et d’y travailler positivement.
Merci Elisabeth, pour cette merveille que j’ai relus 2 fois 😉
Bon samedi à toi avec le soleil au coeur et plein de tendres bisous, à bientôt !
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Ravie qu’elle te plaise, Fanfan, effectivement, c’est un magnifique hommage à la Vie, que nous devons honorer, en trouvant notre juste place et en contribuant à sa beauté et à son épanouissement… en nous, et autour de nous.
Merci, toute ma tendresse et doux dimanche à toi
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la vie est un éternel recommencement ouiii
Quant à cette phrase elle est fort belle » On découvre l’âme quand on s’arrête et que l’on écoute. Alors dans l’immobile et le silence, on entend monter la musique de la vie. »
Quant au reste je l’interprète tout comme Mo à ma façon Elisabeth …
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Toute interprétation personnelle est belle et juste, tant que l’on demeure, immobile et silencieux, à l’écoute de cette « musique de la vie » dont chacun joue sa partition…
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🙂 on rappelle l’Âme qu’au titre de la Foi, quel qu’elle soit..
sinon rien ne se tiendra et n’apportera l’espérance sur ce chemin là…. ici-bas…
l’Ascension dans cet Esprit est de voir et comprendre et compris ce pourquoi nous sommes là, à nous découvrir à travers notre Argile, sur le talent de nos vie, et obtenir dans cette graduation humaine du plus petit au plus grand, la vision oubliée et nous en rapprocher, venus du néant et pour aller dans l’Au-delà….. 🙂
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Ta compréhension est toujours belle et élevée, Sarah, et bien évidemment, à titre personnel j’y adhère entièrement mais je comprends aussi ceux qui en font une lecture différente car cette Foi n’est pas forcément partagée, et je ne désire pas faire du prosélytisme 🙂
Déjà, s’il y a une volonté de donner du sens, de développer ses talents, voire d’ajouter « un supplément d’âme », l’être se rapproche du Soi et son passage n’est pas vain…
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mon zèle ne cherche n’y adepte ni client.. il est dans la forme la + sincère, et relié à aucun concept de Bien être joliment vendu en tous lieux…
je travaille et écris dans ce sens, de plus exempté de religiosité , mais marqué de principes vitaux, juste ceux de la Vie, n’est en ce sens d’aucun prosélytisme… comme le font tous les Toubibs …car je connais qu’un seul Médecin Universel, et que je Suis, et qui me place partout pour soigner en son Nom… … l’Altruisme est angélique.. …
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Tu sais chère Sarah, combien je t’apprécie, toi, ton approche de la Foi que je partage, ainsi que ta sincérité et ton engagement mais quand je parle du prosélytisme, c’est uniquement pour moi, en rapport avec les lecteurs qui ne partagent pas mes idées. Je les respecte tout autant car à chacun son chemin, sa vérité, et nos différences ne peuvent que nous enrichir…
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Oui, on ne vit que pour mourir finalement et c’est bien là la magnifique gratuité de la vie!
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Magnifique gratuité mais aussi un don…
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Cela va avec. La quête du sens, c’est bien, mais l’absence du sens est parfois plus proche de ce que nous vivons et ressentons. Cela vaut le coup de se demander ce qu’il y a de beau dans cette absence, et à chaque fois on tombe sur la gratuité et le don. Et ça vaut le coup d’essayer de l’accepter dans un monde où tout tout devrait être utile et se payer.
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Merci pour cette belle et juste réponse, Coquelicot, je dirais que si la quête est essentiellement motivée par le désir de donner du sens, il est primordial aussi d’admettre que parfois nous ne le trouverons pas…
Et cela vaut en effet le coup d’y trouver la beauté du mystère, comme celle de la gratuité et du don
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Je n’ai pas de mal à l’admettre Élisabeth, car il me semble de plus en plus que cette absence augure le vrai don, la vraie liberté.
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Je l’ai bien senti chez toi, Coquelicot, et je crois que nous sommes arrivées à la même conclusion… ce qui nous fait un autre point de départ 🙂
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Très beau texte, cette âme je la ressens partout, dans les arbres, dans le souffle du vent, dans le chant de la rivière, dans le soleil couchant 🙂 bises Elisabeth beau week
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Merci, Cathie, de comprendre que cette évocation de l' »âme » concerne surtout la Vie, qui s’exprime à travers la Nature et les êtres…
Tendres bisous
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Bonsoir Elisabeth,
C’est probablement mon côté terre à terre qui prime au moment de ma lecture, mais le passage qui vient le plus me chercher est le suivant: »Ainsi, la mort est quelque chose de vivant, malgré les apparences. Si personne ne mourait, l’humanité, remplie de vieillards, ne pourrait plus survivre. On peut donc dire que la mort des êtres humains en tant qu’individus préserve la vie de l’humanité en tant qu’espèce. » Que voilà la loi de la nature.
Et oui…il faut dire oui à la vie….et savoir apprécier de vieillir. Je viens de laisser ce commentaire sur un autre blog en disant: Vieillir est un privilège qui n’est pas donné à tous. » Alors apprécions notre cheminement….savourons le moment présent et les étapes franchies.
Pour le reste, je trouve que tout est tellement tributaire de notre éducation religieuse et de nos croyances. Mais ça c’est tout un débat en soi.
Je trouve par contre que l’humain manque souvent d’humilité.,,,,Qu’il lui serait difficile de concevoir que sa vie n’aurait pas une autre signification ultime. Je retrouve la prétention de l’humain en ce passage:
« Nous sentons bien que mourir est une œuvre et pas simplement un échec de la vie. Si nous n’en avions pas l’intuition, nous n’aurions pas la force de vivre ce moment et, plus encore, de vivre tout court. La vie serait totalement absurde. » Et si la vie n’était que vivre de manière éphémère? Je crains que de vivre pour quelque chose d’autre ou de plus grand après ou quoi que ce soit d’autre ne peut que nuire à l’appréciation du moment présent et de la vie en soi. Il y a autre chose….tant mieux..ce sera un bonus le cas échéant! Sinon..tant pis..c’est déjà formidable de naître…de vivre…. N’est-ce pas une réalisation en soi?
Et on a beau dire que vieillir a son lot d’avantages et j,en conviens…. il n’en demeure pas moins qu’il s’agit aussi d’un déclin….. avec lequel il faut certes apprendre ;a vivre le plus sereinement possible. Mais j’ai du mal à m’y résoudre quand on nous présente le vieillissement, la souffrance et la perte d,autonomie comme un passage à un « état » sublimé…. Je pense qu’il faut plutôt réalisé le chemin parcouru et savoir affronté la fin avec lucidité et autant de sérénité que possible. Le reste est parfois trop teinté de dogme judéo-chrétien ou autre…Ce fameux concept de sacrifice….
Nous apprécierons d’autant plus la vie si l’on en accepte la précarité et son côté éphémère… Est-il vraiment sain de vivre pour autre chose..pour un lendemain hypothétique… ? En fait, je ne sais pas…. Mais oui… je dis oui à la vie!!!! Est-ce que celle-ci va m’adhérer en retour…? J e lui souhaite, sinon elle manquerait un si beau voyage.. 🙂
Un autre si belle piste de réflexion.
mes salutations sincères
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Si le mot « âme » est essentiel dans ce texte, je crois qu’il est bon de le sortir de son contexte religieux car, comme nous évoquons
un « supplément d’âme », donc quelque chose qui dépasse le simple quotidien, il peut s’agir tout simplement de donner un sens à sa vie, sans spéculer sur un au-delà hypothétique.
Et admettre que la Grande Vie, dans toute sa puissance passe à travers nous, est-il le manque d’humilité ?
Je dirais le contraire car, même sans croire à une éventuelle « survie » après la mort, honorer cette force « de la vie en soi » lui donne une autre dimension car elle se perpétue, même après notre mort.
« C’est déjà formidable de naître… de vivre…. N’est-ce pas une réalisation en soi ? », comme tu le dis.
Et personnellement, je ne pourrais pas supporter l’absurde de ce passage, qui n’aurait d’autre sens que de « subir » son existence, sans en faire une sorte de réalisation personnelle.
Et je ne vois aucune allusion au sacrifice quelconque, juste à cette acceptation de l’inévitable.
Vieillir n’est certes pas agréable, surtout si la souffrance et la diminution du corps arrivent mais acquérir une sorte de sagesse et de sérénité est aussi sublimer tous ses désagréments.
Nous ne vivons pas pour un lendemain, la sagesse est toujours d’être
« ici et maintenant »…
Et quant à ta dernière remarque : « Qui adhère à la vie voit la vie adhérer à lui en retour. Chacun est alors porté par elle. Et parvient à passer le cap de la vieillesse en faisant le geste du « oui » qui est le geste même qui aide à dépasser la souffrance et à se libérer de son esclavage. Car dire « oui » à la vie c’est se dire « oui » à soi-même ».
Merci pour tes réflexions riches et surtout personnelles
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la mort peut surgir à tout âge et il est regrettable de voir autant de jeunes disparaître et des vieux qui sont là dans leurs lits qui ne demandent qu’à partir la mort n’est pas tjs juste
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Vus à travers notre compréhension humaine, ni la vie, ni la mort ne sont justes, Flipperine mais si nous les abordons à travers les choix de l’âme, alors, c’est une autre histoire…
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si nous parlons d’âme, il n’y a pas d’âges… car un enfant jeune peut avoir une âme mature… dans son expression nous le verrront et ses connaissances développées, reste que nos passages en corps humains, doivent être compris non pas avec l’âge, mais la maturité de l’âme accomplit….. et qui doit partir quelqu’en soit la « raison » mal saisie par l’esprit humain, oubliant son lien avec Dieu…. ce qui fait toute la cause humaine…. trop instruite, et pas assez humble devant son Bien vouloir…. 😉
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Certes, l’âme immortelle n’a pas d’âge et celles des enfants peuvent être bien plus éveillées mais dans nos sociétés, ils sont si souvent empêchés de garder le lien avec leur nature véritable, et alors ce passage de maturation est nécessaire, pour revenir à Soi, et les expériences de la vie, sont souvent des épreuves nécessaires à ce processus.
L’humanité, dans son ensemble, ne saisit pas toujours ce qui la dépasse, alors, elle se révolte contre ces « injustices » qui n’en sont point…
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Alors je dis OUI !!
Belle et douce soirée à toi !
Mille bises
Sourire
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Oh, ma douce Marie, si heureuse de retrouver ton beau sourire… et pas du tout étonnée par ton « OUI » 🙂
Bisous tendres et excellent week-end
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J’ignore si je suis rendu « au temps de l’âme » – il me semble l’avoir toujours été – mais ce que je constate c’est que je dis oui de plus en plus souvent à ce qui est et à ce que je suis. Il m’arrive même de retrouver le sens du merveilleux de mon enfance. Pour de courts moments, il est vrai, mais l’effet dure quant à lui.
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Merci pour ce si beau témoignage, Musael… à te lire, tu as touché à
ce « temps de l’âme », et je suppose que tu vas continuer à t’en approcher toujours davantage…
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Le titre est tellement évocateur. En effet, ça prend une vie entière pour se mettre au monde. Et c’est peut-être beauté qu’il en soit ainsi.
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Pour moi, c’est beauté et justesse, tout court car une vie entière n’a qu’un seul but, celui de nous « mettre au monde »…
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tout simplement j’AAADorre…. la venue au « monde » est tout autant évocateur, merci Musael… 😉
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Il est certain que débarrasser le plancher permet de faire de la place aux nouveaux venus 😉 . C’est comme ça que cela fonctionne dans la mesure où nous ne sommes ni éternels ni éternellement jeunes…
» Il y a de la vie derrière ce qui nous apparaît comme de la mort. » : j’ai pensé d’abord qu’il était question de la vie après la mort dans un contexte religieux, mais peut-être est-il question de la vie des descendants après la mort de leurs parents?
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La vie n’est pas si mal faite, après tout, Mo 🙂
Quant au passage cité, sa beauté réside aussi dans le fait, que chacun est libre de l’interpréter à sa manière et si, en dehors de tout contexte religieux, personnellement je crois à la survie de l’âme, ta lecture est aussi juste… et c’est la tienne
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🙂 c’est le juste Passage de l’âme dans son enveloppe humaine qui gravit dans l’esprit de l’homme qui s’accomplit ici-bas pour son au-delà 🙂
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Quel texte magnifique, simple, touchant et apaisant. Merci Elizabeth de nous l’avoir partagé !
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Merci pour votre passage, Rose-Line, j’espère que vous allez bien et vous souhaite un excellent week-end
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