Pratique de l’expérience spirituelle

Boules vie

Seul est en bonne santé l’homme qui, en tant que personne, est devenu transparent à son Être essentiel. En lui-même il a trouvé le sens de sa vie, la source inépuisable de guérison et de transformation, celle qui jaillit même de la souffrance.

Le principe et la source de mon travail, le centre de sa raison d’être, est l’expérience, révélatrice d’un Être essentiel, immanent à l’homme, et qui tend à manifester dans le monde une Vie surnaturelle.

La question qui se pose à moi et à tout homme est donc : comment le corps de destin conditionné par le monde peut-il acquérir une forme qui laisse transparaître l’Être essentiel qui l’habite ?  Comment la transcendance incarnée dans cet Être peut-elle prendre forme dans le monde ?

La double origine de l’homme qu’on l’appelle « céleste et terrestre » ou « spirituelle et naturelle » reflète l’expérience humaine primordiale de deux dimensions. Leur existence et leur intégration est le point de départ de tout travail thérapeutique.

La thérapie qui s’efforce de renouer les liens de l’homme avec son centre profond doit tout d’abord enseigner à prendre conscience de la qualité numineuse, à la percevoir, à la respecter à cause de ce qui nous touche à travers elle. Il faut former et développer l’organe sensible ou numineux, « l’autre sens ». C’est attitude qui ouvre l’homme tout entier à l’Être essentiel qu’il éprouve alors en lui-même et en toutes choses.

Aujourd’hui je sais qu’il y a, par la voie initiatique, un moyen d’abolir consciemment les limites du moi et de les dépasser : supporter l’insupportable. S’arrêter à la frontière du concept et le supporter. Alors naît la chance d’être accueilli par quelque chose de Tout Autre.

Plus encore : quelque chose de supranaturel s’éveille en notre conscience et efface toutes les limites. Un instant avant on était dehors, et tout à coup on est dedans, et en même temps curieusement chez soi. « Supporter l’insupportable » est devenu partie intégrante de ma thérapie.

Une foi vraie est une attitude d’esprit dans laquelle les mystères parlent sans avoir été « éclaircis » c’est-à-dire classés rationnellement. La lumière brille justement dans ce qui reste obscur à la raison.

Prendre conscience du numineux dans la nature est donc une des bases de la thérapie initiatique.

La pratique répond à ce qui, en l’homme, est à la fois aspiration nostalgique, question et promesse d’une transcendance naissant en lui comme force essentielle.

Les trois pierres angulaires de la thérapie initiatique : expérience de l’Être, conscience absolue établie sur elle, exercice fidèle, furent posées pour moi  au cours de ces années.

La conscience absolue exprime une exigence de l’Être essentiel qui abolit toutes les obligations vis-à-vis du monde.

La liberté qui donne naissance à la conscience absolue fait partie, en dernière instance, de la santé de l’homme en tant que personne. La conscience absolue exprime l’action de la transcendance qui nous habite et sa percée en nous.

Dès le début, il ne s’agit pas pour nous de servir une idéologie, mais de donner à l’existence humaine un sens qui s’appuie sur l’expérience fondamentale et la conscience de l’Être essentiel, le travail aidant à la réaliser en l’homme.

Comme l’intégralité de la personne prend racine dans le noyau, perceptible en sa qualité numineuse, une connaissance, un enseignement et une direction véritables de l’homme doivent se préoccuper avant tout de l’expérience, la libération, l’épanouissement et la précision de ce centre.

C’est une vision qui sur le plan de la liberté et de la guérison dépasse la santé, l’efficacité et la fidélité à la communauté pour embrasser la totalité de l’homme, jusqu’à la profondeur de son Être essentiel, dont l’expérience et l’intégration sont indispensables à la réalisation du vrai soi.

Il s’agit pour l’homme d’atteindre à la transparence intérieure qui le délivre des liens du monde.

Il peut alors devenir une personne qui en tout ce qu’il aime, vit et crée, laisse résonner l’Être libérateur et créateur.

Le zazen. Exercé de l’attitude correcte, comme une assise absolument immobile, l’esprit dégagé de tous ses contenus c’est-à-dire dans le vide total, cet exercice prépare le terrain pour une rencontre de l’Être.

En tout ce qui vit, l’Être apparaît dans sa triple unité : sa plénitude, son ordre, son unité.

zazen

Le sentiment de sa force fondée sur l’Être essentiel dépend de ce qu’il est. Ceci apparaît clairement quand, par rapport au monde, il ne possède plus rien, ne sait ni ne peut plus rien. Il est alors présent par la force de l’Être essentiel qui est au-delà de toutes les conditions.

C’est seulement dans la mesure où l’on comprend que tout bonheur ou toute souffrance, toute santé ou tout mal-être, traduisent chez l’homme le témoignage réussi ou manqué du véritable Être essentiel que l’on parviendra à le comprendre et à l’aider d’une façon juste.

Les trois signes royaux qui marquent le sage, c’est-à-dire l’homme parvenu à intégrer son Être essentiel. Il possède le grand abandon, la grande sérénité et le grand amour. Il a assimilé et fait sienne l’expérience d’une réalité dont la nature se situe au-delà du spatio-temporel au-delà des contraires.

Elle l’a rendu capable de percevoir et d’annoncer la vie dans la mort, le sens dans l’absurde et, dans la cruauté du monde, un amour supranaturel.

La vraie expérience de l’Être découvre le ressort de la vie humaine, c’est-à-dire, pour parler en image, sa situation de « citoyen de deux mondes ». En son être essentiel par contre, l’homme est citoyen d’un univers au-delà de l’espace et du temps.

Centré sur le moi, l’homme se sent chez lui dans une existence déterminée par l’espace et le temps, qui se déroule entre la naissance et la mort. L’Être essentiel signifie pour nous le mode de participation individuel de l’homme à l’Être divin au-delà de l’espace et du temps.

L’homme vit dans la tension entre sa conscience du moi, liée à l’existence spatio-temporelle, et son appartenance à cet Être auquel participe son Être essentiel. Le but de la vie humaine est d’intégrer ces deux pôles, celui de son moi attaché au monde spatio-temporel où s’écoule son existence, et celui de son Être essentiel enraciné dans l’Être.

La maturation consiste à résoudre (et non à dissoudre) cette tension par une attitude qui, dans sa petite existence, manifeste la grande Vie surnaturelle, vivante en son Être essentiel.

Manifester son Être essentiel dans le « vrai » Soi, par la transparence de sa vie est la vocation de l’homme.

Tant que l’homme n’a pas atteint les bornes de sa force, de son intelligence et de sa capacité d’attachement, qu’il ne se trouve pas ainsi en peine et en difficulté, il n’est pas prêt à l’expérience qui mène à la conversion.

Pour qu’une vraie transformation se produise il faut que l’homme ait atteint la limite des ressources qu’il trouve dans le moi : sans détresse intérieure, sans nécessité indiscutable, personne ne songe à se convertir.
 
Le contact avec l’Être, la présence totale de l’Être essentiel qui constitue notre plus grande Vie surnaturelle, ne nous rend pas insensibles à la peine dans notre petite vie. Au contraire il nous donne la pleine mesure de cette peine.

La souffrance purifie celui qui est parvenu à l’Être, alors qu’elle aigrit et assombrit l’homme prisonnier de son moi et le durcit dans son éloignement de l’Être essentiel.

Le signe caractéristique d’une expérience authentique de l’Être est la naissance d’une  nouvelle conscience, la conscience absolue.

Ces expériences où l’Être pénètre la conscience semblent finalement dépendre de la disposition d’esprit où nous nous trouvons pour les accueillir, et non pas de ces contenus.

L’expérience de l’Être ne devient possible que si cet axe fondamental de la vie naturelle est aboli, ou tout au moins affaibli.

Buddha

La profondeur de l’Être ouvre à l’homme les frontières du moi pour les dépasser. La transcendance ainsi éprouvée n’est rien que l’on puisse se représenter : elle est la Vie, inconcevable, qui crée, ordonne, libère. Elle apparaît par une nouvelle disposition d’esprit totale, par une qualité de caractère numineux qui investit tout événement.

Elle se manifeste par une attitude dans la vie qui n’est plus déterminée par un sens objectivement explicable mais qui, au contraire, remplit tout objet et tout état du moi naturel d’un sens plus profond.

La force de transformation de l’expérience mystique vient de ce qui s’exprime par elle d’une façon concluante, c’est-à-dire la plus grande vie éprouvée comme une plénitude qui soutient et régénère, un sens fondamental et un amour jaillissant qui saisissent et transforment l’homme.

De toute évidence, la foi véritable commence seulement quand, ayant atteint les limites de son entendement, l’homme se dépouille de sa superbe et renonce à l’illusion de comprendre et de maîtriser la vie par ses propres moyens.

Créer un rapport tension-détente et une respiration conformes à l’Être essentiel, autrement dit une formule fondamentale de vie en accord avec lui, est donc la condition d’une guérison possible car ainsi cette formule ne sera plus troublée par les perturbations périphériques inévitables dans notre vie. Au contraire, celles-ci la fortifieront et l’aideront à progresser.

L’attitude juste est celle où rien ne peut déplacer le centre de gravité ni faire tomber dans la crispation ou le relâchement, où la respiration passe sans barrières. C’est seulement ainsi que l’Être essentiel peut résonner.

L’Être essentiel avec son ordre et ses valeurs se lève de la plénitude indivise de l’Être qui, au-delà des contraires, de l’objet de l’espace et du temps, sans images, s’ouvrent seulement à l’œil et à l’oreille intérieurs et manifeste ce mouvement primordial où espace et temps sont absorbés dans un éternel maintenant.

Grâce à lui, notre réalité limitée à l’espace et au temps, objectivement définie et déterminée et l’ordre de transformation de notre vie en ce monde acquièrent un sens de constante création et de renouvellement qui n’est pas de ce monde.

L’Être essentiel est le mode individuel par lequel l’Être surnaturel est présent en l’homme et veut se manifester en lui et à travers lui dans le monde.

Ainsi existe-t-il deux manières de bien se porter : l’une grâce à la santé psycho-physique fonctionnelle par rapport au monde, l’autre obtenue par l’union avec l’Être essentiel.

L’homme ayant atteint la maturité est tranquillement en forme car il a renoncé à son moi et il est centré en son Être essentiel. Son attitude est celle d’indépendance tant à l’égard du monde que de l’attention ou de l’acceptation des autres.

Il repose en lui-même, il  exprime une liberté et une autonomie intérieures. Chez celui qui possède la maturité, la conscience de soi ne dépend pas de la position qu’il assume dans le monde mais de son enracinement dans le surnaturel.

Si quelqu’un est sur la voie, il reconnaîtra vite une mollesse ou une rigidité, non seulement parce qu’elles sont pénibles à son bien-être physique, mais parce qu’il y voit l’indice d’une déformation par rapport à celui qu’il est réellement et qu’il désire être.

Il sent que son contact avec l’Être essentiel est coupé, qu’il soit crispé, durci ou enfermé dans sa coquille ou au contraire négligent ou relâché, il sentira que ces attitudes sont « fausses » du fait  de leur inconfort ou parce qu’elles l’empêchent de fournir un travail suivi, mais surtout parce qu’elles compromettent la forme que son Être essentiel lui fait rechercher.

L’esprit souffle où il veut, mais comment devons-nous être pour percevoir son souffle et lui obéir ? Peut-être pouvons-nous entendre la voix de la transcendance à travers chaque état du corps, mais nous ne pouvons pas correspondre que par une certaine « forme » à ce qu’elle demande de nous, à ce qu’elle nous promet.

Nous ne pouvons lui répondre que si nous sommes dans la « forme juste », c’est-à-dire l’attitude qui est à la fois une « forme transparente » et une « transparence devenue forme ». Nous devons être transparents et réceptifs à la plénitude, l’ordre et l’unité de l’Être, présent en notre Être essentiel.

En nous, créatures conscientes, la Vie devient consciente d’elle-même dans la respiration ininterrompue de son devenir, dans l’éternel « meurs et deviens » de ses formes, dans le yin et le yang de son mouvement primordial. Par l’intériorisation vigilante de ce mouvement originel créateur et libérateur se réalise l’exigence d’être, par le corps, en conformité avec l’Être essentiel.

La forme qui nous est destinée sur ce chemin ne peut donc être qu’une forme de transformation, un état de tout homme assurant un mouvement sans fin d’évolution. Le but n’est pas une forme définitivement établie mais une formule de transformation devenue seconde nature et assurant, dans le corps lui aussi, une maturation constante.

Cela suppose que l’on soit, consciemment ou inconsciemment, en contact avec l’Être essentiel ou que l’on s’efforce de l’être. Cet effort, cette vigilance, maintiennent le corps que nous sommes en l’état d’équilibre fluide.

L’aboutissement de la condition humaine n’est pas une personnalité qui représenterait la forme ultime d’une évolution juste. Il ne s’agit jamais en effet de parvenir à une forme définitive, mais à une formule finale qui se réalise dans un devenir progressif continuel.

Le sens final de ce devenir est une « extinction », un épanouissement et un anéantissement dans le UN divin qui est, lui, au-delà du devenir et du disparaître.

La totalité ne signifie pas une perfection aboutissant au repos, mais la réalité vivante d’un chemin que seule détermine une « direction vers » dans un renouvellement constant. L’homme devient lui-même un chemin, une voie qui s’éloigne du devenu pour se diriger vers le non-advenu.

Aux yeux de l’Oriental, la simple idée d’une arrivée possible exprime déjà l’erreur essentielle, toujours aux aguets dans la conscience humaine, celle d’un but accessible, matériellement existant, qui représenterait la valeur ultime. D’où le vieil aphorisme : « Si tu arrives là où le Bouddha n’est pas, continue ta route. Si tu arrives là où enfin tu le trouves, fuis plus loin ! »

Car là réside le danger véritable : celui d’un arrêt. Penser qu’une chose puisse être réelle quand elle est établie et qu’elle dure est déjà une illusion. Le vrai réel ne se laisse jamais fixer. Dès que l’image de quelque chose d’établi se glisse devant lui, il disparaît.

C’est pourquoi, de ce point de vue et si l’on recherche la vie, la conscience qui produit la connaissance, parce qu’elle définit, fixe et distingue, établit, comprend et conceptualise, est la source de toutes les déviations. Une pareille affirmation, vraiment inouïe pour l’entendement occidental ne pourra jamais être prise assez en considération.

En effet, s’il est indiscutable que la conscience rationnelle est la condition de toute science et de toute organisation durable, son effet est désolant quand elle s’oppose à l’objectivement inaccessible car il vient du royaume de la réalité qu’on doit accueillir avec respect et de la conscience intérieure qui en dépend.

Celui qui cherche le réel dans une conscience libératrice ne peut s’arrêter sur le chemin. Il ne s’épanouira qu’en faisant sien le mot de Maître Eckhart : « L’Être de Dieu est notre devenir. »

La connaissance de sa vocation et la promesse que contient ce devenir sont une délivrance croissante devant les exigences du monde, celles auxquelles le fait d’être homme nous oblige d’abord à payer tribut en faisant de la pensée objective le but de notre vie. Cette pensée est le détour nécessaire, puis l’arrière-plan révélateur de la Vie qui, enfin, nous permet de nous épanouir dans l’Être supranaturel, au-delà des contraires.

Il est pourtant certain qu’une intégration parfaite des principes de vie oriental-occidental laisse seule entrevoir la forme la plus haute d’une humanité totale.

Karlfried Graf Dürckheim La percée de l’être : Ou les étapes de la maturité Le Courrier du Livre

 

43 réflexions sur “Pratique de l’expérience spirituelle

  1. Chère Elisabeth, ça fait (trop) longtemps que je ne me suis pas aventurée sur ton blog, et reprendre sur un texte de M. Durckheim est comment dire… ardu ! Ce que j’en retiens est le dépassement du moi individuel pour laisser éclater notre moi Eternel, mais ce dernier est si difficile à incarner au quotidien, ou peut-être si simple ? Ce week-end j’ai rencontré une jeune femme qui, après avoir eu de graves problèmes de santé, fabrique des bijoux avec des pierres (dans une optique esthétique mais surtout de guérison) et j’ai trouvé qu’elle dégageait une douceur et une paix infinie. Je me suis fait la réflexion qu’il suffisait peut-être de laisser transpirer le divin en nous sans l’entraver pour dégager cela… En tout cas, Elisabeth, maintenant que ma nouvelle vie prend place, je me promets de ne plus rester loin de tes écrits, les synchronicités entre ces derniers et mon vécu ôtent un peu de magie à mon quotidien 😉 Je t’embrasse très fort.

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    • Je suis heureuse de ton « retour », Biancat mais tu sais si bien, que la vie passe avant tout, et que nous ne nous perdons pas de vue, comme le contact n’est jamais rompu…
      Effectivement, tu es tombée sur un texte long et ardu mais tu sais en tirer l’essentiel… c’est la simplicité, qui est la plus difficile à conquérir car nous avons tendance à tout compliquer.
      La rencontre que tu as faite en témoigne, puisque cette jeune femme
      a trouvé la paix, après des épreuves de la maladie, et j’adore ta conclusion : « laisser transpirer le divin en nous sans l’entraver »…
      Que ta nouvelle vie en soit illuminée. Toute ma tendresse

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  2. Je pense qu’il faudrait qu j’aille vraiment très mal pour pratiquer ce genre d’exercice. La seule expérience spirituelle que j’ai jamais vécue c’est la révélation, le jour de ma communion solennelle, que je n’avais pas la foi. Désorientée au début et culpabilisant un peu vis-à-vis des autres qui avaient l’air de croire en une divinité, ou tout au moins de ne pas se poser la question, j’ai fini par accorder peu d’importance à ce sujet.

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    • J’ai un profond respect pour les athées, Mo, et comme le dit
      le Dalaï Lama : « Il n’importe guère qu’un être soit croyant ou non : il est beaucoup plus important qu’il soit bon » mais cette théorie que les croyants sont des êtres malheureux, à qui la foi sert de béquille me rebute profondément.
      Alors, que tu n’accordes aucune importance à ce sujet… soit, que tu n’es pas intéressée, tout à fait d’accord mais veux-tu bien admettre que chercher un sens à sa vie ou le simple fait de se poser des questions, voire se connecter à sa nature profonde puisse exister ?

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  3. Aie aie aie, je ne suis pas en mesure de profiter pleinement de cette publication. Les écrits de Kleaude me rassurent.
    La vie est un long cheminement, j’ai encore à parcourir avant de pouvoir assimiler cela 😉
    Zou, pas de souci, lorsqu’il sera l’heure cela se fera…

    Bonne fin de semaine Elisabeth, doux bisous

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  4. Ouf…Monsieur Dürckheim est trop compliqué pour mon cerveau, intéressant mais c’est trop mentalisé pour moi…je reste sans voix… l’Etreté est, simplement là…cette Présence ressentie, inutile d’y mettre des mots…
    Tendresse.

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  5. « une attitude d’esprit dans laquelle les mystères parlent sans avoir été « éclaircis » c’est-à-dire classés rationnellement. La lumière brille justement dans ce qui reste obscur à la raison. » De par nos récentes conversations, tu sais que ces mots me touchent.

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  6. La sagesse… le passage de la découverte de soi par la thérapie.
    Ne jamais se laisser envahir, ni trop, ni trop peu.
    Je croyais avoir atteint cet état de bien être mais il était temporaire. Changement de région, changement de vie, changement de corps (si, si).
    Au final, je trouve que tout est compliqué.
    Mais peut être est ce moi qui suis compliquée?
    Ou stressée ?
    L’experience spirituelle fut facile dans l’anorexie, tout y est magnifiquement spirituel. Mais un jour tout retombe.
    Ma spiritualité ce matin passera pas 30mn de step ;).
    Bonne journée Élisabeth. Bises.

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    • Tu as peut-être une âme tourmentée, Annawenn, ce qui est souvent le cas des personnes qui se cherchent, et comme tu es psy, tu connais bien ce phénomène de flux et reflux du calme intérieur, si difficile à garder en permanence.
      Tu dois aussi en avoir appris sur l’anorexie, et si tout y est si magnifiquement spirituel, c’est parce qu’il y a le refus de la matière, du corps, voire de la vie tout court…
      Il y a un beau livre La faim de l’âme – Une approche spirituelle de l’anorexie de Jacqueline Kelen, qui considère cette maladie comme un désir de spiritualisation et une quête de transcendance. Et aussi le refus d’un monde sans grandeur ni idéal, d’une société avide, mue par le seul profit. Et quant au deuxième énoncé, je te retrouve bien dedans…
      Merci pour cet émouvant témoignage et contente que tu fasses du step, il passe par le corps, et aide à l’encrage… il vide aussi bien la tête 🙂
      Bisous tendres

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      • La faim de l’âme – Une approche spirituelle de l’anorexie de Jacqueline Kelen

        Je l’ai lu deux fois…il y a quelques années. Tu me connais bien 😉
        Mon âme a toujours faim de vérité, de justice… mais ces termes sont trop subjectifs.

        Du coup, je me rabats effectivement sur le step, en braillant sur de la musique rythmée (chanter fait les abdos lol) avec les fenêtres ouvertes été comme hiver.

        Bisous tendres 🙂

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        • Je serais bien prétentieuse, chère Annawenn, en prétendant te connaître, puisque cela serait si réducteur… je pressens juste certaines choses, depuis le temps que nous échangeons… y compris cette faim de vérité et de justice… difficile à combler dans ton quotidien…
          Et je crois que tu as choisi une bonne méthode pour te décharger…
          Tendresses, et chante bien 🙂

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  7. Bonsoir Elisabeth,
    Oufff….. tout un texte à assimiler…. Cette présentation de Karlfried Graf Dürckheim me rappelle certains professeurs que j’ai croisés…. Ils avaient tous tant de savoir à communiquer et ils avaient beau si bien maîtriser leur matière, certains ne parvenaient toutefois pas à vulgariser leur savoir si ce n’était qu’à des initiés convaincus.
    Il faut croire que la sagesse n’est pas gage d’être bon communicateur. Dommage que la sagesse se donne parfois des airs d’inaccessibilité.
    Il faut croire aussi que la sagesse se mérite….au prix d’effort de compréhension et de volonté de cheminer….;-) Alors je devrai lire et relire ce texte pour en tirer compréhension et enrichir mon cheminement personnel.
    On pourra dire que tu auras su mettre au défi mes neurones avec ce texte!… 🙂
    Mes salutations sincères,

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    • Cher Kleaude… vraiment désolée, ma passion m’a emportée trop loin et je mesure la difficulté de cette lecture. Je te remercie aussi de bien vouloir mettre tes neurones à contribution, ta volonté de cheminer est indéniable et précieuse mais n’y vois aucune obligation.
      Cela dit, bien que la sagesse se conquière, elle ne doit pas être inaccessible.
      J’ai mis une vidéo sur le post précédent, j’en propose une autre, la façon de communiquer sera peut-être plus claire … merci à toi et toute mes amitiés

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    • Merci chere Kleaude. Cela me donne un bon apercu de ce qu’il ne faut pas faire, ou plutot ce dont il ne faut pas abuser, sachant qu’un petit exercice cerebral a du bon de temps a autre!

      Bonne relecture.

      Gilles

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  8. Merci chère Elizabeth,

    Pour ces deux extraits issus de la « Percée de l’Etre. » Je ne connaissais pas Karlfried Dürckheim et je vais me pencher d’un peu plus près sur son cas !

    Malgré quelques apparences très érudites, et un vocabulaire qui ne s’adresse pas au commun des mortels, je trouve le sujet passionnant et c’est en fait un thème qui me nourrit et me sert en quelque sorte de « carburant. » Il faut bien en bruler un peu pour atteindre le niveau de fusion avec le Soi Essentiel que décrit fort bien—une fois de plus, de façon très théorique—, ce cher Dürckheim.

    Plusieurs points m’interpellent. Tout d’abord cette notion de confiance mentionnée dans le premier article et que je qualifie depuis quelque temps de « confiance spirituelle. » Une confiance, pour ne pas dire une certitude, qui nous renforce sur notre chemin et qui rend en quelque sorte les obstacles inévitables. Comment pourrions-nous cependant progresser intérieurement sans obstacles extérieurs ?

    « La souffrance purifie celui qui est parvenu à l’Être, alors qu’elle aigrit et assombrit l’homme prisonnier de son moi et le durcit dans son éloignement de l’Être essentiel. »

    Les voir se manifester, ces obstacles, au détour d’une rencontre ou d’une remarque, est aussi un signe du destin, si je puis dire.

    J’ai beaucoup aimé ce passage sur la renaissance (ci-dessous), et synchronicité à l’appui, en ai entendu parler il y a trois jours via un autre blog, dont je te donne l’adresse.

    « La renaissance est un événement qui n’est pas réservé aux chrétiens ni aux représentants d’une autre croyance. Elle correspond à une aspiration fondamentale appartenant à la piété pré- et post-théologique de tout [être humain] ; elle prend racine dans toute expérience humaine fondamentale possible à un certain niveau de maturité. »

    Je me reconnais tout à fait dans cette « piété—ou peut-être ferveur—post-théologique » – un indice de plus sur le chemin.

    Quant au récent article de Dennis Monckton, il parle d’une renaissance qui va commencer le mois prochain et qui devrait durer jusqu’en aout 2015. Intéressante marche à suivre :

    2012 Was A Dud, Not For Everyone ~ Read on

    http://silentwindsofchange.wordpress.com/2014/11/09/2012-was-a-dud-not-for-everyone-read-on/

    Plutôt que de « thérapie » pour arriver à l’état dont parle Dürckheim, je préfère parler de « descente intérieure » et d’un désir fort de vouloir explorer les arcanes de son Soi. Les êtres humains ne sont pas forcément toujours prêts pour ce genre d’exercice que je qualifie de « spéléologie spirituelle. » On en revient à cette notion de descente et le résultat que je conçois est plus une « libération » qu’une « guérison ; » mais je joue ici avec les mots.

    Je vais animer début 2015 une émission de radio hebdomadaire avec VoiceAmerica sur le thème de la « spéléologie spirituelle » et vais aborder ce processus de « descente intérieure. » Le titre en anglais est, « Nurturing the Spiritual Spelunker in All of Us. » Mon but est avant tout de rendre cette expérience accessible à tous et de vanter les bienfaits d’une aventure qui semble titiller de plus en plus de personnes. Je t’en dirai plus lorsque j’aurai plus de détails. L’émission aura lieu le jeudi soir, à 21 heures, heure française.

    Je te laisse sur ces quelques longues et belles paroles. Pour information, je t’ai aussi adressé un message personnel samedi soir. Peut-être est-il encore en attente dans ta boite « spam » !?

    Très belles amitiés d’outre-Atlantique et merci encore pour ces généreux partages.

    Gilles

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    • Très heureuse, cher Gilles, de te faire découvrir ce grand sage, qui nourrit ma réflexion et surtout ce travail de « descente intérieure » depuis des années, et si je suis d’accord sur les apparences très érudites, comme sur la difficulté de saisir le sens profond de son enseignement, je peux t’assurer qu’il n’y a que du vécu dans ce qu’il transmet.
      Ensuite, effectivement, tout est question de ressentis personnels, voire des mots que nous mettons sur le cheminement, ses obstacles, aides et les « résultats »… mais au fond, tu sais bien que tout se rejoint et que même différents, nous nous heurtons aux difficultés semblables pour trouver notre véritable nature dans l’Être.
      C’est une belle chose que cette émission de radio, tiens moi au courant car, comme ton mail, il y a des oublis fâcheux…
      Merci pour ton témoignage et mes amitiés chaleureuses.

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      • Merci chère Elisabeth,

        Passionnante, la vie de Monsieur Dürckheim, et quel retournement de Vie (ou de Réalité) lors de son emprisonnement dans une geôle japonaise! Les dernières 40 années de sa vie ont été bien remplies et son héritage nous est précieux. Heureux que tu aies pu en bénéficier depuis de longues années.

        Quant aux « difficultés semblables » dont tu parles, je vois très bien ce que tu veux dire. Je pense à ce niveau que les obstacles qui nous parviennent sont ceux que nous avons pu générer avant notre arrivée sur cette belle Terre, et que nous sommes donc à même de les surpasser—pas toujours avec le sourire, je dois admettre!

        Je te souhaite un très beau weekend. Il fait bien froid de notre côté en ce moment.

        Amitiés

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        • Je suis contente, cher Gilles que tu t’es passionné pour la vie de ce personnage singulier, je te joins une belle biographie car quelque unes en donnent une interprétation un peu tendancieuse, et tu verras que ce grand basculement avait déjà ses racines dans ses expériences de jeunesse
          http://www.cles.com/enquetes/article/karlfried-graf-durckheim-et-l-orient-transforme
          Concernant nos obstacles, il est certain que nous venons avec un « bagage », qu’il soit transgénérationnel, génétique ou karmique mais je pensais davantage à ces difficultés que nous rencontrons tous, en tant qu’humains, telles notre « finitude », le manque apparent du sens, les souffrances dues à nos problèmes, psychiques ou physiques, tout ce qui fait, que même si nos vies sont différentes, il y a des similitudes dans nos cheminements. C’est la raison, d’ailleurs pour laquelle j’aime ce genre de lectures car elles apportent des réponses précieuses, après c’est à nous de les vivre et dépasser et « pas toujours avec le sourire » comme tu le dis…
          Chaleureuses amitiés, et beau week-end à toi, sur Paris le temps est celui du novembre, gris, froid et pluvieux… mais bon… c’est de saison

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          • Bonsoir chère Elisabeth,

            Comment vas-tu aujourd’hui? Toujours un peu frisquet ici mais ça se réchauffe un petit peu.

            Merci pour le lien vers cette biographie de Karlfried Dürckheim. Curieusement, elle mentionne peu de choses concernant les neuf années qu’il a passées au Japon (si n’est la pratique de l’archerie) et rien concernant son séjour en prison. C’est là qu’il a vécu une expérience mystique, si je ne me trompe, qui lui a permis d’atteindre une autre dimension spirituelle. Sachant que son expérience durant la première guerre mondiale avait dû planter quelques graines…

            Je vois bien ce que tu veux dire concernant ces fameux obstacles. Pendant ma pratique bouddhique, j’ai appris qu’en général nous souffrons plus dans un domaine particulier, que ce soit la santé, les relations, le travail ou autre. Je ne sais trop quel domaine me turlupine le plus, peut-être celui de l’héritage de mes vies passées et le besoin d’y plonger afin d’effectuer le travail de guérison nécessaire.

            Les énergies ce mois-ci sont très fortes, déstabilisantes si je puis dire, notamment à la maison. Peut-être la nouvelle lune nous en dire un peu plus ce samedi. Nous semblons progresser à travers différents portails de grande importance, d’après ce que j’ai pu lire.

            Très belles amitiés!

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            • Je dirais que Dürckheim a vécu plusieurs vies en une seule car son parcours est si riche, et il a vécu plusieurs expériences « mystiques » dont une, évoquée dans la vidéo…
              Tu as raison que parfois nos obstacles semblent se concentrer sur un domaine particulier ou bien, c’est la même problématique qui revient, sous des formes différentes.
              Après, chacun travaille selon la méthode qui lui semble juste mais il est vrai que les énergies sont très déstabilisantes, que cela dure depuis un bon moment, et à mon avis, ne fera que s’intensifier, donc nous avons intérêt à garder le cap 🙂
              Je sais que tu auras le courage de le faire, prend bien soin de toi… surtout, que l’hiver arrive.
              Amitiés sincères, Gilles

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              • Bonjour chère Elisabeth,

                Comment vas-tu aujourd’hui ? Très bien, j’espère.

                J’ai visionné trois vidéos sur Graf Dürckheim (merci !) et ai aussi fait quelques recherches sur Amazon. J’aime bien cette analogie, dans la deuxième vidéo que tu proposes, sur la feuille et l’arbre. Il est important de se rendre compte qu’il existe un Tout et que nous faisons intrinsèquement partie de ce Tout. Nous sommes l’arbre tout en étant la feuille et notre disparition à l’automne ne fait que raviver la flamme de l’arbre.

                Le vocable qu’emploie Graf Dürckheim me parle. Aurais-tu s’il te plait un livre à me conseiller, sachant que le concept de « descente intérieure » me tient à cœur ?

                Merci d’avance.

                Quant à ces fameuses « énergies déstabilisantes, » elles m’ont semblé être beaucoup plus fortes que d’habitude cette semaine passée et certains signes révélateurs ont montré le bout de leur nez. Nous avons eu à la maison trois « crises » dans la semaine ; rien de bien grave mais leur enchainement (mardi/mercredi/jeudi) m’a fait penser à ce qui m’est arrivé il y a un peu plus de deux ans. Notre société a alors perdu trois clients en trois jours et la séquence fut la même : mardi/mercredi/jeudi. Ce fut un signe fort dont le sens était évident : il était temps pour moi de m’éloigner de mon activité professionnelle et de chercher ma voie ailleurs.

                Cette semaine aussi, un paiement professionnel qui devait nous être réglé il y a huit jours a été retardé pour des raisons qui me sont toujours inconnues. Il nous est finalement arrivé ce matin, alors que la nouvelle lune pointait le bout de son nez. Je cherche peut-être trop à interpréter certains signes, mais il y a des séquences parfois curieuses…et des évènements qui se reproduisent pour une bonne cause !

                Je te souhaite un agréable dimanche et serai heureux de te lire. Amitiés.

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                • Tu ne fais pas les choses à moitié, Gilles, et je suis ravie de ton grand intérêt pour ce sage. J’aime particulièrement : L’esprit guide, entretiens avec Franz Woerly, Albin Michel, Le don de la grâce, Le centre de l’être, propos recueillis par Jacques Castermane, Albin Michel, Dialogue sur le chemin initiatique, entretiens avec Alphonse Goettmann, L’expérience de la transcendance, L’homme et sa double origine, et bien sûr La percée de l’Etre ou les étapes de la maturité, dont tu as lu les extraits.
                  Ce grand Tout, dont nous faisons bien évidemment partie, tout en ayant du mal à le ressentir en permanence, nous invite à la pratique, et ces expériences et synchronicités que tu évoques, n’arrivent jamais par hasard et sont une occasion de faire ces prises de conscience, même si cela nous déstabilise.
                  Je sais que tu gardes le cap, courage et belle semaine

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                  • Bonsoir chère Elisabeth,

                    Comment vas-tu ce soir? Pas trop frisquet?

                    Nous avons de la neige ici et c’est un bien belle façon de préparer cette belle fête de Thanksgiving, la fête des Grâces, comme on dit apparemment au Québec.

                    Merci pour tes recommandations. Je n’en demandais qu’une et je suis servi!!

                    Deux livres de Graf Dürckheim m’interpellent au sein de ceux qui sont disponibles en anglais.

                    The Path of Initiation: An Introduction to the Life and Thought of Karlfried Graf Durckheim
                    Par Alphonse Goettmann – un livre que tu as mentionné.

                    Et The Way of Transformation: Daily Life as Spiritual Practice
                    Par Karlfried Graf Durckheim lui-même.

                    Je ne sais trop à quel livre en français celui-ci correspond, (très certainement L’Expérience de la Transcendance) mais il a l’air fort solide, dis-moi!

                    Je vais très certainement acheter les deux.

                    Quant à ce fameux Tout, ou cette Réalité que nous recherchons, elle se trouve bel et bien enfouie au fond de nous-même, d’où la nécessité de faire un grand plongeon dans son Soi intérieur. Je suis persuadé que ce chemin est le plus ‘valeureux’ (apporteur de valeur) et je vais m’employer à disséminer ce message, gentiment mais fermement.

                    Je te souhaite une très belle fin de semaine. Belles amitiés.

                    Gilles

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                    • Quand on aime… je sais que je t’ai donné de nombreuses références mais j’aurais du mal à ne choisir qu’un seul livre 🙂
                      Tu as opéré une sélection, et c’est bien que tu ailles vers ceux qui t’attirent. Tu as déjà fait l’expérience à travers les extraits, la lecture n’est pas très facile mais si on la « digère », elle apporte un enseignement merveilleux.
                      Tout se trouve à l’intérieur de nous, comme il est dit dans cette belle légende hindoue, que tu connais très certainement.
                      Alors, déjà la neige… heureusement, elle est rare à Paris.
                      Je te souhaite une magnifique fête de Thanksgiving, j’ai toujours regretté que nous ne l’ayons pas chez nous mais cela ne m’empêche pas de rendre Grâce tous les jours.
                      Amitiés sincères, Gilles

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                    • Bonsoir chère Elisabeth, une fois de plus.

                      Un petit mot pour te dire que je viens de commander les deux ouvrages de Graf Dürckheim. Merci de m’avoir orienté vers ce penseur spirituel des temps modernes.

                      Je vais tout naturellement commencer par celui où il est en conversation avec Alphonse Goettmann.

                      Curieusement, lorsque j’ai posté l’extrait de Rainer Maria Rilke sur mon blog hier, Graf m’est venu à l’esprit, en une fraction de seconde. Ils partageaient certainement une langue et une culture germaniques, en sus de la profondeur d’âme qui fut la leur; ainsi que quelques années de vie au début du 20ème siècle.

                      Je te souhaite un très beau dimanche, et de très belles fêtes de Noël.

                      Amitiés.

                      Gilles

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                    • J’en suis heureuse, Gilles mais ne me remercie surtout pas, tu m’as bien indiqué les lectures fort précieuses aussi. Oui, il y a des esprit qui se rejoignent dans la même quête, et même sans les ressemblances que tu évoques, il y en a de tous les siècles, cultures et domaines, qui ont cette recherche profonde de l’Être.
                      Bon dimanche à toi, quant à Noël, j’espère te « croiser » encore, sinon, je te le souhaiterai personnellement 🙂

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                    • Merci chère Elisabeth.

                      Oui, je suis sûr que nous aurons encore l’occasion de « nous croiser, » comme tu dis si bien, d’ici Noel.

                      Ceci dit, pourrais-tu stp me donner ton adresse une fois de plus (via email)? Je voudrais t’envoyer un petit quelque chose.

                      Merci d’avance.

                      Gilles

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                    • Tu es adorable, Gilles, et je suis très touchée mais alors, juste un petit 🙂 Et merci pour ton intention qui me touche.
                      Je te l’enverrai et en profiterai pour t’écrire 🙂
                      Amitiés sincères et à bientôt…

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                    • Bonsoir chère Elisabeth,

                      Heureux de te voir, en chair et en os, comme on dit! Et bravo pour cette nouvelle forme de communication. J’espère qu’elle t’apportera beaucoup, à toi et à tes participants, présents et futurs.

                      J’ai bien aimé la description de ton approche.

                      « Le désir d’amener l’autre à se trouver lui-même ne peut se dissocier du respect de sa personnalité et de sa totale liberté des choix. Je propose une dynamique d’évolution, tout en respectant vos limites, votre rythme et votre libre-arbitre. Mon accompagnement vous permet de trouver vos propres réponses et faire émerger vos ressources, telle est la clé de ma démarche. »

                      Cela reflète beaucoup la façon dont je me présente sur LinkedIn en tant que Spiritual Spelunker et Spiritual Companion.

                      Ceci étant dit, et bien dit, le « petit quelque chose » dont je parlais est en route pour la France. Il devrait arriver chez toi avant Noël. Je t’en souhaite une bonne réception.

                      Toutes mes amitiés!

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                    • Merci, cher Gilles, je serai également très contente de t’entendre bientôt, ce sont les bons côtés du virtuel, qui nous permettent de rester proches, même par-delà les océans…
                      Je suis sur LinkedIn mais pas très présente, je vais essayer de te trouver.
                      Cette approche me semble le seule juste car si nous pouvons indiquer des pistes, seule la personne trouve ses réponses, et ces prises de conscience la touchent, puisqu’elles émergent de ses propres réflexions.
                      J’attends ton cadeau avec impatience et je t’en remercie encore.
                      Juste une suggestion… ne poste plus de commentaires en réponse ici, puisque l’espace se rétrécit et ils deviennent illisibles.
                      Amitiés sincères

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