S’alléger pour se sentir vivre

Rayer des souvenirs de sa mémoire pour mieux aller de l’avant, c’est sans doute naïf mais sain. L’oubli a de multiples vertus. Le passé pèse lourd. Bien trop lourd même d’après le psychiatre et psychanalyste Simon-Daniel Kipman. Alors que la société valorise la mémoire, collective et individuelle, lui réhabilite l’oubli. Dans son livre, L’Oubli et ses vertus, il explique pourquoi désencombrer notre mémoire libère notre pensée. 

S'alléger

Vous dites que l’oubli est une fonction essentielle de l’image de soi. Pourquoi ?

Une femme qui passerait son temps devant la glace à rechercher la beauté de ses 20 ans se trouverait moche toute sa vie. Alors que, grâce à l’oubli, elle se regarde tous les matins avec étonnement, adapte son maquillage, et garde ainsi une bonne image d’elle-même, qu’elle ait 40 ou 90 ans.

Si j’ai éprouvé le besoin de consacrer un livre à l’oubli, c’est que notre société surévalue le souvenir et la mémoire. Le poids du passé finit par peser trop lourd. Il faut s’en alléger. Pour le comprendre, pensez à ce qui se passerait si nous n’oubliions rien : ce serait l’enfer ! Pouvez-vous vous imaginer avec la capacité de mémoire d’un ordinateur ?

Ça donnerait des choses aussi bêtes que : je suis en train de manger une purée et je pense à celle que j’ai mangée la semaine dernière, il y a deux ans, quand j’étais petit… On serait en permanence encombré. Ce serait une vie où l’on ne penserait plus, mais où l’on serait dans la répétition permanente. Ce serait la fin de l’innovation, la fin de la vie psychique, autrement dit la mort. Il s’agit donc de relativiser le souvenir et de revaloriser l’oubli, qui est de toute façon largement majoritaire puisqu’on oublie mille fois plus de choses qu’on ne s’en rappelle. 

Au fond, de quoi a-t-on envie de s’alléger ?

Notre société nous pousse à accumuler de toutes les manières imaginables. Cela peut confiner à la folie. Certains encombrent tant leur maison qu’ils ne peuvent plus y pénétrer. Ce qui est pathogène, c’est le repli psychologique que cela implique. On conserve contre vents et marées, mais pour faire quoi ?

Il faudrait s’alléger de tout ce que, après mûre réflexion, on n’a pas très fortement envie de garder. Encore faut-il s’être donné le temps de réfléchir à quoi on est réellement attaché. Or, la boulimie consumériste prend la place de la réflexion. C’est bien cette logique-là qu’il s’agit de renverser. Cela ne va pas de soi. Résister à une logique collective n’est jamais facile. 

Qu’oublie-t-on principalement ?

Cela ne dépend pas de nous. On ne peut pas décider, par exemple, d’oublier tous les mots qui commencent par A. Notre subtile mécanique psychique rend les oublis sélectifs. On oublie parce qu’on ne peut pas faire autrement. On « choisit » inconsciemment de laisser certaines choses de côté.

Ce tri est vital parce qu’il libère en nous de l’espace. Nous vivons enserrés dans un monde de règles, de lois et de procédures omniprésentes. C’est normal, il en faut. Mais cela ne pourrait fonctionner s’il n’y avait, au milieu de cet arsenal, une plage de liberté. L’oubli relatif des règles est une nécessité, il desserre l’étreinte de la répétition.

Grâce à lui, nous découvrons tous les jours un monde nouveau, retrouvons chaque matin, sinon l’innocence de l’enfant, du moins la disponibilité de l’adulte doté d’une liberté de penser.

Selon vous, l’oubli est toujours involontaire. On ne peut pas se forcer à oublier ?

Non, l’oubli est inconscient et involontaire. Il est lié à une passionnante caractéristique de la mémorisation : le souvenir est une liaison entre un fait sensoriel et une émotion. Nous nous souvenons de ce qui nous a émus. Évidemment, seul le rappel des émotions négatives pèse dans notre mémoire, c’est d’elles que nous cherchons à nous libérer. Cela ne va pas de soi, mais il ne sert à rien de s’escrimer à vouloir oublier une mauvaise expérience. 

S’alléger d’un drame demande du temps…

Oui. Parce qu’un deuil n’est pas un oubli, c’est d’abord une transformation. C’est en y repensant que celle-ci s’effectue. L’oubli qui va se faire est celui du traumatisme en tant que tel. Il se transformera en un souvenir plus ou moins agréable. Le temps est essentiel.

Prenons un autre exemple : une histoire d’amour qui s’arrête et qui fait souffrir. Il serait vain de se forcer à l’oublier. Il faut au contraire plonger dedans, en parler, se refaire l’histoire, s’en remémorer les souvenirs bons ou mauvais, bref revivre cette histoire le plus intensément possible pour pouvoir peu à peu s’en alléger.

Bien sûr, on peut toujours tâcher de se distraire ; mais pour vraiment l’oublier, il faut avoir revécu l’histoire. En un sens, c’est l’inverse du refoulement. 

Mais le refoulement n’est-il pas un faux oubli, une infection souterraine qui pourra ressortir un jour autrement, par exemple sous forme d’une somatisation pathologique ? 

Non, le refoulement n’est pas du tout un faux oubli. Mais oui, il va ressortir sous une forme quelconque : phobies, manies, somatisations, pathologies diverses… D’ailleurs, si le psy cherche à lutter contre le refoulement, c’est bien parce qu’il produit des signes gênants. Quand il y a refoulement, il y a bel et bien engloutissement d’un événement dans l’oubli – même si tous les oublis ne sont pas des refoulements. 

Alors comment oublier de façon non pathologique ?

On reste léger quand on a des projets, aussi utopiques soient-ils. J’ai un copain de 80 ans qui m’en donne la démonstration régulière. Il s’est récemment inscrit à un casting de théâtre et a passé l’audition, alors qu’il n’avait jamais mis les pieds sur les planches. Il a également entrepris d’apprendre à danser. Dernièrement, il a eu l’idée d’un concept de jeu à la télévision, qu’il a envoyée aux chaînes. Il déborde toujours de projets farfelus… et il a raison.

Pour rester léger, il faut surtout faire ce que l’on aime. Quel rapport avec l’allègement ? Tous les révolutionnaires le disent : « Du passé faisons table rase ! »  C’est sans doute naïf, mais sain. Il faut commencer par s’alléger et par oublier un peu, avant de pouvoir fabriquer une utopie qui nous propulsera en avant.

Il y a donc une façon volontaire d’alléger sa vie ?

Cela dépend surtout de la façon dont on vit les choses. Prenez l’exemple de « vider
ses placards » : si c’est une corvée, ça n’a pas beaucoup d’intérêt. Par contre, si c’est l’occasion de retrouver avec plaisir de vieux objets, des lettres, un pull, des jouets oubliés dont on va balancer les trois quarts pour ne conserver que ce à quoi l’on tient, on ne sera sans doute pas dans le gain de temps, mais dans la liberté d’engagement.

Quand les choses sont répétitives et prisonnières du passé, qu’on est conservateur, indéfectiblement attaché à ses 20 ans, se rappelant tous les jours à quel point le monde était mieux avant, aucun allègement n’est possible. Si, au contraire, comme le pensait Freud, on regarde la situation telle qu’elle est ici et maintenant, et qu’on se dit : « Soyons disponibles à la surprise, il va m’arriver quelque chose et cela va me mettre en joie », alors oui, il est pensable de s’alléger.

Interview parue dans le magazine Clés

L’Oubli et ses vertus, de Simon-Daniel Kipman, Albin Michel

 

50 réflexions sur “S’alléger pour se sentir vivre

  1. “………on oublie mille fois plus de choses qu’on ne s’en rappelle………”

    Je n’en suis pas sûr.

    Je ai eu des rêves assez récentes sur les événements dans ma petite enfance (il y a plus de soixante ans) que je avais oublié complètement.

    Donc je crois que on n’oublie rien à partir du moment de naissance.

    J’aime

    • Ces évènements de votre enfance se sont inscrits dans votre subconscient, et ils étaient peut-être suffisamment marquants pour venir se rappeler à vous.
      Le cerveau demeure un mystère et en effet, il se peut que toutes les informations y soient stockés mais de manière différente.
      S’alléger, plus qu’oublier car quel encombrement sinon…
      Et quel intérêt de nous souvenir de ce que nous avons pris au dîner il y a trois mois ? 🙂
      Merci pour votre témoignage, Christopher, cela me touche que vous soyez venu le déposer

      J’aime

  2. Je ne suis pas pour l’oublie, personnellement.. je pense que l’on peut se servir de toutes les expériences vécues, même les plus mauvaises, les affronter, dans un premier temps, les digérer et en tirer des lecons de vie pour l’avenir… TOUT ce qu’on vit peut servir … l’oubli je n’y crois pas … l’inconscient est trop présent. bises

    J’aime

    • Je suis bien d’accord, Cathie, tout est leçon, et l’auteur ne parle pas tant d’oubli que de l’allégement : « Il serait vain de se forcer à oublier. Il faut au contraire plonger dedans, en parler, se refaire l’histoire, s’en remémorer les souvenirs bons ou mauvais, bref revivre cette histoire le plus intensément possible pour pouvoir peu à peu s’en alléger ».
      Pas de déni ni du refoulement, juste ne pas rester prisonniers du passé…

      Aimé par 1 personne

  3. Quand j’ai lu la dernière phrase, c’est exactement à la même conclusion que j’arrivais en lisant ce billet : oublier le passé garde notre capacité à être surpris intacte ! Je prends cette philosophie car je l’avais dit dans mes voeux 2015, cette année est l’année des surprises 🙂

    J’aime

  4. Bonsoir Élisabeth 🙂
    Tu sais quoi? J’oublie régulièrement de recharger ma chaudière. Résultat, je me retrouve sans chauffage (chez moi il y a de la neige) le temps de la faire repartir. Un truc pourtant vraiment simple :D.
    Et à chaque fois, j’ai 3 pulls pendant 2h le temps que la température remonte, je rigole de ma bêtise mais j’oublierai encore…
    Concernant les traumatismes, malheureusement rien ne s’oublie, on vit avec. J’ai appris ça avec le temps. Et il est vrai qu’il faut finalement en parler jusqu’à ce qu’on en ait plus rien à en dire.
    Par contre, les minutes de silence pour ne pas oublier des faits historiques – en fait, pour certain ce n’est pas un souvenir, ils n’étaient pas nés – me semblent malsains. Parce que ça n’apprend rien à personne.
    Ici, ils te font tout un foin sur les chemins du souvenir avec les mômes tous les 8 mai. Par contre, il y a plus de 30% de votes FN. N’est ce pas antinomique? Ne serait-il pas plus judicieux d’apprendre le respect et la tolérance?
    Je ne mets jamais les pieds à ces commémorations. Il y a des choses qui me dérangent, je ne sais pas trop quoi / pourquoi.
    Je fais beaucoup de progrès, j’arrive même à oublier les Trolls. Pas longtemps puisque je les croise tous les jours mais les oublier entre deux me repose l’esprit et désencombre ma tête.
    Cet article m’a apporté une autre vision de l’oubli, du refoulement aussi.
    Je t’embrasse. Bonne soirée à toi.

    J’aime

    • On vit avec, c’est bien ça, juste en allégeant avec le temps. Et comme pour les deuils, les traumatismes, les culpabilités, il faut en parler, pour, comme le dit Christophe Fauré, les user, enlever la charge émotionnelle qui les accompagne.
      Pour les minutes de silence, je ne suis pas si catégorique car on ne peut pas laisser tomber dans l’oubli les horreurs du passé, ce qui arrive de plus en plus fréquemment. Les jeunes et parfois même les adultes ne savent même plus à quoi correspondent certains jours fériés.
      Bien évidemment qu’il serait plus judicieux d’apprendre le respect et la tolérance mais ces commémorations, non seulement rendent hommage à ceux qui ont donné leurs vies, pour que nous puissions vivre libres mais freinent le négationnisme, qui apporte ces votes au FN. Il ne faudrait pas oublier d’enseigner l’histoire, aussi.
      Contente que tu puisses « lâcher les Trolls » et pour la chaudière, demande à Elohïr 🙂
      Bisous, Annawenn

      J’aime

      • Tu as raison, il faudrait enseigner l’histoire. Pour les commémorations, j’ai connu mon arrière grand père qui a combattu dans les tranchées de Verdun ainsi que mon grand père paternel, déporté à Mauthausen. Ils n’allaient pas à ces « commémorations » parce qu’ils me disaient que ça donnait seulement bonne conscience aux « politiques » mais que ça ne changeait pas les hommes. Et puis, ils m’ont aussi toujours dit que les livres d’histoire ne donnaient que des versions « arrangées ». Je crois que c’est par respect pour ces combattants, pour leurs souffrances aussi que je préfère leur rendre hommage d’une autre façon qu’à la minute de silence.
        J’ai transmis à mes filles une mémoire familiale, racontés par ceux qui l’ont vécu. Et puis, les médailles, les obus gravés dans les tranchées, les papiers de déportation de mon grand père…
        Les Trolls tu vois, je les oubli aussi parce que je n’ai pas envi de véhiculer la haine, ils s’en chargent assez comme ça eux mêmes et je ne veux pas leur ressembler.
        Peut être que mon mode de vie fera réfléchir, peut être pas, ce n’est pas le but. Mais je préfère faire preuve de tolérance…
        Ce qui ne veut pas dire que je vais les inviter à ma table, restons raisonnables 😀
        Bisous Elisabeth.

        J’aime

        • La meilleure façon de transmettre l’histoire est de le faire par une mémoire familiale car la grande s’apprend bien mieux à travers les vécus personnels. J’ai bien connu ces livres arrangés, comme je n’ignore pas les récupérations politiciennes mais si les parents abdiquent ou sont ignorants, il y a besoin d’un relais.
          Les Trolls feront ce qu’ils veulent, tu ne peux changer personne de force, juste ne pas rentrer dans leur jeu et garder tes valeurs.
          Je t’embrasse, Annawenn

          Aimé par 1 personne

  5. Enlever de notre baluchon
    tout ce qui est pesant à traîner,
    et le voyage est plus simple et léger…

    ♫•*(¯`v´¯) ¸.•*¨
    *◦..(¯`:☼:¯) . BON WEEKEND ! .
    ♫✿(_.^._)*•.¸¸.•*`*•.¸¸✿¸¸✩¸¸.•*¨♫✿

    J’aime

  6. Merci Elisabeth pour cet article. Très clair et instructif. Il parle de s’alléger mais surtout de détachement. S’alléger des biens ce n’est pas toujours facile mais se détacher des liens aux autres c’est encore un autre chemin….c’est parfois mal perçu car certains pense dans ce processus perdre l’amour qu’on leur porte…
    Tendresse ♥

    J’aime

  7. Je ai souvent pensé qu’il pourrait être une bonne chose, si, comme un ordinateur, nos cerveaux ont un bouton de suppression que nous puissions les désencombrer de l’inutile ou inutile. Mais alors, comme une maison, brique par brique par brique la structure monte soutenu par tout ce qui est venu avant. Je espère que vous avez un week-end magnifique, Elisabeth. Amour, N

    J’aime

    • C’est une idée fort tentante de pouvoir appuyer sur un bouton, pour effacer des mauvais souvenirs mais, comme vous le dites bien, chaque partie de notre vécu nous construit et nous enseigne.
      Tendresses, Natalie et doux week-end à vous

      J’aime

  8. Bonsoir Elisabeth,
    J’ai lu ce texte et j’ai envie d,en résumer bien simplement ma perception du principe de s’alléger l’esprit en « oubliant » certains souvenirs…En fait pour moi c’est comme un processus de digestion…On ingère…on se substance…Puis si on digère bien on en sent bien…on ne se sent pas trop lourd….mais l’organisme a gagné les nutriments nécessaires à son énergie et sa subsistance.
    Je sais…ça peut paraître simpliste…mais ça image bien le tout selon moi… 😉
    Bonne soirée
    Mes amitiés sincères

    Aimé par 1 personne

  9. Oublier permet de réinventer, de pardonner. C’est comme faire le ménage, ça nettoie et ça
    permet d’être dans le présent, d’avancer.
    Merci beaucoup Elisabeth pour cet article et pour commencer, je vais oublier de t’oublier.
    Bisous et douce nuit. 🙂

    J’aime

  10.  »Comme le pensait Freud, on regarde la situation telle qu’elle est ici et maintenant, et qu’on se dit : « Soyons disponibles à la surprise, il va m’arriver quelque chose et cela va me mettre en joie », alors oui, il est pensable de s’alléger. »…….
    Trop vrai, et c’est un travail quotidien …!
    Merci Elisabeth …
    Tendresse

    J’aime

  11. je parle du refoulement du subconscient et pas du déni.. qui est lui même un refoulement.. c’est en hypnose que l’on peut s’apercevoir de ces graves trauma à ne pas trop insister à faire remonter. par contre, on peut avoir comme un oubli de math, page blanche dans un examen, des fractions …. c’est un moyen utilisé par le subconscient pour ne pas basculer dans la folie dans des moments des séparations, de mises en morceaux… ensuite cela peut revenir -( savoir faire les fractions) tout dépend de la personne.

    J’aime

  12. On ne choisit pas d’oublier, mais on peut choisir de ne plus ressasser, d’y penser continuellement. Entre penser et mémoriser c’est deux choses différentes… Bien souvent on croit avoir oublié, mais en fait cela est rangé dans un coin.. et refait surface, quelque fois bien longtemps après, lorsque quelqu’un en parle ou, un évènement le rappel.. On n’oublie jamais rien, on vit avec. Quant au refoulement, c’est une autre paire de manches (- bien souvent pour ne pas revivre un trauma qui peut mettre la santé mentale en danger si revécu)

    J’aime

    • Ne surtout pas ressasser, ensuite, l’oubli dépend de tant de facteurs, et notre cerveau peut faire la différence entre ce qui nous marque et ce qui nous encombre. Comme il sait mettre des barrières protectrices, face à ce qui pourrait être insoutenable et mettre le psychisme en danger

      J’aime

  13. En tout cas, ma chère Elisabeth, tu peux être certaine que je n’oublierais pas cet article ! En ce moment je fais tout pour m’alléger la vie : trois fois rien dans mon sac, minimalisme dans la déco, uniquement ce que j’adore porter dans ma garde-robe, mono-plat avec pas plus de 3 ingrédients… Et bien sûr, m’alléger des tocs et des pensées négatives, c’est le plus important. Un brin de ménage fait toujours le plus grand bien, au sens propre comme au figuré. L’un étant le miroir de l’autre, il suffit souvent de se mettre dans « une bonne vibe » pour ensuite être porté par cette envie de changement, d’allégement sur le long terme. Belle journée à toi, et un énorme merci pour cet article qui me parle beaucoup !

    J’aime

    • Merci à toi, chère Polina, c’est toujours un ravissement de te lire, chez toi ou ailleurs. Une telle légèreté dans ton esprit et cette « bonne vibe », si porteuse.
      Pour le minimalisme dans la déco, je suis adepte depuis fort longtemps, par contre j’aimerais bien que tu m’expliques comment arrives tu
      à ce « trois fois rien dans mon sac » 🙂

      J’aime

  14. Merci Elisabeth pour tous ces extraits de livres super enrichissants et surtout « pratiques ». Pas toujours facile de faire la différence entre déni et « oubli naturel ». J’ai vraiment la sensation aujourd’hui d’un « allégement obligatoire », en plus avec la neige qui bloque tout là où j’habite, dans les Pyrénées, un vrai pèlerinage vers le point zéro …Amicalement, Véronique.
    ps: je n’ai pas réussi à mettre une photo dans le gravatar (!!!), tant pis!!!

    J’aime

    • Je suis bien d’accord, la frontière entre l’oubli et le déni ou le refoulement est bien mince mais « heureusement », les deux derniers se rappellent à nous sous forme des maladies, malaises ou phobies.
      Et cet allégement que tu évoques est en effet la meilleure manière de nous permettre d’avancer, sans nos chaînes, si lourdes.
      Merci à toi, Véronique, il me semblait bien que pour la photo ce n’était pas possible mais l’essentiel est que le lien vers ton blog est activé. Je te lis, même si c’est difficile de laisser un commentaire 🙂

      J’aime

Laisser un commentaire