Nous sommes malades de ne pas être ce que nous sommes vraiment

Energie

Suite de : https://tarotpsychologique.wordpress.com/2015/04/08/lintelligence-symbolique-du-corps/

N.C. : Il y a donc des universaux, mais savoir ce qu’une maladie exprime réellement est avant tout un travail de prise de conscience individuelle ?

O.S. : Oui. D’autant plus que la question n’est pas seulement de savoir quel problème vient signaler la maladie, quelle incohérence entre les différents niveaux de l’être elle dénonce. Il s’agit aussi de trouver le mouvement, en moi-même, qui est en difficulté : qu’est-ce qu’il faut travailler, faire évoluer, changer – ou ne pas changer ?

Beaucoup d’écrits, ces derniers temps, ont abordé le sens des maladies, mais ils nous limitent souvent à une vision animale « biologique » qui nous ramène au niveau physiologique de la survie. La question centrale – et spécifique à notre époque, me semble-t-il – est selon moi, plutôt celle-ci : qui parle quand je suis malade ?

Et quand nous guérissons, qui guérit ? Est-ce notre part animale qui cherche à survivre ? Ou notre histoire personnelle et notre héritage transgénérationnel ? Ou encore notre être essentiel, qui tient à s’exprimer au travers de tout cela et vient nous proposer une initiation ?

Je pense que nous sommes malades de ne pas être ce que nous sommes vraiment, de ne pas nous accomplir totalement. Le corps le supporte pendant un temps, puis il envoie des messages d’alarme. C’est ainsi qu’il faut comprendre la phrase de Jung : « Vous ne guérirez pas de vos maladies, ce sont vos maladies qui vous guériront. »

Tout se passe comme si à un endroit de nous se trouvait la conscience de ce que nous pouvons être, et quand nous nous en éloignons trop, cette conscience nous parle et nous fait tomber malade. J’appelle cela « le saint homme qui marche dans le symptôme » : quel accomplissement notre être profond vise-t-il ?

N.C. : Ce serait cela, le propre de l’humanité : chaque personne serait un psychosoma cherchant à écrire une histoire singulière sur une page blanche ?

O.S. : L’animal n’a rien, ou très peu, à écrire : il ne change pas dans le cadre d’une génération. Les pattes du kangourou ont mis des millions d’années à rétrécir. Il est lion ou souris, ni méchant ni gentil, il est comme ça, c’est tout. Vous connaissez l’histoire de l’homme qui se retrouve sur le point de se faire dévorer par un ours, et qui prie le Seigneur d’accorder des sentiments chrétiens à son agresseur ? Il voit alors l’ours faire le signe de croix et remercier Dieu… de lui avoir procuré un bon repas !

Un ours reste un ours et c’est normal. Ni bien, ni mal. L’être humain, lui, est libre, il peut remettre en question la justesse de ses actes, la pertinence de ses croyances. Je crois donc en l’idée (sartrienne ou chrétienne !) de la page blanche, qu’il faut cependant nuancer. L’être humain a une part libre, qu’il lui appartient d’écrire et qui lui permet d’avancer à l’intérieur de sa génération.

Cette part est communément appelée la liberté humaine ou libre arbitre. Cependant, dès la naissance, elle est partiellement envahie par les règles écrites par l’histoire et par les générations précédentes. L’homme a la mission personnelle de se réapproprier ces pages pour les changer ou les rechoisir et augmenter ainsi l’espace libre.

N.C. : Et au niveau collectif ? Les épidémies aussi seraient des « messages » ?

O.S. : Pour aborder le problème des épidémies, il faut parler des microbes, ces co-facteurs fondamentaux de la vie. Le microbe est à la fois ce qui va nous aider, nous confronter, nous tester, travailler pour nous. Prenons le staphylocoque, par exemple. Il est le gardien de la porte, défendant et testant notre intégrité en permanence.

Nous en avons plusieurs centaines de millions sur la peau, blancs ou dorés, qui interviennent dès que celle-ci est agressée par une coupure, une écharde, etc., provoquant une réaction, avec arrivée massive de globules blancs, création de pus, d’un abcès, jusqu’à élimination du corps étranger.

Qui se montre particulièrement sensible aux staphylocoques ? Les malades opérés, les enfants en réanimation néonatale, les adolescents en évolution sur leur image corporelle (l’acné, c’est du staphylo). De façon générale, le staphylocoque signale donc des problèmes d’intégrité. On comprend que symboliquement, il soit lié au père protecteur ou à la mère nourricière.

Et c’est un autre microbe, le streptocoque, qui est lié au père initiateur ou à la mère initiatrice. Car un enfant n’a pas seulement besoin d’être protégé, il lui faut aussi un parent initiateur, pour rencontrer la difficulté, la surmonter au prix d’une épreuve, et apprendre à se déployer – « strepto », en grec, signifie « plié ». Les rhumatismes articulaires aigus, certaines maladies cardio-vasculaires et rénales, sont des maladies à streptocoques.

Elles touchent l’axe fondamental rein-cœur des acupuncteurs : identité (rein) + amour (cœur), souvent en difficulté, surtout si l’on n’a pas pu déployer certaines parties de soi au travers d’expériences et avec l’aide d’une fonction d’initiation.

L’épidémie joue le même rôle de confrontateur que le microbe, mais à l’échelle de l’humanité, qu’elle vient confronter à un problème précis. La grippe, par exemple, vient régulièrement questionner chacun dans sa gestion des problèmes trangénérationnels. La peste noire, à la fin du Moyen-Âge, vient poser la question de l’amour et de l’indifférence, au moment où on entre dans l’individuation des êtres humains, sortant du groupe-masse où la vie n’a pas de valeur.

C’est la question du rat – la partie de nous-mêmes qui ne vit que pour soi : comment gérer une société d’individus ne vivant que pour eux-mêmes, si ce n’est par l’amour ? Camus décrit bien, au début de son livre La Peste, un monde de chacun vers soi. La tuberculose, massive au XIX° siècle, pose la question du changement de mode de vie : comment survivre dans des conditions nouvelles ? Ce problème se pose encore aujourd’hui, notamment aux émigrants.

N.C. : Vous pensez donc que ce n’est pas un hasard si, aujourd’hui, les épidémies s’attaquent au système immunitaire, au moment où l’individualisme est au programme ?

ADN

O.S. : L’immunité, scientifiquement, c’est la définition même de l’identité : elle définit le soi et le non-soi. Les maladies auto-immunes traduisent comme une guerre civile intérieure entre les parties de moi. L’organisme s’est bâti de telle manière qu’une partie ne reconnaît pas l’autre et l’attaque.

Or, on se constitue par le contact avec l’autre, qui est souvent microbien. L’immunité est un soi qui se construit dans la réalité et la confrontation à la vie. L’évitement systématique des infections les plus bénignes, que l’on appelle aujourd’hui « l’hypothèse hygiéniste », risque de ne pas permettre à l’organisme de se trouver en situation de confrontation. Le soi immunitaire n’y retrouve plus ses petits. Si je reprends votre question, l’individualisme serait un soi isolé, sans confrontation et courant le risque de ne pas avoir de sens.

N.C. : Mais donner autant de sens aux maladies, n’est-ce pas très culpabilisant ?

O.S. : Quand on s’engage dans cette réflexion, on rencontre forcément le problème de la culpabilité et de la responsabilité. Parce qu’il n’a pas toute l’information, le malade tend à déléguer les responsabilités à ceux qui savent, le personnel médical, le médecin. La tentation est grande de se dire qu’il n’y a rien à comprendre.

Certaines personnes souhaitent ne pas aborder d’autres sens de la maladie, et la médecine répond parfaitement bien à leur demande dans sa prise en charge. Pour d’autres personnes, c’est psychologiquement et ontologiquement insatisfaisant. De plus, la véritable prévention, celle qui permettra un jour d’enrayer la progression des coûts médicaux, relèvera probablement d’une attention et d’un soin à soi-même, et à sa lignée.

Ce n’est pas une idée nouvelle, mais une idée à redécouvrir. Les Chinois en ont parlé il y a trois mille ans : « Attendre d’être malade pour se soigner, c’est attendre d’avoir soif pour creuser un puits. » On retrouve le problème de la connaissance dont nous avons parlé : si je peux l’entendre, elle me responsabilise, me donne une autre possibilité. Chacun doit pouvoir aller chercher le sens au fur et à mesure de son besoin, et de sa capacité à entendre pour ne pas être écrasé par la culpabilité – la médecine assurant, elle, le maximum de moyens techniques pour chacun et quoi qu’il en soit.

N.C. : Comment franchir le pas entre prendre conscience de quelque chose et vraiment l’intégrer, de manière opérationnelle ?

O.S. : Notre conscience est multiple, notamment dans notre cerveau, où coexistent : l’instinctif reptilien, le dominant/dominé paléolimbique, l’émotionnel néolimbique, qui agit de concert avec la part « officiellement consciente », le cortex. Au grand dam des cartésiens, tous ces niveaux, nos instincts, nos sensations, nos émotions, notre conscience réfléchie sont en interaction permanente ( L’erreur de Descartes, Pr. Antonio Damasio, éd. Odile Jacob, 1995.).

Il faut ici dépasser la classique séparation entre cerveau droit et gauche, intuition et raison. La vraie clef semble plutôt dans la partie antérieure des deux hémisphères : le préfrontal, où s’élaborent les processus les plus complexes.

C’est le siège de cette partie de nous qui sait avant que nous sachions, cette petite voix intuitive qui nous dit quand nous sommes sur la voie juste, qui nous fait faire des découvertes… et qui s’agite quand nous sommes angoissés, nous envoyant le signal que nous sommes en train de nous tromper, de nous mentir, de nous fourvoyer.

Mieux vaudrait alors l’écouter, plutôt que de la faire taire avec des tranquillisants, qui agissent à ce niveau en déconnectant le cerveau préfrontal. Mieux vaudrait développer celui-ci – car il existe des méthodes pour cela – plutôt que de saboter cette tête chercheuse par des injonctions comme « surtout ne fais pas plusieurs choses à la fois », « ne change pas tout le temps de sujet », etc.

L’humour, le jeu, la création spontanée nourrissent la conscience du préfrontal. Se laisser guider par ce qui arrive, écouter son intuition, découvrir des liens surprenants, voilà des démarches tout aussi créatrices et génératrice de solutions et de conscience. Car si l’ange habite en nous quelque part, c’est dans le préfrontal !

Entretien avec le docteur Olivier Soulier par Sylvain Michelet pour le magazine Clé

http://www.lessymboles.com/

36 réflexions sur “Nous sommes malades de ne pas être ce que nous sommes vraiment

  1. Pour moi, la premier message de la maladie consiste à reconnaître la pleine altérité de l’être humain même lorsque le corps ne suit plus (pour rejoindre une thématique sociale en vogue, même lorsqu’il n’est plus productif, qu’il devient ce qu’on nomme « un poids »…)

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    • Merci, Anna, tu trouves toujours un angle inattendu et tellement porteur de sens. Plus encore dans nos sociétés où les corps « en déchéance » en sont exclus d’office, voire rejetés.
      Et c’est une maladie des temps modernes mais aussi, celle des êtres qui se refusent dans cet état. Et cela me fait penser à Karl Graf Dürckheïm, comme à Christiane Singer, son « élève », qui même sur leurs lits de souffrance et de mort ont délivré de magnifiques messages d’acceptation, de dignité et surtout d’amour

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      • C’est dans l’idée d’une prise de conscience que je dis cela et qui ne peut avoir lieu qu’au contact des personnes malades. Cela m’a particulièrement frappée avec les enfants handicapés car mon fils est allé dans une maternelle qui intégrait un tiers d’enfants handicapés pour deux tiers d’enfants sans problème.Handicap physique et handicap mental. C’est le second cas qui est le plus impressionnant parce qu’on peut se retrouver face à des réactions parfois violentes qui ne se rattachent à aucun critère familier.
        Après l’école, parents et enfants se retrouvaient souvent au parc. Dans les conversations que j’ai eu avec les parents d’enfants malades, il ressortait plusieurs choses : bien sûr, la gestion au quotidien du handicap est lourde, épuisante, mais beaucoup de souffrances sont produites par le rejet des autres. Cependant au parc, nous étions bien. Nous discutions, les enfants jouaient autours de nous et, dans ces moments là, tous les enfants, handicapés ou non, semblaient une bénédiction.
        Parmi les enfants handicapés, certains ne vivraient pas très longtemps. Mais si leur courte vie n’a servi qu’à nous transmettre ce message, ce sentiment, alors celle-ci aura était plus fructueuse que beaucoup de vies plus longues et plus productives.

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        • Ah oui, je comprends. En effet, cela est encore un grand problème de notre époque où le handicap fait peur, et les gens qui le portent sont mis en écart, comme tous ceux qui ne sont pas beaux, jeunes et productifs.
          Sans porter de jugement, cela va souvent jusqu’à l’interruption de grossesse et le spectre de l’’eugénisme n’est pas loin.
          Pourtant, comme tu dis ces vies-là ont autant de valeur que les autres.

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          • J’ai souvent entendu que l’on choisit sa vie avant de naitre. Je ne sais pas si cela est vrai. Je ne sais pas. Mais admettons. Alors « le choix » de ces gosses est de l’ordre du don, le don absolu d’eux-même pour témoigner de l’être, pour permettre à l’humanité d’évoluer et lui faire comprendre justement la valeur de la vie.

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            • Personne ne sait et ne saura jamais mais j’y crois, aussi, parce que c’est la seule réponse que j’aie pu trouver à « l’absurde ».
              Et même sans cette conviction, ce que tu dis est profondément vrai car l’amour véritable est acceptation et don, celui de ces gosses, qui mettent à l’épreuve mais aussi de ceux qui la passent, avec bonheur.

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  2. Merci, passionnant ! Et encore une fois, un titre et sujet qui apporte une réponse à une question que j’avais en ce moment, au moment où la tentation était forte encore de prendre un chemin qui n’était pas le bon alors que le préfrontal faisait des méchants appels de phare ! Je suis très très long à la comprenote 😉 Ton blog, je le prends souvent comme un oracle, Elisabeth. Un oracle fiable. Merci d’exister amie. Belle journée à toi !

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    • Merci pour ton si émouvant témoignage, Stéphane, il m’a encore fait sourire avec beaucoup de tendresse. Tu n’es pas long à la
      « comprenote », tu chemines, à ton rythme, et son apparente lenteur est bien connue de tous les « disciples ». Je tombe dans ce piège au moins aussi souvent que toi, je me disais encore, lors d’une séance de groupe avec un disciple d’Arnaud Desjardins : « purée, tu es la plus vieille de tous et après trente ans de thérapies diverses, t’en es encore là » 🙂
      Alors, pas de jugement, et bravo à ton préfrontal et ses puissants appels.
      De toutes les acceptions du mot oracle, je préfère celle que les Grecs nommaient khrêsmós « le fait d’informer ». Alors, je veux bien être un intermédiaire qui propose la réponse, et à qui il n’appartient pas de juger si elle est bonne, juste à se réjouir de ces synchronicités.
      Merci pour la joie de cet échange « vieux » frère

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  3. Bonjour Elisabeth 🙂
    Ce sujet me passionne : notre corps parle. Écoutons le !
    Je suis allée faire un massage bien être après ma grippe. Je connais bien l’estheticienne et justement nous avons parlé du fait que mon corps n’en pouvait plus pour que j’ai une grippe qui me conduise à l’hospitalisation. Je me suis retrouvée immobilisée et dans l’obligation de me reposer.
    Je ne travaille plus le dimanche : je cultive mon jardin ;). C’est ma façon à moi de prendre soin, de me faire plaisir. Même si je fais le métier que j’ai toujours voulu, je crois qu’il est bénéfique d’avoir d’autres activités. Qu’en penses tu ?
    C’est vrai qu’en occident, nous attendons d’être malade pour nous soigner. Pourtant, le yoga, la méditation, l’alimentation, le massage et tout simplement le plaisir sont autant de soins que nous apportons à notre corps et à notre âme chaque jour.
    J’ai mis le « discours sur le bonheur » sur mon panneau de porte en me disant que, peut être, il ferait du bien à ceux qui s’arrêteront pour le lire.
    J’ai vu un bassin avec une petite fontaine et un bouddha qui aurait sa place dans mon univers (mais pas assez de place dans mon micro jardin. Bouddha non pas comme symbole religieux mais de bien être.
    Je te souhaite une belle semaine Élisabeth. Je t’embrasse.

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    • Il est certain que ton corps a dû crier très fort, pour que tu l’entendes, et je crois que c’est non seulement le surmenage mais aussi l’accumulation de tous tes soucis, présents, comme le poids du passé, encore pesant.
      Et même si tu travailles avec passion, il y a aussi une juste mesure à respecter, dont faire ce qui te détend et te ressource. Et la notion du plaisir est essentielle et elle comprend aussi ne pas toujours être dans le « faire »…
      Douce semaine à toi, bisous et prends bien soin de toi Annawenn

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  4. Déjà en 1982 mon médecin , pas un médecin qui ne soignait que le physique ou les symptômes , mais qui regardait l’humain dans toutes ses parties, m’avait conseiller un livre« la guérison est en soi » de Denis Jaffe ,dont le sujet était justement la médecine qui traite la personne dans sa globalité , je souffrais dans mon physique mon psychologique dans mon spirituel (religieux ) , même si a ce moment là je n’en étais pas consciente je vis encore avec de l’arthrite dans mon corps , mais aujourd’hui je crois que depuis ce jour je me suis engagée sur le chemin de la guérison , plutôt que de rester dans celui des symptômes et de la maladie. je respire tellement mieux.
    mon corps porte encore cette maladie en lui .. mais aujourd’hui je dirais que je suis si totalement une autre que celle qui a rencontrer le Dr Boily (un Ange ) OUI je crois que nous portons des mémoires en naissant dans notre physique dans notre mental et aussi dans notre spirituel (religieux ) .
    Je crois sincèrement qu’en entrant dans le domaine de la guérison les paradigmes sont autres que ceux de la médecine … Merci aussi au Dr Jean Charles Crombez pour sa méthode ECHO

    Tu viens souvent me toucher en plein cœur de mon vécu , par tes articles et aussi me conduire en me faisant découvrir de nouveaux thérapeutes ou autres , oui me conduire encore plus loin dans la guérison de mon être .
    Pour te dire que le seul outil que j’avais en 1982 était UN ESPRIT OUVERT et c’est tout ce dont j’avais besoin .
    tendresse et merci encore
    xxx

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    • Un esprit ouvert c’est déjà énorme, comme ce pas vers la conscience que nous sommes une globalité où l’esprit et le corps interagissent. Et cette foi qui te porte et t’aide à surmonter tant de difficultés sur ton chemin.
      Et je ne te conduis pas, ce sont encore des synchronicités que tu as appris à voir, comme tu as « trouvé » ces médecins extraordinaires, puisque tu ne voulais pas subir, ni tes héritages, ni tes symptômes, et tu as décidé de t’engager sur la voie de la guérison.
      Tes témoignages sont toujours si émouvants, et c’est moi qui te remercie. Tendresses, Jeanne D’arc

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  5. Magnifiques duos d’ articles Elisabeth …
    Je les garde précieusement dans ma réserve de coups de coeurs, et ainsi
    les relire et en méditer les grandes lignes …!
    Merci pour toute cette sagesse des Grands, que tu nous partages …

    Je te souhaite un excellent weekend …
    Tendresse

    Manouchka

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  6. Bonsoir Elisabeth,
    Que te dire ? !
    Je suis entièrement en accord avec  » nous sommes malades de ne pas être ce que nous sommes vraiment ». Lorsque nous en prenons enfin conscience beaucoup de choses prennent sens. Restons attentionné envers nous-même afin de réfréner au plus vite quelques maladies 😉
    Je te souhaite une très bonne fin de journée Elisabeth et d’embrasse tendrement
    🙂

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  7. Bonjour Elisabeth,
    Tout est dans le titre: Nous sommes malades de ne pas être ce que nous sommes vraiment.
    Et que dire de la phrase de Jung:« Vous ne guérirez pas de vos maladies, ce sont vos maladies qui vous guériront. » Cela en dit long.
    « L’être humain a une part libre, qu’il lui appartient d’écrire et qui lui permet d’avancer à l’intérieur de sa génération. » C’est donc sur cet aspect que l’on doit travailler, pas sur la base « immuable »qui fait que l’on est un homme plutôt qu’un ours.Ce serait se dénaturer et de là, bien des malaises. Et j’ouvrirai une parenthèse en disant que même l’ours a certains choix. Il a aussi selon moi une part de lui où il fait des choix comportementaux.
    Et en terminant, que j’aime ce proverbe chinois: « Attendre d’être malade pour se soigner, c’est attendre d’avoir soif pour creuser un puits. »

    Bon week-end et mes amitiés sincères
    .

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    • J’ai choisi ce titre car il contient en effet la quintessence de l’article. Et la phrase de Jung est d’une telle sagesse : apprendre de ses maladies, comme de son ombre, à condition bien sûr d’en prendre conscience et sortir de la fatalité, pour transformer ce qui peut l’être, venant de nos héritages divers. Ce questionnement d’Olivier Soulier m’interpelle beaucoup : « Et quand nous guérissons, qui guérit ? Est-ce notre part animale qui cherche à survivre ? Ou notre histoire personnelle et notre héritage transgénérationnel ? Ou encore notre être essentiel, qui tient à s’exprimer au travers de tout cela et vient nous
      proposer une initiation ? »
      Je ne suis pas en mesure de me prononcer quant à l’ours mais cette devise chinoise est mienne, depuis longtemps.
      Merci, Kleaude, et excellent week-end à toi

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  8. Je me soigne à la chinoise depuis quelques mois et il est clair que c’est très efficace, en commençant par revoir en tout premier lieu toute l’alimentation, rien que cela et j’ai éliminé des soucis de santé notable. bises Elisabeth

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