Puisque nous sommes imparfaits, autant le prendre avec humour

Le triangle dramatique Victime Bourreau Sauveur de l’analyse transactionnelle peut être revu au regard de nos fonctionnements, des nouvelles modes, et avec humour. Il pourrait même se transformer en Victime Bourreau Sauveur – « Barré ».

Tourner en rond

A choisir prenez victime

Des trois positions, celle de victime est sûrement la plus valorisée de nos jours et celle qui va vous apporter le plus de bénéfices secondaires et l’attention de l’autre, sans compter la possibilité avec notre souffrance de manipuler la situation. Tout de nos jours valorise cette position.

Depuis le livre Les manipulateurs sont parmi nous et le mythe du pervers narcissique, la victime a trouvé son titre de gloire et bien évidemment la possibilité d’avoir toujours son « méchant de service ». La victime souvent fabrique son bourreau, permettant ainsi de se refaire une virginité, et une totale irresponsabilité.

Cela me fait penser à Valmont dans Les liaisons dangereuses répétant le perpétuel « ce n’est pas ma faute ». Soyons clairs, si ce n’est pas de votre faute, vous n’y pouvez rien et cela va donc durer éternellement. Quoi de mieux pour tourner en rond toute sa vie.

Mais la victime réalisant son état peut aussi quitter le  victimaire du Tu qui Tue, pour aller vers le Je, moi Je.

Le juste « courage d’être soi » peut alors dépasser son but et devenir bourreau sanctifié par l’affirmation de soi. La crête est fine et les pentes raides. La vigilance et la remise en question perpétuelle sont plus que nécessaires, indispensables. Au règne du développement personnel, l’autre pourrait alors être sacrifié à la manifestation de notre accomplissement.

Et nous voilà tout droit vers le sauveur. Quoi de plus noble que de se dire que l’on s’occupe de l’autre pour le sauver. Combien de couples ont échoué sur l’idée de changer ou de sauver l’autre. Quel orgueil finalement. Encore un beau moyen de se fuir soi-même. La meilleure ou la pire des excuses.

Mais le supermarché de l’évolution spirituelle et des dernières techniques de développement personnel nous offrent encore une nouvelle possibilité. « Barré » ou « je me barre », ce qui en langage populaire veut dire parti ailleurs. La tentation est grande de s’imaginer un autre monde, de penser que l’on peut créer sa propre réalité dans un ailleurs, faisant fi du monde réel. Confondre foi – engagement profond dans la vie réelle et foi – échappement.

Le 19ème siècle a vu fleurir les couvents, le 20ème les groupes ésotériques et multiples « canals », reprenant souvent des symboles néo-chrétiens comme bien évidemment Marie-Magdeleine reprise à toutes les sauces, ou la grande mode des Anges et même Saint-François d’Assise. Quoi de plus facile que de se référer à un groupe, comme à un ordre et d’y chercher une force et une identité.

Avec tout  le risque de jeux de pouvoir inconscients. Le groupe devenu alors une prothèse du moi. Illusion de la perfection, qui peut  vous faire perdre les vrais liens dans la vie réelle. Car réfléchissons bien, le miracle de l’amour, c’est de savoir vivre l’imparfait.  Entre repères compensatoires et dépendance, là encore la crête est étroite.

Mais au final tout cela ne nous permettra que de fuir l’essentiel, « soi-même ». La difficulté d’être et de l’assumer.

Le travail du centre reste le primordial. Bien sûr, c’est face au monde que nous apprenons à nous révéler, mais l’essentiel se passe en nous, tout le reste n’est que leurre. Tout ce qui nous décentre nous égare.

Vous avez dit manipulateur ! Éloge de la manipulation

Dirais-je avec un humour un peu provocateur.
Revenons à notre origine. Tout petit mammifère, comme nous l’avons tous été, a besoin pour survivre d’attirer l’attention de ses géniteurs parents et entourage. Cris, pleurs, colères, bêtises, clown, satisfaction, réussite, tout est bon.

La manipulation est essentielle à l’humain. Sa survie est à ce prix. C’est parce qu’enfant, nous avons su le faire que nous sommes vivants aujourd’hui. Nous sommes tous passés par là, autant le reconnaître. Les années et les expériences nous ont appris à trouver d’autres voies, à reconnaître notre besoin, à le dire ouvertement et à l’assumer.

Mais qui peut dire : « moi je ne suis plus du tout comme cela, jamais ». En fait une part de nous reste prise dans la manipulation. Le nier, c’est y rester. Le voir chez l’autre c’est refuser de le voir chez soi. Imaginer que le problème est forcément chez l’autre et pas chez soi.

Nous sommes tous manipulateurs à notre tour dans ce qui est difficile pour nous. Chaque fois que nous ne voulons pas voir une souffrance de nous-même, nous pouvons employer cette méthode. Et quand, en cédant à la mode, nous traitons l’autre de manipulateur ou de narcissique pervers, n’est-ce pas de nous-même que nous parlons.

Alors nous pouvons choisir entre les différentes échappatoires « victime, bourreau, sauveur ou barré », et le cercle continue.

Alors pourra se démasquer ce dont nous parle Henri Laborit : « L’homme entretient de lui une fausse idée qui, sous la pelure avantageuse de beaux sentiments et de grandes idées, maintient férocement les dominances ».

L’important c’est de VOIR

Le plus simple n’est-il pas de reconnaître ce que je suis. Accepter que toute ma vie, je ne serai qu’un chercheur de moi-même, je suis imparfait et je le confesse, J’essaye autant que faire se peut de le voir chaque jour. J’essaye de m’occuper de voir ce qui est en moi, plus que les défauts des autres, voilà déjà un beau travail.

La perfection n’existe pas, essayons simplement de reconnaître le plus possible notre totale imperfection.

Souvenons-nous du sketch de Coluche disant « je suis con et bien je suis rudement content d’être con ». Il tournait ainsi en dérision ceux qui pensaient avoir compris le monde et la vie. Lui avait sûrement réalisé notre limite et l’obligatoire modestie qui nous fait du bien à tous.

Avez-vous vu les murs des gares, Coluche est en affiche à côté de Gandhi, une reconnaissance pour cet homme qui a foulé au pied les apparences et les manières pour mieux faire ressortir le fond des êtres et le vrai visage de leur cœur, et créer les restos  du cœur.

Notre nature est par essence imparfaite, autant le prendre avec humour.

Olivier Soulier

 

 

24 réflexions sur “Puisque nous sommes imparfaits, autant le prendre avec humour

  1. Bonsoir Elisabeth,
    Il y aurait tant à commenter suite à la lecture du texte que tu nous proposes. Sans disséquer les phases victime, bourreau et sauveur, j’ai été interpellé par ce passage: « Car réfléchissons bien, le miracle de l’amour, c’est de savoir vivre l’imparfait. Entre repères compensatoires et dépendance, là encore la crête est étroite.Mais au final tout cela ne nous permettra que de fuir l’essentiel, « soi-même ». La difficulté d’être et de l’assumer. »
    Je suis sûrement un peu hors sujet, mais trop souvent j,ai constaté que la quête faite dans les religions, dans les croyances, dans divers mouvements plus ou moins sectaires, il devient facile et même tendancieux de s’oublier soi-même pour se réfugier derrière un modèle collectif qui constitue en fait une fuite…à en perdre l’essentiel..à se perdre soit-même.

    Et « L’important c’est de VOIR »….Oui…sûrement… parvenir à se faire un portrait sain de soi-même…. sain dans le sens de lucide puis apprendre à s,accepter…oui accepter autant nos forces que nos faiblesses. En les relativisant, il deviendra moins ardu de travailler sur soi et d’aspirer à s’améliorer.

    Mes salutations sincères

    J’aime

    • Non seulement tu n’es pas hors-sujet mais tout un passage sur les
      « barrés » est consacré à cette fuite et à l’abdication de sa responsabilité et liberté personnelles. Ce qui rejoint le chapitre du Grand Inquisiteur et la difficulté d’être et de s’assumer.
      Ne pas « confondre foi – engagement profond dans la vie réelle et foi – échappement ».
      Voir demeure essentiel, dans ce que tu décris mais aussi dans une sorte de présence consciente à ce qui se joue en nous. Voir les émotions, ne pas les refuser, ne pas se critiquer dans nos fuites, évitements, échappatoires, juste les voir et accepter… le seul moyen d’évoluer, comme disent les sages et comme nous les reprenons souvent ici… variations sur le même thème 🙂
      Merci, Kleaude et belle soirée

      Aimé par 1 personne

  2. J’évolue dans les milieux de l’insertion et du social. Je rencontre tous les jours des sauveurs qui n’ont pas une seconde réfléchi à pourquoi ils voulaient sauver le monde. Plus dangereux qu’un bourreau ou qu’une victimiste car sûrs de leur mission. L’humour pourrait être un bon levier pour rompre ce rempart de bon droit… Quant à moi qui rejette toute mission de sauvetage, lutte contre les bourreaux et refuse le statut de victime… il va falloir que je me penche sur la question et sur mes ombres. Merci Elisabeth pour ce partage, encore un article qui fait réfléchir 🙂

    J’aime

    • Ah, les sauveurs « sûrs de leur mission », tu les as si bien décrits.
      J’en connais aussi, dans le bénévolat, avides de reconnaissance, réclamant même à cor et à cri les remerciements de leurs « obligés ».
      Comme tu dis, seul l’humour pourrait rompre cette suffisance mais ils en manquent, cruellement.
      Te pencher sur tes « ombres » ne le fais-tu pas déjà quotidiennement, Elisa ? 🙂 Et tu les vois, j’en suis certaine et c’est ça, l’essentiel

      Aimé par 1 personne

      • L’essentiel pas encore, mais le premier pas peut-être… Reste à les contacter, apprivoiser, rassurer… que sais-je encore avant de les faire venir à la lumière ? Sauf si elles sont nécessaires, à leur place dans l’obscurité ?

        J’aime

        • L’essentiel, dans le sens du plus important…
          Accepter, après ces étapes que tu évoques, voire transmuter. Car tu poses cette question difficile sur l’utilité de garder certaines choses dans l’obscurité.
          « L’ombre est quelque chose d’inférieur, de primitif, d’inadapté et de malencontreux, mais non d’absolument mauvais. » « Il n’y a pas de lumière sans ombre et pas de totalité psychique sans imperfection. La vie nécessite pour son épanouissement non pas de la perfection mais de la plénitude. Sans imperfection, il n’y a ni progression, ni ascension» écrivait Jung.
          Et pour lui, l’archétype de l’ombre était surtout attaché à la résistance, à son refus d’existence, le refoulement et des projections, dans des troubles somatiques, des obsessions, des fantasmes et essentiellement, celles que nous faisons sur notre entourage.
          Le travail, ressemblant à l’œuvre alchimique vise la restauration de l’harmonie originelle, une volonté de rapprocher les pôles « ennemis ». Jung revient plusieurs fois sur le songe d’un jeune théologien qui se voit assisté dans sa recherche intérieure par deux « mages » le blanc et le noir. Or le mage blanc est vêtu de noir et le mage noir est vêtu de blanc. C’est ce dernier qui apporte au rêveur « la clé du paradis ». L’ombre et la lumière tendent donc à s’épouser étroitement et à former deux figures complémentaires analogues au Yin et au Yang .
          Voilà, je t’ai fourni une réponse bien complexe, qui me donne envie de revenir sur le sujet.
          Travaillons donc, en sachant qu’il restera toujours une part d’obscurité…
          Merci, Elisa pour tes réflexions bien profondes

          Aimé par 1 personne

          • Surtout un grand merci à toi pour cette réponse qui est loin d’être complexe. Elle est très éclairante et vient apporter sa lumière à la période actuelle, belle et difficile, si haute en émotions. Un grand grand merci. Je te souhaite un excellent week-end 🙂

            J’aime

            • J’aurais dû oublier « complexe », en sachant à que je m’adresse 🙂
              Merci à toi, Elisa, je suis très touchée que cette réponse ait pu t’éclairer, et surtout parce que tu qualifies cette période de « belle et difficile », les adjectifs que peu de gens assemblent…
              Je te souhaite également un doux week-end

              J’aime

    • Oh oui, Elisa, je vois bien de quels cas tu parles ! Essayons d’être de bonnes personnes sans pour autant tomber dans l’excès inverse, celui de la « vertu », nous risquerions d’en perdre toute la légèreté de l’être !

      Aimé par 1 personne

  3. Bonjour Elisabeth,
    En débutant la lecture je me suis dis « il y a quelque chose qui cloche, a choisir prenez victime. Cela ne va pas du tout dans ce que tu nous transmets d’ordinaire. Ouf ! J’ai souris en lisant la suite 😉
    Il est vrai qu’il est plus facile de réfléchir ainsi car nul besoin de se remettre en question et alors de modifier son chemin de vie, pauvres mortels que nous sommes… Tu sais, je pense que nous serons effectivement toujours en lutte contre nous-même car ce fonctionnement me semble un réflexe naturel et si facile…
     » Accepter que toute ma vie, je ne serai qu’un chercheur de moi-même, je suis imparfait et je le confesse » une vérité que nous devrions nous dire chaque jour en nous levant !
    Ta publication me parle Elisabeth et me permet de comprendre plus encore certaines choses, merci 😉
    Je te souhaite une très belle journée ensoleillée et t’embrasse tendrement
    🙂

    Aimé par 1 personne

    • Tu m’as encore fait sourire… Il est vrai que l’auteur utilise un ton humoristique, qui cache une grande lucidité derrière la dérision.
      La citation est très belle mais vois-tu, je n’aime pas trop le mot « lutte » puisque non seulement il implique une violence envers soi mais en plus, se battre contre quelque chose, ne fait que le renforcer.
      Alors qu’accepter et se dire avec tendresse : « oui, j’en suis encore là » permet d’évoluer avec tellement plus de douceur et d’efficacité.
      Merci à toi, Fanfan, bisous affectueux

      Aimé par 2 personnes

  4. Merci Élisabeth 🙂
    Même si le rôle de victime est, selon mon expérience, celui qu’il faut quitter au plus vite. Je dis ça parce que tout le monde veut le monopole de la souffrance et que les victimes sont en guerre :P.
    J’aime bien le côté « sauveur » à la Bruce Willis :). Quand je faisais mes études de psychologie, je voulais sauver tous les enfants, qu’ils soient tous heureux : plus de maltraitances, plus d’abus… finalement, je me suis vite rendue compte que si j’en « sauvais » un, ça serait une grande victoire.
    A commencer par moi, parce que vouloir sauver le monde, c’est se cacher sa souffrance ou réparer à travers les autres.
    Ce matin je dois bouger avant de me rendormir ;). Je te souhaite une bonne journée. Bises.

    J’aime

    • Je ne crois pas que tout le monde veuille le monopole de la souffrance, chacun a juste besoin de la reconnaissance de la sienne. Et cela est légitime, puisque permet de sortir du rôle de la victime.
      Les sauveurs sont légion, c’est sûr et même si leur rôle semble bien plus gratifiant, tu n’ignores pas ce qui se cache derrière.
      Et je crains ne pas saisir le sens de ta phrase : « vouloir sauver le monde, c’est se cacher sa souffrance ou réparer à travers les autres… »

      J’aime

      • J’ai rédigé mon mémoire sur « La prévention des violences scolaires par les activités artistiques ». Moi, violée au collège, je trouve ça glauque. J’ai fait tous mes stages dans des collèges qui me faisaient remonter le temps.
        Dans l’idee, en prévenant les violences, j’allais sauver toutes les victimes potentielles.
        Avec le recul, j’ai trouvé ça malsain et je n’ai pas exercé. C’est resumé mais l’idee y est.

        J’aime

  5. Bonjour Elisabeth,
    Avant de m’envoler demain, ( en avion hein :D, ) je viens de lire ton article très intéressant, au sujet de la manipulation. Comme aurait dit ma psychiatre à l’étranger, cette merveilleuse femme aujourd’hui disparue, et trop jeune, que nous étions tous manipulateurs, ceci de manière non pathologique. Où cela le devient, c’est lorsqu’il s’agit d’exemples repris dans le livre dont il est fait mention dans ton écrit.
    Je puis voir et être consciente avec humour et dérision ce qui est en moi dans les imperfections, ce n’est pas pour autant que je doive tout accepter en vertu du fait que je sois un être imparfait 😀
    Excuse-moi, tu me fais rire en ce moment, car effectivement il s’agit bien d’humour. Celui-ci a tout de même une certaine limite. Je ne m’appelle pas Coluche ni Ghandi qui sont des êtres d’exceptions et différents de moi. Tient, je suis si imparfaite, que je vais me pousser un coup d' »Ego » bien mesuré et bien pensé 😀
    Je ne me moque pas de toi, ni de ton exposé Elisabeth, et je sais que tu l’auras compris 🙂
    Ce qui me fait penser que j’ai ce bouquin chez moi, non lu, de Guy Corneau, « Victime des autres et bourreau de soi-même ». Il serait temps, oui oui et pas jouer à Christine comme dans « je procrastine » 😉
    Cela me fait penser à un coup de fil, il y a de cela de nombreuses années, bien trente ans, où le moniteur de danses folkloriques lors d’une conversation avec lui très intellectuelle de sa part, et l’écoutant attentivement, me suis entendu dire soudain : « Tu ne trouves pas que tu utilises constamment le « Je » » ? J’en suis restée baba comme deux ronds de flan 😀
    J’ai pas compris, sincèrement, et qu’est ce que cela m’a turlupiné ce truc là. J’ai rien répondu, j’ai réfléchi, à la première personne du singulier de l’indicatif présent. 🙂
    Puis je l’ai écouté. Et bingo, il utilisait le même langage que moi. Toujours en étant dans l’humour, j’avais eu peur de parler une langue étrangère. Plus sérieusement, et ceci est vrai, j’ai été très déstabilisée de cette remarque. Ne sachant pas parler autrement que par le je pense ceci, ou je pense cela. Sans savoir tout ce que je viens de lire 🙂

    Quant à la victimisation ? J’y réfléchis beaucoup. Casser un verre à la maison, dans une situation de couple, et dire ensuite à l’autre : « C’est de ta faute, tu vois, tu as tout gâché, alors que tu m’as distraite dans ce que je faisais ». Je suppose que c’est cette théorie là que ton texte semble aborder. Il est clair que mon mari a beaucoup entendu cette phrase, et qu’ensuite lorsqu’au début de notre mariage, il lui arrivait de faire une bêtise et qui n’en fait pas dans un ménage au niveau de la casse, il se faisait « taper sur les doigts »par son ex-femme. Bon c’est lui qui l’a dit, moi j’étais pas là. Bref, j’ai donc dédramatiser la chose comme on fait avec les enfants, pour les déculpabiliser. C’est pas important tout cela, c’est que du matériel, qu’est ce qu’on s’en tape lui ai-je dit à mon mari. Et puis dans l’armoire, il y a encore plein de verre. Il a cassé des choses auxquelles je tenais, mais tant pis, c’est comme cela. Ceci pour illustrer le propos. 🙂
    J’arrête ici, car je suis une fois de plus, trop longue 🙂
    Je t’embrasse affectueusement et merci d’avoir publié cet article comme d’habitude, toujours instructif.
    Geneviève

    J’aime

    • Seule l’acceptation pleine et entière ouvre la porte au changement car ni le refus ni le déni n’ont jamais fait évoluer personne.
      Et s’ils sont présents, il s’agit de bien le voir et être d’accord avec ce qui est. C’est le message de cet article qui malgré son côté humoristiquement provocateur, demeure à mes yeux d’une profondeur et lucidité rares…
      Chacun est différent, cela n’a aucun intérêt de vouloir devenir un être d’exception, juste d’avoir le « courage d’être soi » et ne pas se fuir, surtout dans nos « ombres ». Un travail de conscience difficile, qui demande une vigilance extrême.
      Je te recommande en effet la lecture de Guy Corneau.
      Bisous, Geneviève et bon voyage

      Aimé par 2 personnes

Laisser un commentaire