Épictète m’a appris à lâcher prise

Laurent Gounelle s’est replongé dans l’œuvre du stoïcien et y a puisé des conseils pour vivre dans le monde d’aujourd’hui, des « concepts applicables par chacun dans sa vie ». Une philosophie du bonheur qu’il décrypte pour Clés en cinq citations.

Épictète

Ce ne sont pas les choses qui troublent les hommes, mais les évaluations prononcées sur les choses

Notre réaction aux événements est en grande partie guidée par nos filtres, nos croyances, notre ego. Nous interprétons les faits, les étiquetons, leur donnons un sens subjectif. C’est donc souvent notre évaluation qui est responsable de ce que l’on ressent, plus que la chose évaluée.

Nous affirmons qu’il ne fait pas beau, alors que la pluie, en soi, est neutre.  Pour Épictète, notre énergie doit être au service de l’élévation de notre raison : si l’on ne peut contrôler les événements, on peut apprendre à choisir notre réaction. Et si cet apprentissage passait par une phase d’acceptation ? C’est parce que j’accepte les choses que je cesse de les juger compulsivement.

Ne cherche pas à faire que les événements arrivent comme tu veux, mais veuille les événements comme ils arrivent, et le cours de ta vie sera heureux

Un des éléments-clés de la philosophie d’Épictète repose sur la nécessaire distinction entre ce qui est de notre ressort (le jugement, l’impulsion, le désir…) et ce qui ne l’est pas (l’avoir, la réputation, le pouvoir…).

Quand les événements ne se déroulent pas comme on l’aurait souhaité, accepter ce qui survient, sans résignation ni regret, permet de rester centré, en phase avec l’instant présent, sans s’abîmer dans la colère, l’amertume ou le pénible sentiment d’impuissance.

L’ancien proactif que j’étais a découvert un certain plaisir à se laisser aller à accepter ce qui arrive sans chercher à reprendre en main les rênes d’un destin qui, pour une part au moins, nous échappe. Se glisser dans le flot de la vie et accueillir ce qu’elle nous donne…

Combien de temps différeras-tu encore de te juger toi-même digne du meilleur, et de ne transgresser en rien ce que décide la raison ? […] Quel maître attends-tu donc encore pour lui confier le soin d’accomplir ta propre correction ?

Ces questions m’interpelèrent, il y a des années, alors que je parcourais le monde à la rencontre de sages, de mentors et de maîtres spirituels. Elles furent un choc. Ce que je recherchais avidement à l’extérieur, c’était à l’intérieur de moi-même que je pouvais le trouver. La sagesse devait émerger du tréfonds de mon âme. « Fouille au-­dedans », conseillait Marc Aurèle, lui-même profondément influencé par la pensée d’Épictète.

L’empereur philosophe affirmait : « Il est absolument évident qu’il n’y a dans la vie nulle situation plus propice à la philosophie que celle où tu te trouves maintenant ! » Une phrase qui me vient souvent à l’esprit quand je dois affronter une situation désagréable…

Personne d’autre ne te nuira si toi, tu ne le veux pas. On te nuira à partir du moment où tu jugeras que l’on te nuit

Nous pouvons, en effet, décider de ne pas nous laisser atteindre par un événement extérieur, et choisir délibérément de conserver notre sérénité. Cette attitude ne nous est pas forcément naturelle, mais si nous en faisons l’effort initial, le bénéfice que nous en retirons est tel que nous en adoptons vite l’habitude.

Imaginez que vous parveniez à n’être en rien touché par la mauvaise action d’un autre à votre égard, par une injure, une marque de mépris, le jugement d’un collègue ou d’un voisin. Quelle liberté ! Quel bonheur !

Le maître de chacun est celui qui a pouvoir  sur ce que chacun veut ou ne veut pas, pour le lui dispenser ou le lui enlever. Donc : celui qui veut résolument être libre, qu’il ne veuille ni ne fuie rien de ce qui est à la portée d’autres que lui ; sinon, de toute nécessité, il sera esclave

La substance du bien est dans ce qui est à notre portée. Une seule voie conduit à la liberté : le dédain pour ce qui est hors de notre pouvoir, pour ce qui ne dépend pas de notre raison. Ainsi, celui qui brigue des honneurs, ou même simplement l’estime des autres, perd sa liberté au profit de ceux dont dépend son objectif. C’est pourquoi Épictète affirme par ailleurs : « Tu peux être invincible si tu ne descends jamais dans l’arène d’une lutte où il n’est pas à ta portée de vaincre.

L’Homme qui voulait être heureux (2008) – Éditions Anne Carrière
Les dieux voyagent toujours incognito  (2010) – Éditions Anne Carrière
Le philosophe qui n’était pas sage (2012) – Coédition Plon – Kero
Le jour où j’ai appris à vivre (2014) – Éditions Kero

38 réflexions sur “Épictète m’a appris à lâcher prise

  1. « Ne cherche pas à faire que les événements arrivent comme tu veux, mais veuille les événements comme ils arrivent, et le cours de ta vie sera heureux »…

    Un sage philosophe … Ses mots ont un sens profond … Elles sont un guide, car ils signalent un chemin lumineux… vers le Bonheur… (Et pour quoi pas au-delà!)… ✨🐱🐶✨
    Merci de partager!… Bisous, chère Elisabeth. Aquileana 😀

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  2. Bonjour Elisabeth, Épictète, découvert par hasard sur une brocante à environ 14 ans a provoqué un enthousiasme débordant chez moi à l’époque, comme d’autres d’ailleurs.,Quelle chance d’avoir eu accès à tout ça ! Bof, c’est nul ce que je peux en dire … c’est compliqué de partager parfois.
    Cela ne m’empêche pas de te saluer, c’est plutôt ça la vraie raison je crois, de mon intervention. Je te souhaite une excellente journée.

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  3. Bonjour Elisabeth,

    Oui….ce ne sont pas tant les épreuves rencontrées que la manière dont on les subit qui causeront des écueils au fil du temps. Nul est ;a l’abri des coups du sort… mais sachons apprendre à les vivre plutôt que de les subir….Tout est une question de perception…. de la manière dont on sait voir les choses… bien qu’une épreuve restera toujours un écueil à surmonter.

    Amitiés sincères!

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  4. Merci pour ta réponse et tes conseils.

    De la naissance jusqu’à la mort le comment résister aux pressions continuelles du « lacher prise » pour continuer à « être  » est essentiel.  » lacher prise » n’est pas si difficle que cela. C’est une pratique courante.

    Moi même je me prépare à un  » lacher prise maximum » dans un premier temps par la création d’une  » base autonome durable » ( BAD). Dont le but principal est de se protéger des relations toxiques.. Administrativement cela s’appelle « une rertraite ». Et aussi « la mort ».

    Tous ceux qui ont du pouvoir, de l’argent, beaucoup à perdre etc…savent mieux que les  » pauvres » qu’il faut savoir « lacher prise ». Pour savoir lacher prise il faut d’abord Avoir.Et aussi pour pouvoir apprendre. Il faut aussi que d’autres vous en veulent. Celui qui n’a rien.Celui Qui est dans sa culture fermée, sa corporation, sa tribu, son quartier; son appartement, son égo, son ignorance… peut-il vraiment savoir jusqu’ou il faut aller quand il s’agit de lacher prise? Le patron, le propriétaire d’une belle voiture, l’homme avec des savoirs savent ce que veut dire lacher prise. L’homme qui n’a rien depuis longtemps peut donner des leçons de « lacher prise » Mais sait-il vraiment de quoi il parle?

    La question que je pose et le domaine dans lequel j’aurais voulu apprendre plus que je sais , c’est  » comment faire lacher prise à l’autre ». Savoir faire lacher prise aux relations toxiques me paraît un savoir moins valorisé. Dois-je tout perdre et ne plus Etre pour n’avoir pas su faire lacher prise aux relations toxiques? ou ne pas avoir su que la question était là aussi?

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    • J’avoue que j’ai du mal à saisir où tu veux en venir et quelle est ta véritable question…
      Et je ne crois pas que l’authentique lâcher-prise soit facile, ni qu’il faille être riche et puissant pour le faire, bien au contraire, ceux qui possèdent beaucoup s’y accrochent et s’identifient, et les pauvres sont encore moins libres.
      D’ailleurs, tu parles beaucoup des autres et là, il y a toujours un piège énorme. Nous ne pouvons changer personne, les gens évoluent seulement s’ils le désirent, et la seule personne sur laquelle nous pouvons agir, c’est nous. Et faire toutes ces suppositions ne mène nulle part, puisqu’il faudrait être dans la peau de la personne, pour savoir ce qu’elle vit vraiment.
      Alors, juste se soucier de son propre chemin, c’est déjà le full-time job et le reste en résultera, comme le dit Épictète…

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    • Oui, c’est mon problème: je suis trop militant de mes convictions et cela les rend confuses. Surtout sur la toile ou il faut s’exprimer avec peu de mots. Je vais essayer d’être plus claire.

      1) Il faut décrocher pour être zen. Bien . Et si cela marche cela donne quoi? Un moine enfermé dans sa grotte. Est-ce cela la vie? J’ai exagéré pour démontrer ou je voulais en venir.

      2) Tu écris  » Nous ne pouvons changer les autres ». Je serais assez d’accord. C’est vraiment difficile. Mais peut-on en rester là. Est-ce que nous avons le choix de cette option. Quand on accepte l’existence des autres et qu’on a un peu de générosité ne doit-on pas éssayer pour soi, pour ceux avec qui on fait communauté. ( sans se prendre pour dieu ou être un salaud).

      3) Si toi, tu peux vivre sans vouloir changer les autres. Et que tu le peux. J’en suis heureux pour toi.Mais la grande majorité ne peut pas. La mère ne peut pas. Le prof ne peut pas. le moindre responsable en entreprise ne peut pas. Une minorité ( j’espère) a été formée avec comme horizon de décrocher pour mieux vivre. D’autres par choix personnel après un morceau de vie rempli.C’est acceptable tant que cela ne pèse pas trop sur ceux qu’ils ont décidé d’ignorer.

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      • 1) Tu exagères et même beaucoup 🙂
        Rester « zen », donc au moins conscients de ses émotions, et en mesure de ne pas les exprimer à tort et à travers nous est possible à tous…
        2) Il ne s’agit pas d’une option mais d’un fait, tu ne changeras personne, si elle ne te demande rien et n’a pas envie de le faire, tu peux juste suggérer, sinon c’est faire du prosélytisme et au nom de quoi ? Détiens-tu une vérité sur ce que l’autre devrait être, faire ou attends-tu juste qu’il se conforme à tes désirs ? Sans parler d’une notion de jugement qui se cache derrière…
        3) J’ai appris à le faire et non seulement cela a changé mes rapports avec les autres mais cette acceptation de leurs différences m’enrichit beaucoup. Si je peux aider mes consultants à évoluer, c’est parce qu’ils viennent me le demander et ils ont ce désir, ce qui n’ôte en rien leur liberté, puisque je les accepte tels qu’ils sont.
        Quant aux exemples que tu cites, je parlerai plutôt de l’éducation, voire des réajustements dans le milieu professionnel.
        Et n’oublie jamais que l’autre est ton miroir, dans tout ce qu’il te renvoie, en bon comme et surtout en ce qui te dérange…

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        • Oui, j’ai des vérités. Comparable aux dix commandements, aux péchés capitaux. Je penses qu’il faut plus ou moins des Savoirs. Je penses que la mère et le père doivent éduquer leurs enfants au vivre ensemble et qu’ils en sont responsables. Je pense que le prof de l’éducation naotionale doit éduquer sur pourquoi il est payé et que si il décroche qu’il change de métier au lieu de se refugier dans des congés maladies ou les recherches stériles pour décrocher.
          Je pense que les professions libérales doivent être soumises à la notion de responsabilité et de résultat. Etc … pour chaque exemple il est de tradition , de dialectique, de bien pensance, de trouver des excuses pour éviter la notion de résultat et d’efficacité trop contraignante . Surtout en France. Et meme en Belgique. Les hommes doivent changer au cours de leur vie et c’est le devoir de certains de faire en sorte.

          Alors si tu considères que mes exemples ne comptent pas comme ne comptent pas : l’education et le milieu de l’entreprise.! Ca fait déjà beaucoup. Mais peut-être que la vie, certains événement te feront changer.

          Mais tu as raison aussi. Se libérer de cette responsabilité envers les autres et la collectivité rend la vie personnelle plus facile.

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          • Il ne s’agit nullement de se libérer de ses responsabilités, je connais le milieu de l’éducation et encore mieux le monde de l’entreprise où j’ai passé plus de vingt ans…
            Je me méfie juste des vérités toutes faites, nous avons chacun les nôtres, et encore, elles changent au cours d’une vie.
            Et un peu allergique aux dix commandements, puisque l’héritage judéo-chrétien, et surtout ces péchés capitaux, si mal compris, nous ont tous menés vers la culpabilité, au lieu de nous responsabiliser et nous inculquer la seule chose valable, le sens moral, ainsi que le respect des valeurs humaines.
            Je remplace le « il faut » par « j’ai envie » ou « je le ressens comme bon et juste », et les savoirs ne sont rien sans la connaissance…
            Les parents font souvent de leur mieux, en fonction de ce qu’ils ont eux-mêmes reçus, et il difficile de donner ce que l’on n’a pas…
            Je ne discuterai pas de la marche du monde car bien qu’ayant conscience de tout ce qui ne va pas, ce n’est pas le sujet ici, et ma principale action est, d’après Gandhi : « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ».
            Les hommes peuvent évoluer mais ils ont droit de le refuser et ce n’est pas à moi de les juger, chacun est libre, moi, je suis mon chemin et une autre devise :
            « Donnez-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne peux pas changer, le courage de changer celles que je peux, et la sagesse d’en connaître la différence »
            Et c’est loin d’être facile 🙂

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            • Il y a longtemps que je ne vais plus à l’Eglise. Dans n’importe quelle Eglise! La methode judéo-chretienne n’est pas parfaite. Loin de là. Mais qu’est-ce que tu as d’autre à proposer? Le communisme? Ou attendre  » en le responsabilisant » que l’homme perde sa « bétise ». Ce qui fait de lui le prédateur vainqueur contre tous? Tu veux que la methode psy soit la responsable de la marche éloignant l’homme de la bête? Cela m’étonnerait que les psy acceptent cette responsabilité.
              Dans une autre vie j’ai été 68ard, anarchiste…c’était avant.

              Tu écris connaître le monde de l’entreprise pour y avoir passé 20 ans. Excuses moi de te demander une nuance? Tu veux dire que tu étais en CDI avec la responsabilité de diriger des hommes dans une entreprise ? Ou conseillère?

              Tu acceptes  » qu’il faut inculquer la seule chose valable: le sens morale ». Nous sommes d’accord. Maintenant je vais chercher le sens du mot inculquer.

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              • J’ai été rédactrice en chef adjointe dans un quotidien national, avec une équipe de plus de 60 personnes à « gérer », un stress énorme du bouclage quotidien et l’obligation des résultats, au risque d’être « virée ».
                Voilà, pour les autres remarques, j’ai répondu dans les commentaires précédents et je n’aime pas trop me répéter 🙂
                Quant aux prédateurs, articles et commentaires
                https://tarotpsychologique.wordpress.com/2015/01/30/nous-sommes-trop-souvent-des-predateurs/
                https://tarotpsychologique.wordpress.com/2015/01/28/hannah-arendt-la-banalite-du-mal/
                https://tarotpsychologique.wordpress.com/2015/01/26/sommes-nous-vraiment-tous-capables-de-nous-transformer-en-bourreaux/

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                • Que sont devenues ces 60 personnes? Ont-ils laché prise face aux révolutions modernes du monde? Et tu les as accompagnés? Tu sembles connaître « le mal » de l’homme. Et l’écriture te permets de le garder à distance?

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                  • Elles vivent leurs vies, comme je vis la mienne, et si tu connais un peu le monde du journalisme, tu sais que leur préoccupation principale est de faire peur et ne propager que de mauvaises nouvelles. Alors, même à l’époque, j’étais déjà « décalée » 🙂
                    J’ai « accompagné » amicalement ceux qui sont venus me le demander mais je ne crois pas au
                    « mal », c’est une vision bien trop manichéenne à mon goût…
                    L’écriture, comme la lecture aident mais seuls les actes comptent.
                    Si tu as envie, j’ai fait un bref résumé de mon parcours dans l’onglet
                    « Qui suis-je »

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                    • Ma question sur ces 60 était de savoir si ils ont eu une rupture professionnelle en raison du manque d’adéquation de leur journal à la société moderne. ( Et non pas psy).
                      Oui je connais les journalistes. je les ai un peu déshabillés. Je suis payeur de journaliste: annonceur. Connaissant mon métier mieux qu’eux. C’est normal, eux ils ont des certitudes sur un éventail plus large. J’ai donc longtemps essayé de corriger leurs erreurs qui me faisaient du tort: repas voyage arguments etc…Il acceptent tout sans etat d’âme. Mais continuent a promouvoir, oui, la peur et la haine. Alors j’ai laché prise. Et ne limite plus mon langage dans mon jugement sur eux.Et regarde les autres recommencer le cycle que j’ai parcouru. Si ils ont la chance de pouvoir les deshabiller pour acquérir la connaissance de ce qu’ils sont vraiment.

                      Moi aussi je suis un « polonais » en France. J’ai été « polonais » dans d’autres pays. Avec les galères que cela implique. Et je fréquente beaucoup de « polonais ».Alors je sais ce que c’est de penser que c’est ma faute d’être « polonais ». Personne ne vous permet de l’oublier. Alors j’ai voulu apprendre les coutumes et la culture. Alors j’ai lu écouter accepter…. Alors j’ai voulu socialiser.. J’ai voulu être aimé! Mais c’était toujours de ma faute: j’étais « polonais ». Puis j’ai eu des moyens: argent, pouvoir, age..’ « au petit niveau nécessaire pour me reveiller ». Alors j’ai laché prise. Je suis « polonais » et cela me va trés bien. Et si vous ( les journalistes et autres) me voyez « polonais ». C’est votre problème. Si vous êtes incultes, cons, garces… c’est votre problème. Pas le mien. Et maintenant je me sens mieux. Face aux docteurs, avocats,journalistes, gendarmes experts en tout genre et autres débilisés: manants ou princes je me sens libéré. Je ne culpabilise plus d’être « polonais » et je ne paie plus la double peine (Culturelle et psychologique).
                      Et s,i toi, tu lachais prise? Et acceptais d’être polonaise? je plaisante puisque je n’ai pas été missionné pour ce conseil. Lol.

                      Bonne journée.

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                    • Gérard, j’ai déjà dit que je ne désire pas débattre sur les sujets de société ni encore moins de juger quiconque.
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                      Et je n’ai pas à accepter de l’être, je suis Polonaise et fière de l’être.
                      Ravie que tu te sentes mieux, amitiés et bon week-end

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  5. Merci Elisabeth d’avoir partager 🙂 🙂
    Il n’y a pas de hasard et j’adore (c’est une vraie joie 🙂 ) quand chaque jour apporte ses petites clefs.
    Cette « vulgarisation » me va parfaitement. Je ne connaissais pas Laurent Gounelle et je vais m’y intéresser de près 🙂
    Merci encore et Bon W.E.

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  6. De très belles clés, aux allures d’accords toltèques. Laurent Gounelle a le don de vulgariser (au sens noble du terme) des phénomènes abstraits en les incarnant. J’ai passé de très bons moments avec ses livres. Merci chère Elisabeth pour ce partage. Excellent we 🙂

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