Pourquoi est-il si difficile de trouver l’amour ?

L’amour fait tourner le monde, depuis toujours mais souvent, il nous fait si mal…

Vous l’avez exprimé dans vos courriels, alors, commençons par ce sujet intemporel, avec quelques pistes des réponses, inspirées par les cas précis.

Le prince image Disney

Sommes-nous encore dans cet idéal des contes de fées, d’un prince sur son blanc destrier, de la belle endormie à réveiller par un baiser ?

Dans la conviction que l’amour est plus fort que tout, engagés dans sa quête illusoire et la croyance que si nous « tombons » sur la bonne personne, tous nos problèmes disparaîtront, comme par magie ?

Ou bien, dirigés par nos manques, blessures anciennes, schémas parentaux, voire transgénérationnels, inconscients de nos peurs enfuies et émotions refoulées et refusées, continuons nous à retomber dans les mêmes ornières et attirons toujours le même type de personnes ?

Et sommes-nous capables de vivre ces expériences, si douloureuses mais pleines d’enseignements comme des leçons de vie ou bien demeurons nous dans le rôle de victime ou refusons la relation par peur de souffrir, encore et à nouveau.

Tombons-nous amoureux de quelqu’un, juste parce qu’il nous apporte de l’attention, semble capable de remplir cette multitude de carences émotionnelles, répondre au besoin de se sentir accepté ?

Ou avons-nous juste besoin de combler notre solitude, cesser de nous sentir différent.

Bref, continuons nous encore de chercher à l’extérieur ce que nous avons la possibilité de nous offrir : l’acceptation et cet amour de soi, qui reste la chose la plus facile à dire mais si difficile à mettre en pratique.

C’est le travail de toute une vie, parfois, et si nous attendons de nous aimer suffisamment, nous risquons de ne jamais nous engager.

Nous ne pouvons pas espérer d’avoir réglé tous nos problèmes pour nous décider à agir, d’ailleurs, cela n’est point possible. Ce qui l’est, par contre, c’est de continuer, malgré ou avec eux, sans renoncer à les résoudre mais sans nous laisser paralyser.

Et la relation peut aider à le faire, à condition de ne pas compter sur l’autre pour combler nos manques ou guérir nos plaies car il devient alors une béquille et non un partenaire.

Les pistes les plus importantes

Chercher toujours dans les blessures « archaïques », celles de la petite enfance, qui nous influencent nos vies durant… comme dans la reproduction (souvent inconsciente aussi) des schémas familiaux, voire transgénérationnels, et cela, que nous les suivions ou tentions de nous construire « à l’opposé ».

La tendance à ne pas s’engager ou mal s’engager tire sa source d’une blessure, faite par un parent absent, démissionnaire, distant, castrateur ou encore parfois « nocif ».

Combien d’enfants des divorcés croient encore au mariage ? Et quand bien même, certains d’entre eux pensent qu’il est quelque chose de durable et possible, leurs réactions disent souvent le contraire.

Ces personnes se ferment à la possibilité de vivre pleinement une relation, en refusant de s’exposer au risque d’être blessé ou rejettent toute éventualité d’en entreprendre une nouvelle, voire partent, perdues d’avance, puisque au fond, elles ne croient pas que elle puisse être satisfaisante.

Car, comment construire soi-même un couple solide, alors que nos propres parents, qui servent toujours de modèle, en ont été incapables ? Alors, inconsciemment nous chercherons à éviter à tout prix de souffrir, à ne plus revivre cette douleur insupportable qui nous replongerait dans le passé. Le divorce douloureux laisse des traces et nous donne non seulement une mauvaise image du mariage mais la croyance que cela fait mal.

Aux blessures anciennes viennent s’ajouter nos déceptions amoureuses qui ont forgé une image de soi peu flatteuse. On se voit alors comme une personne qui n’a rien à offrir, indigne, incapable de susciter un sentiment véritable.

La plaie d’une rupture douloureuse encore non cicatrisée ou le deuil non fait d’un amour perdu, voire l’angoisse d’être abandonné (qui ravive toujours celle d’un abandon passé, vécu par l’enfant), nous empêchent de s’engager vraiment.

Suite à une trahison, il est parfois, pendant longtemps, inenvisageable de recommencer à s’impliquer dans une relation amoureuse, pour éviter à tout prix la douleur d’être à nouveau trompé.

Après une séparation mal vécue, une personne qui a été très déstabilisée peut avoir perdu confiance en elle, et en sa capacité à se sentir « aimable ». 

Et quand l’estime de soi est défaillante il devient difficile d’attirer un partenaire qui nous respectera, et même s’il nous aime sincèrement, nous douterons toujours, de nous, de lui, de la relation.

Mais… allons-nous succomber à ce triste constat ou bien serons-nous capables de nous lancer dans cette belle aventure : la découverte de ce qui nous sépare de l’amour.

Commençons par nos blessures : le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice. Et nous les avons souvent toutes, dont une ou deux prédominantes. Elles ne seront pas traitées dans cet article, d’ailleurs, vous les connaissez probablement déjà mais les questions à poser sont :

– Vous vous dites être prêts mais ne vous « arrangez » vous, de façon inconsciente, bien sûr, de n’attirer que les « amours impossibles » ?

– Y aurait-il  une peur de l’autre, peur de l’amour, qui est aussi peur de la relation, puisque celle-là implique toujours des risques de souffrir à nouveau…

– Vous êtes-vous « construit » à l’opposé de votre mère/père, pour ne surtout pas lui ressembler mais…

  • Si on s’est senti rejeté par un parent, on le rejette à son tour.
  • Quand on le rejette, ce que l’on se rejette soi-même.
  • On fait tout le contraire pour être différent mais on répète tout de même les vieux schémas.

– Derrière le besoin d’indépendance (tout à fait légitime), n’y-aurait-il pas encore une, voire plusieurs peurs ?

– Confondez-vous besoins, manques, vide à combler avec l’envie, celle qui donne l’impression d’être « en vie », accompagnée du désir de vous investir, de construire ?

– Savez-vous faire la différence entre plusieurs degrés de ce sentiment, pour lequel, la langue française, pourtant si belle et riche, ne possède qu’un mot pour dire : « j’aime mon enfant »
et « j’aime le chocolat »…

Les Grecs anciens en avaient plusieurs, chacun teinté d’une signification différente. L’Eros désigne l’attirance sexuelle, le désir, tandis que son plus haut niveau s’approcherait de Philia : l’amitié, l’amour absolu, la compassion, voire Agapè : l’amour divin, universel, inconditionnel.

Pour ceux qui désirent approfondir cette question :

https://tarotpsychologique.wordpress.com/2014/06/06/amour-devouement-amour-celebration-amour-gratuit/

qui clôt une série sur l’échelle des sentiments.

Mais, puisque nous sommes dans le « concret » il est bon de rappeler que pour ne plus attirer notre partenaire en fonctions de nos manques, blessures, illusions, attentes, et répétitions des mêmes schémas nos vies durant, il est recommandé de considérer ces relations comme des leçons de vie et non pas une fatalité.

Si au lieu de penser en termes « d’échecs », nous apprenions, nous réfléchissions, et faisions tout pour ne pas retomber dans les mêmes travers…. et surtout continuer à endosser le rôle de victime.

Pour construire un « nous », composé de deux cercles indépendants « moi » « l’autre » et le troisième, qui englobe une partie mais pas la totalité des deux. Deux personnes autonomes, libres, conscientes de qui elles sont (avec leurs qualités, ainsi que leurs blessures et manques mais en connaissance de tout cela) qui forment une alliance et mettent dans le « nous » le meilleur, surtout leur volonté de construire ensemble dans la durée. En respectant l’autre dans son jardin secret, ses différences, ses failles.

Pas de « casseroles », de béquilles affectives, pas d’attente de ce que l’autre ne peut pas donner. Se trouver d’abord, ne pas aller « se noyer » dans l’autre et surtout ne pas attendre qu’il comble nos manques et nous fasse exister.

En résumé, ne pas chercher à l’extérieur ce que nous devons d’abord trouver à l’intérieur : l’amour de soi, la réconciliation, l’union alchimique de notre yin et notre yang.

Alors, prêts à prendre des risques, à sortir de votre « zone de confort », à être plus forts face à d’éventuelles déceptions ? Affronter « l’inconnu » qui se cache sous nos peurs, en étant conscients qu’aimer, comme vivre, est toujours s’exposer à la possibilité de souffrir et aux désillusions.

Et perdre ces dernières ne peut que nous aider à évoluer car chaque renoncement à une utopie est la reconquête de l’énergie perdue et une fenêtre qui s’ouvre à la vie.

Sans être obsédés par ce désir de trouver l’amour, décider si vous voulez vraiment rencontrer la bonne personne.

Sinon, vous le confierez toujours au hasard (qui d’ailleurs, à mon avis, n’existe pas) et vous ne croiserez donc que les rencontres au hasard ou plutôt, en fonction de cette loi qui fait que la vie nous envoie toujours ce que nous sommes prêts à recevoir, accompagné des leçons pour évoluer.

Le baiser du prince-charmant -image-de-walt-disney

Alors, si au lieu de vous demander « pourquoi », et garder cette nostalgie du prince et de la bergère, suivie de tous les regrets, vous vous mettiez sur le bon chemin en effectuant quelques réajustements et remises en questions ?

Une bonne piste pour commencer 

Reconnaître que l’on a voulu ou que l’on en veut encore à ses parents, ses ex, sortir sa colère, sa violence, sans la diriger contre eux et surtout contre vous.

Le faire, juste pour vous délester de ce fardeau…

Accueillir et accepter vos émotions, les plus enfuies, violentes, dérangeantes, en essayant de ne pas vous juger et ne surtout pas culpabiliser.

Nous sommes humains et nous avons non seulement le droit de les avoir mais aussi de les exprimer… du moment que ce n’est pas fait n’importe comment. Sinon il y aura toujours le risque de faire mal ou de se faire mal.

Si vous ne pouvez pas y arriver, tâchez au moins de vous observer dans vos refus, vos fuites, vos dérobades.

Et commencez le processus de guérison, en pratiquant la compassion pour soi… d’abord.

En veillant à ne pas la confondre avec la complaisance ou l’attachement à ses souffrances car si la responsabilité de ce qui est arrivé peut incomber aux personnes qui nous ont blessé, nous sommes toujours les seuls à s’occuper des conséquences que cela a engendrées.

Le pardon vient ensuite mais c’est une autre histoire…

Merci pour vos questions, j’ai répondu de mon mieux mais le meilleur article « généraliste » n’apportera jamais une réponse à votre cas, puisque nous sommes tous uniques, et bien que nous vivions les expériences semblables, elles ne sont jamais ressenties pareil, puisqu’il y a notre vécu, notre personnalité, nos « bagages » notre vision du monde etc…

Et tout ceci ne peut émerger que lors d’un échange personnel où nous allons ensemble, chercher dans vos émotions, blessures anciennes ou schémas de pensée ce qui provoque cette suite d’épreuves, pour que les  prises de conscience, qui viendront de vous car ce sont les seules valables, puissent se faire, non pas par une compréhension intellectuelle mais par le vécu émotionnel.

Mon rôle étant de vous guider vers vos propres réponses, et surtout à vous reconnecter à vos ressources, afin que vous puissiez vivre plus sereinement… et trouver cet amour vrai.

Bien à vous.

Elisabeth

36 réflexions sur “Pourquoi est-il si difficile de trouver l’amour ?

  1. Oh ! Ce baiser d’une part de moi-même qui rallumera ma conscience et me rendra mon âme. …
    Si c’est la fin du conte, c’est le début du chemin.
    Parfois l’amour, quand on a tout perdu, vient sur la pointe des pieds.
    … Cet enfant qui nous suit souvent toute notre vie, qui réclame lui aussi un baiser, son petit front veiné, tendu et blanc …
    tendresse Elisabeth

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  2. je suis très mal placée pour dire la difficulté de trouver l’amour
    j ai de la chance dans ce domaine : un ex mari devenu âme soeur, un compagnon avec qui on forme une belle équipe et quelques fans qui me font un bien fou au coeur.
    j’aime aimer
    j’aime aussi la personne que je suis
    j’aime donner et recevoir de l’amour
    je crois que ça joue énormément (et j ai fait la paix avec les « limites » de mes parents, de ce que je pouvais attendre d’eux ou devais attendre d’eux ou espérais d’eux il y a déjà 20 ans, donc…)

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    • Donc, au fait, tu es très bien placée 🙂
      Je ne crois pas trop au facteur « chance », puisqu’elle sourit aux audacieux… et surtout à ceux qui ont compris ces « fondamentaux » que tu évoques. Tout amour commence par soi, passe par la libération de nos schémas enfermants, puis, s’entretient, dans la durée.
      Merci, Pooky, cela fait chaud au cœur de te lire et je fais toujours partie de tes fans, même s’il y a eu un petit relâchement, que tu voudras bien me pardonner…

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  3. «Pour construire un nous, composé de deux cercles indépendants « moi » « l’autre » et le troisième, qui englobe une partie mais pas la totalité des deux. Deux personnes autonomes, libres, conscientes de qui elles sont… qui forment une alliance et mettent dans le « nous » le meilleur, surtout leur volonté de construire ensemble dans la durée »…

    Je trouve que ce paragraphe est certainement éloquent…
    Une relation doit avoir des bases solides, et quand il s’agit de l´amour… un élément essentiel, c’est à dire, l’engagement …
    En temps de hyper sexualité dans lesquels les liens sporadiques sont une règle…
    Aimer et admirer ne sont pas souvant des sentiments connexes, donc ils sont difficiles à trouver …
    La culture de le speed dating and the touch and go sont des expressions de nos temps…

    Bisous chère Elisabeth… Merci pour cet tintéressant billet… Tu me fais réfléchir comme d’habitude.
    Bonne fin de semaine… Aquileana 🐉☀️

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    • Tu es une jeune femme suffisamment réfléchie et sage, pour ne pas suivre les modes 🙂
      D’ailleurs, si la tendance à la « consommation » s’est bien accentuée, la confusion entre le désir ou toutes les autres formes d’amour, chez les Grecs anciens, que tu connais si bien, a toujours existée.
      Merci d’aimer cette vision que je propose, et surtout de toujours chercher à trouver tes réponses.
      Bisous et bon week-end, Aquileana

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  4. Bonsoir Elisabeth,
    J’ai voté les schémas répétitifs et je sais pourquoi. Pas depuis très longtemps d’ailleurs. A force de réfléchir 🙂 Cela fume encore 😀
    1° Ne pas écouter la petite voix qui dit toujours la vérité, enfin c’est ce que j’ai pu constater par la suite. Elle m’avait prévenue qu’il fallait pas continuer.
    2° Partir, parce que maman n’a pas su le faire avec mon père.
    3° Parce que l’amour est parti, et que la seule solution est de me sauvegarder moi-même de mes mauvais choix, sans pour autant culpabiliser, mais à quels prix ?
    A très bientôt Elisabeth, je reviendrai.
    Je t’embrasse tendrement.
    Geneviève

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    • Ça fume encore, le prix à payer est élevé, certes mais le regretteras-tu ? Je ne crois pas…
      Et je suis simplement heureuse que tu aies si bien mis au point cette belle suite des vérités, les tiennes.
      Tendres bisous, Geneviève et continue à bien te « sauvegarder »

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      • Bonne journée Elisabeth, ou du moins fin de journée.
        Je reviendrai, mais j’ai dormi aujourd’hui toute la journée. Juste pour te prévenir que je suis un peu dans le cirage, le temps d’un peu récupérer. Agir au niveau de l’informatique me fait beaucoup de bien, car il s’agit, comme je te l’ai écrit récemment, d’une fonction un peu « robotique » qui n’inclut aucun affect. Je sais que tu me comprends. Cela me détend, sauf lorsque je dors comme aujourd’hui pour récupérer 🙂
        Quant à regretter le passé et mes choix certainement pas, avec un grand NON ! 🙂 De cela j’en suis totalement convaincue.
        Puisque le sujet est aimer, j’ai cru aimer en toute bonne foi et à ce jour je me pose bien des questions. J’ai redemandé de l’aide pour m’accompagner en ce moment, et ton article rejoint mon sujet de conversation d’il y a quinze jours maintenant 🙂 Ah ! ce fameux hasard 🙂
        J’ai dit que je ne savais plus ce que c’était qu’aimer dans un couple. Aujourd’hui je pense que ce que mon père n’a pas réussi à faire, bien au contraire, aujourd’hui, j’ai l’impression, j’écris bien « impression » de ne plus rien ressentir, mis à part beaucoup de colère encore et encore. Colère que je dois contrôler continuellement et qui comme hier a encore fait soulever la soupape de sécurité que je mets continuellement en place. Je suis si fatiguée en ce moment.
        Merci d’être là.
        Je t’embrasse affectueusement.
        Geneviève

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        • Heureuse que tu aies demandée de l’aide car tu en as bien besoin pour traverser ces moments difficiles.
          Repose toi bien et prends soin de toi, le sommeil est nécessaire et réparateur.
          Ravie que tu n’aies pas de regrets, juste, pour cette colère qui fait sauter la soupape, puis-je te suggérer de la sortir, lors de tes séances, sans la retourner contre « l’autre » et surtout contre toi car tu sais combien elle t’use…
          Toute ma tendresse, Geneviève, je suis toujours là 🙂
          Je te souhaite un dimanche paisible

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  5. Je n’ai pas répondu au questionnaire car pour moi cela commence par : entre moi et l’amour il y AVAIT.. lol, surtout des shémas répétitifs par peur de la solitude et manque d’amour envers moi-même… un long cheminement m’a permis de régler le problème. Le jour où j’ai décidé de ne plus chercher l’Amour mais de me le donner enfin, et bien, l’autre est venu à moi comme ça sans chercher … et comme je pense qu’il n’y a pas de hasard 🙂 gros bisous Elisabeth et merci de ta fidélité

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  6. Ah l’amour il en fait couler de l’encre , des larmes de douleur mais aussi de bonheur !
    comme tu l’écris si bien Elisabeth  » …En respectant l’autre dans son jardin secret, ses différences, ses failles….  » sans ce respect ce n’est pas du vrai amour !

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  7. Riche article, je vois que tu négocies bien ce « virage » 🙂
    Cela ne m’étonne pas que ce sujet soit statistiquement celui qui émerge des demandes 🙂
    Tu abordes de façon concise mais largement ce qui principalement « coince » dans ce vaste et universel sujet. Mais comme tu dis, à chacun sa solution puisqu’on est unique ;).
    Je dis toujours que la relation de couple, le mariage, l’amour, c’est une auberge espagnole : on y trouve que ce que l’on y apporte ou presque 😉 Et bien même quand on le SAIT 😉 on cherche encore après le « trésor » et on râle après l’aubergiste parce qu’il n’y a rien à manger !! 😉

    Bisous Elisabeth et bonne continuation sur ta lancée 🙂
    Catherine

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    • Si vaste et riche sujet, difficile à aborder en un seul article, surtout que je n’ai aucune prétention à donner des solutions universelles, puisqu’elles n’existent pas.
      Il y a juste quelques pistes, en réponse aux demandes reçues.
      J’aime beaucoup la justesse de ta « métaphore » frappée au coin du bon sens 🙂
      Et, s’il suffisait de savoir…
      Ce « trésor » existe, faut-il encore se donner les moyens de le trouver et en prendre soin, au lieu de râler, puisque l’aubergiste, c’est nous…
      Merci, Catherine, je t’embrasse fort

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  8. Oh, Elisabeth, l’amour est une telle question difficile et la poursuite. Je ai grandi sur les contes de fées et je croyais que je monterais au large dans le coucher du soleil pour vivre heureux pour toujours après un jour. Mais cela n’a pas été le cas et je ne suis pas sûr, il arrive souvent que cela soit pour les autres. James et moi étions fous l’un de l’autre et il semblait que cela durera toujours, mais la ligne de fond vivant au jour le jour avec une autre personne est jamais facile. Nous avons eu de bons moments et nous avons eu de mauvaises fois dans les 52 ans, nous avons été mariés et il ya eu des moments où je ne suis pas sûr que je voulais rester mariée à lui, mais tu sais, il ya quelque chose qui a nous maintenues ensemble et quelque chose entre nous qui a résisté à l’épreuve du temps. Il est pas une recette qui fonctionne pour tout le monde je suis sûr, et je ne suis pas sûr si ce que nous avons inscrit dans la catégorie d’un bon mariage ou non. James et moi avons tous deux survécu à des abus émotionnel des parents en grandissant, il a plus que moi, et qui a été la source de certaines de nos questions. Je sais juste que je suis content d’avoir séjourné et qu’il est resté, et que notre fille n’a jamais eu à endurer un «foyer brisé. » Elle est la meilleure partie de nous et à bien des égards, un enseignant et un guérisseur pour deux âmes blessées. Si vous ne trouvez ou venir avec des réponses, je serai impatient de lire à leur sujet. Avoir une semaine merveilleuse, mon ami.
    Hugs et bises! N 🙂 ❤

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    • Merci, pour ce merveilleux témoignage, si riche d’enseignements. Nous avons tous rêvé d’un grand amour, bercés par les contes de fées où ça s’arrête à : « et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants »…
      Mais ils ne parlent jamais de ce qui s’est passé avant, de ces blessures d’enfance qui nous marquent et « parasitent » si souvent la relation, et surtout de cette vie en commun, du quotidien, plein de difficultés à surmonter, des questions que nous nous posons, de l’acceptation de l’autre, comme de la difficulté à tenir, dans la durée. Au point d’avoir souvent envie de rompre… chercher ailleurs ou renoncer.
      Et vous avez trouvé ce « quelque chose » qui vous a maintenu ensemble, sur une si longue période.
      Comme vous dites, il n’y a pas de recette universelle, chaque couple doit trouver la sienne, celle où personne ne sera lésé ou obligé de se renier.
      Vous avez su bâtir cette relation et c’est si rare, alors, même si vous dites que votre fille est le meilleur de vous, les qualités qu’elle possède sûrement, elle les doit aussi à l’éducation de ses parents… et à leur amour…
      Gratitude à vous, Natalie, et toute ma tendresse.

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      • Je lis ce aujourd’hui par La Rochefoucauld et pensé à ce que je lui avais dit la nuit dernière: «Le véritable amour est comme des fantômes, qui tout le monde parle et quelques-uns ont vu. » Je ne doute pas que beaucoup d’entre nous ont connu l’amour vrai, il est juste la vie et les circonstances et le stress peut faire beaucoup pour l’endommager et même le tuer. Je ne suis pas sûr, Elisabeth, ce que la chose est que James et moi avons. Je sais que cela semblait être le véritable amour et probablement était et est. Peut-être que nous avons tout simplement pas fait des dommages irréparables à elle, si un certain à propos du dommage a été fait. Mais le pardon est un outil extraordinaire et je pense que peut-être été notre grâce salvatrice, que la crainte d’être seul. Qui sait. Mais je suis reconnaissant que nous sommes toujours ensemble et redoutons le jour où il arrive à son terme. Merci pour votre belle réponse à ce que je disais. Beaucoup d’amour, Natalie 🙂 ❤

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        • J’adore cette maxime que je ne connaissais pas, et je crois qu’en effet, parfois nous croisons ce qui aurait pu devenir un amour véritable mais n’arrivons pas à le maintenir dans la durée car il y a tant d’obstacles à surmonter, en soi, d’abord et ensuite, à deux.
          Je crois aussi que si on peut expliquer ou comprendre bien de choses, il y a aussi cette alchimie insaisissable, ainsi que cette Grâce que vous évoquez et qui fait intervenir un élément « surhumain », je dirais.
          Comme savoir pardonner et se pardonner, surtout…
          Merci à vous, Natalie, vous savez que je dis toujours ce que je pense 🙂
          Toute ma tendresse à vous

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          • Je adore cette maxime trop et ne l’avais jamais lu avant. Comme vous le savez maintenant, mon ami, je tente toujours de parler mon esprit. Je crois que si l’un d’entre nous vont avoir des relations bonnes et durables, nous devons dire la vérité telle que nous la percevons et sentons libres d’exprimer ces vérités sans censure. Et je l’ai toujours un grand respect pour les gens qui le font. Je ne l’aime prétexte ou avoir à être autre que ce que je suis. Il est assez dur être qui nous sommes. Et Dieu sait que je ne possède pas toutes les réponses, et maintenant je ne suis même pas sûr que je comprends beaucoup de questions. Merci pour toujours à l’écoute de mes divagations et prendre le temps de répondre. Je respecte votre honnêteté et la droiture. Je vous souhaite un merveilleux week-end, Elisabeth. Me manque tellement et Paris pense à elle et vous tous les jours. Hugs et bises, N 🙂 ❤

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            • Cette honnêteté et cette droiture sont les vôtres, alors, vous les percevez en moi.
              Ce ne sont pas des divagations mais de belles et profondes pensées, que je partage.
              Surtout sur ces questions auxquelles nous n’aurons jamais de réponses, la remise en cause de certaines vérités, pour rester fidèles à soi.
              Je suis toujours à votre écoute, Natalie, vous nous manquez aussi…
              Tendresses et beau week-end à vous

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  9. Bonsoir Elisabeth,
    Que dire..sinon que tu démarres sur les capots de roues!!!! Ouff…tout un sujet!!!!
    Je n’ai pour l’instant que pu lire en diagonale, faute de temps. Par contre, si je peux me permettre, j’ai vu trop de gens tomber en amour avec l’amour….plutôt qu’avec un individu. Trop souvent on cherche le statut d’amoureux plutôt que le véritable amour….dans le sens on cherche dans l’autre ce qu’on attend de l’amour…. Ça en devient presque un leurre…L’amour est trop souvent rationalisé… Mais je sais…je suis un éternel passionné et rêveur… 😉

    Mes amitiés sincères et longue vie à ta nouvelle formule de chronique!
    Kleaude

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    • Tout un sujet, bien trop vaste pour être exploré en une seule fois, d’autant que je répondais surtout en fonction des demandes que j’ai reçues.
      Mais tu as parfaitement raison, très souvent, nous sommes des amoureux de l’amour, c’est un leurre et un énorme piège, que j’ai mentionnée, entre les lignes…
      Reste cet éternel passionné et rêveur… le monde en manque, et tu gardes tout de même les pieds sur terre 🙂
      Merci d’être passé, malgré ton emploi du temps chargé, j’espère que ton livre avance.
      Amitiés et douce soirée, Kleaude

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  10. Bonjour Elisabeth ….Quel article !!!
    Je te cite :  » Mon rôle étant de vous guider vers vos propres réponses, et surtout à vous reconnecter à vos ressources, afin que vous puissiez vivre plus sereinement… et trouver cet amour vrai. » …

    Et c’est admirablement bien réussi …!
    Tout y est …Ne reste qu’à nous prendre en main …et ce ne sont pas les outils qui manquent chez toi …!

    Tendre Gratitude …
    Manouchka

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