Comment savoir quelle est ma mission de vie ?

Photo FotoliaJ’entends si souvent cette question qui m’est posée, dans vos courriels aussi.

Et c’est fou, le nombre de résultats obtenus, quand vous la tapez sur Google.

Beaucoup de personnes attirées par cette fameuse « spiritualité » veulent se sentir chargées d’une mission.

Je l’ai cherché aussi. J’ai même consulté des guides, y compris ceux de l’invisible 🙂

Bah oui, cela fait partie des égarements sur le chemin…

Et le plus sensé m’a dit : tu as toutes les réponses en toi et nul besoin de me contacter, fais-toi juste confiance et sois à l’écoute car ton cœur te parle, en permanence.

Depuis, je ne la cherche plus et même, je n’aime pas ce mot qui dénote souvent l’exigence du « petit moi ».

Se sentir investi d’une mission nous donne de l’importance, quand ça ne nous gonfle pas d’orgueil…

  • Je vais aider les autres
  • Soutenir ma famille
  • Faire le bien
  • Répandre plein d’amour autour de moi
  • Changer le monde
  • Sauver la planète
  • Guérir les gens car bien sûr, j’ai un don

Donc, nous ne serions là que pour aider les autres, les secourir, et même parfois les sauver…. d’eux-mêmes.

Surtout ceux qui ne nous ont rien demandé…

Rien de mal dans ce désir « d’être au service » mais ne pouvons-nous pas le faire tout simplement, et en commençant par s’occuper de nous… d’abord, avant de nous attaquer à tous les malheurs de la terre ?

Car, notre première mission est bien plus simple qu’on ne le pense et elle est à la portée de tous.

Ne sommes-nous pas tous sur cette planète pour notre propre évolution ?

Cette croyance de devoir assumer une charge d’ordre « supérieur » est très ancrée dans la littérature du développement personnel, comme dans tous les courants « ésotériques ».

Avec, encore à la clé tous ses dangers…

Si vous voulez sans cesse aider les autres, n’oubliez pas que vous le faites d’abord pour vous, et demandez-vous ce que cela vous apporte, en satisfaction personnelle.

N’êtes-vous pas tombé dans le rôle du sauveur ?

La majorité des gens vivent pour quelqu’un d’autre, s’ils sont suffisamment honnêtes avec eux-mêmes pour l’admettre.

Ou bien, n’osent pas déployer leurs talents, jouent des rôles, mettent des masques.

Être soi-même c’est n’avoir rien à prouver, personne à convaincre, ni encore moins exercer un contrôle.

Contribuer au bien commun est « faire sa part du colibri », sans chercher des actions grandioses, visibles aux yeux de tous.

Pour devenir un héros, en somme…

Et si vivre quelque chose de simple, mais d’indispensable, continuer notre route, en tâchant de l’ennoblir, d’améliorer la façon dont nous y cheminons, vivre le quotidien avec bonne humeur, avec amour, était suffisant ?

En créant de bons contacts avec notre entourage, en faisant en sorte que nos proches se sentent bien avec nous, en développant la compréhension, l’empathie envers leur vécu, en s’employant à ne pas juger ou à vouloir les changer.

Apprendre à surmonter nos échecs, en faire des leçons, découvrir des habiletés nouvelles pour résoudre nos problèmes, et le faire de bon cœur,  en tirant le meilleur pour notre évolution.

Tous les humains ont en réalité la même raison d’être, la même tâche : vivre toutes nos expériences dans l’accueil et l’acceptation qui mènent à l’amour véritable.

Vous saurez que vous en approchez quand vous arriverez à établir une harmonie en vous, qui ne dépendra plus du regard extérieur et vivrez une vie quotidienne qui vous procure toute la satisfaction dont vous avez besoin.

Quand vous ne vous sentirez plus coupables et que vous ne culpabiliserez plus les autres.

Même si vous n’êtes pas d’accord avec une situation ou une personne ou encore si vous ne les comprenez pas, vous serez dans cette acceptation.

N’est-il pas plus bénéfique d’honorer qui nous sommes, en étant conscients aussi bien de nos qualités que de nos défauts ? Sachant que ce que nous considérons comme tels a toujours deux facettes.

Si je suis sensible, cela me donne la capacité d’écoute et d’empathie, à condition de ne pas verser dans la « sensiblerie » qui m’ôte tous les moyens d’agir.

Les véritables enseignements sont d’ailleurs destinés à faire de nous de meilleurs êtres humains.

Et notre première et la plus importante tâche sera d’expérimenter par nous-mêmes ce que nous souhaiterions enseigner aux autres, d’en acquérir une bonne maîtrise dans notre propre vie.

Et si, plus tard, nous avons des occasions de communiquer ces valeurs à autrui, par des moyens qui correspondent aux talents que nous avons, il leur sera plus facile de nous comprendre car nous leur paraîtrons crédibles, grâce à notre vécu.

Et nous serons tout simplement ce que nous irradions autour de nous par notre manière d’être.

Sans chercher à se poser en exemple, notre façon de nous comporter pourra être une source d’inspiration à plus d’un.

Un autre aspect de cette mission arrive quand les « folies de grandeurs », sous-tendues par cette « spiritualité » mal comprise s’en mêlent.

Il sera alors question d’entendre l’appel de son âme, d’apporter la Lumière, accomplir le Plan Divin, ou être aligné à son être supérieur…

A l’aide, bien évidemment des esprits de la Hiérarchie Spirituelle, des Maîtres de Sagesse qui supervisent le bien-être de notre planète. Et pourquoi pas des extraterrestres qui nous parlent ?

Et si vous n’y répondez pas, et bien ce refus vous exposera invariablement aux difficultés et aux souffrances, qui pourraient être évitées, en modifiant vos « vibrations ».

Et cet appel de l’âme, s’impose, faisant fi de votre libre arbitre.

Vous désireriez avoir des « visions », entendre des appels, des voies, par la clairaudience ou autres facultés extrasensorielles. Pour :

  • Éveiller les autres
  • Les servir par votre lumière croissante qui se propagera par la télépathie et ces vibrations élevées
  • Devenir un transmetteur d’énergies spirituelles, mises à la disposition de tous ceux qui vous entourent…
  • Ou encore être un « canal » de je ne sais quelle entité céleste.
  • Et, délire suprême : une mission encore plus supérieure, celle de vivre sa dernière incarnation, entrer dans la peau d’un Immortel ou d’un Être de Lumière !

Et pourquoi pas, marcher sur l’eau, pendant qu’on y est ?

Je me fais l’avocat du diable, encore… mais il serait peut-être recommandé de redescendre sur terre, non ?

On ne se réveille pas un matin en disant : ça y est, j’ai trouvé !

Et si nous ne « trouvions » pas vraiment notre mission de vie car … c’est plutôt elle qui nous trouve…

Et la chose essentielle à accomplir sur cette terre est d’apprendre à s’aimer, et rien que cela, peut occuper toute une vie.

Alors cheminer, sans chercher inlassablement à vous sentir investis d’une mission car, la première et la plus importante est celle de vivre, tout simplement mais pleinement, ça vous parle ?

Et si vous y tenez vraiment, il serait peut-être préférable de remplacer ce mot par celui de donner du sens à sa vie ?

Mais là, encore, c’est un autre sujet…

82 réflexions sur “Comment savoir quelle est ma mission de vie ?

  1. Bonsoir ma chère Elisabeth, j’éprouve de moins en moins le besoin d’en rajouter à tes billets.
    Ils se suffisent à eux-mêmes.
    Seulement « merci », une guirlande de « mercis » qui se balancent doucement dans l’étoffe du soir comme autant de lampions.
    Il viennent, ces luminaires, d’un temps si lointain et si près, que si on devait transcrire sa nature, ce serait approximativement en termes de l' »ici » toujours accompagné du « maintenant », son compagnon fidèle sans qui rien ne pourrait vibrer.
    Ce que j’aurais à rajouter ne serait en quelques mots, qu’une « redite » à ma façon.
    Je t’embrasse fort et je te souhaite une excellente fin de semaine.
    Tendresse
    andrée

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  2. Encore une analyse profonde et intelligente Elisabeth.
    Moi, j’ai retenu, gardé la phrase que nous a dit un mois de septembre 2015 Jean-François THIRIET lors d’une conférence : « votre mission de vie, c’est simplement d’être vivant. Et si possible, pleinement vivant ».

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  3. “Tous les humains ont en réalité la même raison d’être, la même tâche : vivre toutes nos expériences dans l’accueil et l’acceptation qui mènent à l’amour véritable” ….
    Si belles ces mots, chère Elisabeth… tandis que je lisais ce billet je pensais à Socrate et son fameux “Connais-toi toi-même”.
    j´ai lu quelque part cette cittaion… “le but de la vie est le voyage plutôt que la destination”…
    Dans ce sens, je dirais que quand nous vivons, nous apprenons, nous connaissons et donc je crois qu’ en vivant on trouve notre but… mais il faut aussi vivre un vie de recherche… c’est à dire… être curieux.
    Merci pour l´excellent billet. mon amie… Bisous. Aquileana 🎇☺️

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    • Merci pour ton beau commentaire. La devise socratique est toujours d’actualité, et tu en connais la suite : « … et tu connaitras les dieux et l’univers ».
      Tu es d’ailleurs si bien placée pour savoir que c’est une devise inscrite au fronton du temple d’Apollon à Delphes.
      Et cette connaissance ne peut s’acquérir qu’à travers un chemin de vie où nos objectifs, désirs ou vérités changent et sont systématiquement remis en question.
      Pour passer du savoir livresque à cette connaissance véritable.
      Je t’embrasse, chère Aquileana

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  4. La seule mission à laquelle je pourrai prétendre c’est celle d’aimer. Pour être capable d’« aimer », je dois apprendre à m’aimer moi-même, à me découvrir. S’aimer soi-même n’est pas du tout égoïste, ni orgueilleux, bien au contraire. « Aime ton prochain comme toi-même » dit l’évangile. Et cela évite de se « soigner soi-même » en utilisant les autres, ou de reporter nos propres carences, nos frustrations sur autrui.
    L’amour dans sa nature englobe toutes bonnes actions , il est le contenu de notre « mission ».
    J’ai fait du bénévolat dans diverses associations et même en Afrique auprès des enfants,j’ai donné de mon temps! C’est l’amour qui a été mon moteur, qui m’a guidée.
    Merci pour ce riche développement chère Elisabeth
    Tendresse du coeur ♥

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    • Merci à toi, pour ce commentaire, encore si touchant et plein de justesse. Apprendre à aimer, véritablement, est le seul message à retenir. Qu’il vienne des Évangiles ou à travers d’autres sagesses, il demeure toujours le même.
      Et cet amour des êtres ne peut découler que de celui de soi, et il n’a rien d’égoïste ni d’orgueilleux car il passe par la connaissance et l’acceptation, de toutes nos facettes.
      Authentique, il ne peut que nous rendre simples et humbles.
      Ainsi, nous donnerons pleinement, sans cette attente de retour et sans tomber dans ces travers que tu évoques.
      Gratitude et tendresse vers toi, chère Lucia

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  5. je suis encore heureuse de lire un article aussi franc et vrai, il est vrai que chercher à se donner une mission pour se rendre peut être plus fort en se disant que l’on fait du bien n’est pas le but de la vie. Cela me fait penser à ces personnes qui pour vous convaincre de faire quelque chose essayent de vous planter cette graine dans l’esprit en prônant le bien que l’on fait aux autres pour vous convaincre que justement c’est ce qu’il faut faire car aider les autres c’est s’aider soi même…Merci Élisabeth

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  6. Bonjour Elisabeth ….

    Je me suis si souvent posé la question ;  » Quelle est ma mission sur cette Terre  » ….
    J’ai longtemps pensé qu’il fallait absolument que ce soit concret. Une mission sociale, communautaire etc…
    Jusqu’au jour où …( Et la vie est magnifique, pour cela puisque qu’elle répond toujours à nos questions )…Un soigneur m’a dit :  » Notre mission sur cette Terre ? …AIMER !!!…Voilà ce que nous sommes venus apprendre. S’aimer soi-même, les autres, tout…Tout part de soi  »

    Une mission qui nous amène indubitablement à la découverte de qui  » je suis  » vraiment….
    Un poids immense venait de quitter mes épaules …mais j’ai compris qu’il y avait un énorme travail de nettoyage à faire….et ça continue à tous les instants…Ma mission est dans le quotidien. Mon bonheur, c’est d’être consciente, à chaque instant, d’être connectée à la Source…

    Je cite Yves Girard :  » C’est que marcher à la Lumière du passé vaut pour une étape de la vie seulement. Vient l’heure où, après m’être longtemps appuyé sur ce qui est derrière moi, lève une singulière vision, celle du monde nouveau.  » Voici que je fais un monde nouveau, dit le Seigneur: il germe déjà, ne le voyez-vous pas ? » ( Is 43,19 ) ….Mais attention !!! ….Ce monde nouveau que le Seigneur est à construire, C’EST TOI…Ce n’est plus à partir du combat que nous pouvons toucher la victoire. Notre loi est celle du repos. Cette affirmation vient bouleverser la mise en oeuvre de tous nos scénarios d’accomplissement, de fausses missions qui ne servent que l’ego…Cette leçon restera toujours la plus difficile à apprendre  »….

    Merci Elisabeth
    J’espère que je n’ai pas trop débordé du sujet ( sourire )

    Tendresse
    Manouchka

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    • Comme toi, chère Manouchka, j’ai aussi pensé qu’il fallait absolument que ce soit concret, avec un but défini…
      Et quel soulagement de comprendre qu’au fait, c’est simple et limpide. Mais que c’est là que tout le travail commence : ce nettoyage, cette attention, cette conscience vigilante de chaque instant.
      Avec cette connexion constante à Soi et à la Source.
      Tu n’as pas débordé, bien au contraire, tu as enrichi le sujet par ton témoignage si émouvant et cette citation magnifique et si pleine de sagesse.
      Toute ma gratitude et tendresse à toi

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  7. Bon soir, Elisabeth. Vous avez très bien dit résumer avec ces lignes de fermeture, Elisabeth. « Et notre première et plus importante tâche est de vivre pour nous-mêmes ce que nous voulons enseigner à d’autres, d’acquérir une bonne maîtrise dans nos propres vies. Et si plus tard, nous avons la possibilité de communiquer ces valeurs aux autres d’une manière qui répondent le talent que nous avons, il sera plus facile de nous comprendre, car ils doivent apparaître crédible, grâce à notre expérience. Et nous serons exactement ce que nous rayonnons autour de nous dans notre façon d’être. » Hugs et bises, Natalie 🙂 ❤

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  8. Bonjour Elisabeth,
    Quel est le sens de la vie ?
    Quel est le sens de ma Vie ?
    Aussi loin que remonte ma mémoire ou ma capacité à m’interroger, ma première question a été : Mais qu’est-ce que je fais là ?
    Et puis cette Vie s’est déroulée avec ses lois et ses contraintes (l’éducation, la société, les autres, la réalité, le conditionnement…)
    Des joies et des douleurs extrêmes que l’on cadenasse au plus profond de soi pour se préserver (à ce que l’on croit), pour survivre ou surnager dans cette société…
    Tout cela en sachant que quelque chose ne tourne pas rond, que ce n’est pas ça, la Vie.
    Garder cette petite étincelle de doute, de rébellion, d’espoir… en vie a toujours été mon petit secret.
    Comme le disait une amie : »Dame Vie trouve toujours un chemin pour nous rappeler la vieille douleur du passé. » (Anita Le Sant)
    Descendre en soi et détricoter tout ce que l’on a soi-même construit pour se protéger. Revivre tous les événements traumatisants ou joyeux pour comprendre les sentiments vécus en ces instants.
    Pardonner et se pardonner ses propres attitudes, pensées du moment.
    Libérer le Cœur !
    Et ne rien attendre en retour… Dame Vie sait quand on est prêt à saisir, à comprendre…
    Quel est donc le sens de ma Vie ?
    Cela ne se résume qu’en un seul mot simple et puissant : « Être »
    ÊTRE, tout simplement, chaque minute et chaque seconde de la Vie.
    Ne pas ÊTRE pour hier ou pour demain mais pour maintenant, pour tout de suite.
    ÊTRE, c’est considérer la personne que l’on a en face de soi comme la plus importante du monde.
    C’est considérer que ce que l’on dit, au moment où on le dit, est la chose la plus importante que l’on ait à dire.
    Mais ÊTRE, ce n’est pas se forcer à cela, c’est vraiment être dans cet état tout le temps, naturellement…
    ÊTRE, c’est aussi être toujours neuf et innocent à chaque moment de la Vie c’est à dire n’avoir aucune image toute faite, aucune idée préconçue et aucun préjugé sur les gens et les choses.
    ÊTRE, c’est surtout voir tout être humain comme un joyau de l’univers, c’est respecter toute parcelle de Vie.

    Merci Élisabeth. Ton blog est un port où l’on se sent vraiment en paix. Il est bon d’y accoster.
    Bonne journée.
    Jacques

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    • Si heureuse quand tu accostes ici, Jacques car ton témoignage est d’une telle vérité, sincérité, puissance et humble sagesse, que je ne puis que m’incliner respectueusement et t’exprimer ma gratitude profonde.
      Merci, de tout cœur et excellente fin de semaine

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  9. Bonjour Elisabeth,
    Ah comme c’est bon venir chez toi et de lire ce qui me conforte plus encore dans ma pensée….
    « Alors cheminer, sans chercher inlassablement à vous sentir investis d’une mission car, la première et la plus importante est celle de vivre, tout simplement mais pleinement, ça vous parle ? »
    Tout est là, après cela il n’y a plus rien à dire !
    Chercher quoi ? Se combler de choses à faire au point d’en être étouffer, pourquoi ? Pour se sentir vivant et panser un mal être ? !
    Alors qu’il suffit de vivre et de prendre chaque chose qui nous est donné de vivre 😉
    Je suis encore une fois en parfaite harmonie avec ta publication Elisabeth.
    Je lis avec regret, que tu es mise à l’épreuve par des personnes qui sont certainement malheureuse…Tristesse…pourquoi cela, toi qui donne tant si généreusement…toi qui aime tant l’être humain…
    Espérons que ces personnes trouveront le repos de l’âme…
    Je te souhaite une très bonne fin de semaine Elisabeth que j’agrémente de quelques douces notes et de mes tendres bisous

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    • Tu as mis le doigt dessus, avec ta justesse habituelle. Peu de personnes arrivent à se contenter, et à remercier pour ce qu’elles ont, et ne voient que ce qui leur manque. Et cherchent à le combler.
      Mais ce vide ne fait que s’accroître et génère d’autres souffrances, que l’on fuit à travers tant d’illusions.
      Très touchée par ta sollicitude mais ne t’inquiète pas, cela arrive quand on se positionne, et souvent, à contre-courant 🙂
      Tu l’as certainement expérimenté aussi et tu en donnes la raison.
      Et puis, lire tous ces commentaires, si chaleureux, émouvants et pleins de tendresse, compense largement quelques inopportuns en manque de reconnaissance…
      Merci de tout cœur pour ton amitié si précieuse et pour ton cœur si grand ouvert.
      Doux bisous et reposant week-end, très chère Fanfan

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  10. Je suis terriblement touchée par ce billet là… et je vais devoir le lire et le re-lire pour que tous tes mots fassent leur bout de chemin… Ca me plait que tu amènes le sujet ainsi, en effleurant ou en approfondissant parfois certaines zones. Je me dis que dès l’instant où l’on a foi en nous-même, on sait comment vivre… mais il n’est pas dit que ce chemin là soit tel un long fleuve tranquille 😉
    Alors quoi…? S’engager dans le présent et poursuivre son chemin avec le bonheur d’être ici et maintenant…

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    • La vie est rarement un long fleuve tranquille, et d’ailleurs, si elle l’était, pourrions-nous nous mettre en chemin ?
      Souvent, c’est la souffrance intérieure qui nous y pousse, comme ces questions que tu te poses.
      Je dirais que cette foi est notre force, notre moteur, et si elle ne facilite pas toujours les choses, elle permet de ne pas renoncer…
      Toujours très touchée par toi, Myo

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  11. Bonjour et merci Elisabeth pour ce nouvel article « détonnant » qui arrive à point sur ma boite mails à un tournant de ma vie où en effet je me retrouve dans ces mots depuis les 5 dernières années de ma vie … développer un don n’est pas si simple en soi, pourquoi a t il fallu que je sois concernée par ce fait … ma réponse est évidente aujourdhui et l’humilité est bien le meilleur de l’être humain ; s’aimer soi même c’est aussi ce que je continue d’apprendre chaque jour, s’aimer assez pour ne plus s’infliger de souffrances qui n’ont rien à faire dans notre vie … je crois que tu sais un peu par quelles étapes je suis passée ces derniers temps, mais ce que j’ai vécu ces derniers mois m’a amené à aller chercher très loin au plus profond de moi le pourquoi des situations vécues et des souffrances qui vont avec … un travail que je poursuit chaque jour en pratiquant depuis peu le yoga et le qi gong, une nouvelle rencontre avec moi même avant tout pour guérir des douleurs de ce passé et ne plus leur permettre de venir se glisser dans l’ici et maintenant …
    merci et douce journée Elisabeth
    je t’embrasse

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    • Je sais ce que tu as traversé et je suis heureuse de lire tes paroles, de plus en plus apaisées.
      Nos souffrances, nos épreuves, peuvent être les plus belles leçons de vie, quand nous avons cette capacité de nous interroger sur
      le « pourquoi » nous les avons attirées et subies.
      C’est un beau travail que tu es en train de faire, celui de reconnections à toi et à l’amour et l’estime que tu te portes, en toute simplicité.
      Très touchée, Fabienne, je t’embrasse

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  12. chère elisabeth , j’aime cette façon que tu as de nous remettre les pieds sur terre, car c’est bien sur cette que nous vivons et c’est le chemin de chacun que d’apprendre à s’aimer. trouver l’harmonie en soi et à l’extérieur donc est déjà une bien grande tâche. pas besoin de devenir une sainte, juste réconcilier toutes les parties de moi pour mon grand bien. si j’ai une mission c’est d’oeuvrer pour mon plus grand bien-être , et si cela fait du bien aux autres de me voir et de me connaître alors tant mieux, ainsi nous pourrons créer un espace d’harmonie plus grand . perso les extras terrestres peuvent bien être parmi nous, mais ils sont peut-être pas où on croit 🙂 bises

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    • C’est en gardant les pieds sur terre que nous pouvons nous envoler librement, vers notre créativité et rejoindre cette partie, liée au Plus Grand que nous.
      Et si nous ressentons cette harmonie, elle rayonnera, sans que nous ayons besoin de nous sacrifier ou nous « sanctifier »
      Tu le fais déjà, beau papillon, toujours à déployer tes ailes…
      Je crois bien aussi, que les extraterrestres sont parmi nous car nous le sommes, à notre manière 🙂
      Tendres bisous, Sandra

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  13. Ah! Excellente suite au « développement perso » 🙂 j’applaudis des 2 mains, des 2 pieds et même je tambourine avec mes pieds (et mes mains) 😉 😀

    @Elisa dit « explosif » ou « dynamiTant » 😉 oui ! 🙂 Je rajouterai « dynamiSant » 🙂

    Sans rentrer dans le détail j’ai envie de dire qu’aussi on nous a inculqué (plus ou moins) un sentiment de culpabilité (plus ou moins…) si on ne fait pas sa « B.A. », si on ne se sent pas « investi »… et que si on ne fait pas « quelque chose de sa vie », on est « out », pas « utile », pas dans le plan « cosmique » et … j’en passe et des meilleures 🙄 pfff ! C’est un travail en soi d’enlever ces « tâches » quelques fois fortement tatouées dans notre petit ou grand « moi »… c’est selon 😉
    Merci pour ces paroles … remuantes qui bousculent avec bonheur le plan..plan quotidien 😉 🙂

    Bisous et super bonne journée 🙂

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  14. Bon Jour Élisabeth.
    Ça, c’est du parler -vrai et ça fait un bien fou !!!
    Il y a souvent « péché » d’orgueil, en effet,dans le fait de penser que l’on a une mission particulière..

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  15. Tu as créé un blog que tu alimentes sans cesse. Tu as donné ton nom. Tu as choisi ta photo. Pourquoi? Pour aider des inconnus? Alors que tu sais qu’ils vont détourner, exploiter dans un mauvais usage tes mots. Alors que tu sais que tu n’as pas de légitimité humaine.

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    • Oui, j’ai donné mon vrai nom, mis ma photo, comme mon numéro de téléphone. Et j’écris ce que je pense.
      Ce qui s’appelle, avoir le courage de ses opinions et s’assumer.
      Quitte à m’exposer à des attaques malveillantes, envoyées sous des fausses adresses, avec moult pseudos, tout aussi faux.
      Alors, tu pourras, illustre inconnu(e) m’interroger sur ma légitimité, quand tu auras le cran de paraître sous ton vrai nom, à visage découvert.
      Salutations à Gérard, Colette, Miroir et j’en passe, comme à celui qui m’adresse de fausses demandes de renseignement… j’en rigole encore 😀

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  16. Je suis bien d’accord avec toi, j’en suis revenue de  » aider les autres » blablabla. Etre » juste quelqu’un de bien » comme le dit la chanson, ça ira très bien.
    En fait tout est simple pour moi,on est juste là pour apprendre et surtout rester humble, pas  » se la raconter ». Désolée pour mon langage 😉
    Gros bisous Elisabeth.

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  17. Grand MERCI Elisabeth pour cet article qui tombe à pic ! Exactement ce que j’avais besoin d’entendre en ce moment pour remettre les choses à plat. De belles prises de conscience ce matin. Tellement de gratitude ! Fabienne

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  18. Bonsoir Elisabeth,
    Que cet article me rejoint! J’aime son approche et sa perspective. J’ai souvent écrit que je trouvais l’humain prétentieux d’oser dire qu’il avait ou qu’il doit se donner une mission. Ne pouvons-nous pas nous contenter d’être…comme tout être vivant?…..et être ne signifie pas ne pas chercher à s’améliorer. J’ai lu ces derniers jours une maxime qu’on attribuait à Bouddha. Je ne sais pas si c’est vraiment de lui, mais ça disait: « Ma religion c’est la bonté. »
    Je pense qu’en s’acceptant et en aspirant à être bon et à s’améliorer, on ne peut que devenir un être meilleur et surtout sans « prétention ».
    Merci pour ce partage que tu nous offres sur une base régulière.
    Mes amitiés sincères

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    • Oui, il y a beaucoup de prétention, voire de l’orgueil, dans cette volonté de se sentir investi d’une mission, alors que cette bonté naturelle, qui englobe tant de choses est si humble et simple. Et bien plus difficile à acquérir que tous nos « exploits ».
      Merci à toi, Kleaude et douce soirée

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  19. Un billet explosif aujourd’hui Elisabeth ! Et je comprends ton émotion. Il y a des mots qui peuvent entraîner dans des voies négatives. Au terme de mission, je préfère celui de chemin. Celui que nous sommes venus parcourir dans cette vie, la seule qui compte car c’est la seule dont nous sommes conscients. Ici et maintenant. Douce soirée chère Elisabeth et merci pour cette ouverture aux questionnements 🙂

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  20. Merci Elisabeth pour tes superbes billets . Celui-ci me conforte bien dans l’idée que nous devons d’abord apprendre à nous connaitre et accepter aussi notre part d’ombre , savoir ce que l’on ne veux pas et le plus important se respecter . Ainsi nous serons plus disponibles et attentifs pour écouter les autres . Très bonne soirée à toi !

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    • Difficile de donner ce que l’on n’a pas…
      Alors, pour bien offrir, il est bon de commencer par se connaître, dans nos qualités, comme dans nos parts d’ombre, s’accepter et se respecter.
      Merci à toi, Dominique et belle soirée

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  21. Merci, merci, merci ! Je n’ai pas d’autre mot… Merci de nous rappeler que c’est nous qui devons être notre propre héros, un héros du quotidien, du ici et maintenant si tu veux bien me passer ces expressions…
    Vivre tout simplement, pleinement, là où on est avec ce que l’on est, c’est tout mais c’est tellement !
    Alors Oui, merci, merci, merci !!
    Belle et douce soirée
    Mille bisous
    Sourire

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    • Mais elles sont très belles et justes, tes expressions.
      Nous sommes tous des héros de nos propres histoires, à condition de ne pas les jouer, et cette simplicité est la plus difficile à vivre au quotidien.
      Merci pour ton passage, Marie, bisous et mon plus beau sourire

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  22. Bonsoir chere Elisabeth,

    Heureux de te lire, avec des commentaires « nourissants » sur un sujet qui turlupine en effet beaucoup de gens.

    Le fait de se poser la question est une tres bonne demarche en soi; encore ne faut -il pas y laisser trop d’energie.

    Personnellement, et je trouve cela tres ‘synchronistique,’ je prefere parler de « True Power.  »

    Mon emission de demain soir s’intitule « Standing in our True Power » (utiliser toute notre potentialite) et cela me semble un peu plus pragmatique….

    Ceci dit, cela n’est pas chose facile, et il faut creuser, de part et d’autre.

    Toutes mes amities, francaises en ce moment, pour encore quelques heures.

    Gilles

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    • Se poser des questions, toujours, toutefois, il est préférable qu’elles soient les bonnes…
      S’égarer fait souvent partie du chemin mais si nous arrivons à nous reconnecter à cette voix de notre « puissance intérieure », elle nous évitera des ornières et autres illusions.
      J’aime beaucoup ta définition et j’écouterai ton émission.
      Bon retour chez toi et toutes mes amitiés, Gilles

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      • Merci chère Elisabeth,

        Je vois que ton article a généré de nombreuses RR – réflexions et réactions, ce qui est bon signe.

        J’écoutais quant à moi hier au soir chez mon frère une bande sur le thème de « Révéler sa Vraie Nature; » un thème qui me parle beaucoup et qui sied peut-être mieux qu’une « mission » qui nous échappe bien souvent.

        Ceci dit, nous ne sommes pas sur cette Terre à ce moment précis par le pur fruit du hasard….

        Je t’embrasse et te souhaite une très belle journée.

        Gilles

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        • Tu sais bien que je ne crois ni au hasard ni encore moins à « l’inutilité » de nos existences…
          Chercher à donner du sens est une belle tâche humaine, à laquelle nous sommes tous confrontés.
          Je n’aime juste pas le mot « mission », comme je n’affectionne pas les « décollages au plafond » 🙂
          Mais je souscris à ce beau terme de « Révéler sa Vraie Nature ».
          Amitiés sincères, Gilles

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          • Merci chere Elisabeth,

            Un dernier petit billet depuis le sol francais.

            En y repensant, j’ai eu une experience (pendant ce sejour, mais surtout lundi) qui m’a fait penser a la Carte Sans Som, cette fameuse lame XIII.

            Je suis passe a l »Eglise Saint-Sulpice lundi, afin d’admirer quelques tableaux du peintre Delacroix, qui n’etaient point disponibles. J’ai alors fait un petit tour dans l’une des alcoves de l’eglise pour m’arreter a celle de Jean-Baptiste (un ancien cure de la paroisse qui a remonte la pente, si je puis dire).

            Il y a avait ue tres belle statue de lui, au moment de sa « transition, » et juste a ses cotes figurait une figure lugubre qui nous est familiere, La Mort, dans toute sa splendeur, equipee de sa faux.

            L’impression a ete forte et d’autres ont suivi dans la journee, notamment au Louvre.

            Il est evident que quelque chose est en train de se transformer, et cela passe par une mort interieure.

            Je souhaitais partager cela avec toi dans la mesure ou j’ai beaucoup appris sur ces cartes grace a toi.

            Tres belle belle journee & a bientot

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            • Très touchée par ce partage et par tes riches prises de conscience qui ne cessent de se manifester.
              Tu as fait un beau cheminement avec cet Arcane, et il t’est personnel car
              ce « passage », nous ne pouvons le vivre que dans nos profondeurs, en creusant de plus en plus.
              Et tu le fais, dans une belle compréhension, que pour évoluer, il nous faut mourir à l’ancien.
              J’adore l’expression « le curé de la paroisse qui a remonté la pente », et si on dit d’un certain humour qu’il est spirituel, ce n’est pas sans fondement.
              J’espère que ton séjour parisien a été bénéfique sur d’autres points, aussi et je te remercie, Gilles.
              Amitiés sincères et bon retour chez toi.

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              • Merci chère Elisabeth, pour tes commentaires.

                Ils me touchent et me confortent dans mon cheminement.

                Les symboles sur ma route, comme les cailloux du Petit Chaperon Rouge, ont été précis, si je puis dire, et bien arrangés, bien alignés.

                Un autre signe sur le chemin du retour hier alors que je lisais un ouvrage sur le Graal (de Jean Markale) commentant l’influence de la gnose cistercienne (sur ce Graal) à travers notamment les écrits ou actes de Bernard de Clairvaux.

                Tu as là mes dernières lectures et pistes de recherche. Je vais en reparler jeudi prochain dans mon émission. L’occasion est trop belle.

                Douces amitiés & très beau weekend

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  23. Se connaître soi-même… s’aimer… le début de notre mission ici-bas..
    le lâcher prise nourrit la confiance en soi… et l’amour inconditionnel la réalisation de soi… à chacun sa mission… à tous, l’enrichissement intérieur et la liberté…

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  24. Zut j’ai été coupée ! oui vivre le quotidien avec simplicité, plaisir, humour et ne pas se prendre pour un saint esprit, un nouveau prophète , ne pas se croire illuminé par une mission.
    Ne pas se prendre au sérieux au risque de perdre la boule ! c’est une question qui dénote un trop d’égo à mon petit avis de simplette des Alpes 😀

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    • Désolée que tu aies été coupée dans ton bel élan, je te remercie pour ton commentaire plein de sagesse. Le monde tourne un peu à l’envers et plus que jamais, garder les pieds sur terre nous permet d’admirer les étoiles en toute sécurité, sans y chercher l’échappatoire à nos problèmes.
      Et je te prierai de ne pas te qualifier de « simplette » car tu es une personne si aimante, généreuse, et tu sais défendre de belles causes, avec beaucoup d’engagement mais sans te prendre trop au sérieux.
      Merci et gros bisous, chère Juliette des Alpes

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  25. Bonjour Elisabeth,
    Avant d’aller faire un petit tour, je lis « ma mission de vie »
    Oh la la !! quel sujet que je viens de lire.
    Je serai très courte pour une fois, et ce n’est guère coutume en ayant lu quelques missions. 🙂
    Je me suis demandée pas plus tard qu’hier : « Pourquoi suis-je née ? » Alors de là me sentir investie d’une mission ? Lorsque j’aide en informatique, je pourrais aller creuser de ce côté là puisque cela me passionne, c’est très égoïstement que je m’intéresse passionnément au côté technologique de l’informatique. Comme je suis construite de manière très « mode d’emploi » la technique m’intéresse. Comme bien d’autres aussi. Je n’y ai pas pénétré, les usines de montages de tout ce qui peut exister sur la planète m’aurait intéressée du côté de la technique. Mon père était mécanicien, et je pense avoir hérité du don qu’il avait dans ce domaine. Les boulons, les engrenages, cela me fascine. Un point positif qui me fait plaisir.
    Comme je m’intéresse à l’informatique, je le partage, autant que ce que je connaisse puisse aider sur la toile. Mon mari s’est souvent insurgé contre le but non lucratif de ma démarche. Il a le droit de le penser.
    Quant à me sentir investir de cette mission ? Non certainement répondrais-je en éclatant de rire.
    Je lis que tu as mis cela dans le monde de la spiritualité et je te parle de mécanique 😀

    Je ne détiens aucune vérité, déjà que j’ai des difficultés avec les miennes ainsi que moi-même.
    Récemment parce que je m’occupais beaucoup de ma meilleure amie dont le mari ne va pas bien du tout, ma gentille belle-sœur, une des deux m’a soulevé le sujet en me signalant que le fait de plonger tête baissée dans le souhait d’aider mon amie pouvait peut-être me fermer les yeux aux problèmes personnels au quotidien. J’ai songé à sa remarque. Ce n’est pas pour autant parole d’évangile que la sienne. J’ai sa petite phrase qui reste dans mon cerveau non comme une méchanceté. Je la prends comme une mise en garde, provenant d’une personne intelligente et sensée et qui souhaite me donner un petit coup de pouce juste le temps d’une visite 🙂
    Je laisse mon esprit en décider pour moi-même et à ce jour je la remercie de toutes les petites graines positives qu’elle a semées. Ce jour là furent des instants et le lendemain un autre jour. 🙂

    Je terminerai Elisabeth, et dire que cela allait être court 😀 que si j’ai envie de faire quelque chose dans ce que tu as cité plus haut, je comprends très bien le fond de pensée de cet article, mais je n’y adhère pas totalement :
     » Je vais aider les autres
    Soutenir ma famille
    Faire le bien
    Répandre plein d’amour autour de moi
    Changer le monde
    Sauver la planète
    Guérir les gens car bien sûr, j’ai un don « 

    Je t’écrirais qu’en reprenant les points cités ci-dessus, en ce moment, j’essaie d’un tout petit peu d’apporter ma contribution à ne pas pourrir davantage la planète.
    – Soutenir ma famille ? Ma mère avant moi et puis moi-même nous avons fait des choses pour « soutenir la famille » mais à quel prix. Nous aurions toutes les deux mieux valu nous occuper de nous-même. La réponse à ce jour. Ai-je été flouée oui ou non.
    – Faire le bien ? A ce stade, suis devenue très pessimiste dans ce domaine.
    – Répandre plein d’amour autour de moi. Je fais ce que je peux, comme je peux, et au moment qui se présente, même si ce sont des grands flops parfois. Tant pis, je gère, je pleure, et je prends conscience que je n’étais pas sur la bonne piste. Forcément je me déteste. (J’en profite pour dire à toutes les personnes qui se glissent ici sur le blog pour savoir ce que j’y réponds et bien voilà vous savez au moins :mrgreen: )
    – Changer le monde. Certainement pas.
    – Sauver la planète. J’ai déjà répondu
    – Guérir les gens car bien sûr, j’ai un don. 😀 😀 😀

    Je t’embrasse affectueusement et m’en vais prendre l’air et le soleil. Je viendrai lire sur les émotions, je n’ose trop m’y frotter, mais j’irai lire ton article.
    Geneviève

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    • Effectivement, tu as été très courte 🙂
      Développer ses capacités, dans les domaines qui nous passionnent et où nous nous sentons à l’aise, comme les partager, fait partie des talents, que nous « fructifions », en quelque sorte, pour le plaisir réciproque.
      Et, en faire ou pas son métier, n’a rien à voir avec une « mission » quelconque, comme tu l’as bien compris, et ce choix t’appartient.
      Aider, et en tirer une satisfaction personnelle saine, n’a rien d’égoïste.
      Par contre, la « spiritualité » et ses dérives ne rentrent absolument pas dans cette catégorie.
      Je ne détiens aucune vérité non plus, je donne juste mon point de vue, comme je partage mes expériences sur le chemin.
      Et c’est tout à fait à ton honneur de retenir la remarque de ta belle-sœur, comme de réfléchir, en conscience, et reconnaître si tu agis par amitié ou bien, comme nous le faisons souvent, pour fuir nos propres problèmes.
      J’ai bien écrit : « Rien de mal dans ce désir « d’être au service », et apporter sa contribution au bien commun est fort louable mais sans
      « porter » quiconque, surtout celui qui ne demande rien… Et tu vois bien où les « bonnes actions » mal dirigées peuvent mener…
      Toujours garder son discernement et tâcher de voir le plus clair dans nos motivations.
      Et se détester n’est vraiment pas une voie dans laquelle je t’encouragerai… et encore moins une solution. Tu lis ce que tu désires mais justement, cet article propose de ne pas avoir peur de se frotter à ce qui pique.
      Quant à la question « pourquoi je suis là », elle relève de ce sens que nous cherchons à donner à nos vies…
      Tendresses, Geneviève et prends bien soin de toi

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      • Merci pour ta gentille réponse Elisabeth. Si tu mets dans ta réponse une histoire d’hérisson, (Tu connais la chanson ? Je l’adore !) Alors je souris avec le peu de dents qui me restent. Vite vite je mets les fausses 😉 …..Je t’embrasse tendrement aussi. Je dois prendre soin de moi, merci de me le rappeler, c’est important et je t’en remercie de tout coeur. Geneviève

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          • Bonne nuit Elisabeth,
            Je viens d’écrire un poème et je ne sais plus. Non pas au sujet de la mémoire, mais de la résistance. C’est la raison pour laquelle j’abandonne pour l’instant les écrits et photos sur mon blog, même si ce soir, j’en ai faite des beaux nuages et des fleurs le long des maisons, ou des trottoirs en macro. C’est si beau tout cela. 🙂
            Je lis que tu t’inquiètes de ma santé et que je dois m’occuper de moi à ce sujet. C’est tellement gentil de ta part, que pour finir j’entends ce que tu m’écris, j’entends les alarmes et je ne comprends pas.
            Pour revenir à la mission, je vis avec mon amie, la fin de vie de son mari. Je la soutiens du mieux que je peux de loin et devrai certainement aller en Belgique. C’est toute une histoire que la nôtre, son mari, elle et moi, le début de leur amour, nos virées à trois, nos complicités à trois, nos chants avec les pieds sur le poêle de Louvain dans une veille maison de campagne avec les vaches et les taureaux dans la pièce d’à côté pour les vaches. Les taureaux c’est le cousin fermier qui venait les chercher. La toilette se trouvait au fond du jardin. Mais que de souvenirs, les débuts d’une longue succession de rires qui continueront plus tard, je le sais. Le temps pour mon amie va devoir se faire, être long. Les jours à venir, comme ils vont être dur pour elle, même pour son mari à qui ont fait subir autant de choses médicales.
            Et en même temps la mission de ce divorce et de ce grand chambardement où l’homme ????….je ne sais plus.
            Alors je prends ma Bible, je lis, et je prie. Je connais les vertus de celle-ci pour y trouver de la sérénité et le chemin qu’Il m’indique. Rien n’est dû au hasard, je le sais. Pourtant aujourd’hui, je me demande de quel programme dans l’Univers, je fais partie ? Si j’observe autour de moi, dans notre pays ou autres et ensuite dans la petite cellule où je vis, depuis le début de l’année, tout n’a été que chambardement, chaos, et cela continue. Je n’irais pas me plaindre, en voyant les réfugiés déambuler et chercher un refuge. Cela me rappelle à l’histoire de l’Occident du vingtième siècle au plus près. Et dans le microcosme où j’évolue sur la planète Terre, je me pose bien des questions existentialistes qui ne sont pas neuves, mais deviennent plus profondes, plus intentes sur justement le sens de la vie.

            Bien entendu, il est facile de répondre et je le fais moi-même, je me tourne vers les autres plus malheureux que moi, je range chez moi et dans ma tête, j’aide comme je peux, j’éloigne les personnes toxiques, et alors j’arrive au mot : Amour.
            Je viens de terminer le livre : Maman où es-tu, que tu as certainement lu, et qui à la fin m’a tiré des larmes d’émotions. Ai-je compris. L’auteur a t-elle pu m’atteindre dans ce moment.

            J’en profite pour te dire merci très chère Elisabeth, pour tous ces articles que tu mets pour nous « éveiller », pour nous montrer des chemins. Il fut un temps où sur ma route, deux lampes cheminaient devant moi, puis il y eut un autre relais et toi tu fais parties d’autres lampes qui au bout du bras se balancent sur la route pour m’indiquer le chemin. Il y a tant de hasards heureux, et pour ces hasards un si grand MERCI. Celui-là vient de mon cœur. Comme ce que j’écris. Je ne pourrais pas agir autrement. C’est la raison pour laquelle je fais autant de fautes de synthaxes et tutti quanti. Je reviendrai, même si je n’écris plus sur mon blog. Je continuerai à te lire, à mon rythme 🙂
            Je t’embrasse affectueusement et désolée mais j’ai encore été longue.
            Geneviève

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            • Fais de ton mieux pour accompagner ton amie car elle traverse des moments difficiles.
              Mais c’est le cas pour toi aussi, alors, ne t’oublie pas dans l’histoire.
              Le monde est perturbé, certes mais n’est-ce pas à l’image de nos propres tourments ?
              L’extérieur nous influence mais l’inverse est vrai aussi.
              Merci pour ton amitié, tes appréciations me touchent mais je n’ai aucune prétention
              à « éveiller » quiconque, ils sont trop nombreux ceux qui s’en chargent 🙂
              Je partage juste mon expérience sur le chemin et si elle peut être utile, alors, ça me suffit.
              Toute ma tendresse, Geneviève

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  26. Sagesse et Humour… Merveilleux coktail Elisabeth :-). Cet article va parfaitement à la suite du « Pourquoi le développement personnel c’est du grand n’importe quoi ». On sent le vécu qui véhicule merveilleusement cette sagesse de l’expérience. MERCI <3. Valérie.

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    • Je suis très touchée, et je vous remercie, Valérie.
      Sans prétendre à une sagesse quelconque, je présente juste mon point de vue. Il vient de l’expérience, en effet, pas toujours facile, alors, autant la prendre avec humour.
      Et vous avez raison, c’est une suite de l’article sur le développement personnel.
      Si vous avez aimé, ce que vous aussi, vous avez su éviter ses nombreux pièges…

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