« Et si j’essaie de ne plus penser ? Juste d’être, mais d’une conscience absolument pure, pure, qui ne contienne rien d’étranger, absolument libre. Inévitablement la pensée vient faire son commentaire et m’accompagne : « Et voici qu’un grand silence s’établit à l’intérieur de moi… » Je me passerais bien de ce commentaire-là. «
Et voici qu’un calme nouveau apparaît dans mon cœur… » Je me passerais bien de cette pensée-là. « Et voici que je suis un peu fatigué, cela gêne ma méditation. » Encore un autre type de pensée !
Considérez la pensée comme une certaine manière de prendre conscience des phénomènes. La libération (état de conscience suprême), en fait, n’est pas incompatible avec les phénomènes. Vous pourriez être parfaitement, totalement libres même s’il y a encore des sensations de malaise, même s’il y a encore une pensée qui passe, même s’il y a encore tout ce qui vous fait dire que vous n’êtes pas libérés.
C’est encore une pensée de constater: « Ah, ça y est, ce n’est pas pour aujourd’hui ; ça y est, je ne me sens pas bien – donc c’est contraire à la libération ! Ces pensées-là ne devraient pas venir si j’étais dans l’état suprême. » C’est cela qui vous empêche d’être libérés : de penser que ces pensées ne devraient pas venir, de penser que ces sensations ne devraient pas venir, de penser que ces émotions ne devraient pas venir, de penser quoi que ce soit au sujet de la libération.
Si vous pouviez vous abstenir du moindre commentaire, si vous pouviez ne plus faire de différence entre libération et non-libération, vous seriez à l’instant même libérés. Et si cette différence ne revenait jamais plus, eh bien cette libération ne serait plus jamais voilée ou recouverte.
Considérez la libération comme un état – ou plutôt une absence d’état, ou un état au-delà de tous les états – qui est ou n’est pas recouvert. C’est tout. Comme le ciel bleu. Aujourd’hui nous ne voyons pas le ciel bleu, les ombres ne sont pas marquées, le soleil est entièrement caché par les nuages, pourtant nous savons bien que, derrière les nuages, le ciel bleu est là. Les nuages s’écartent un instant, nous voyons le ciel ; les nuages reviennent, nous ne le voyons plus. Mais le ciel bleu est toujours là.
Ce qu’on appelle communément un « état de conscience supérieur » ou même un des différents états de « samadhi » reconnus et classés par l’Inde, c’est un moment où les nuages se sont un peu dissipés et où nous avons découvert un peu de ciel bleu – et puis les nuages reviennent et le ciel bleu disparaît.
Ou bien les nuages reviennent mais le ciel bleu ne disparaît plus, parce que nous sommes situés à dix mille mètres d’altitude, c’est-à-dire que les nuages sont en dessous de nous, et non plus entre nous et le ciel bleu.
Voilà la libération : être situé du côté du ciel et regarder passer les nuages qui ne vous voilent plus ni le ciel, ni la lumière du soleil. Et ces nuages, ce sont uniquement des pensées. Les souffrances sont des pensées, c’est-à-dire des formes de votre conscience. Revenez toujours à ceci. Ces nuages, ce sont uniquement des pensées.
Vous n’êtes prisonniers de rien d’autre que de vos pensées. Vous n’avez à vous libérer de rien d’autre que de vos pensées. Voilà la vérité. Et vous n’avez pas d’autre problème que celui de vos pensées. Vous n’avez aucun problème, ni avec votre santé, ni avec votre métier, ni avec votre patron, ni avec vos enfants, ni avec votre femme, ni avec votre voisin, ni avec votre propriétaire, ni avec le maire de votre commune. Vous n’avez qu’un seul problème : un problème entre vous et vos pensées…
Arnaud Desjardins
C’est assez terrible en fait, de réaliser à quel point nous sommes esclaves de nos pensées. J’y pense souvent (lol), maisje n’ai pas encore trouvé la clé pour m’en libérer !
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Je crois que tu la possèdes bien cette clé, Biancat mais, comme nous tous, tu ne penses pas toujours à t’en servir 🙂
Et accepter que c’est ainsi est déjà une belle avancée
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« Vous n’êtes prisonniers de rien d’autre que de vos pensées. Vous n’avez à vous libérer de rien d’autre que de vos pensées ».
Voilà… ça c’est vrai~~ le seul problème est celui de limiter la pensée rationnelle quand nous sommes par nature rationnels.. L’impulsivité de la pensée est négative… Pour cette raison les obsessions sont habituellement nuisibles~
Je t’ embrasse Elisabeth! Aquileana 😀
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Les pensées obsessionnelles nous égarent et trop de rationalité aussi car il est bon de s’ouvrir à son intuition, voire équilibrer les deux…
Bisous, Aquileana
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Difficile de dé penser. Krishnamurti recommande de se libérer du connu en étant présent dans l’instant ou encore si je n’interprète pas mal, de ne pas lutter contre ses pensées, mais de les accompagner et les laisser passer ?
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Impossible de cesser de penser, le mental est programmé pour cela et nous n’y pouvons rien, juste ne pas lutter, s’en dissocier, en les observant et les laissant passer. Tu interprètes très bien et ce grand sage en parle en connaissance de cause…
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Oui !!! L’image de la montagne qui laisse passer les nuages est superbe. Mais c’est si difficile… Il y a tant de pensées volatiles qui parasitent le chemin. En tous cas, un grand merci, chère Elisabeth, pour nous remettre ce sommet en perspective. Excellente journée 🙂
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Les parasites, il y en a de toute sorte, y compris ces pensées obsédantes mais la route vers le sommet peut être belle, si nous regardons le chemin et avançons pas à pas. A l’impossible nul n’est tenu, et juste, comme d’habitude, faisons de notre mieux. Bisous, Elisa
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Je crois aussi qu’il faut parvenir à maîtriser (dans la mesure du possible) nos pensées. Par expérience, je sais que si je laissais certaines pensées tristes m’envahir et m’habiter continuellement, elles parviendraient à me paralyser et à m’empêcher d’avancer. Je ne dis pas qu’il faille les rejeter lorsqu’elles se présentent, ni nier le sentiment qu’elles nous inspirent, mais il faut refuser d’être la victime de nos propres pensées, surtout si elles tournent en boucle !
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C’est exactement cela, ne rien rejeter mais ne pas s’y attacher, voire s’accrocher à sa souffrance, que nous avons parfois tendance à « chérir », je le sais d’expérience aussi, comme cette paralysie qui en résulte. D’autant que nous connaissons bien le pouvoir créateur de nos pensées.
Merci pour cette belle analyse, Yveline
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C’est si simple et pourtant si compliqué… Comme toujours, me diras-tu, Elisabeth. 🙂
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Oui, chère Polina, je pourrais difficilement te contredire 🙂
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Je pense que ….( sourire ) …oui il faut parfois penser ….
Donc, je pense que les pensées obsessionnelles naissent de nos besoins profonds que nous avons négligés …peu importe les bonnes ou mauvaises raisons, de ce manque d’écoute à notre égard …Si je m’aime, je prendrai soin de moi avec tout ce que ça comporte …
La solution de l’amour, qui parfois peut sembler trop simple….est justement l’unique solution…!
Nous sommes si prompts à aider et écouter les autres …mais que faisons-nous avec nous-mêmes ?
Comme ton précédent article le disait si bien » La solution est en nous »….et si ce » nous » est trop blessé ou…etc….Aller chercher de l’aide extérieure est aussi un acte d’amour…!
Merci Elisabeth …
Tendresse
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Toujours cet oubli de soi, et tant de bonnes raisons pour ne pas regarder ce qui en nous souffre et se rappelle de tant de façons différentes.
Et cet amour et l’acceptation sont en effet l’unique solution. Les pensées et paroles d’amour guérissent, nous n’y songeons pas assez non plus.
Merci pour les tiennes et toute ma tendresse, Manouchka
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se libérer de ses pensées n est pas – contrairement à ce que j ai pu penser autrefois – synonyme de « ne penser à rien »
j y arrive parfois
mais en périodes obsessionnelles, elles me réveillent la nuit!
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Ne penser à rien est toujours penser, juste en s’évadant un peu, puisque l’être humain est programmé ainsi. Par contre, quand elles tournent à l’obsession au point d’empêcher de dormir, effectivement, c’est dur, et j’espère que cela ne t’arrive pas trop souvent
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Bonjour Elisabeth,
Nous sommes sous l’emprise de notre pensée !
Lorsqu’elle est positive c’est du bonheur, mais ce n’est pas toujours le cas. Et lorsqu’elles sont négatives, misère pour les semer il vaut mieux être bon sportif, lol ! Mais a coeur vaillant rien d’impossible, n’est-ce-pas Elisabeth !
Bon dimanche à toi avec mes plus tendres bisous
🙂
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A cœur vaillant rien d’impossible, et il vaut mieux qu’il soit en forme pour courir vite 🙂
Merci, Fanfan, pour cette confirmation, sage et drôle à la fois, l’humour est une belle parade à la négativité aussi.
Doux bisous à toi
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Bonjour Élisabeth, je suis invisible depuis un temps car assez occupé. Par contre, je collectionne tes publications pour ne rien perdre. Tu sais toujours m’intéresser, les sujets sont opportuns, ils me font réfléchir. Ces articles méritent toute mon attention alors je te dis à bientôt. Merci d’être passée me lire. Mes salutations chaleureuses.
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C’est génial d’être l’homme invisible, Bernard, beaucoup en rêvent 🙂
Sérieusement, très touchée par tes appréciations, merci infiniment, je suis tes publications très attentivement aussi.
Amitiés et belle semaine
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et les pensées sont tjs en train de corir et ceux ne sont pas forcément les plus belles
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S’il est impossible de les arrêter, nous pouvons toujours les observer et choisir celles que nous aimerions cultiver…
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c’est un état où je flotte comme sur un nuage ….
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Comme ceux que tu peins si merveilleusement…
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Je trouve la conclusion excellente, et pour se libéré de nos pensées un petit tour dans le désert, quand je dis désert se n’est pas forcément l’étendue de sable, se peut être la montagne ou la campagne, seul avec la nature, ça ressource.
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C’est un bel ressourcement, la solitude qui permet de se reconnecter à soi. Merci, Orepuk
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j’aime bien les nuages , les légers qui voyagent, laissent voir le bleu du ciel , pas les gros méchants qui le bouchent une journée entière voir des jours…
une de mes vieilles photos de nuages au dessus d’un lac près de chez nous …
Voilà chère Elisabeth de WP
🙂
et ce matin tombe la neige des nuages , grrrrrrr
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Ils passeront, ces gros méchants, et tu retrouveras bientôt ces merveilles qui t’entourent dans la douce lumière de soleil.
Bisous, Juliette, tu en as tant de légers dans ta tête, continue à nous conter leurs histoires
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Bonsoir Elisabeth,
L,humain ne le serait pas sans sa propension à penser. Par contre, lorsque nos pensées se font « dominantes »,, elles nous restreignent. Car trop souvent, nos pensées font ressurgir son aliénation à forte tendance « paranoïaque »… de là le concept des scénarios élaboré dans ton article précédent.
Par contre. l’humain perd trop souvent de vue qu’il est avant tout un animal. Et la force de tout animal, l’humain inclus, est la force de son instinct. Trop souvent les pensées « dominantes » ont pour effet d’anesthésier notre instinct.
En fait comme dans tout, il faut chercher l’équilibre…
On réagit d’instinct… puis de nos pensées ont analyse et raisonne nos réactions….On cherche à les comprendre… mais par le fait même, on les conditionne dans des scénarios… alors il faut revenir à notre instinct..puis y réfléchir…puis réagir… L’équilibre nous permettra de regarder le tout avec lucidité et détachement face à soi-même et nos « conditionnements ».
Mes salutations sincères
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Les pensées qui nous construisent, nous élèvent, nous enrichissent et celles qui nous parasitent, nous nuisent, nous égarent. Tu fais bien de souligner cette distinction, comme la nécessité de revenir à nos instincts, voire nos intuitions, tellement plus justes.
Sortit du cercle vicieux de nos conditionnements, allier instincts et raison dans une observation consciente, voilà une belle voie de l’équilibre.
Merci Kleaude, amitiés
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La tête dans les nuages, les pieds sur terre, je ne suis pas un géant , tout au plus un nain,malgré ce haricot tel une échelle par vos soins planté, vous mettait la barre très haut , trop haut pour petit homme …!!!
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Tant que l’homme reste bien relié entre Ciel et Terre, il demeure dans la force de son centrage, et peu importe sa taille. Et nombreux sont des géants aux pieds d’argile, comme les nains dotés d’une puissance intérieure immense.
A l’impossible nul n’est tenu, et mettre la barre haute ne veut pas dire l’atteindre mais y tendre. Merci, Laurent
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Laurent dit merci, car trop tendre envers lui vous êtes, lui qui geint nul devant la barre . Ma puissance bridée par de nombreux échecs est d’Achille . Profondes sont mes racines, mais a quoi bon, je me sent chêne incapable de survivre aux colères du ciel …!!!
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Ma tendresse va toujours vers ceux qui n’ont pas peur de l’aveu de leurs faiblesses car ils possèdent des trésors de l’humanité en eux…
La vulnérabilité assumée est une force, surtout chez un homme, et elle sert si bien l’artiste que tu es.
Ne sois pas trop dur avec toi, les vieux chênes, même atteints par la foudre, continuent à se dresser vers le ciel
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The blue sky has so much potential and it’s nice when we can think in terms of sunshine rather than clouds 🙂
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That’s right, Christy, and even if the clouds are unavoidable, the potential of blue sky is immense
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Bonjour Elisabeth,
J’arrive la première, étonnée, mais qu’est ce que donc qui arrive ? 🙂
C’est marrant le hasard. Je passe hier à la section librairie du petit Auchan de la ville où j’habite, et je prendre de Eckart Tolle, que je parcours et où je retrouve dans cet article, pas mal d’idées communes. Le temps de parcourir ce livre que j’aurais dû acheter. Pas grave, j’y retournerai.
« Revenez toujours à ceci. Ces nuages, ce sont uniquement des pensées. »
Je m’arrête sur les pensées d’Arnaud Desjardins que j’aime beaucoup, pour l’avoir déjà écouté, et je me dis que mince, mes pensées en ce moment, ont été mises dans mon cerveau avec de la super-glu. Va falloir y pallier. Et comme l’auteur a raison. Lorsque je prends l’avion et que je vole au-dessus des nuages, je regarde l’infiniment bleu, ou alors c’est totalement bouché ce qui est déjà arrivé 🙂 Ce bleu au-dessus des nuages, lorsqu’il fait gris et pluvieux en bas, quel plaisir, envie d’y rester là-haut, alors que le bleu en peinture est dite une couleur froide. Faut chercher l’erreur, quoique pour la couleur c’est vrai. Mais le ciel de la terre, notre planète, c’est magique !
Nos pensées véritables parasites de notre santé dans tous les sens, de notre bien-être.
Et toi, dis-moi comment tu vas ? J’espère que tout va ?
Je ne t’oublie pas.
Je t’embrasse affectueusement
Geneviève
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Cette métaphore du ciel bleu est utilisée depuis très longtemps, par toutes les grandes sagesses, essentiellement par le bouddhisme, et il n’y a rien d’étonnant que tu la retrouves souvent. Et en plus d’être belle, elle est très parlante car notre Soi profond reste immuablement calme, quelle que soit l’épaisseur des nuages.
Et je m’arrête juste sur : « mes pensées ont été mises dans mon cerveau »… par qui donc, chère Geneviève ? Et il n’y a que dans les pubs que la super glu ne se décolle pas, c’est à nous, et uniquement à nous de ne pas les fixer, le but étant de les voir passer, sans les refuser mais sans s’y attacher aussi. Comme cette belle expérience de l’avion.
Merci pour ton passage, je vais bien, le ciel bleu et le soleil arrivent dans la nature, ça aide aussi.
Je t’embrasse tendrement
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re-moi Elisabeth,
Par qui les pensées ? Mais par moi-même, je le sais. Je suis dans ce domaine assez obsessionnelle hélas, et lorsque j’avais le livre en main de Eckart Tolle, (d’ailleurs je pense l’acheter), c’était mot pour mot, comment s’en débarrasser en vivant au présent. Et comme tout cela me parlait, pour trouver une réponse à ce qui me chiffonne « grave » comme diraient les jeunes en ce moment. Une phrase dite et qui tourne en boucle. Alors que cette personne ne vit pas sous mon toit. Quelqu’un que je vois rarement. J’essaie de trouver la solution, un peu comme lorsque je suis sur mon pc, hélas une machine est plus pratique à dépanner que les pensées du cerveau. Je cherche Elisabeth, je cherche. En t’écrivant, j’ai pensé à cet avion, moyen pour mon subconscient peut-être de me trouver cette solution de lui trouver un passage et de mettre ces pensées dans les nuages alors que je vole au-dessus 🙂 Je suppose que tu me comprends ? C’est peut-être un peu tordu, mais au final, j’imagine …. et je parviens à rire toute seule devant cette image. Merci de m’avoir lue.
Avec toute mon affection.
Geneviève
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Je te comprends fort bien, et ce n’est pas tordu du tout, bien au contraire, la visualisation des états dans lesquels nous désirerions être, en les imaginant, avec force de détails, de couleurs et surtout de ressentis est une de méthodes les plus puissantes.
Et aussi, chercher pourquoi cette situation te touche tant, quel genre de pesées elle éveille, à quelle blessure elle te renvoie, puisque tu sais que le nœud du problème n’est jamais à l’extérieur.
Pour bien vivre dans le présent, il est indispensable de régler les problèmes du passé, sinon, ils reviendront nous hanter.
L’être humain est bien plus complexe qu’une machine mais il se « répare » aussi. Achète toi donc ce livre, puisqu’il te parle et continue à chercher, et surtout à rire gentiment de toi, ça permet de garder une saine distance avec nos pensées obsessionnelles.
Tendresses, Geneviève
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