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Vous avez le droit d’être une victime

  • Ah bon, tu ne te contredis pas là, Elisabeth, depuis le temps que tu nous répètes de ne pas la jouer ?
  • Oui et non… et ce n’est pas une réponse de Normand 🙂
    Nuançons…

Jerusalem Mur des Lamentations

Vous avez tous les droits, à condition de vous accueillir, vous accepter dans cet état, ne pas vous y complaire et ne surtout pas y rester.

Vous pouvez même insulter Dieu ou une autre instance « supérieure ».

Si, si, je vous assure, je l’ai souvent fait, aucune foudre céleste ne s’est abattue sur moi, et puisque je vous écris, je suis toujours en vie et bien portante.

Puisque notre Père n’est qu’amour et miséricorde infinis, il peut tout accepter. D’autant qu’il nous a donné ce merveilleux cadeau du libre arbitre.

Alors, dans le genre : plainte à … (vous mettez votre « instance supérieure », selon vos croyances), je vous propose un exercice que je n’ai pas inventé mais qui m’inspire et s’avère fort efficace à mes consultants.

À supposer que comme moi, vous êtes passés chez les cathos. Pointez-vous donc devant le Saint-Pierre et faites-lui la liste de toutes vos récriminations.

Du style : «  dis donc, t’as vraiment pas été sympa avec moi, en me mettant à dos » :

  • ma famille pourrie
  • mon père absent
  • cette maman qui ne m’aimait pas
  • ces hommes qui m’ont abandonnée ou… à adapter au masculin.

La liste est non exhaustive, et il peut y avoir du lourd, comme du plus léger.

Et selon ce qui sort, vous pouvez constater ce qui vous pèse vraiment, de quel poids, et dans quelle mesure.

Pour « gérer » et surtout décider ce que vous allez en faire.

Ce « Mur des Lamentations » s’avère bien utile pour conscientiser nos fardeaux et surtout nous en décharger.

À condition de ne pas en abuser.

Pour les débutants, accordez-vous entre quinze minutes à une demi-heure par jour, que vous consacrerez à verbaliser vos griefs.

Pour les plus aguerris, faites comme on procède à Jérusalem, mettez par écrit ou bien, dites le haut et fort, puis lâchez et confiez à l’Univers.

Ça soulage, drôlement.

Je vous ai avoué, dans un article récent, avoir ressenti et constaté que j’étais encore une sorte de victime de la vie, dans certains domaines.

Et cette claque, bien que fort déplaisante et puissante, m’a tellement bien réveillée, que peu de temps après, une fois ce fait accepté, bien vu et assumé pleinement, m’a donné un coup de pouce salutaire pour ne plus le demeurer.

Exprimer tout ce qui a été injuste ou insupportable dans notre vie nous met au clair avec ce qu’il y a encore à travailler.

A ceux qui n’y arrivent pas, parce que leur cerveau a mis des défenses très efficaces ou des protections contre ce qui aurait pu les détruire, je propose d’en faire un petit rituel quotidien. En allant, tous les jours, pendant au moins un mois à la rencontre de cette partie souffrante.

Ce qui facilitera un dialogue franc avec vous-mêmes et mettra au clair ce qui n’est pas encore réglé.

En gardant toujours présent à l’esprit que cet exercice ne sert pas à ressasser, à nous complaire dans nos malheurs ou rester « plombé » par tout ce qui sort.

Mais à trouver la voie pour nous en libérer, en offrant une occasion d’un grand nettoyage.

Comment savoir quelle est ma mission de vie ?

Photo FotoliaJ’entends si souvent cette question qui m’est posée, dans vos courriels aussi.

Et c’est fou, le nombre de résultats obtenus, quand vous la tapez sur Google.

Beaucoup de personnes attirées par cette fameuse « spiritualité » veulent se sentir chargées d’une mission.

Je l’ai cherché aussi. J’ai même consulté des guides, y compris ceux de l’invisible 🙂

Bah oui, cela fait partie des égarements sur le chemin…

Et le plus sensé m’a dit : tu as toutes les réponses en toi et nul besoin de me contacter, fais-toi juste confiance et sois à l’écoute car ton cœur te parle, en permanence.

Depuis, je ne la cherche plus et même, je n’aime pas ce mot qui dénote souvent l’exigence du « petit moi ».

Se sentir investi d’une mission nous donne de l’importance, quand ça ne nous gonfle pas d’orgueil…

  • Je vais aider les autres
  • Soutenir ma famille
  • Faire le bien
  • Répandre plein d’amour autour de moi
  • Changer le monde
  • Sauver la planète
  • Guérir les gens car bien sûr, j’ai un don

Donc, nous ne serions là que pour aider les autres, les secourir, et même parfois les sauver…. d’eux-mêmes.

Surtout ceux qui ne nous ont rien demandé…

Rien de mal dans ce désir « d’être au service » mais ne pouvons-nous pas le faire tout simplement, et en commençant par s’occuper de nous… d’abord, avant de nous attaquer à tous les malheurs de la terre ?

Car, notre première mission est bien plus simple qu’on ne le pense et elle est à la portée de tous.

Ne sommes-nous pas tous sur cette planète pour notre propre évolution ?

Cette croyance de devoir assumer une charge d’ordre « supérieur » est très ancrée dans la littérature du développement personnel, comme dans tous les courants « ésotériques ».

Avec, encore à la clé tous ses dangers…

Si vous voulez sans cesse aider les autres, n’oubliez pas que vous le faites d’abord pour vous, et demandez-vous ce que cela vous apporte, en satisfaction personnelle.

N’êtes-vous pas tombé dans le rôle du sauveur ?

La majorité des gens vivent pour quelqu’un d’autre, s’ils sont suffisamment honnêtes avec eux-mêmes pour l’admettre.

Ou bien, n’osent pas déployer leurs talents, jouent des rôles, mettent des masques.

Être soi-même c’est n’avoir rien à prouver, personne à convaincre, ni encore moins exercer un contrôle.

Contribuer au bien commun est « faire sa part du colibri », sans chercher des actions grandioses, visibles aux yeux de tous.

Pour devenir un héros, en somme…

Et si vivre quelque chose de simple, mais d’indispensable, continuer notre route, en tâchant de l’ennoblir, d’améliorer la façon dont nous y cheminons, vivre le quotidien avec bonne humeur, avec amour, était suffisant ?

En créant de bons contacts avec notre entourage, en faisant en sorte que nos proches se sentent bien avec nous, en développant la compréhension, l’empathie envers leur vécu, en s’employant à ne pas juger ou à vouloir les changer.

Apprendre à surmonter nos échecs, en faire des leçons, découvrir des habiletés nouvelles pour résoudre nos problèmes, et le faire de bon cœur,  en tirant le meilleur pour notre évolution.

Tous les humains ont en réalité la même raison d’être, la même tâche : vivre toutes nos expériences dans l’accueil et l’acceptation qui mènent à l’amour véritable.

Vous saurez que vous en approchez quand vous arriverez à établir une harmonie en vous, qui ne dépendra plus du regard extérieur et vivrez une vie quotidienne qui vous procure toute la satisfaction dont vous avez besoin.

Quand vous ne vous sentirez plus coupables et que vous ne culpabiliserez plus les autres.

Même si vous n’êtes pas d’accord avec une situation ou une personne ou encore si vous ne les comprenez pas, vous serez dans cette acceptation.

N’est-il pas plus bénéfique d’honorer qui nous sommes, en étant conscients aussi bien de nos qualités que de nos défauts ? Sachant que ce que nous considérons comme tels a toujours deux facettes.

Si je suis sensible, cela me donne la capacité d’écoute et d’empathie, à condition de ne pas verser dans la « sensiblerie » qui m’ôte tous les moyens d’agir.

Les véritables enseignements sont d’ailleurs destinés à faire de nous de meilleurs êtres humains.

Et notre première et la plus importante tâche sera d’expérimenter par nous-mêmes ce que nous souhaiterions enseigner aux autres, d’en acquérir une bonne maîtrise dans notre propre vie.

Et si, plus tard, nous avons des occasions de communiquer ces valeurs à autrui, par des moyens qui correspondent aux talents que nous avons, il leur sera plus facile de nous comprendre car nous leur paraîtrons crédibles, grâce à notre vécu.

Et nous serons tout simplement ce que nous irradions autour de nous par notre manière d’être.

Sans chercher à se poser en exemple, notre façon de nous comporter pourra être une source d’inspiration à plus d’un.

Un autre aspect de cette mission arrive quand les « folies de grandeurs », sous-tendues par cette « spiritualité » mal comprise s’en mêlent.

Il sera alors question d’entendre l’appel de son âme, d’apporter la Lumière, accomplir le Plan Divin, ou être aligné à son être supérieur…

A l’aide, bien évidemment des esprits de la Hiérarchie Spirituelle, des Maîtres de Sagesse qui supervisent le bien-être de notre planète. Et pourquoi pas des extraterrestres qui nous parlent ?

Et si vous n’y répondez pas, et bien ce refus vous exposera invariablement aux difficultés et aux souffrances, qui pourraient être évitées, en modifiant vos « vibrations ».

Et cet appel de l’âme, s’impose, faisant fi de votre libre arbitre.

Vous désireriez avoir des « visions », entendre des appels, des voies, par la clairaudience ou autres facultés extrasensorielles. Pour :

  • Éveiller les autres
  • Les servir par votre lumière croissante qui se propagera par la télépathie et ces vibrations élevées
  • Devenir un transmetteur d’énergies spirituelles, mises à la disposition de tous ceux qui vous entourent…
  • Ou encore être un « canal » de je ne sais quelle entité céleste.
  • Et, délire suprême : une mission encore plus supérieure, celle de vivre sa dernière incarnation, entrer dans la peau d’un Immortel ou d’un Être de Lumière !

Et pourquoi pas, marcher sur l’eau, pendant qu’on y est ?

Je me fais l’avocat du diable, encore… mais il serait peut-être recommandé de redescendre sur terre, non ?

On ne se réveille pas un matin en disant : ça y est, j’ai trouvé !

Et si nous ne « trouvions » pas vraiment notre mission de vie car … c’est plutôt elle qui nous trouve…

Et la chose essentielle à accomplir sur cette terre est d’apprendre à s’aimer, et rien que cela, peut occuper toute une vie.

Alors cheminer, sans chercher inlassablement à vous sentir investis d’une mission car, la première et la plus importante est celle de vivre, tout simplement mais pleinement, ça vous parle ?

Et si vous y tenez vraiment, il serait peut-être préférable de remplacer ce mot par celui de donner du sens à sa vie ?

Mais là, encore, c’est un autre sujet…

Pourquoi je ne suis pas « spirituelle »

L'ImpératriceRevenons à la base : en latin spiritu =esprit. In spiritu : « en esprit », veut dire le souffle, l’air, l’âme, l’esprit dans la matière. Mettre la spiritualité, ainsi que son adjectif à toutes les sauces est devenu source de confusion et des malentendus.

Et je demeure toujours très prudente face à ce mot, ainsi qu’envers les personnes qui l’emploient. J’en ai connu qui disaient : « nous sommes dans la spiritualité », à quoi je répondais : on peut être dans la boulangerie, dans l’informatique, dans le vente, spiritualité… connais pas.

Avoir de l’esprit, implique dans le langage courant une faculté, comme une remarque spirituelle, donc riche, drôle, imaginative, enlevée. Cela est l’acception couramment admise.

Concernant l’autre vision, je préfère largement me définir comme un être sur le chemin vers moi-même, poussé par le désir de me relier à Plus Grand que moi.

Et comme j’aime à me référer toujours à ces Archétypes intemporels, je reviendrai vers l’Impératrice du Tarot de Marseille qui nous enseigne que nous sommes là pour incarner l’Esprit dans la matière. Sans quoi notre quête n’aura pas de fondement.

Si nous sommes venus vivre les expériences de la vie, c’est pour accepter, expérimenter, aimer cette matière, ici et maintenant, bien enracinés dans la Terre. Et c’est la condition sine quoi non de toute évolution et de l’élévation vers ce que vous pouvez nommer comme bon vous semble, Dieu, la Source, l’Univers…

Être avec soi et les autres, cela implique vivre en conscience de qui nous sommes ou désirons devenir, échanger, partager, en admettant et respectant nos différences.

Laisser tout un chacun suivre son chemin, dans la tolérance et sans jugement. Et les aider quand ils nous sollicitent. S’ils ne demandent rien, ne surtout pas s’imposer, ne jamais forcer, laisser libre…

Juste se construire pour rayonner ce véritable état d’Être.

Alors voilà pourquoi ce blog ne s’adresse pas :

  • Aux « flottants au plafond », comme j’aime à les nommer, tant ils sont déconnectés de la matière. Avec pour corollaire que le désir et le matériel sont la source de toutes les souffrances
  • A ceux qui croient aux canalisations, messages des maîtres célestes, galactiques, aux prophéties et surtout à la divination
  • A ceux qui cherchent des méthodes infaillibles pour vivre dans l’abondance, acquérir le bonheur le plus intense et le plus durable possible ou les promesses d’un éveil, en huit étapes, clés en main, et… satisfaits ou remboursés, bien sûr…
  • A ceux qui veulent « ascensionner », passer dans la 5e 6e ou 8e dimension, atterrir sur Sirius ou ailleurs. « Nous sommes tous des poussières d’étoiles », et personnellement, cela me convient très bien.

Et vous ?

Pourquoi est-il si difficile de trouver l’amour ?

L’amour fait tourner le monde, depuis toujours mais souvent, il nous fait si mal…

Vous l’avez exprimé dans vos courriels, alors, commençons par ce sujet intemporel, avec quelques pistes des réponses, inspirées par les cas précis.

Le prince image Disney

Sommes-nous encore dans cet idéal des contes de fées, d’un prince sur son blanc destrier, de la belle endormie à réveiller par un baiser ?

Dans la conviction que l’amour est plus fort que tout, engagés dans sa quête illusoire et la croyance que si nous « tombons » sur la bonne personne, tous nos problèmes disparaîtront, comme par magie ?

Ou bien, dirigés par nos manques, blessures anciennes, schémas parentaux, voire transgénérationnels, inconscients de nos peurs enfuies et émotions refoulées et refusées, continuons nous à retomber dans les mêmes ornières et attirons toujours le même type de personnes ?

Et sommes-nous capables de vivre ces expériences, si douloureuses mais pleines d’enseignements comme des leçons de vie ou bien demeurons nous dans le rôle de victime ou refusons la relation par peur de souffrir, encore et à nouveau.

Tombons-nous amoureux de quelqu’un, juste parce qu’il nous apporte de l’attention, semble capable de remplir cette multitude de carences émotionnelles, répondre au besoin de se sentir accepté ?

Ou avons-nous juste besoin de combler notre solitude, cesser de nous sentir différent.

Bref, continuons nous encore de chercher à l’extérieur ce que nous avons la possibilité de nous offrir : l’acceptation et cet amour de soi, qui reste la chose la plus facile à dire mais si difficile à mettre en pratique.

C’est le travail de toute une vie, parfois, et si nous attendons de nous aimer suffisamment, nous risquons de ne jamais nous engager.

Nous ne pouvons pas espérer d’avoir réglé tous nos problèmes pour nous décider à agir, d’ailleurs, cela n’est point possible. Ce qui l’est, par contre, c’est de continuer, malgré ou avec eux, sans renoncer à les résoudre mais sans nous laisser paralyser.

Et la relation peut aider à le faire, à condition de ne pas compter sur l’autre pour combler nos manques ou guérir nos plaies car il devient alors une béquille et non un partenaire.

Les pistes les plus importantes

Chercher toujours dans les blessures « archaïques », celles de la petite enfance, qui nous influencent nos vies durant… comme dans la reproduction (souvent inconsciente aussi) des schémas familiaux, voire transgénérationnels, et cela, que nous les suivions ou tentions de nous construire « à l’opposé ».

La tendance à ne pas s’engager ou mal s’engager tire sa source d’une blessure, faite par un parent absent, démissionnaire, distant, castrateur ou encore parfois « nocif ».

Combien d’enfants des divorcés croient encore au mariage ? Et quand bien même, certains d’entre eux pensent qu’il est quelque chose de durable et possible, leurs réactions disent souvent le contraire.

Ces personnes se ferment à la possibilité de vivre pleinement une relation, en refusant de s’exposer au risque d’être blessé ou rejettent toute éventualité d’en entreprendre une nouvelle, voire partent, perdues d’avance, puisque au fond, elles ne croient pas que elle puisse être satisfaisante.

Car, comment construire soi-même un couple solide, alors que nos propres parents, qui servent toujours de modèle, en ont été incapables ? Alors, inconsciemment nous chercherons à éviter à tout prix de souffrir, à ne plus revivre cette douleur insupportable qui nous replongerait dans le passé. Le divorce douloureux laisse des traces et nous donne non seulement une mauvaise image du mariage mais la croyance que cela fait mal.

Aux blessures anciennes viennent s’ajouter nos déceptions amoureuses qui ont forgé une image de soi peu flatteuse. On se voit alors comme une personne qui n’a rien à offrir, indigne, incapable de susciter un sentiment véritable.

La plaie d’une rupture douloureuse encore non cicatrisée ou le deuil non fait d’un amour perdu, voire l’angoisse d’être abandonné (qui ravive toujours celle d’un abandon passé, vécu par l’enfant), nous empêchent de s’engager vraiment.

Suite à une trahison, il est parfois, pendant longtemps, inenvisageable de recommencer à s’impliquer dans une relation amoureuse, pour éviter à tout prix la douleur d’être à nouveau trompé.

Après une séparation mal vécue, une personne qui a été très déstabilisée peut avoir perdu confiance en elle, et en sa capacité à se sentir « aimable ». 

Et quand l’estime de soi est défaillante il devient difficile d’attirer un partenaire qui nous respectera, et même s’il nous aime sincèrement, nous douterons toujours, de nous, de lui, de la relation.

Mais… allons-nous succomber à ce triste constat ou bien serons-nous capables de nous lancer dans cette belle aventure : la découverte de ce qui nous sépare de l’amour.

Commençons par nos blessures : le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice. Et nous les avons souvent toutes, dont une ou deux prédominantes. Elles ne seront pas traitées dans cet article, d’ailleurs, vous les connaissez probablement déjà mais les questions à poser sont :

– Vous vous dites être prêts mais ne vous « arrangez » vous, de façon inconsciente, bien sûr, de n’attirer que les « amours impossibles » ?

– Y aurait-il  une peur de l’autre, peur de l’amour, qui est aussi peur de la relation, puisque celle-là implique toujours des risques de souffrir à nouveau…

– Vous êtes-vous « construit » à l’opposé de votre mère/père, pour ne surtout pas lui ressembler mais…

  • Si on s’est senti rejeté par un parent, on le rejette à son tour.
  • Quand on le rejette, ce que l’on se rejette soi-même.
  • On fait tout le contraire pour être différent mais on répète tout de même les vieux schémas.

– Derrière le besoin d’indépendance (tout à fait légitime), n’y-aurait-il pas encore une, voire plusieurs peurs ?

– Confondez-vous besoins, manques, vide à combler avec l’envie, celle qui donne l’impression d’être « en vie », accompagnée du désir de vous investir, de construire ?

– Savez-vous faire la différence entre plusieurs degrés de ce sentiment, pour lequel, la langue française, pourtant si belle et riche, ne possède qu’un mot pour dire : « j’aime mon enfant »
et « j’aime le chocolat »…

Les Grecs anciens en avaient plusieurs, chacun teinté d’une signification différente. L’Eros désigne l’attirance sexuelle, le désir, tandis que son plus haut niveau s’approcherait de Philia : l’amitié, l’amour absolu, la compassion, voire Agapè : l’amour divin, universel, inconditionnel.

Pour ceux qui désirent approfondir cette question :

https://tarotpsychologique.wordpress.com/2014/06/06/amour-devouement-amour-celebration-amour-gratuit/

qui clôt une série sur l’échelle des sentiments.

Mais, puisque nous sommes dans le « concret » il est bon de rappeler que pour ne plus attirer notre partenaire en fonctions de nos manques, blessures, illusions, attentes, et répétitions des mêmes schémas nos vies durant, il est recommandé de considérer ces relations comme des leçons de vie et non pas une fatalité.

Si au lieu de penser en termes « d’échecs », nous apprenions, nous réfléchissions, et faisions tout pour ne pas retomber dans les mêmes travers…. et surtout continuer à endosser le rôle de victime.

Pour construire un « nous », composé de deux cercles indépendants « moi » « l’autre » et le troisième, qui englobe une partie mais pas la totalité des deux. Deux personnes autonomes, libres, conscientes de qui elles sont (avec leurs qualités, ainsi que leurs blessures et manques mais en connaissance de tout cela) qui forment une alliance et mettent dans le « nous » le meilleur, surtout leur volonté de construire ensemble dans la durée. En respectant l’autre dans son jardin secret, ses différences, ses failles.

Pas de « casseroles », de béquilles affectives, pas d’attente de ce que l’autre ne peut pas donner. Se trouver d’abord, ne pas aller « se noyer » dans l’autre et surtout ne pas attendre qu’il comble nos manques et nous fasse exister.

En résumé, ne pas chercher à l’extérieur ce que nous devons d’abord trouver à l’intérieur : l’amour de soi, la réconciliation, l’union alchimique de notre yin et notre yang.

Alors, prêts à prendre des risques, à sortir de votre « zone de confort », à être plus forts face à d’éventuelles déceptions ? Affronter « l’inconnu » qui se cache sous nos peurs, en étant conscients qu’aimer, comme vivre, est toujours s’exposer à la possibilité de souffrir et aux désillusions.

Et perdre ces dernières ne peut que nous aider à évoluer car chaque renoncement à une utopie est la reconquête de l’énergie perdue et une fenêtre qui s’ouvre à la vie.

Sans être obsédés par ce désir de trouver l’amour, décider si vous voulez vraiment rencontrer la bonne personne.

Sinon, vous le confierez toujours au hasard (qui d’ailleurs, à mon avis, n’existe pas) et vous ne croiserez donc que les rencontres au hasard ou plutôt, en fonction de cette loi qui fait que la vie nous envoie toujours ce que nous sommes prêts à recevoir, accompagné des leçons pour évoluer.

Le baiser du prince-charmant -image-de-walt-disney

Alors, si au lieu de vous demander « pourquoi », et garder cette nostalgie du prince et de la bergère, suivie de tous les regrets, vous vous mettiez sur le bon chemin en effectuant quelques réajustements et remises en questions ?

Une bonne piste pour commencer 

Reconnaître que l’on a voulu ou que l’on en veut encore à ses parents, ses ex, sortir sa colère, sa violence, sans la diriger contre eux et surtout contre vous.

Le faire, juste pour vous délester de ce fardeau…

Accueillir et accepter vos émotions, les plus enfuies, violentes, dérangeantes, en essayant de ne pas vous juger et ne surtout pas culpabiliser.

Nous sommes humains et nous avons non seulement le droit de les avoir mais aussi de les exprimer… du moment que ce n’est pas fait n’importe comment. Sinon il y aura toujours le risque de faire mal ou de se faire mal.

Si vous ne pouvez pas y arriver, tâchez au moins de vous observer dans vos refus, vos fuites, vos dérobades.

Et commencez le processus de guérison, en pratiquant la compassion pour soi… d’abord.

En veillant à ne pas la confondre avec la complaisance ou l’attachement à ses souffrances car si la responsabilité de ce qui est arrivé peut incomber aux personnes qui nous ont blessé, nous sommes toujours les seuls à s’occuper des conséquences que cela a engendrées.

Le pardon vient ensuite mais c’est une autre histoire…

Merci pour vos questions, j’ai répondu de mon mieux mais le meilleur article « généraliste » n’apportera jamais une réponse à votre cas, puisque nous sommes tous uniques, et bien que nous vivions les expériences semblables, elles ne sont jamais ressenties pareil, puisqu’il y a notre vécu, notre personnalité, nos « bagages » notre vision du monde etc…

Et tout ceci ne peut émerger que lors d’un échange personnel où nous allons ensemble, chercher dans vos émotions, blessures anciennes ou schémas de pensée ce qui provoque cette suite d’épreuves, pour que les  prises de conscience, qui viendront de vous car ce sont les seules valables, puissent se faire, non pas par une compréhension intellectuelle mais par le vécu émotionnel.

Mon rôle étant de vous guider vers vos propres réponses, et surtout à vous reconnecter à vos ressources, afin que vous puissiez vivre plus sereinement… et trouver cet amour vrai.

Bien à vous.

Elisabeth

Et l’aventure continue…

Merci pour vos si généreux commentaires, encouragements et envie de me suivre dans cette nouvelle aventure.

Gratitude à ceux qui sont « sortis de l’ombre » pour me dire combien ils apprécient les publications de ce blog et m’assurer de leur fidélité.

De fort nombreuses demandes par mail sur lesquelles je travaille et vous demande encore de la patience, j’y répondrai ici, dans des billets appropriés.

Mais que tout cela ne nous prive pas de notre dose du rire hebdomadaire.

 

L'aventure continue

Le docteur Watson revient de sa promenade quotidienne :
– Quel temps épouvantable ! dit-il à Sherlock Holmes, qui répond :
– Vous avez bien fait de mettre votre caleçon long
– Étonnant ! Comment pouvez-vous le savoir ?
– Élémentaire, mon cher Watson. Vous avez oublié de mettre votre pantalon !

– Pourquoi une blonde ne prend-elle jamais de siège près de la fenêtre en avion ?
– Parce qu’elle vient juste de se sécher les cheveux et qu’elle ne veut pas gâcher son brushing

– C’est un désastre !
– Pourquoi ?
– J’ai demandé à votre fils qui a pris la Bastille et il m’a répondu : ce n’est pas moi, M’sieur
– C’est très ennuyeux mais vous pouvez lui faire confiance, n’est-ce pas, Gertrude ?
– Ça, c’est vrai, il est très honnête, s’il dit qu’il n’a rien pris, vous pouvez le croire

Un type croise un de ses copains dans la rue.
– Tiens, Albert, ça va ?
– Ben, figure-toi que ma belle-mère est morte, la semaine dernière…
– Oh merde ! Qu’est-ce qu’elle avait ?
– Bof, trois fois rien : une table, un buffet…

Une femme demande à son mari :
– Chéri, où as-tu donc rangé le livre « L’art de devenir centenaire » ?
– Je l’ai mis à la poubelle.
– Et pourquoi donc ?
– J’ai surpris ta mère qui commençait à le lire…

Le professeur de chimie inscrit la formule HN03 sur le tableau. Il interroge ensuite un élève :
– Que signifie cette formule ?
– Heu, je l’ai sur le bout de la langue, monsieur !
– Crachez-la tout de suite, c’est de l’acide nitrique !

Un prof dit à ses élèves:
– Les hommes intelligents sont toujours dans le doute. Seuls les imbéciles sont constamment affirmatifs.
– Vous en êtes certain ? demande une élève.
– Absolument certain !

Je n’avais pas vu la voiture arriver et quand je l’ai vue je n’ai plus rien vu

Il va y avoir du changement sur ce blog !

Ce blog change

Chers lecteurs du « Tarot psychologique »

J’ai grand plaisir à échanger avec vous depuis quatre années bientôt.

Aujourd’hui, je tiens à vous remercier chaleureusement pour votre participation active car vous contribuez à rendre cet espace qui me tient à cœur… vivant !

J’exprime ma profonde gratitude aux amis fidèles qui viennent régulièrement, pour nos échanges et les liens que nous avons créés au fil du temps et qui me sont chers.

Merci à ceux qui restent dans l’ombre mais se manifestent souvent par des mails personnels ou autres délicates attentions et encouragements.

Et bienvenue aux nouveaux abonnés !

Si j’ai publié un grand nombre d’articles sur des thématiques variées, un point commun les lie : le désir d’évoluer en un cheminement vers une meilleure connaissance de Soi.

A présent, j’ai envie d’échanges encore plus personnels, de dialogues interactifs, dans lesquels je vous propose d’aborder les thématiques qui vous touchent, les problématiques relatives aux difficultés que vous rencontrez, les obstacles qui vous freinent, les questions que vous vous posez et pour lesquelles vous avez besoin d’éclairage, d’idées et de conseils…

Afin de mieux vous aider, je vous invite à me faire part des blocages que vous rencontrez dans votre vie, en répondant ici, ou bien, pour des questions plus intimes directement à ce mail :

berger.elisabeth@free.fr

Comme je reçois beaucoup de demandes, je vous prie juste d’être clairs et concis car, comme pour vous, mes journées n’ont que 24 heures 🙂

Je vous demanderai aussi un peu de patience car je répondrai en priorité aux questions les plus fréquentes, en publiant les solutions les mieux appropriées ici et en vous laissant la liberté de choisir la vôtre, puisque la seule valable demeure celle qui résonne en vous.

Il y aura aussi des surprises, des cadeaux…

Alors…

Envie de cheminer ensemble ? J’ai hâte de vous lire !

Et si vous ne désirez plus suivre ce blog, je vous invite à vous désinscrire et vous souhaite une belle continuation sur votre chemin.

Bien à vous, et à bientôt !

Elisabeth

 

 

 

« Dans la douceur de l’amitié, qu’il y ait rire et partage de plaisirs » : Belle Année 2015

Pour la troisième fois, déjà, je vous présente mes vœux pour une Année remplie de Joie, de Paix, de Sérénité et surtout d’Amour, sous toutes ses formes.

Recevez aussi mes sincères remerciements, pour votre fidélité,
vos visites, vos commentaires, vos appréciations et les témoignages d’amitiés, si précieux.

Si ce blog demeure vivant cela vous est dû, à vous qui m’honorez de votre confiance et de votre intérêt.

Je continuerai à partager ce qui me tient à cœur et j’espère que
les articles seront toujours une source d’échanges, si enrichissants.

Nous avons noué tant d’amitiés, certaines virtuelles, d’autres, devenues réelles et cela me comble de joie.

Si vous avez envie, venez déposer un peu de vous ici.

Merci encore car, grâce à cet espace qui m’est cher, je vis tant de belles choses.

De tout cœur

Elisabeth

 

Les lutins statisticiens de WordPress.com ont préparé le rapport annuel 2014 de ce blog.

En voici un extrait :

Le Musée du Louvre accueille chaque année 8.500.000 visiteurs. Ce blog a été vu 500 000 fois en 2014. S’il était une exposition au Louvre, il faudrait à peu près 21 ans pour que chacun puisse la voir.

Cliquez ici pour voir le rapport complet.

Démarrer une année, c’est s’offrir un peu d’éternité

Douze coups de minuit, un chiffre qui glisse, une nouvelle année qui commence. Rien ne change. Et pourtant, tout change…

Il est vrai que rien ne changera en une nuit. Nos soucis comme nos joies demeurent, nos questionnements également. Mais ce passage à l’an neuf est pourtant hautement symbolique.

L’être humain a besoin de rythme et d’alternance pour exister. L’alternance entre le jour et la nuit est fondamentale. Ces repères que sont les jours, les semaines, les mois, une année qui se termine, une autre qui débute, sont autant de balises dans le temps. Elles nous donnent l’illusion d’avoir une prise sur notre existence.

horloge

Ce passage à une nouvelle année nous inscrit également dans une dimension universelle.
Car il concerne l’humanité toute entière. Le religieux n’entre pas en ligne de compte dans cet évènement.

La temporalité de l’univers est la même pour tous. Cela nous renvoie à une certaine forme d’humilité, puisque nous ne sommes qu’un individu, mais aussi à un sentiment d’appartenance très fort, appartenance à une communauté des habitants de la terre.

Le 31 décembre agit comme un puissant repère dans le temps. Il nous donne envie de prendre de nouvelles et bonnes  résolutions, nous fournit l’occasion de nous dire : avant je n’étais pas celui-ci, à partir du 1er janvier, je serais différent. Ce changement de calendrier nous permet de maîtriser le temps, de décider d’un avant et d’un après.

Qui dit bonnes résolutions dit aussi bilan. Inhérent à toute fin d’année mais pas forcément conscient ou verbalisé. Cela peut juste s’exprimer par le désir de s’accorder des moments de réflexion, ne plus avoir envie d’être ce que l’on est, ne plus avoir envie de faire ce que l’on fait.  C’est une façon de faire le point avec soi et de s’ouvrir au changement. Le rituel des bonnes résolutions offre la possibilité de mettre ces manques et ces envies en mots.

Commencer une nouvelle année, c’est aussi une envie de regarder devant soi.  La transition d’une année à l’autre génère un regain d’énergie. Car nous sommes tous soumis au temps qui avance et qui nous mène inéluctablement vers la mort. Mais l’aube du 1er janvier nous conduit vers une autre vie. Comme si nous vivions une forme de renaissance. Nous avons tous besoin de tourner des pages, de fermer des tiroirs, de décréter que certaines choses sont passées ou mortes. Une nouvelle année répond à ces exigences et nous offre une espérance de vie. Démarrer une nouvelle année, c’est s’offrir un peu d’éternité.

Un peu d’histoire

Le Nouvel An commence le 1er janvier, le premier jour de l’année selon le calendrier grégorien.
Il correspond au solstice d’hiver pour l’hémisphère nord. La tradition du Nouvel An est très ancienne, les premières traces des origines de cette fête remontent à Babylone environ 2000 ans avant Jésus-Christ. Les babyloniens organisaient une fête en l’honneur du dieu Mardouk qui protégeait les récoltes. Cette fête se déroulait au printemps.

temple egypteDans  l’Égypte antique, la fête la nouvelle année était célébrée à l’arrivée annuelle de la crue du Nil. Celle-ci étant due aux pluies, ayant lieu loin en amont dans les hauts plateaux, sa date était entièrement tributaire de phénomènes météorologiques. Cependant, elle intervenait généralement à la même période.

Le Jour de l’an était également l’occasion de faire des offrandes aux défunts et aux dieux, surtout à , dont le jour de naissance était censé correspondre au Jour de l’an. Une procession de vases remplis de « l’eau nouvelle » du Nil se déroulait depuis le fleuve jusqu’aux temples où on procédaient à des rites d’illuminations, et au renouvellement de leur consécration aux dieux.

Les Romains marquaient le Nouvel An d’une manière semblable à la nôtre, mais ils le fêtaient  en mars car ils considéraient que le début de l’année se situe au printemps, au moment du renouveau de la nature.

La nouvelle année a toujours été un événement important à Rome. C’était un jour de fête publique. Les gens passaient la journée à jouer, manger et boire.

Les Romains dédiaient ce jour à Janus, le Dieu des portes et des commencements : celui-ci avait deux faces, l’une tournée vers l’avant, l’autre vers l’arrière.

La coutume s’est ensuite répandue dans le vaste Empire romain.

JanusCe n’est pourtant qu’en – 46 avant J.C. que Jules César introduit le calendrier moderne et fait du 1er janvier le début officiel de l’année.

L’Europe médiévale, cependant, préférait célébrer la Nouvelle Année à des dates ayant une signification religieuse, y compris Noël.

En 1582, le pape Grégoire XIII a remplacé le calendrier julien par le calendrier grégorien, corrigeant les incohérences mathématiques. La plupart des pays catholiques ont alors adopté ce calendrier et son premier janvier, mais les pays protestants ne s’y sont mis que progressivement.

Du calendrier julien…

Le calendrier julien, mis en place sous le règne de Jules César, en 46 avant notre ère, est l’ancêtre direct de notre calendrier actuel. Il s’agissait d’un calendrier solaire permettant de ramener les saisons aux mêmes dates chaque année. Celle-ci comptait 365 jours, sauf les années bissextiles qui en avaient 366.

Une année bissextile comprend un 29 février. Ce système n’était cependant pas parfait, dans la mesure où le temps écoulé entre 2 passages consécutifs du soleil par le point équinoxial de printemps est en réalité de 365,2422 jours. Le décalage opéré par cette erreur ne se fit sentir que longtemps après (7,5 jours pour 1000 ans).

…au calendrier grégorien et autres

La nécessité de réformer ce calendrier devint cependant urgente sous le pontificat de Grégoire XIII, car la date de Pâques, qui avait été fixée au dimanche suivant le 14ème jour de la lune de printemps paraissait de moins en moins annoncer le printemps. Le calendrier grégorien fut donc promulgué en 1582 à Rome, puis adopté progressivement dans toute la chrétienté. Imaginons ce que ressentit la population de Rome lorsque, pour rattraper 10 jours de retard sur le soleil, on passa sans transition du jeudi 4 octobre 1582 au vendredi 15 octobre !

A l’heure actuelle, c’est ce calendrier qui a été adopté par la plupart de pays du monde, même si nombreux sont ceux, qui gardent en parallèle un autre système qui leur est propre. Ainsi, il existe des calendriers lunaires (fondés sur le cours de la lune) ou luni-solaires (fondés à la fois sur le cycle annuel du soleil et sur le cours de la lune), comme le calendrier chinois, musulman ou hébraïque…

Dans l’Est de l’Europe (en Russie par exemple), les églises orthodoxes utilisent toujours le calendrier julien, ce qui fait qu’on fête Noël et le Nouvel An avec un décalage actuel de 13 jours par rapport à la France.

orthodoxe

Ainsi, le Nouvel An orthodoxe, tombe le 13 ou le 14 Janvier, tandis que le Nouvel An chinois, déterminé en fonction de la position de la lune, peut tomber n’importe quel jour entre le 21 janvier
et le 20 février. Cette année, ce sera le 19 février, sous le signe de la Chèvre.

Roch Hachana est une fête juive célébrant la nouvelle année civile du calendrier hébreu. Appelée « jour de la sonnerie » ou « du souvenir de la sonnerie » dans la Bible, elle est également considérée dans la tradition rabbinique comme le jour du jugement de l’humanité, inaugurant ainsi une période de dix jours de pénitence, dans l’attente du grand pardon accordé aux repentants à Yom Kippour.

Elle est fêtée les deux premiers jours du mois de tishri, qui ont lieu, selon les années, en septembre ou en octobre dans le calendrier grégorien.

Le rite principal de cette fête solennelle est la sonnerie du chofar, corne de bélier, dans laquelle on souffle sur différents rythmes, pour inviter l’assemblée au repentir et à l’introspection.

Les étrennes

Cette période est souvent l’occasion de donner des étrennes et pour certains, cette tradition vient de la Rome antique où on s’échangeait des pièces et des médailles à l’occasion du changement d’année. Cette coutume remonte à l’époque du règne du roi Tatius Sabinus, roi des Sabins, qui reçut un bois sacré de la déesse Strenia, en gage de bon augure pour l’année à venir.

Cet échange c’est généralisé à l’ensemble de Rome, mais peu à peu le bois de verveine a été remplacé par des pièces et des médailles. Ces présents étaient des échanges de bons présages pour l’année à venir et des gages d’amitié entre Romains.

Les étrennes sont aussi les sommes d’argent que l’on donne aux employés de maison et aux personnels des services de ville et services publiques.

Les cartes de vœux

première cartede voeuxElles demeurent une tradition incontournable et leur origine remonterait aux Chinois. Leur apparition en Europe date en fait du Moyen-Âge. En fin ou début d’année les religieuses envoyaient un menu présent à leur famille en l’accompagnant d’une lettre de vœux peinte à la main.

Cette tradition a disparu au XVI ème siècle, pour revenir en force au XVIII ème. La première carte de vœux est anglaise. Elle a été dessinée par John Calcott Horsley en 1843. Cette carte lithographiée et coloriée à la main a été envoyée en 1000 exemplaires. Dès 1860 l’envoi des cartes de vœux c’est généralisé en rencontrant un franc succès.

Le gui et le houx

houx 2 Le gui et le houx, présents aux réveillons de Noël et du Nouvel An sont un héritage des traditions et croyances anciennes. Depuis toujours, le feuillage vert du gui et du houx leur confère des pouvoirs surnaturels. Pour les druides celtes le gui et le houx portaient bonheur. Nous avons gardé l’habitude de nous embrasser sous le gui, le soir du réveillon de la Saint Sylvestre, en gage de bonheur sentimental et de mariage dans l’année pour les célibataires.

Mais le bonheur n’était pas le seul pouvoir positif du gui.
Pour les Celtes, il permettait aux femmes d’être fertiles, il protégeait du mauvais sort et garantissait des récoltes abondantes.

Un pont entre le passé et l’année à venir

Au réveillon de la Saint-Sylvestre, il est de coutume d’organiser l’attente de la nouvelle année dans l’abondance et dans la joie. Dans la tradition, plus les mets sont variés et riches plus le réveillon sera de bon augure pour l’année à venir. Généralement on le célèbre avec les amis, mais c’est aussi l’occasion de rencontrer de parfaits inconnus, l’essentiel étant le plaisir de la fête. Concerts de klaxons, farandoles de rue, embrassades et toute la nuit des « Bonne Année » qui fusent de toutes parts.

Ces débordements doivent s’accompagner de sons qui, selon les croyances anciennes auraient le don de faire fuir les mauvais esprits et les démons.

A minuit, des millions de gens dans le monde feront sauter les bouchons de champagne, les Français en s’embrassant, les Espagnols en avalant des raisins, tandis que, juchés sur un siège, les Danois sauteront à pieds joints dans la Nouvelle Année.

Toute l’année, nous sommes entravés par les contraintes sociales ou morales. Et puis voilà, que pour un soir, toutes les normes sont suspendues, jusqu’au lendemain où tout rentrera dans l’ordre.

Habitudes insolites ou des superstitions

Au Danemark, les gens grimpent sur des chaises et sautent à l’unisson à minuit tapant, pour faire fuir le mauvais sort. Les Danois jettent aussi des assiettes à la porte de leurs amis : plus il y a de débris, plus vous avez d’amis.

En Angleterre, après minuit, chacun ira chez ses amis avec sur lui du charbon (pour la chaleur) du sel (pour la nourriture) et une pièce de monnaie (pour la richesse).

Les Espagnols avalent douze grains de raisin, au rythme des douze coups de minuit pour être certains de passer une bonne année. Les douze grains symbolisent chaque mois de l’année.

Aux Philippines, les fêtards portent des vêtements à pois, censés porter chance. Dans certains pays d’Amérique du Sud, ce sont les sous-vêtements de couleurs vives qui conjurent le mauvais sort : ils seront rouges pour être heureux en amour et jaunes pour la réussite financière.

En Équateur et au Pérou, on promène des poupées de papier ou de chiffon dans les rues, en criant. Elles symbolisent l’année qui meurt et seront brûlées aux douze coups de minuit.

feu artficesAu Brésil, à Rio de Janeiro, la plage est illuminée par des milliers de lanternes, lumignons et bougies. Les Cariocas (habitants de Rio), tout de blanc vêtus vont porter des brassées de fleurs blanches en offrande à la déesse de la mer avant le feu d’artifice.

En Russie, pendant les 12 coups de minuit, on boit du champagne et ensuite, on ouvre la porte ou la fenêtre afin que le nouvel an entre dans la maison.

En Finlande, le Nouvel An est marqué par une curieuse pratique : on verse du plomb fondu dans de l’eau froide et, selon la forme prise par le métal refroidi, l’année sera bonne ou mauvaise.

Des nombreuses cultures préconisent que manger quelque chose en forme d’anneau apporterait la chance. En effet le cercle symbolise l’achèvement du cycle d’une année. 

Le sens du mot « réveillon »

Lorsque l’on parlait de réveillon autrefois, il s’agissait du repas de la nuit de Noël, pris au retour de la messe de minuit. Le mot « réveillon » » vient très probablement de l’impératif du verbe « réveiller », en allusion au fait que ce repas nocturne avait pour fonction de réveiller les convives afin de prolonger la soirée.

Quant à la soirée du Nouvel An, il n’était pas de coutume de prendre le repas après minuit. Néanmoins, par un glissement de langage, on prit l’habitude de désigner par ce terme le repas du Nouvel An aussi bien que celui de Noël.

Pourquoi la Saint-Sylvestre ?

Saint-Sylvestre fut le 33ème pape de l’Église, sous le règne de l’empereur Constantin, entre
314 et 335. Il n’est pas le seul saint à être fêté le 31 décembre, mais il est le plus célèbre et son nom est ainsi associé au dernier jour de l’année du calendrier grégorien.

Je vous souhaite un excellent réveillon
et un beau passage à l’an 2015

 

 

 

Ma première vidéoconférence pour vous

Trois ans déjà que ce blog existe et vit grâce à votre fidélité, vos visites, commentaires, appréciations et témoignages.
Merci à vous qui m’honorez de votre confiance et de votre intérêt.
Je continue à partager ce qui me tient à cœur. C’est pourquoi je vous propose aujourd’hui la vidéo d’une conférence sur le thème du Tarot Psychologique que j’ai donnée récemment.
Me voilà plus vraie qu’en photo… !

J’espère qu’elle éveillera des questions et vous donnera envie d’approfondir ces sujets qui me passionnent tant et sont au cœur de notre développement personnel à tous.

Si vous souhaitez échanger, recevoir un accompagnement personnalisé, n’hésitez pas, contactez-moi.

Mes amitiés du cœur

Elisabeth Berger

Praticienne en développement psycho-spirituel

Le désir d’amener l’autre à se trouver lui-même, ne peut se dissocier du respect de sa personnalité et de sa totale liberté des choix. Je propose une dynamique d’évolution, tout en respectant vos limites, votre rythme et votre libre-arbitre. Mon accompagnement vous permet de trouver vos propres réponses et faire émerger vos ressources, telle est la clé de ma démarche.

Téléphone : 06.37.52.65.57

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