Clément Rosset : Je suis un chasseur d’illusions

Pour le philosophe Clément Rosset, religions et idéologies ne sont que des leurres, destinés à masquer une réalité qui triomphe toujours à la fin. L’auteur de L’École du réel, penseur sans illusions et bon vivant, nous prouve avec humour que l’adéquation au monde tel qu’il est reste le meilleur sésame pour la joie de vivre.

Comment êtes-vous devenu philosophe ?

Clément Rosset : Moi qui prêche un refus de toute croyance, a fortiori de toute forme de mysticisme, je suis devenu philosophe par miracle? ! Voici les faits : en septembre 1958 – j’avais 19 ans – je passais des vacances on ne peut plus banales dans une station balnéaire. Un soir, j’ai ressenti un bonheur incroyable en entendant la mer monter.

C’est à cet instant, allez savoir pourquoi, que je me suis mis à penser à la substance de la philosophie tragique, l’objet même de mon premier essai. Le plan intégral était tout fait dans ma tête, je l’ai juste noté avant d’aller me coucher. J’ai rédigé le livre en trois mois, dans un état de joie proprement halluciné. J’ai eu la chance, moi qui ne connaissais personne dans le monde de l’édition et n’étais en aucune manière titillé par le désir d’écrire, d’être immédiatement publié. Voilà comment, en une nuit, je suis devenu philosophe !

Ceux qui ont suivi vos cours sont unanimes, vous êtes un pédagogue hors pair. Voici un exercice dans vos cordes : expliquez-nous simplement les grandes lignes de votre pensée.

Mon point de départ est que le réel est idiot. Attention, l’idiotie n’est pas l’imbécillité mais l’insignifiance, l’absence de signification. Un exemple : ce caillou que vous voyez là répond parfaitement – il ne fait même que ça – au principe d’identité, A égale A. Vous pouvez le torturer, il ne fera rien d’autre que confirmer son identité de caillou.

Cette vérité peut devenir insupportable. Je m’explique : si je veux décrire ce caillou, je vais être tenté de le faire rentrer dans une généralité, un concept de caillou. Mais ce caillou, tout banal qu’il soit, est unique, et je vous mets au défi de le décrire complètement dans sa singularité. Il n’existe pas, dans l’univers, deux choses absolument semblables.

Qu’un caillou soit un caillou, ça ne nous gêne pas beaucoup… Qu’est-ce que ça prouve ?

La persistance obstinée du caillou dans son identité minérale ne nous empêche pas de vivre, mais nous pouvons élargir cet exemple à notre refus naturel d’accepter une réalité lorsqu’elle nous dérange. Rien de tel qu’une fable pour remettre les pieds sur terre. Telle celle-ci, venue d’Orient : un matin, le vizir de Bagdad heurte dans un marché une femme au visage blafard.

Ils ont tous deux un mouvement de surprise. Le vizir sait qu’il a rencontré la Mort. Affolé, il accourt au palais et supplie le grand calife : « Puisque la mort me cherche ici, lui dit-il, permets-moi, Seigneur, de me cacher à Samarcande. En me hâtant, j’y serai à la tombée de la nuit ! » Sur quoi, il selle son cheval et file au grand galop.

Plus tard dans la journée, le calife rencontre lui aussi la Mort. « Pourquoi, lui demande-t-il, as-tu effrayé mon vizir, qui est si jeune et bien portant ? » « Je n’ai pas voulu lui faire peur, répond-elle. J’étais juste surprise de le voir ce matin à Bagdad, car j’ai rendez-vous avec lui, ce soir, à Samarcande. »

Cette histoire résume bien notre penchant irrésistible à conjurer par tous les moyens ce qui, pourtant, ne va pas manquer d’arriver. Et pas seulement l’inéluctable absolu, notre finitude. Combien de pensées, au cours des siècles, nous ont poussés à agir pour un avenir meilleur, avec les résultats catastrophiques que l’on sait ! Nous avons un arsenal sophistiqué de mécanismes pour mettre notre conscience à l’abri des spectacles indésirables. Quant au réel, nous l’invitons à aller se faire voir ailleurs…

Comment ça, se faire voir ailleurs ?

Dans l’illusion. En substituant au réel un double, plus acceptable, nous effectuons un déplacement propre à nous aveugler. Encore un exemple, choisi chez Georges Courteline, vous savez, cet auteur de théâtre chez qui les femmes crient « Ciel, mon mari ! », avant de cacher leur amant sous le lit… Dans Boubouroche (1893, ndlr), le héros a installé sa maîtresse, Adèle, dans un petit appartement. Un voisin de palier le prévient qu’Adèle reçoit tous les jours un jeune amant qu’elle dissimule dans son placard, dès que son bienfaiteur s’annonce. Fou de colère, Boubouroche débarque par surprise et découvre le jeune homme.

Devant sa rage, Adèle rétorque, indignée : « Tu ne mérites pas même la très simple explication que j’aurais fournie aussitôt à un autre, s’il eut été moins grossier. Le mieux est de nous quitter ! » Boubouroche, qui, au fond, ne demandait qu’à se jeter dans une issue douillette pour son ego, admet aussitôt sa « bévue » et se confond en excuses. L’histoire, comique et caricaturale, montre bien la structure de l’illusion : faire d’une chose deux, comme le fait le prestidigitateur.

Celui-ci, pendant son tour de magie, oriente ailleurs le regard du spectateur, là où, précisément, il ne se passe rien. Exactement comme Adèle : « Il est vrai qu’il y a ici un homme, mais regarde – là où, précisément, il n’y a strictement rien – comme je t’aime ! » Le thème du double est souvent associé à une pathologie – schizophrénie, paranoïa – et autres confins de la normalité. Il n’en est rien. Le thème du double concerne un espace culturel bien plus vaste ! Notamment celui de l’illusion religieuse, ou de la philosophie idéaliste, qui substituent au réel un « autre monde », forcément meilleur…

Vous venez de citer Courteline, mais dans votre œuvre, vous prenez volontiers appui sur Tati ou Tintin… Est-ce bien raisonnable ?

Vous pouvez ajouter à votre liste Samuel Beckett ou Marcel Proust, ça fera plus chic… Plus sérieusement, les œuvres qui manient l’humour ont tout à nous apprendre : elles mettent à nu les mécanismes absurdes qui nous gouvernent et dont nous devons nous garder si nous voulons faire coïncider nos désirs et le réel, ce qui est la définition même de l’allégresse.

Ces connaissances peu académiques n’excluent pas une assez bonne connaissance des philosophes. Mes préférés sont Spinoza, Nietzsche, Pascal et Bergson. J’ai une grande sympathie pour Schopenhauer, un sentiment mitigé pour Freud, capable de fines analyses, mais aussi de théories délirantes, et une aversion pour Kant, pour qui le réel n’est qu’une contrainte inopportune, juste bonne à faire de l’ombre aux beautés de son appareil théorique.

Dernière question, d’ordre purement philosophique : non pas qui êtes-vous, ni où allez-vous, mais, d’où venez-vous ?

D’une mère normande et d’un père dauphinois. Après la Révolution, mes ancêtres paternels étaient si misérables qu’ils sont partis vivre à La Réunion. Mon père a fait des recherches généalogiques, histoire de trouver aux Rosset une lignée illustre. Sa quête a été un véritable Golgotha.

Pour peupler l’île, Louis XIV avait ordonné une razzia de dames de petite vertu dans tous les ports de France. Voilà pourquoi nous avons, nous autres Rosset, beaucoup de prostituées comme ancêtres. Et aussi, pour faire bon poids, quelques litres de sang noir, dont je suis bénéficiaire, comme mes quatre frères et sœurs. Cette perte des espérances de mon père, qui aurait tant aimé être ce qu’il n’était pas, n’est sans doute pas pour rien dans ma vocation de chasseur d’illusions…

Ses dates clés

1939 : Naissance à Carteret, dans la Manche.
1960 : Publication de son premier essai, La Philosophie tragique (PUF).
1961 : Entrée à Normale sup.
1965 : Agrégation de philosophie.
1966-1998 : Tout en publiant une multitude d’essais (plus d’une trentaine), il enseigne la philosophie, d’abord à l’université de Montréal, au Canada, puis à celle de Nice.

À lire

L’École du réel de Clément Rosset
S’il ne fallait en lire qu’un, ce serait celui-là ! Cet ouvrage est la mise au point de tous les essais écrits depuis trente ans par le philosophe sur la question du réel et de ses doubles fantomatiques (Les Éditions de Minuit, 470 p).

Par Alain Dreyfus pour le magasine Psychologies

http://www.clementrosset.com/

http://clementrosset.blogspot.fr/

 

27 réflexions sur “Clément Rosset : Je suis un chasseur d’illusions

  1. Coucou Elisabeth , il est bien ce monsieur , j’adhère a sa philosophie de la vie , enfin si je l’ai bien comprise : Vivons le réel et ne cherchons pas à lui substituer un monde imaginaire où tout est beau, parfait , un monde idéal..Pour moi , la vie est bien sur terre, avec ses joies mais aussi ses souffrances ! et il faut être très fort dans la vie pour ne pas devenir fou lorsqu’on on perd un être aimé , la pire des souffrances …
    les religions sont un refuge… je les déteste car elles apportent pas mal de haine, sont sources de discordes, de guerre , je crois que l’homme croit 😛 par peur de la mort !
    j’y suis allée fort là ! je suis une épicurienne mais pas dépravée hein !!!

    J’aime

    • Bonsoir Juliette,
      Oui, la vie est bien sur terre, avec ses joies et ses souffrances. Certes, toutes les religions sont perverties car c’est une affaire d’hommes, du pouvoir et de l’argent et certains virent dans le fanatisme où on tue au nom de Dieu.
      Mais il peut exister une véritable foi qui revient à la source : aime ton prochain. Après, c’est l’affaire de chacun, croire ou ne pas croire et pour quelle raison.
      Tu donnes ton opinion et ce blog est ouvert à cela, du moment que l’échange se fait dans le respect de l’autre. Merci à toi, épicurienne pas dépravée 😀

      J’aime

  2. oui tout a fait ok avec toi, moi tu saisje regarde l’article, et j’essaie de comprendre ce que veux dire l’auteur ou le message qu’il veut nous transmettre, apres je me demande si il a raison ou pas par rapport a ce que je pense moi, et par contre je peux changer aussi mon opinion, oui bien sur j’ai compris son deuxieme degre, mais j’ai pas tout compris néanmoins l’illusion, et en fait cela vient aussi du fait de mon education je pense
    je n’ai pas dis que je n’aime pas trop, oh non non, au contraire cela me fait reflechir, mais bon j’ai sans doute pas le niveau ou la forme d’esprit je sais pas, pour moi je pense pas que c’est illusoire, m’enfin, oui j’irai voir a l’ocaz son atelier, tu sais moi j’aime pas dire j’aime pas, c’est pas mon truc,
    au fait pour le texte de la chanson que j’ai mis, l’auteur m’a pas répondu , je ne vois pas donc ce qu’il a voulut dire, mais il est depassé par les evenements, car ce n’est qu’une chanson amateur comme cela, et il ne sait pas comment ele passe partout sur le net, il recoit meme pas de droit d’auteur, apparemment beaucop de gens aiment, moi j’aime la double voix, les mots, sauf lol que je vois pas le sens, bref, son nom c’est golfier, je crois, et elle la jeune fille c’est amelie couvreur, bon, j’espere qu’il me repondra,
    bisous et merci de ton blog interessant d’idées differentes et la possibilité de partager librement nos opinions,
    bonne journée

    J’aime

    • Merci Julie,
      Tu sais, tu as tout à fait le droit de dire que tu n’aimes pas ou bien que tu n’es pas d’accord avec l’auteur. Et le niveau d’éducation n’a rien à voir dedans, ce qui compte est comment tu ressens les choses. En tout cas tu as une ouverture d’esprit, tu ne rejettes pas, avant d’avoir essayé de comprendre.
      Quant à ton chanteur, j’espère qu’il te répondra ou bien, cela restera un mystère, ce n’est pas mal non plus 😀
      Merci à toi, ce blog est là pour le partage d’opinions.
      Belle journée à toi.

      J’aime

    • Puis-je vous faire une remarque Bla bla de l’espace ? Vous me semblez être une personne un peu perdue et qui écrit comme elle raisonne. J’ai regardé votre propre blog qui est le reflet de ce que je viens de dire. Je ne cherche point à vous offenser.
      Il me semble plus judicieux de faire des phrases courtes avec des points à la fin de chaque phrase. Et d’enchaîner vos idées de façon plus cohérente. Idem pour votre propre site qui ne manquerait pas d’intérêt en réfléchissant à une meilleure construction de celui-ci.
      Comme le dit Elisabeth, vous avez parfaitement le droit d’aimer ou de ne pas aimer tel ou tel article, telle ou telle personne ou bien ses idées. Néanmoins afin de faciliter un échange entre les bloggeurs, il me semble opportun de fluidifier les commentaires.

      En réponse au vôtre, je ne pense pas que ce monsieur ait raison ou tort par rapport à votre pensée. Quelqu’un a dit : « personne n’a raison ou tort, il n’y a que des opinions ». Cette phrase anodine m’a beaucoup intrigué lorsque je l’ai entendu la première fois. J’ai mis beaucoup de temps avant de l’intégrer. En conséquence, les opinions de chacun et chacune sont importantes, c’est ce qui fait progresser le monde.

      J’aime

      • je ne suis pas perdue, je ne comprenais pas le sens de ses mots, et essayai d y reflechir en allant sur son blog atelier justement !, j’ai donné mon avis en ressenti, sans faire attention au style, ni a faire une these, ni ressortir la problematique, etc etc (je sais faire ! )
        , mon style est comme si je parlai directement, je ne fait pas de dissertation, ensuite je suis tres tolerante, et jamais ne dis c’est pas bien,
        regardez et ne lisez pas en diagonale, justement, j essaie de comprendre ce que l’auteur veut dire, et jamais j’ai dit je n’aime pas. par contre vos remarques sur mon blog m’ont blessée et sur mon écriture aussi, je venais simplement, avec mon coeur, pour le partage, vous avez portez un jugement dur sur moi, je le ressens.
        je n’oserai plus venir maintenant, j’étais pourtant si contente, j’ai même montré a un ami hier mon nouveau contact et mes coms,
        vous m’avez fait de la peine Monsieur,

        J’aime

        • Chère Julie,
          Je laisse à Constellation le soin de répondre, je voulais juste te dire que je suis désolée si ses remarques t’ont fait de la peine et le connaissant, je suis sûre qu’il ne voulait pas te blesser, juste améliorer l’échange.
          Tu es toujours la bienvenue sur ce blog, personne n’est là pour juger…
          Bisous

          J’aime

        • Madame,
          Je suis soulagé de lire que vous n’êtes point perdue. J’avais bien noté que vous ne compreniez pas Clément Rosset et je respecte votre difficulté. Je n’ai pas lu votre post en diagonale car bien au contraire, je dois davantage me concentrer afin de vous lire. Bien entendu, il ne s’agit pas d’écrire une dissertation ou une thèse puisqu’il s’agit d’un échange entre bloggeurs.

          Toutefois, lorsque vous parlez à quelqu’un qui est face à vous, est-ce que vous lui parlez de la même manière que vous écrivez ? Je suppose que non et que vous vous exprimez clairement.
          A mon avis et là c’est mon jugement, c’est manqué de respect pour celles et ceux qui lisent vos propos et qui ont des difficultés à vous suivre dans votre « ressenti ». On peut exprimer son ressenti avec son cœur tout en écrivant clairement. Tout le monde y gagne en clarté.

          Quant à votre blog, dont vous avez l’entière responsabilité de ce que vous y mettez, j’ai dit que vous pourriez l’organiser de façon différente afin de le rendre plus attractif. C’était un conseil car si vous avez décidé de faire votre propre blog, c’est bien pour attirer des personnes et échanger des propos sur les sujets que vous choisissez. A moins que ma compréhension soit terriblement défaillante.

          Chère Madame, je ne cède ni à la manipulation, ni au chantage. Vous êtes libre de venir ou non sur ce blog. Je me suis exprimé avec beaucoup de douceur, de clarté et de justesse sans chercher à vous blesser. Je vous souhaite une douce soirée. Bien Cordialement.

          J’aime

    • Monsieur Constellation,

      vous savez quoi ? nous sommes en train de nous disputer ! c’est pas le but, je pense que nous ne nous comprenons pas,
      dans une relation il y a toujours 50/50 et voilà le hic,
      je récapepette (oh pardon je m’exprime mal)
      pour une raison qui est la mienne,
      j’ai tenu un blog, qui est actuellement très important (c’est pas de la manipulation pour attendrir)

      bref,

      puis il y a peu je viens sur le blog d’Elisabeth,
      je lis avec attention les longs billets, et pourtant je n’ai pas le temps et lorsque je répond je dois faire vite, donc je donne mon opinion, peut être mal écrit, mais imaginez que j’ai des
      abonnés et je dois les visiter aussi, donc voilà pourquoi j’écris aussi vite et mal,
      ensuite mon blog, je le fais aussi dans un style parler familier, pour le rendre plus ludique, bien sur que je ne parle pas aux gens , style on zy va, etc

      bon donc, j’etais toute heureuse ici, et puis j’ai été vexée lorsque j’ai lu que j’avais rien compris au texte et lorsque vous avez dis que je devais fluidifier etc, je me suis dis, mince alors, de quoi il se mêle, et je me suis dis, bah zut , on dirai un prof qui me dis vous ecrivez pas bien et patati, voila, c’est tout, c’est pas grave,

      c’est une vexation de ma part !

      surtout que mon blog je vous ai rien demandé, et j’ai lu vous devriez …..
      cela m’a fait boum, vraiment boum au coeur, juste la veille je montrai fierement le blog d’Elisabeth à un ami, je lui disais, tu as vu j’ai trouvé un blog super,
      je suis contente je met des commentaires,

      savez vous pourquoi cela m’est important ?
      parceque toute ma vie, je
      suis comment taire ! je n’ai jamais pu dire quoi que ce soit ! j’ai réussi à faire ensuite du théatre , monter ma troupe, donner des cours, créer des groupes de paroles !!! bizarre pour une comment taire ! j’ecris même mes pieces, dont une a eu deux prix ! j’aurai du être contente, bah non, d’autres fait on fait, que je l’ouvre jamais !
      et là sur le blog d’Elisabeth j’y allais a toute vitesse toute contente et boum vexation
      ceci c’est pour mes 50 pour cent de notre relation, je parle de la responsabilité de notre dispute,

      ensuite j’ai du faire quelque chose à vous aussi , les autres 50 pour cent, je pense en tous les cas mais je sais pas ce que c’est , sans doute une vexation aussi, peut etre que nous ne parlons pas meme langage et avons la même sensibilité pourtant

      je peux pas vous dire ce que j’ai pu vous faire ressentir, ou ce que vous avez compris de moi qui vous enerve, mais bon si j’ai fait un truc, moi je vous prie de bien vouloir m’en excuser,

      si j’ai dis maintenant je n’oserai plus venir sur ce blog, c’est pas un chantage, c’est que j’ai honte maintenant, et je ne vais plus oser écrire, car j’ai eu cette vexation , « tu écris mal, tu manque de respect « , franchement c’est pas tout doux comme mots, mais je ne suis pas manipulatrice et ne fais pas de chantage, c’est pas cool ,

      je vais donc ne plus venir pour le moment car, moi il y a peu que je viens ici et que vous , vous êtes là depuis plus de temps et ami, et c’est pas bon que je gache le forum, surtout si ce que j’écris (allez j’en remet une couche, si si cela m’a vexée lol)
      mais je vais travailler sur moi, etre moins follette maintenant, ne plus faire trop long les coms, j’en sais rien, me dire aussi qu’on ne peut pas plaire a tout le monde, et pas necessairement répondre du tac ou tac ,

      je vous dis qu’il y a pas de perdant pas de gagnant , vous aviez votre raison, moi la mienne cela a fait des étincelles, desfois c’est joli les étincelles,tiens !
      vous savez ? desfois les amitiés se font sur des grosses disputes, et elles sont plus fortes, peut être un jour me direz vous, « tu te souviens au début de notre amitié virtuelle comment on s’est pris la tête pour pas grand chose ! »

      donc je m’efface, plouf,! venez sur mon blog me découvrir et voir que je suis pas méchante,

      je veux pas abimer ce blog , merci à Elisabeth, un jour elle m’a dit une jolie chose, qui m’a flattée dans mon « intérieur »

      bon on se sert la main ? Monsieur Constellation ?
      à une autre fois peut être,

      Julie, qui est vraiment désolée de ce mal…….entendu ? on entend certes pas les mêmes choses en lisant,

      sincérement sans animosités de ma part

      J’aime

      • Madame,
        Je n’ai aucun grief à votre égard hormis ce que j’ai dit dans mon commentaire du 12/10/2012 à 1h21. Si cela vous a vexé, ce n’était pas mon but. Mais c’est qu’il y avait une résonance en vous.

        J’ai écrit que vous manquiez de respect envers ceux qui vous lisent et je maintiens cette affirmation. En effet, vous le dites vous-même dans votre commentaire ci-dessus. Vous avez un blog important, vous n’avez pas le temps et vous avez aussi des abonnés. Du coup, vous écrivez vite et mal sur le blog d’Elisabeth.

        Personnellement, lorsque je n’ai pas le temps de lire les articles d’Elisabeth, je ne laisse aucun commentaire. En revanche, lorsque j’écris, j’essaye d’être concis car Elisabeth lit mon message et les visiteurs aussi, s’ils le souhaitent.

        Bien que cela soit suffisant pour qualifier votre manque de respect envers les autres, je vais être plus explicite.
        Tout d’abord, vous monopolisez l’attention de façon excessive en mettant une tartine de commentaire.
        Ensuite, on a beaucoup de difficulté à saisir votre pensée. Car si vous laissez un commentaire, c’est pour échanger des idées. Par conséquent, vos idées seraient susceptibles d’intéresser les personnes qui visitent le site d’Elisabeth. Or c’est quasiment inintelligible

        Mais vous aggravez votre cas car vous ne vous mettez pas à la place d’Elisabeth qui elle aussi a un blog important à tenir puisqu’elle a mis en ligne 135 articles en moins de 10 mois et a presque 300 « followers » depuis la création de son blog. Elle fait de nombreuses recherches sur internet afin de trouver des idées intéressantes, écrit et met en ligne des articles de qualité. Elle attache beaucoup d’importance à répondre à tous les commentaires laissés sur son blog. Mais elle va aussi sur d’autres blogs pour y laisser ses propres commentaires.

        Ne croyez –vous pas qu’elle doive aussi gérer son temps pour faire tout cela ? Et sans compter sa vie personnelle.

        Nous avons tous des problèmes liés à l’enfance et certains essaient de travailler pour changer cela. Vous avez les vôtres et je ne cherche pas à vous faire taire. Tant mieux pour vous si vous travaillez sur vous-même. Vous constaterez, comme moi-même, que la vie est bien plus « cool » lorsque l’on a effectué un travail en profondeur sur soi.

        Madame, il ne s’agit pas d’une dispute mais d’une mise au point. Sachez que je serai heureux de vous lire sur le blog d’Elisabeth à condition que ce que vous écriviez soit intelligible. Je vous en remercie. Bien sincèrement.

        P.S. :
        Si j’ai parlé de votre blog, c’est parce que j’y suis allé et c’est la raison pour laquelle j’ai fait une simple observation, plutôt un conseil que vous n’êtes absolument pas obligé de suivre.

        J’aime

  3. Nous sommes tellement persuadés que nous sommes importants alors que dans le fond, ma foi, la vie passe et nous aussi … Le début m’a fait penser à la citation qui va venir vendredi chez moi … tu me diras ce que tu en penses !

    J’aime

  4. Mais alors suis-je bercé d’illusions en me connectant à ton blog et en lisant tes articles ?

    Il me plaît à penser que non car tes articles ne sont pas insignifiants mais plutôt dignes d’un intérêt profond pour ceux qui cherchent à guérir les autres et pour ceux qui cherchent à guérir eux-mêmes. D’ailleurs, qu’importe s’il s’agit d’une illusion, elle m’intéresse et je m’y accoutume volontiers. En tout cas, tu n’es pas une illusion, fort heureusement 🙂 :-).

    J’aime

    • Cher Constellation, nous sommes peut-être déjà dans la soucoupe volante sans le savoir 😀 (pour les lecteurs, s’est une blague entre les amis)
      J’ai publié cet article car dans mon esprit, cet homme cherche aussi et l’histoire du vizir me touche beaucoup.
      D’ailleurs nombreux sont ceux qui soutiennent que notre réalité n’est peut-être pas si tangible que cela et la physique quantique le prouve largement.
      Si touchée par ce commentaire, tu n’es pas une illusion non plus, Ami si cher.
      PS. J’adore toujours ton sens de l’humour…

      J’aime

  5. Veuillez m’excuser Bla bla de l’espace mais je n’ai rien compris à vos propos. Votre réflexion me semble un peu obscure mais je me suis peut être mal réveillé ce matin.

    J’aime

  6. C’est très intéressant… Mais je n’arrive pas à me concentrer, je devrai probablement quitter Paris pour la Charente-Maritime, pour un autre travail, en fait c’est pour garder mon emploi… Je voudrais faire d’autre chose, comme les oiseaux de Sceaux…

    Mais la Rochelle ne sera pas loin de « chez moi »…

    Bonne soirée

    J’aime

    • Ce n’est pas bien grave, ma douce Marie, tu liras quand tu seras plus en forme et si tu ne lis pas, ce n’est pas grave non plus 😀
      Si tu as des soucis de travail, effectivement, tu dois être préoccupée et j’en suis désolée. J’espère que les choses s’arrangeront.
      La Charente-Maritime est un bel endroit et tu pourras faire tes magnifiques photos partout.
      Oui, être libres comme des oiseaux, quel beau rêve…
      Belle soirée à toi, je t’embrasse

      J’aime

  7. l’homme a peut etre eu peur de la mort et pour se rassurer à penser au divin, puis d’une certaine religion s’est créées differentes pensées dites religieuses et du coup religions differentes, selon aussi les cultures de pays, bref, puis les religions sont devenues ensuite des pouvoirs politique selon certaines periodes de l’histoire
    mais ?
    je vois que ce phylosophe est un homme terre à terre mais aussi comment dire , oh j’ai pas le mot, tu vois il est amusant, a de l’humour, surtout il dit moi qui crois pas je suis devenu phylosophe par miracle, cela m’a fait rire, mais la phylosophie n’est ce pas quelque part comme une religion, avoir sa propre religion , bien sur il n’y a pas de divin, mais des pensées qui animent notre direction de vie, comme l’homme à sa morale par rapport aux doctrines de la religion ? finalement croire ou pas croire, ne fait il pas que l’homme veut se rattacher forcement a quelque chose, je raccroche au fait que je ne crois pas , je crois car je veux que mon existence soit pas un simple passage de vie, a quoi bon alors ?
    le fait d’etre dans la nature et ecouter que le bruit des vagues, et hop d’un seul coup il a la « vérité » en lui, comme si il avait « tout compris », n’est ce pas comme un ange qui descend du ciel et qui lui donne la parole, finalement il a eu l’inspiration,
    il etait peut etre sans le savoir en etat de méditation et comme un boudhiste, qui n »est pas une religion mais une phylosophie, voila ti pas que hop il a compris que les choses pour lui sont là mais differentes, il parle et nous explique en exemple le caillou le caillou est idiot, bon, en fait c’est la réalité des choses ? je suis pas trop ok, enfin je comprend ce qu’il entend par là, mais bon, ce qui est réel est illusion ,,?
    mais pourquoi ne peut on pas le decrire ds sa singularité ? pige pas, toute chose etant differente peuvent etre comparée, donc decrite donc réelle
    enfin il est plus féru que moi et plus intelligent
    mais je vois pas,
    bon alors je relie, est ce que cela voudrait dire que religion illusionne et philosophie aussi ? et pis alors ? la pensée est réelle et l’envie aussi de faire bien, d’etre dans un monde en harmonie meme avec des cailloux, ou alors tout serait donc utopie ? idealiste ?
    alors que la réalité serait quoi ? rien,
    bon ba moi je me questionnaste, lol, dans ma petite cabeza de blondinette,

    bisous,

    J’aime

    • Chère Julie,
      Je vois que cet article a éveillé en toi beaucoup d’interrogations. Je dirai, que je publie tous les points de vue qui donnent à réfléchir et leur point commun est justement le questionnement. Je crois qu’il faut prendre Clément Rosset un peu au second degré, il joue un peu, c’est pour cela qu’il se nomme lui-même un chasseur d’illusion. Il y a tout de même beaucoup de choses justes dans son article.
      Merci de t’être impliquée et avoir tout lu, même si tu n’aimes pas trop.
      Peut-être le passage sur son blog/atelier te donnera plus d’explications, si toutefois tu as envie de creuser…
      Merci de ton passage et belle soirée

      J’aime

Laisser un commentaire