Apprenez à exprimer vos besoins sans les transformer en ordre. Il faut donner pour recevoir… Mais il y a des limites au fait de solliciter.
Nul n’est une île. Personne ne peut se réaliser tout seul. Nous avons besoin des autres, et ils ont également besoin de nous. Une vie se bâtit à force d’échanges. Vous donnez et vous recevez. Vous rendez service et, un peu plus tard, quelqu’un vous rend la pareille.
C’est cette belle réciprocité qui permet à un individu de gravir les échelons et d’améliorer son sort. C’est la raison pour laquelle il est important d’avoir besoin des autres, à l’occasion. Ce faisant, vous les valorisez et vous justifiez le fait que vous serez là quand ils auront besoin de vous.
Une vie en croissance repose sur ces échanges, cette capacité à donner et à recevoir. Mais il arrive qu’on exagère. Surtout sur le plan émotionnel. On aime faire part de nos problèmes, demander aux autres si on est à la hauteur et même faire pitié pour attirer la compassion.
Ce faisant, on leur soutire une telle proportion de leur énergie qu’on les vampirise. Ce temps qu’ils passent à nous écouter, à nous valider ou à nous encourager est du temps qu’on leur vole et qui nuit à leur propre accomplissement.
Nous volons leur temps et leur énergie, et ils le savent bien. Pas étonnant qu’ils développent du ressentiment à notre égard et qu’ils en viennent à nous couper peu à peu de leur réseau de réciprocité. Vous reconnaissez-vous ? Si vous exagérez, apprenez à tempérer votre besoin d’être validé ou écouté par les autres. À la rigueur, allez consulter. Un spécialiste vous aidera à faire la part des choses.
Rappelez-vous également que, consciemment ou non, les gens desquels vous soutirez de l’énergie s’attendent à ce que vous leur rendiez la pareille à l’occasion. Ne soyez pas égoïste. Soyez à l’affût de leurs besoins.
Apprenez également à exprimer vos besoins sans les transformer en ordres. Si les gens ont du temps, tant mieux. Sinon, ce n’est pas la fin du monde. Soyez respectueux de cette précieuse ressource qu’est le temps.
Bref, dans l’arène des échanges entre êtres humains, que ce soit au travail ou à la maison, soyez conscient de l’importance d’un bel équilibre. Donnez autant que vous recevez. Sachez être reconnaissant et évitez d’exiger.
Et si vous traversez une période difficile qui vous impose de demander plus que vous ne recevez, assurez-vous de démontrer votre gratitude. Ces cadeaux que sont l’écoute ou l’empathie ne coûtent peut-être rien en argent à ceux qui vous les offrent, mais ils demandent de l’énergie et des efforts. Ce n’est pas rien.
Alain Samson
j ai lu et j ai aimé;;je ne connaissais pas ce blog;;;je vais y revenir
amitié
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Merci, Dany, cela m’a permis de découvrir le vôtre, et ses magnifiques poèmes…
Toutes mes amitiés
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C’est très clair, très net et très concis! En quelques mots tout est dit. Super conseils! 🙂
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Ravie qu’ils te plaisent… merci et belle semaine
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Cet article véhicule certaines évidences, mais j’y souscris.
Je pense que Marc et moi pratiquons ses principes à notre échelle.
Quand nous ne sommes pas là, notre voisine nourrit les poissons rouges, relève notre courrier et voit s’il n’y a rien de suspect autour de maison. En échange, nous l’emmenons deux fois par semaine au marché et Marc lui rend des services de bricolage qu’elle ne peut faire elle-même étant veuve avec des enfants adultes mais non bricoleurs . 😉
Peut-être trouves-tu cela assez prosaïque comparé à l’article mais on fait ce qu’on peut… 😉
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Non, Mo, je trouve cela très beau car si les énoncés de cet article sont de beaux principes, il n’y a que l’application pratique qui compte, et comme tu dis, faire les choses au quotidien, à son échelle est si important…
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J`aime ce texte , aide à réfléchir , je prend ce qu`il me convient .
Il faut juste dosé pour moi.
Merci à tout vos commentaire qui sont très en régissent.
Et super photo de tigre magnifique .
Johanne
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Je sais combien tu les aimes, ces fauves magnifiques… merci à toi, Johanne
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Je comprends très bien M.Alain S. Je pense que certaines personnes oublient le mot « partage » et le vrai sens.J’adhère et abonde en son sens.
Bonne après midi Elisabeth
Namasté
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En effet, le véritable partage, comme l’empathie authentique se font rares de nos jours.
Merci, Catherine, et mes chaleureuses pensées
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… Alors là, j’ai encore plus ri qu’à la lecture de l’article de blagues ! Qui a osé écrire un truc pareil ? Une chose si… vraie ! Monsieur Alain Samson ? Il faut que je me renseigne tout de suite sur lui sur Internet : D
Oui, j’ai du mal à ne pas rire… surtout quand il écrit : « Vous reconnaissez-vous ? Si vous exagérez, apprenez à tempérer votre besoin d’être validé ou écouté par les autres. À la rigueur, allez consulter. »
Je le trouve dur, sarcastique, pas dans l’erreur, mais quelque peu cassant, car nous nous comportons tous de cette façon et avons souvent besoin d’être rassurés. Et quelque part, il vaut mieux être rassuré que garder au fond de soi certaines incertitudes, n’est-ce pas Elisabeth ?
Bisous, bonne soirée et encore merci pour cet article où je ris encore.
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Puisque tu t’es certainement renseignée, tu as vu qu’Alain Samson est conférencier, formateur en management, et qu’il intervient surtout dans le monde du travail. J’ai lu plusieurs de ses articles et j’ai trouvé celui-là assez juste… En effet, son discours peut sembler un peu dur ou cassant mais j’y ai surtout vu l’encouragement à rendre les échanges fluides et réciproques…
Si le besoin d’être rassuré est légitime dans des situations de crise, il peut aussi nous handicaper car il dénote un grand manque de confiance en soi, ainsi que la recherche d’être « validé » par l’entourage, encore et toujours, sans que nous en soyons satisfaits car le calme intérieur, lié à la reconnaissance de notre propre valeur est tellement préférable.
Et les incertitudes peuvent nous faire avancer aussi car à mon avis, les certitudes sclérosent… mais cela dépend aussi de la nature de deux, comme du contexte…
Cela dit, je suis ravie que ce texte te fasse rire 🙂
Bisous tendres, Yveline
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Je suis d’accord avec toi Elisabeth. J’aime beaucoup aussi le commentaire de Fanfan la rêveuse et la réponse que tu lui as faite. « Entre ce que je pense…Mais essayons quand même…” Et, je crois que lorsque l’amitié est installée, nous dépassons ces petites difficultés de communication de part et d’autre.
Je te rejoins également lorsque tu dis qu’il nous faut trouver le calme intérieur. Je ne sais pas si c’est aller dans ton sens, mais j’ajouterai qu’il ne faut pas se perdre dans une relation, quelque qu’elle soit. Nous avons toujours nos problèmes à résoudre, nos obstacles à surmonter et il nous faut demeurer debout et aller de l’avant. Nous sommes tous des enfants, nous voudrions être protégés, sauvés, nous avons besoin d’écoute et nous pouvons trouver cela dans une relation affectueuse, mais sans notre propre engagement, difficile d’être apaisé durablement.
Enfin, pour reprendre ton propos : » le langage non verbal, si important dans toute communication… « . Privilégions à chaque fois que c’est possible, les rencontres autour d’une table.
Amitié. Yveline.
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L’amitié, à mes yeux, c’est surtout accepter l’autre, tel qu’il est et s’enrichir de ses différences, comme dans toute relation profonde.
Apprendre et comprendre aussi sa façon de communiquer car chacun le fait à sa manière, surtout par ce langage non verbal.
Et oui, tu m’as parfaitement bien comprise car si une part de nous cherche toujours l’acceptation et la reconnaissance, ce qui est normal, l’autre, quel qu’il soit ne doit pas devenir une béquille, juste un soutien car, comme tu le dis : « sans notre propre engagement, difficile d’être apaisé durablement ».
Merci pour ton amitié, Yveline
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Bonjour Elisabeth,
La communication est un art très complexe. Ainsi nos paroles et nos agissements ne sont pas toujours entendu et interpréter comme il se doit et vis versa. Greffons sur cela, de la maladresse, un manque de temps ou d’intérêt ou quelques soucis et cela devient impossible. C’est encore et toujours une histoire de justesse…
Qu’il n’est pas simple de cheminer…Mais mais, lorsque l’on sait cela c’est déjà bien moins difficile, non ? !
Belle soirée Elisabeth !
Doux bisous
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« Entre
Ce que je pense,
Ce que je veux dire,
Ce que je crois dire,
Ce que je dis,
Ce que vous avez envie d’entendre,
Ce que vous croyez entendre,
Ce que vous entendez,
Ce que vous avez envie de comprendre,
Ce que vous croyez comprendre,
Ce que vous comprenez…
il y a dix possibilités qu’on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même…”
Bernard Werber
Cela me vient, suite à ton commentaire, et j’y ajouterai le langage non verbal, si important dans toute communication, plus toutes les difficultés que tu évoques. Mais, comme tu dis « lorsque l’on sait cela c’est déjà bien moins difficile »… donc, essayons tout de même 🙂
Bisous doux, Fanfan
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C’est exactement cela Elisabeth 😉
Bisous très tendres
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Merci, Fanfan, si heureuse de nos échanges… toute ma tendresse
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Donner oui mais pas donner dans le seul but de recevoir , là non ! et oui des fois on exagère dans nos sollicitations sans toujours s’en rendre compte , ça arrive ou c’est arrivé à tout le monde je pense !
Bonne journée Elisabeth 😉
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Ouh là, je te sens fâchée, Juliette 🙂 Bien sûr, le plus beau don n’attend rien en retour, il ne calcule pas mais l’auteur évoque juste une certaine réciprocité dans les échanges… Et je confirme, cela est arrivé, à moi aussi, comme à nous tous, dans les situations de détresse… nous sommes humains, le tout est de nous en rendre compte et remercier…
Bisous 🙂
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Bonsoir Elisabeth,
Empathie, réciprocité,respect de soi et de l’autre….voilà ce à quoi je résume principalement les rapports humains et leur équilibre. Savoir être à l’écoute de l’autre tout en se respectant dans ses propres limites.
Ce texte d’Alain Samson nous sert les bases des rapports humains.
Mes salutations sincères,
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Très beau résumé, Kleaude, tu as dit l’essentiel, dont ce respect de l’autre mais aussi de soi car si l’empathie est mal comprise, nous pouvons nous laisser trop affecter par les soucis de l’autre ou bien nous croire capables de résoudre les problèmes qui nous dépassent…
Amitiés sincères
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Une affaire d’équilibre, en somme.
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D’équilibre et de justesse, comme toujours, Coquelicot 🙂
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Echanger avec les autres dans la justesse. Ni hérisson ni paillasson. Pas toujours facile. Un dosage subtil à ajuster dans l’ici et maintenant. Mais nous les méritons ces efforts, qui nous donnent autant que nous donnons. Belle soirée, 🙂
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« Ni hérisson ni paillasson »… une bien juste métaphore 🙂 Un dosage subtil, à réajuster à tout moment, comme tu le dis si bien…
Et quand les échanges sont fluides et nourris, cela nous apporte tant de richesses… merci Elisa
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Oui, des principes de base pour préserver l’équilibre fragile des rapports entre les êtres , qu’il n’est pas inutile de souligner 🙂
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Merci, Marie, effectivement, il nous arrive d’oublier les fondamentaux…
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L’article oublie une chose, les gens qui vous sur soliste ne sont jamais disponible quand vous avez besoin d’eux.
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Cela arrive, en effet, d’où la nécessité de savoir bien s’entourer… et avoir des véritables amis
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A reblogué ceci sur Vie Sereine.com.
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Très intéressant chère amie.
On traverse tous des périodes difficiles,
c’est la vie.!
On doit s’efforcer de garder le cap,
toujours en avant avec courage…
✬.*`,✳.*`,✬
il neige ce matin
✬.*`,✳.*`,✬
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Merci, Floray, je sais combien tu es courageuse, et garde cette qualité pour affronter votre interminable hiver
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il faut savoir travailler ensemble mais ne pas être tjs le larbin de tous , certains en profitent bien de notre bonté
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Alors, cultivons l’art de savoir dire « non » Flipperine 🙂
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