Il était une fois une bande de petites grenouilles qui se mirent au défi de grimper tout en haut d’une très haute montagne.
Lorsque la rumeur de la course se répandit parmi toutes les grenouilles, des tas de curieuses se rassemblèrent autour d’elles. Alors, pleines de courage et de motivation, les petites grenouilles se placèrent sur la ligne de départ et commencèrent à grimper.
Très vite, les villageoises se mirent à faire des commentaires peu encourageants : « Elles n’y arriveront jamais ! », « Elles sont bien trop lentes ! ».
Et au bout de quelques minutes, certaines se sentirent démotivées et quittèrent la course.
Les commentaires reprirent de plus belle : « Pour qui se prennent-elles, si c’était possible, nous l’aurions déjà fait ! » dirent certaines. « On a jamais vu pareille sottise, nous ne sommes pas faites pour grimper ! » dirent d’autres.
Les petites grenouilles, malgré leur courage, commencèrent à mesurer les difficultés de leur ascension, et quittèrent la course les unes après les autres.
Toutes, sauf une.
Elle grimpait lentement, mais sans relâche, tandis qu’autour d’elle les commentaires se firent de plus en plus insistants :« Descends, tu n’y arriveras jamais ! ». « Ce que tu es ridicule ! ».
Pourtant, la petite grenouille continua à avancer et après un énorme effort, finit par gagner le sommet. Toutes se précipitent autour d’elle pour savoir comment elle avait fait pour réaliser ce que personne au monde n’avait encore accompli.
L’une d’entre elles s’approcha pour lui demander sa recette.
Et c’est alors qu’elle découvrit que la petite championne était sourde…
Deux grenouilles sont tombées dans un pot de crème. L’une d’elles perd espoir, l’autre ne se laisse pas aller.
La grenouille démoralisée et peureuse se découragea vite.
-A quoi bon lutter, dit-elle. Je vais me fatiguer en vain. Autant en finir tout de suite.
– Mais non, disait l’autre, nage, ne perds pas courage! On ne sait jamais, tâchons de gagner du temps…
– Non, non, disait celle qui cédait au découragement. Tant pis, j’abandonne… Et puis cette crème est écœurante…
Et elle se laissa couler et se noya.
L’autre grenouille continuait à se débattre de toutes ses forces. Elle essayait de grimper sur la paroi de la jarre, glissait, puis recommençait sans se lasser. La courageuse petite bête frappait, frappait la crème en détendant ses longues cuisses.
« Je ne veux pas me noyer, se répétait-elle, je ne veux pas me noyer… Allons, encore un peu de courage. »
Mais ses forces diminuaient.
La tête commençait à lui tourner.
« Vais-je vraiment me noyer ? Se disait elle. Allons, encore un petit effort, peut être arriverai-je à me sauver tout de même… On n’a jamais vu une grenouille périr dans un pot de crème! »
Et elle agitait, agitait ses pattes, malgré la fatigue qui l’envahissait, l’engourdissait, l’affaiblissait de plus en plus.
La grenouille semblait perdue.
Et quelque chose changea, soudain.
La crème n’était plus ni molle, ni liquide, la crème n’était plus crème, les pattes de la grenouille n’enfonçaient plus, mais pouvaient prendre appui sur une base solide.
“Ouf !, soupira la grenouille à bout de forces.
Et elle regarda autour d’elle : elle était assise sur du beurre.
D’après Natha Caputo Contes des quatres vents
Partagé par : http://sauterdanslesflaques.wordpress.com/
Ho lala quelle lesson de vie ces deux histoires, comme quoi il ne faut jamais baisser les bras et toujours croire en soi et ne pas écouter les mauvaises langues
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Croire en soi et ne pas écouter ceux qui nous disent que les choses sont impossibles à faire… Comme ils n’ont pas le courage de les entreprendre, ils cherchent à décourager les autres et personne n’avance jamais de cette manière
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Tout à fait
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Bonsoir Eliza,
Je connaissais la deuxième, mais pas la première…. Si l’on a confiance en soi, il faut se boucher les oreilles et continuer d’avance…. ! Mêmer quand ça semble désespéré !
Sacrées petites grenouilles ! 🙂
Des gros bisous – Lili
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Bonsoir Lili,
Tu peux le dire, toi qui as été si courageuse dans ton épreuve et qui as réappris à marcher, telle cette adorable petite grenouille.
Et tu es presque arrivée en haut de ta montagne, bravo…
Je t’embrasse très fort
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Connais-tu l’histoire de la grenouille qui ne savait pas qu’elle était cuite ?
Voir ici => http://www.repere.tv/?p=5625
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Oui, Agathe, je la connais, elle est très vraie mais comme elle concerne un autre phénomène je ne l’ai pas mise, bien que j’y ai pensé.
Merci à toi, cela enrichit encore l’article
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Qu’est ce qu’on manque de surdité pour avancer!
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Comme c’est bien dit, merci Hassan…
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J’adore la métaphore. Je la lirai à mes petits bouts
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Merci Hypnagogie, j’espère que tes petits bouts aimeront…
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excellent ! Ne pas écouter les pessimiste fonctionne aussi très bien. ça me rappelle l’histoire des grenouille et du pot de crème, ça date 🙂
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Merci Sebastienblanrue, ce que je dis toujours, ne pas se laisser influencer par les personnes négatives.
Je ne connais pas celle des grenouille et du pot de crème, cela te dirait de partager ?
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Je fais passer via ce commentaire, vous pourrez le supprimer ensuite parce que c’est long.
Les deux grenouilles
Deux grenouilles sont tombées dans un pot de crème. l’une d’elles perd espoir, l’autre ne se laisse pas aller.
La grenouille démoralisée et peureuse se découragea vite.
“A quoi bon lutter, dit-elle. Je vais me fatiguer en vain. Autant en finir tout de suite.
– Mais non, disait l’autre, nage, ne perds pas courage! On ne sait jamais, tâchons de gagner du temps…
– Non, non, disait celle qui cèdait au découragement. Tant pis, j’abandonne… Et puis cette crème est écoeurante…
Et elle se laissa couler et se noya.
L’autre grenouille continuait à se débattre de toutes ses forces. Elle essayait de grimper sur la paroi de la jarre, glissait, puis recommençait sans se lasser. La courageuse petite bête frappait, frappait la crème en détendant ses longues cuisses.
“ je ne veux pas me noyer, se répétait-elle, je ne veux pas me noyer… Allons, encore un peu de courage.”
Mais ses forces diminuaient.
La tête commençait à lui tourner.
“Vais-je vraiment me noyer? Se disait elle. Allons, encore un petit effort, peut être arriverai-je à me sauver tout de même… On n’a jamais vu une grenouille périr dans un pot de crème!”
Et elle agitait, agitait ses pattes, malgré la fatigue qui l’envahissait, l’engourdissait, l’affaiblissait de plus en plus.
La grenouille semblait perdue.
Et quelque chose changea, soudain.
La crème n’était plus ni molle, ni liquide, la crème n’était plus crème, les pattes de la grenouille n’enfonçaient plus, mais pouvaient prendre appui sur une base solide.
“Ouf!, soupira la grenouille à bout de forces.
Et elle regarda autour d’elle:
elle était assise sur du beurre.
d’après Natha Caputo (contes des quatres vents)
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Merci Sébastien, je la trouve merveilleuse, je la mets dans le texte car tout le monde ne lit pas les commentaires.
Avec le lien vers ton blog, si cela ne t’ennuie pas.
Du coup, cela me fait penser à l’histoire de l’âne tombé dans un puits…on n’en finit plus 😀
Merci beaucoup, hier, nous nous tutoyons 😀 tu peux continuer
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Non, le lien ne m’ennuie pas même si ce n’était pas une obligation TU peux :). l’histoire de la grenouille, je l’ai apprise à l’école, c’était une bonne idée de la part de l’instit je trouve. celle de l’Ane, je pense la voir bientôt ici !
Bonne journée Elisabeth.
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Merci Sébastien, je suis en train de la préparer et cela sera chouette que les gens lisent ta belle histoire si drôle et les autres articles de ton blog. L’âne attendra un peu…
Belle soirée à toi et merci encore
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je la garde en stock pour ma fille c’est une histoire jolie et inspirante ! merci
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Merci Sandra, j’espère que l’histoire et l’image lui plairont.
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Je la connaissais, mais c’est toujours bon de « l’entendre » de nouveau. Autrement dit, soyez sourd aux critiques et même à ceux qui soi-disant vous veulent du bien !
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Surtout à ceux qui vous veulent du bien 😀 Contente qui tu l’aies relue avec plaisir, merci Yveline
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Cela paraît rigolo au départ, mais c’est beaucoup plus profond que ça. Très belle parabole!
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Oui, tu as raison, Cat, cela semble juste être une histoire amusante mais le message est profond.
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🙂 tu te lances aussi dans les histoires animalières Elisabeth !
j’en ai écrit des paraboles sur les grenouilles … « comme quoi des fois vaut mieux être sourd que d’entendre ça » comme on dit
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Oui, Juliette mais c’est passager 😀 Je viendrai toujours lire les tiennes car elles m’enchantent.
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Ca peut servir, mais attention si ça devient un défaut qui empêche d’écouter!
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Cela dépend de ce que nous écoutons, Jean-Michel, si se sont des paroles négatives et décourageantes, il vaut mieux s’en passer…
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Excellente parabole.
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Merci Orepuk, mes amitiés
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J’aime, c’est peu dire, j’adore, ça me réjouit, merci !
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Merci à vous, Frédérique, effectivement c’est une belle parabole qui donne envie d’avancer, sans se laisser décourager par d’autres…
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*Certes, il vaut mieux être sourd aux commentaires de la plupart des gens !* *Hélène*
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Merci Hélène pour ce sage commentaire
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se relever et avancer… y croire. Et ne pas se laisser perturber par des interférences radio.
Un blog très riche que celui de laKapsule.
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Exactement, Marie-Hélène, tous ceux qui ont fait avancer l’humanité ou juste progressé eux-mêmes, ne se sont jamais laissé décourager par les esprit frileux.
Le blog de Kapsule mérite vraiment d’être visité…
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