Transformer les «oui à tout» en «non» constructifs

Non : un mot difficile à prononcer pour beaucoup d’entre nous. Pourtant, à toujours tout accepter, le risque est grand de se laisser envahir par les autres. Au point d’en oublier ses propres désirs. Comment briser le cercle du « oui à tout » ? Le point en six questions.

Sollicité par un patron, un ami, un conjoint, qui n’a jamais dit oui ou peut-être, quand il pensait non ? Radicale, irréversible, signifiant l’opposition et le rejet, la syllabe est passée sous silence. Décryptage d’une censure qui, au-delà du souci de politesse, révèle un manque réel d’affirmation de soi.

Pourquoi faut-il savoir dire non ?

Parce que cela permet de trouver sa place parmi les autres et de faire en sorte qu’elle soit respectée. Nous avons tous en tête une idée de ce qui est acceptable pour nous, de ce qui ne l’est pas, mais il nous appartient de bien signifier ces frontières aux autres. Sinon, le risque est de se laisser envahir par le désir des autres, de se laisser détourner de ses propres objectifs au point de ne plus savoir qui l’on est ni ce que l’on veut.

Difficile de dire oui ?

Dire difficilement non revient-il aussi à dire difficilement oui ? Souvent, car dans les deux cas, il s’agit d’un manque d’affirmation de soi. Celui qui ne sait pas dire non ne pourra pas dire de vrais oui, puisqu’il n’a pas une idée claire de ce qu’il ne souhaite pas, donc, aussi, de ce qu’il souhaite. Pour d’autres, au contraire, il peut être facile de refuser, mais pas d’acquiescer.

Car sur le terrain de l’affirmation de soi, le oui ajoute au non la notion d’engagement. Je dis oui dans le but d’échanger ou de collaborer davantage avec l’autre. Or, on peut tout à fait savoir ce que l’on veut et ce que l’on ne veut pas, tout en craignant de s’en ouvrir aux autres.

Peur du conflit ?

La difficulté à dire non est-elle forcément significative d’une peur du conflit ? C’est la première raison évoquée. Mais cette peur peut elle-même en cacher d’autres : la peur de l’autorité qui se manifestera, par exemple, dans l’incapacité à dire non à son patron.

Ou, dans le cadre de la relation de couple, la peur de déplaire et de perdre l’amour de l’autre : soucieux de lui faire plaisir, on finit par donner la priorité à ses seuls désirs, au point qu’ils deviennent un parasitage nous empêchant d’écouter les nôtres.

Enfin, la capacité à dire non dépend aussi de la capacité à accéder à l’agressivité, au sens positif du terme : colère, opposition, revendication… Ceci est d’autant plus évident chez les femmes. Par tradition, leur éducation est fondée sur cet a priori selon lequel « une femme ne doit pas se montrer en colère ». Du coup, elles refoulent leur potentiel d’agressivité, devenant incapables de le gérer. C’est ce qui explique qu’elles souffrent davantage que les hommes d’un manque d’affirmation de soi.

Photo Jupiter

Le même non partout ?

Cette difficulté à dire non est-elle la même dans tous les domaines – professionnel, amical, conjugal ?

Tout dépend des origines du problème. Par exemple, les personnes qui ont subi des maltraitances dans l’enfance ou à qui il a été signifié que, pour satisfaire les autres, il fallait toujours être dans l’acceptation, raisonnent selon l’idée que le non met en danger.

Elles sont incapables de mettre en marche leur « logiciel » du non, et ce, dans quelque domaine de la vie que ce soit. Au travail, sur le terrain sentimental ou amical, elles deviennent des proies faciles par excellence.

Mais le plus souvent, la difficulté à dire non apparaît dans un domaine bien particulier. Ainsi, beaucoup vont s’affirmer sans difficulté face à leur patron ou leur collègue, mais être tolérant à l’excès dans leur couple ou avec leurs parents. En fait, plus la relation qui nous lie à l’autre est chargée d’affect, plus la difficulté à s’affirmer est grande.

Peut-on dépasser sa difficulté à dire non ?

Plus les comportements sont ancrés en nous, plus il devient difficile de revenir en arrière car en changer signifie alors remettre en cause ses choix du passé. Cependant, dès lors qu’il y a un véritable désir de changement et une prise de conscience du problème, il est toujours possible d’apprendre à s’affirmer, notamment grâce aux techniques de développement.

L’acquisition du non est-elle définitive ?

Savoir s’affirmer est une stratégie mentale : soit elle est acquise, soit elle ne l’est pas. Mais la communication entre les êtres incite à un repositionnement permanent : les frontières que l’on pose entre ce qui nous est acceptable et ce qui ne nous l’est pas sont mouvantes, parce que nos idées, nos humeurs ou nos engagements changent.

Il est normal que, à 20 ans, nos convictions ne soient pas les mêmes qu’à 40, ou que les jours où nous sommes de bonne humeur, nous soyons plus tolérants…

A l’inverse, toute personne, même très affirmée, peut se sentir vulnérable et voir l’ensemble de ses convictions vaciller dans un contexte douloureux de conflit, de séparation ou de deuil par exemple. Il est donc important de se remettre fréquemment en question, et de se demander :
« Qu’est-ce que je veux vraiment ? »

En matière sexuelle, beaucoup de femmes préfèrent se forcer, accepter ce qu’elles n’aiment pas et simuler plutôt que de dire non à leur conjoint. Elles se justifient en évoquant leurs peurs : peur de vexer l’autre, de le décevoir et, au-delà, de le perdre.

Paradoxalement, ce risque est bien plus menaçant lorsqu’il y a simulation et mensonge que dans une relation fondée sur l’honnêteté. Car, selon les thérapeutes, dire oui quand on pense non, c’est perdre la maîtrise de son propre corps, donc aussi l’accès au plaisir.

La femme réduit ainsi ses chances de retrouver l’envie de dire oui. L’homme, lui, perd son désir, puisque son plaisir dépend avant tout de l’assurance qu’il a de procurer du plaisir.

La solution ? Dire non et s’expliquer : en disant à l’autre ce que l’on veut, ce que l’on aime, ou pas, on lui donne les moyens de connaître notre corps et nos envies. Le couple évolue ainsi vers une meilleure entente sexuelle, sans doute le remède le plus efficace contre l’envie de dire non.

Refuser : Ça se travaille !

Homme et lion

Quelques clés pour vous aider à transformer les oui à tout en non constructifs :

– Définir ce qui est acceptable pour nous et ce qui ne l’est pas. La difficulté à dire non vient souvent du fait que l’on patauge dans le doute. Il faut donc connaître ses priorités, savoir ce pour quoi on se bat, ce que l’on veut protéger, afin de délimiter son territoire de pensées et d’actions.

– Apprendre à formuler ses exigences de façon positive. Dire : « Je ne veux pas cela » ou « Je ne tolère plus ceci », c’est être dans l’évitement, alors qu’il s’agit, au contraire, de définir son positionnement. La question à laquelle répondre n’est donc pas : « Qu’est-ce que je ne
veux pas ? », mais « Qu’est-ce que je veux ? »

– Considérer tous les bénéfices que l’on peut tirer à savoir dire non face à telle ou telle situation. La visualisation de ces intérêts est toujours encourageante.

– Estimer les risques que l’on croit prendre en disant non, pour découvrir qu’ils sont souvent bien moindres. Cette prise de recul permet de rationaliser ses peurs.

– Savoir distinguer les gens de leur comportement. Trop souvent, on pense que dire non à une proposition revient à dire non à la personne qui l’exprime. Et c’est la peur de vexer l’autre qui nous incite à taire le non.

– Enfin, avancer crescendo dans l’affirmation du non, c’est-à-dire commencer à le dire dans des situations qui nous paraissent sans enjeu pour, peu à peu, prendre de l’assurance et exprimer son opposition dans des situations plus anxiogènes.

Anne-Laure Gannac

Article réalisé avec les psychothérapeutes Sarah Famery, Dominique Fromm
et Catherine Petitcollin.

A lire : Mais tu ne m’avais jamais dit ça ! d’Ajanta et Serge Vidal-Graf.
Parce qu’une sexualité épanouie passe aussi par la parole (Jouvence, 1999).

30 réflexions sur “Transformer les «oui à tout» en «non» constructifs

  1. non lorsque je ne suis pas d’accord sur la projection venant de l’autre avec effet miroir. L’autre qui pour s’en sortir d’une pirouette ira dire oui oui merci… mais jamais ne donnera d’explication ou de suite dans les idées pour justifier son opinion. qui finalement lui revient mais reste dans l’inconscient. Il y a en a marre d’avoir toujours à justifier pour des gens stupides… car en finalité celui qui donne les explications, qui justifie passe pour le coupable… c’est complètement dingue..alors que le fautif fait profil bas.

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  2. Ah savoir dire non, c’est quelque chose que j’apprends encore tous les jours, le maniement du non s’enhardit à mesure que l’on apprend à se connaître il me semble, et à savoir quelle est la limite entre ce que l’on accepte et ce que l’on accepte pas. Un travail de toute une vie !

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  3. Très bonne analyse, merci. Sur le oui-amen-à tout en matière de sexualité, il y a eu une très belle campagne pour que les femmes parfois soumises en la matière sachent dire non sans remettre en cause leur couple : « Quand c’est non, c’est non !  » Clara Morgane en ambassadrice, je crois : une de ces contributions les plus utiles, au-delà de sa grande mission « d’éducation » de nos ados 😉 Les mentalités évoluent, et ce genre de message que vous développez ici y contribue amplement. Donc, oui au non. Et oui, je partage.

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    • Merci, Stéphane, pour votre contribution et à l’élargissement du débat au sujet des femmes qui préfèrent simuler le plaisir par crainte de vexer, voire perdre leur partenaire. Cette situation est bien plus répandue que l’on ne le croit, même à notre époque de libération de la femme. Comme il est développé dans l’article, personne n’en sort indemne.
      Clara Morgane est effectivement l’ambassadrice de la campagne « Quand c’est non, c’est non » lancée par le collectif féministe contre le viol (CFCV).
      J’aime votre : « Donc, oui au non »

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  4. Je dis non quand une proposition heurte mes conviction, mais Je me rend compte, aussi, que mes refus visent bien souvent à éviter des situations où je me sentirais en danger, où j’aurais mal. Je viens de commencer « Divine blessure » de Jacqueline Kelen, dont tu parlais dans tes articles précédents. Elle nous parle d’une blessure qui serait aussi ouverture. Bref, je me sens un peu en décalage sur cet article…

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    • Même si tu te sens en décalage, la description des situations où tu dis « non » est bien lucide…
      Et je crois, que la blessure que nous portons, peux devenir une faiblesse où une ouverture, selon la signification que nous lui donnons.
      Dans cet article, à l’éclairage plutôt psychologique, il est question d’affirmation et du respect de soi, tandis que Jacqueline Kelen se place dans le courant « mystique », en évoquant le chemin qui transforme la blessure en l’ouverture spirituelle. Mais je ne crois pas que le décalage soit si grand car tout chemin conscient vise à un travail alchimique. Il me vient cette citation : « Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière. »

      Voici la présentation de l’éditeur de Divine Blessure, pour ceux qui ne l’auraient pas lue

      « Guérir, se sentir  » bien dans sa peau « , refermer toutes nos failles et se débarrasser de tous nos maux pour accéder au but suprême de la quiétude et du bonheur, telles sont les obsessions du jour. Nous vivons désormais sous le règne d’une idéologie thérapeutique, régressive et consumériste, qui nous infantilise en cherchant à nous détourner de tout risque. Jacqueline Kelen combat cette tyrannie du confort, qui voudrait faire l’impasse sur la vocation spirituelle de l’humain. Spécialiste des mythes, elle convoque ici ces héros, dieux et saints qui nous rappellent, par leurs blessures et leurs épreuves, que l’homme n’accède pas à sa plénitude dans la facilité : Achille et Ulysse, Lancelot et Tristan, Osiris dépecé et le Christ crucifié, tous nous disent, ainsi que le Jacob de la Bible ou les mystiques chrétiens et soufis, que la déchirure est aussi ouverture. Il n’est pas de blessure qui ne renvoie à la blessure d’Amour. »

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  5. Tres beau billet, comme toujours sur ton blog Elisabeth ! S’affirmer, se positionner clairement face à l’autre, c’est se respecter autant que respecter l’autre. Pas toujours facile mais lorsqu’on a appris à le faire la vie est plus légère et l’on se sent en paix avec soi-même.

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    • Très beau commentaire, comme toujours, chère Ninie… le respect de soi ne peut qu’améliorer nos relations avec notre entourage, en nous permettant aussi d’avoir des relations claires et fluides. Et la paix d’esprit, ainsi acquise n’a pas de prix…

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  6. Bonsoir Elisabeth.
    C’est tout un cheminement d’apprendre a dire non du moins il en est ainsi pour moi …le non était relier a l’abandon… au rejet et tout un cheminement aussi pour certains oui car pour moi ils était relier a l’engagement , la fidélité et la loyauté de là l’incapacité ou la difficulté à de me désengager ou rompre les engagements de vivre des fins et des deuils.
    Il nous faut parfois passer par apprendre a recevoir des non et prendre conscience qu’un refus n’est pas un rejet …
    Ensuite tu commence a pouvoir les dire.
    J’ai un grand bout de chemin de fait , mais encore loin du but que mon non soit toujours facile a exprimé surtout avec certaines personnes et mon oui ne soit pas teinté de doute.
    Des non que je n’ai pas su dire m’ont coûtés très chers pour apprendre a les dire …

    Pour moi il y a des non qui maintenant sont plus facilement exprimés. et des oui moins engageants .
    ce billet est des plus a propos pour ce que je vis depuis quelques temps dans ma vie .. merci car pour moi il est une merveilleuse piste de réflexion.
    tendresse

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    • Merci à toi, chère Jeanne D’arc, pour ce beau témoignage, dans lequel je me retrouve, en étant sûre de ne pas être la seule. Nos blessures de rejet ou d’abandon restent toujours douloureuses, et nous font rechercher l’amour et l’approbation que nous n’avons pas eus. Et ce long cheminement d’apprentissage passe aussi bien par la compréhension qu’un « non » n’implique pas notre personne entière, juste une demande quelconque, que par l’expérience que ceux, que nous n’avons pas su/pu prononcer, nous coûtent si cher.
      La fidélité aux engagements pris n’est valable que si elle correspond encore à nos valeurs profondes et non pas à une tradition ou une morale quelconque.
      Pour une personne à la sensibilité à fleur de peau, comme toi, le chemin parcouru est énorme et même, si tes « oui » sont parfois hésitants et tes « non » pas assez fermes, tu en as conscience et tu travailles à les raffermir. Comme tu le dis, avec certaines personnes, surtout celles de notre famille, il est bien plus difficile d’y arriver car trop de sentiments entrent en jeu.
      Avec le temps et davantage d’amour pour soi et l’affirmation de qui nous sommes, cela viendra plus facilement, le plus gros du chemin est fait mais la vie viendra toujours nous tester, c’est ainsi… et nous le savons.
      Toute ma tendresse vers toi…

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  7. Que voilà un sujet que je dirais « universel »… Qui n’a pas rencontré cette difficulté. Difficile d’apprendre à s,affirmer…pour toutes sortes de raisons qui sont bien évoquées dans cet article. Trop souvent on craint de déplaire… On a tellement besoin d’être « accepté »… »apprécié »… »aimé »…
    Par contre… on peut y parvenir quand on en vient à comprendre que dire non…c’est avant tout apprendre à se respecter… se respecter soi-même… Oui..tout passe par le respect qu’on apprend à se vouer à soi-même. On apprend à penser aux autres…trop peu souvent à soi-même….On a tellement peur d’être égoïste qu’on se manque souvent soi-même de respect…celui qu’on vouerait à n’importe qui d’autre…
    Mes amitiés

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    • Merci, Kleaude, pour ces réflexions qui complètent si bien l’article. Oui, nous souffrons tous, d’une manière plus ou moins profonde, de ce manque d’amour envers soi, qui nous fait rechercher celui des autres… au risque de nous manquer de respect, comme tu le dis si bien.
      Nous avons été éduqués à toujours penser aux autres et si rarement à nous, à l’affirmation de qui nous sommes…
      Or, si nous arrivons à avoir cette juste reconnaissance de notre valeur, nos relations s’améliorent et deviennent tellement plus authentiques.
      Toutes mes amitiés…

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  8. Comme toujours…Super intéressant
    Mon premier réflexe est presque toujours de dire Oui…
    Puis….j’ai appris à dire non …
    Et quand j’hésite trop entre le oui et le non …je réponds:  » Laisse-moi y penser et je te reviens là-dessus  »…..Comme ça j’ai le temps de réfléchir et ensuite de répondre adéquatement en me respectant …
    Merci Elisabeth …
    Bonne soirée

    Tendresse

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    • Ces réflexes sont souvent traîtres, surtout, si la réponse part automatiquement…
      Mais tu as appris à dire « non » et surtout, mettre en pratique cette belle méthode, prendre le temps nécessaire, pour que la réponse émerge, dans le respect de toi, qui est fondamental.
      Merci à toi, douce Manouchka, belle soirée et toute ma tendresse.

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  9. Bonjour Elisabeth !
    Repos aujourd’hui, hum…comme c’est bon, voilà donc le pourquoi de ma visite en ton royaume si rapide 🙂
    Quel beau billet Elisabeth !
    Le nerf de la guerre est bien là, comprendre pourquoi il nous est impossible de dire non. Par évident , je pense même complexe seule. Lorsque cela est acquis, alors il ne reste plus qu’à faire un travail sur soi, je dois bien avouer que cela n’est pas facile, car la peur de perdre l’autre et son amour est là bien présente. Mais que c’est bon lorsqu’on a passé les premières fois, comme la vie change alors et dans le positif ! Par contre il ne faut pas nier, qu’il y a incompréhension de l’entourage, celui-ci ne comprenant plus et vivant difficilement ce changement. Avec persévérance, patience, courage et le temps cela rentre dans les moeurs 😉

    Je sais combien tu apportes, combien ta vie est faite de partage afin de venir en aide, ce qui est toute à ton honneur Elisabeth. Alors encore une fois j’espère très fort que ce billet apportera compréhension et aide afin que d’autres cheminent positivement.
    Je te souhaite une très bonne fin de semaine et te fais de doux bisous

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    • Je suis bien contente, Fanfan, que tu puisses te reposer…
      Les raisons de ne pas savoir dire « non » sont nombreuses mais la plus forte, est la peur d’être rejeté, de perdre l’amour de l’autre.
      Cela dit, les gens sentent, quand notre « oui » est hésitant et souvent, ils sont prêts à entendre le « non », dit avec gentillesse et en en expliquant les raisons.
      D’ailleurs, quand nous acquiesçons, en nous forçant, nous finissons par nous en vouloir et en vouloir à l’autre, donc cela ne tient jamais longtemps la route.
      Il est donc nécessaire de se positionner, même si les autres ne comprennent pas, c’est pour nous que nous le faisons.
      D’ailleurs, la vie viendra nous tester, pour voir si c’est vraiment acquis.
      Merci pour ton appréciation, elle me touche mais ma vie est surtout faite d’échanges et les réactions des lecteurs comptent beaucoup. Comme les tiennes, si fidèles.
      Je t’embrasse bien fort et belle fin de semaine aussi

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