Les traces dans le sable

Une nuit, un homme fit un rêve.
Il rêva qu’il marchait au bord de la mer en compagnie du Seigneur.
Sur le fond du ciel, il voyait se dérouler les scènes de sa vie.

Il remarquait, dans chaque scène, deux traces parallèles de pas dans le sable.
L’une était la sienne, l’autre celle du Seigneur.

À la dernière scène, il se retourna pour voir ces empreintes sur la grève.
Il s’aperçut alors qu’à divers moments de sa vie, il n’y avait qu’une trace de pas.

Et que ces moments de marche solitaire correspondaient aux heures les plus tristes et les plus sombres de sa vie.

Intrigué, il dit à son compagnon; « Seigneur, tu m’as assuré de toujours marcher à mes côtés si j’acceptais de me joindre à Toi.

Mais je m’aperçois qu’aux périodes les plus dures de ma vie, il n’y a plus qu’une empreinte dans le sable.
Pourquoi m’as-tu abandonné au moment où j’avais le plus besoin de Toi ? ».

Le Seigneur se tourne alors vers lui et lui répond: « Mon enfant, mon très cher enfant, tu sais que je t’aime et que je ne saurais t’abandonner.
Il faut que tu comprennes ceci : si tu ne vois qu’une trace de pas aux moments les plus difficiles de ton existence, c’est qu’alors, tout simplement, je te portais dans mes bras… »

Ademar De Barros

10 réflexions sur “Les traces dans le sable

    • Bonsoir Tyrone,
      Ravie de découvrir votre site et ce beau texte dans une version différente. Il y en a tellement qui circulent sur le Net.
      Pour l’image, c’est une coïncidence ou une synchronicité ?
      Mes amitiés.

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      • Hi Elisabeth
        IL me semble que nous avons bien aimé la même image, mais comme ils disent: « qualité déplacements » et les gens de goût se voir !
        Bye pour maintenant
        Merci à vous !
        Tyrone

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        • Bonsoir Tyrone,
          Merci pour votre message mais je crains de ne pas avoir tout bien compris. Vous êtes plutôt de langue anglaise il me semble, alors il vous est peut-être difficile de vous exprimer en français.
          Oui, ce texte et cette image sont très populaires sur le Net, je m’en suis rendue compte après publication, mes lecteurs la connaissaient déjà.
          N’empêche que les deux sont magnifiques.
          Je vous souhaite un beau week-end.

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  1. Bonjour Elisabeth,
    J’avais ce texte sous le coude, et dans mon sac, en attente de le poster sur mon blog. Hasard…et encore Hasard….
    C’est un de mes textes préférés. Lors de la messe d’enterrement de maman, j’ai absolument voulu, très égoïstement le lire devant le peu de monde rassemblé. C’était l’année dernière début avril 2011 qu’a eu lieu la cérémonie dans l’église.
    Comme le départ de maman rentrait dans la logique des choses, et qu’elle a surtout été pas très sympa avec moi et les mots sont faibles, j’ai été surprise d’avoir un gros sanglot dans le fond de la gorge en lisant la dernière phrase.
    Je me suis projetée dans le texte et j’ai pensé à mon histoire avec elle et à toute cette histoire de rejet.
    Mon frère m’a fait une remarque désagréable quant à montrer ou ne pas montrer sa sensibilité à la fin de la lecture. J’ai pas eu envie de lui expliquer le pourquoi du comment. Maman sciemment, et nous l’avons découvert lui et moi peu de temps avant son décès, nous a séparé pendant plus de 15 ans. A ce jour aucune explication. Et comme mon frère ne souhaite plus parler du passé, ni de quoi que ce soit, que faire pour essayer de comprendre ? Rien, je ne peux rien y faire.
    Alors oui ce texte me parle, car bien souvent, je l’ai évoqué au cours de ma contribution personnelle pendant quatre ans dans la paroisse de ma commune à Saint-Augustin à Bruxelles, auprès du curé.
    Pendant 4 ans, j’ai fait partie du Conseil Pastoral, de l’équipe liturgique, de l’apprentissage à la lecture de la Bible, cours donnés par le curé de manière plus théologique. Prière une fois par semaine avec les soeurs Sainte Ursule dépendant du couvent situé en Bourgogne à Dole.
    J’ai vécu cette belle expérience pendant quatre ans, et puis tout s’est arrêté, comme cela avait commencé.
    J’ai pris d’autres chemins, plus éloignés de tout cet engagement. J’étais célibataire fort heureusement, car s’impliquer ainsi, l’homme qui aurait vécu avec moi n’aurait pas supporté de me voir m’investir autant dans ce que j’avais envie de faire à ce moment là. Ce furent quatre belles années dans toute mon existence, de bien-être et de bonheur. Sauf……que j’ai dû remettre à leur place, que même un chrétien reste un être humain qui peut être très égoïste.
    D’où la difficulté de pratiquer le christianisme tel qu’il est expliqué au jour le jour. C’est un vrai sacerdoce au niveau enseignement et sa pratique.
    Tout le monde ne s’appelle pas Soeur Thérésa. Une personne qui a toute mon admiration pour ce qu’elle a fait indépendamment de tous les bâtons que l’Eglise a voulu lui mettre dans les jambes lorsqu’elle a décidé de vouloir s’occuper des pauvres. Un comble n’est ce pas ?
    Comme l’Eglise n’est qu’une institution conduite par des êtres humains il est vite fait de remettre tout en place. Cela bien entendu c’est mon discours, mes propos personnels.
    Je me souviens dans mes prières lorsque je n’allais pas bien, je parlais à Dieu toute seule dans ma chambre….et je lui parlais des mots que tu as écrit.
    Je lui disais : « Aide-moi à porter avec moi ce fardeau que je ne puis porter seule ». J’ai toujours terminé mes prières très personnelles avec un Notre Père…écoutant chaque parole où mon instinct d’être humain trébuche tellement sur une phrase particulièrement bien difficile à faire.
    Tout cela pour dire que la prière aide.

    Bien entendu si je demande demain de l’argent à Dieu, je n’en aurai pas, ce n’est pas un magicien. Bien que le professeur Murphy, dans son livre : le pouvoir de notre subconscient associe la psychologie à Dieu dans ses observations. Ce qui au départ m’avait un peu heurtée. Depuis lors, et avec un des chemins personnels parcours, je comprends mieux ce qu’il a voulu écrire. Quant à Jésus, c’était un fin psychologue, ayant beaucoup d’humour.
    Lorsque je disais que j’étais longue dans mes écrits 🙂 🙂
    Merci de l’avoir posté Elisabeth, merci.
    Je t’embrasse.
    G.

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    • Mais je suis toujours très heureuse quand tu viens ici, parler de ta vie, de tes expériences, de partager avec nous tes réflexions, belles et profondes. Tu vois, encore une belle synchronicité qui nous unit en ces jours de Pâques.
      Tu as beaucoup souffert mais tu as su pardonner, tel Jésus qui disait : « Père, pardonnez leur car ils ne savent pas ce qu’il font ».
      Bien sûr, les mères Teresa sont des exceptions mais nous pouvons tous œuvrer à notre niveau pour un monde meilleur, plus conscient et aimant.
      Quant à l’église, c’est une institution humaine et elle a beaucoup de faiblesses.
      Mais il existe des prêtres merveilleux, j’en connais un, Charles-Rafaël Payeur, grâce à qui je suis revenue aux véritables messages de la Bible, après m’être éloigné du catholicisme à cause de ses dérives.
      Dieu nous entend toujours quand nous nous adressons à lui du fond du cœur.
      Quant à Joseph Murphy il était un peu le précurseur de cette fameuse loi de l’attraction, si mal comprise et interprétée. J’ai ajouté à la fin de l’article sur Guy Corneau une vidéo où il donne son interprétation sage et profonde.

      http://www.repere.tv/?p=7179

      Je t’embrasse et te souhaite des merveilleuses Fêtes de Pâques.

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