Nous allons plus souvent vers la facilité, vers ce que nous maîtrisons ; Sénèque va plus loin : « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles ». Pour évoluer, il faut se confronter à l’inconnu. Pourquoi attendre ?
Le facile en soi n’existe pas. Si on demande à chacun, un à un, ce qu’il considère comme facile, tous répondront de façon différente. Il y a ce que nous savons et pouvons faire et ce que nous ne savons ni ne pouvons faire.
Est facile ce qu’on a assimilé
Le facile est ce qu’on a déjà appris, ce qu’on domine déjà et qu’on réalise avec aisance. Ce qui a été appris et assimilé se manifeste sous la forme d’une certaine facilité pour agir dans la vie
Est difficile ce qu’on ne connaît pas
De la même façon, le difficile en soi n’existe pas. Cela dépend de la personne et du savoir qu’elle a accumulé. Ce qu’on ne connaît pas, ce qui se présente comme quelque chose de nouveau, porte le masque de la difficulté.
Il est probable que, pour ne pas savoir répondre à la situation, on continue à appeler « difficile » pendant de nombreuses années une même chose, qui n’est pas tant inconnue et nouvelle que répétitive et redoutée, ce qui signifie qu’elle n’a pas été véritablement assumée et expérimentée.
L’expérience de la crainte et de la peur de ce qui est nouveau ne nous conduit pas à maîtriser ce qui est difficile. C’est précisément pour éviter les difficultés qu’il faut éviter tout soupçon de crainte.
La difficulté fait partie de la vie
Il est naturel que la vie soit pleine de choses difficiles. Tous nous sommes venus au monde pour apprendre, pour cumuler de nouvelles connaissances, pour faire que notre âme s’éveille et récupère ce qui lui appartient et puisse s’ouvrir à de nouveaux enseignements.
Si tout était toujours facile, ce serait une mise en garde : ou nous stagnons dans ce que nous savions depuis longtemps, ou nous sommes devenus inconscients au point de ne pas reconnaître les nouveaux échelons implicites dans le parcours de toute ascension verticale.
La difficulté est ce qui est à conquérir
Ce qui est difficile est ce qui nous confronte à notre étape actuelle d’évolution, à ce qu’il nous convient d’acquérir en ce moment de notre développement, à ce qui nous apparaît comme une épreuve difficile mais est néanmoins l’exercice indispensable pour que les expériences s’ouvrent un passage dans la conscience et non qu’elles nous effleurent sans que nous le sentions, superficiellement.
Ce qui est facile est ce qui m’appartient déjà et ce qui est difficile est ce que je dois conquérir.
Texte extrait de Philosophie à vivre, Délia Steinberg Guzman, Les éditions des 3 Monts,
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Je peux m’inscrire au club de celles qui ont « un gène manquant pour les maths ? » Je me sentirais moins seule ! 😉
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Bien sûr, Lady, tous les clubs formés ici sont ouverts…. Il y a aussi celui des dames à qui il manque un gène de repassage, tu es la bienvenue partout 😀
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Et dire que notre naissance est une des choses les plus difficiles qu’on ait réussi , mais à cette époque là , on n’avait pas conscience de cette difficulté, qu’on a vaincu, comme quoi c’est bon d’être inconscient aussi 😕
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J’adore ton raisonnement, Juliette 😀 Effectivement, notre naissance est considérée comme une des épreuves les plus difficiles de la vie, et elle nous marque, même si nous ne nous en souvenons pas.
Être inconscient, dans le genre : « il ne savait pas que c’était impossible, alors il l’a fait » donne souvent des résultats surprenants.
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et les maths, c’est difficile à VIE!
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Encore un gène manquant ? 😀 Bon, on ouvre un autre club, celui de ceux qui ont du mal avec des maths 😀
Mais ils sont nombreux, ceux qui n’adhéreront pas
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Les belles choses sont souvent difficiles mais elles ont l’avantage de nous apporter beaucoup de plaisir à chaque petite réussite vers le but convoité!
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La notion du plaisir, de la satisfaction et de la réussite personnelle bien comprise, sont effectivement des moteurs bien puissants
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Pfff……….. Je suis fatiguée d’avance !…
Envie de dormir ! (pour éviter le difficile !)
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C’est l’hiver, Biche, j’espère qu’avec le printemps tu retrouveras ton énergie 😀
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La naissance du diable
Comment le diable est né?
Voici : Dieu se sent seul. Donc il essaie de créer, de pétrir le monde. Mais comment faire ? Il ne sait pas. Il s’y prend mal, échoue, recommence, s’énerve, et puis « à quoi bon ? » se dit-il. De dépit, il jette sa canne. Elle tombe, heurte le sol et le diable apparaît.
C’est une anecdote tzigane, et sa morale dit ceci : le démon fait son nid dans tes creux de fatigue. NE TE DECOURAGE JAMAIS.
(Extrait du livre d’Henri Gougaud – Petits contes de sagesse pour temps turbulents)
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Merci, Biche, pour cette belle parabole. Les contes d’Henri Gougaud sont d’une grande sagesse. Je suis si contente que tu l’aies mise pour nous inviter à ne jamais perdre courage…
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La difficulté fait partie de la vie (j’ai lu juste le sous titre et çà m’a « suffi »).
Et si on prenait les choses difficiles comme aisés? N’est ce pas qu’ on dit « que c’est rien c’est facile et on passe à autre chose moins facile, peu aisées ». Autre chose …difficile.
J’aime les sujets de votre blog mais c’est souvent long à lire.
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Bien évidemment, plus nous trouvons les choses difficiles, moins nous sommes motivés pour les surmonter…
Je vous l’accorde, Hassan, les articles sont souvent longs mais celui ci n’en fait vraiment pas partie 😀
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Oui, la difficulté est certainement un indicateur des problématiques que nous avons à explorer au cours de notre vie. Et dit de cette manière, cela devient même motivant!
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Très belle et courageuse attitude, Coquelicot, que de prendre nos difficultés comme un moyen de progresser, et non seulement ne pas nous dérober mais en être motivés
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Bien sûr l’inconnu nous paraît difficile. L’assimilé devient facile.
Je pense aussi qu’on aime affirmer que l’on a su surmonter des difficultés… nous n’aurions pas de mérite dans ce que nous accomplissions sinon….
Il ne faut pas perdre de vue que tout cela reste bien relatif selon qui on est.. selon notre cheminement personnel et nos expériences passées.
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Affirmer d’avoir su surmonter les difficultés est bien sûr la confirmation de nos mérites mais aussi la conviction que nous avons la capacité de continuer à faire face à celles qui vont se présenter.
Ta remarque sur la relativité est bien juste et ce que tu évoques bien vrai… d’ailleurs, ce qui est insurmontable à l’un est facile pour l’autre et inversement…
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Sénèque a tellement raison!
gros bisous! 😛
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Sa sagesse est toujours d’actualité…
Doux bisous, Muriel
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Bonsoir Elisabeth,
Si tout était facile comme se serai bien !
Mais comme nous nous ennuierions, n’est-ce-pas Elisabeth ?
Je suis en parfaite accord avec ce billet 😉 🙂
Bon début de semaine Elisabeth !
Plein de bisous tendres
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Il m’arrive parfois d’en rêver, Fanfan mais, comme tu dis, non seulement, sous nous ennuierons mais nous ne serions jamais telles que nous sommes, grâce aux difficultés…
Belle semaine à toi et mes doux bisous
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Difficile, oui, mais quelle satisfaction dans la conquête !
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Je retrouve bien tes Mats Biancat 😀
« Ce n’est pas le chemin qui est difficile, mais le difficile qui est le chemin. » Sören Kierkegaard
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Bon, et puis on apprécie d’autant plus les moments faciles quand on a trimé avant 🙂
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Le repos de la guerrière 😀
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🙂
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Pas forcément l’inconnu.. difficile est dans ce qui est dur, à pénétrer, à rentrer.. le frein, le lourd, le drame, la tristesse, le pénible.. ce qui est sombre et qui fait sombrer. La difficulté à avancer, qui plombe.. Apprendre n’est pas difficile en soi, l’inconnu est là chaque jour. C’est le manque de souplesse et d’adaptation. Ce n’est pas toujours par crainte mais quelque chose qui demande du temps, de la patience ou un déblocage. Le fait d’être trop à l’étroit ou trop serré, grippé, qui grince, ce qui fait mal.. bon article et bonne semaine. bisous
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« Ce qui est sombre et qui fait sombrer » est une belle et juste définition, Néa… excepté que notre côté ombre nous apprend tant sur nous et qu’il est nécessaire de le traverser, sans y succomber mais en sortir plus fort et plus conscient.
Le temps, la patience et le respect de son rythme et de ses blocages sont aussi nécessaires.
Belle semaine à toi
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je partage entièrement ce texte c’est difficile aussi parce qu’on appréhende
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Oui, Flipperine, c’est toujours l’inconnu qui nous fait peur
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